johnarnold a écrit :
L’avenir appartient aux parents qui se rendent compte des réformes qui ne sont pas faites et qui veulent donner un meilleur avenir à leur enfant en les mettant dans une école privé et en leur faisant apprendre une langue comme l’anglais dès leur plus jeune âge. Après, ces parents recevront une avalanche de critiques d’avoir mis leur enfant à l’école privée que publique mais peu leur importe.
Ce qui leur importe c’est que leur enfant soit bien « armé » pour affronter leur avenir.
Tant que les incapables de gauche ou de droite ne feront pas les réformes nécessaires, les parents prendront des mesures pour donner de l’avenir à leurs enfants.
L’avenir de l’éducation se fera sans doute au travers du télé enseignement reçu chez soi puisque aujourd’hui Internet est de partout et que les ministres de l’éducation qui se succèdent sont incapables de la réformer.
Pas besoin d'aller dans le privé pour faire de l'Anglais en primaire, c'est instauré depuis longtemps, déjà il y a 20 ans, et sans-doute avant ! Après quoi si l'on ne pratique pas on stagne ou on régresse.
Les nécessaires réformes sont :
- une plus grande mixité sociale qui supprime l'effet "ghetto" de certaines écoles, pas forcément facile à établir puisque les ghettos existent géographiquement et le privé, les options à la con et les certificats d'hébergement de complaisance permettent d'échapper à la carte scolaire
- une obligation de detection des décrocheurs au plus tôt avec tutorat pour les décrocheurs
- l'instauration d'une voie professionnelle avec des passerelles à chaque niveau avec la voie classique dès l'age de 14 ans
- une differentiation des classes de seconde entre scientifiques et littéraire comme au bon vieux temps afin de ne pas matraquer les allergiques aux maths et ne pas trop barber les allergiques aux lettres
- une obligation de former des classes hétérogènes, y compris avec mixage des latinistes/non-latinistes, euro/non-euro, math/physique/SVT en terminale afin de casser toute tentation d'élitisme qui laisse 75% des élèves au bord de la route.
- un recrutement des instituteurs et profs de college au niveau L3 et non M2 afin de sélectionner par vocation et non par échec
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