PICUB a écrit :
Les trafics qui s' operent dans les Calanques de Marseille, ne nuisent ils pas, d'une certaine façon au naturisme ?
J' ai fait cours, suis sur mon smartphone
Merci Christian.
Marseille, ville autrefois prospère et aujourd'hui pauvre, est riche en trafics et en faits-divers de violence, mais heureusement il est très rare que cela se déroule dans les calanques, elles restent un havre de paix.
Il en aurait été autrement si nous avions laissé aboutir les projets de boîtes de nuit et cabarets nocturnes.
La seule boîte qui avait réussi à s'emparer d'une calanque, il a fallu vingt ans d'action mais nous y sommes parvenus, elle a été entièrement rasée en 2010 sur ordre des juges.
Fin de la démolition de la boîte de nuit illégale et polluante La Maronaise (le propriétaire avait poussé le culot jusqu'à prolonger dans la mer sa clôture de barbelés).
Ce qui a beaucoup nui au naturisme dans le passé : entre le milieu des années 60 et 1989, le rejet au cœur des calanques, sans la moindre station d'épuration, de la merde d'un million d'habitants (Marseille + périphérie), et des effluents chimiques de plusieurs usines.
Le naturisme s'est alors restreint à deux ou trois sites très limités moins atteints par les courants, et un peu baignables quand le vent d'Est rabattait la salissure vers son point de déversement
Aujourd'hui la station d'épuration enfin construite après maintes campagnes de réclamations, a beaucoup diminué le problème, il y a presque partout de l'eau propre, mais la forte augmentation de la fréquentation textile, favorisée par des parkings trop rapprochés, restreint les espaces où nous étions les rois parmi les grimpeurs occasionnellement naturistes, et quelques chasseurs sous-marins pas fanas du maillot après avoir ôté la combinaison.
Mais malgré cela, il nous reste plusieurs kilomètres d'espaces.
Simplement il faut en général marcher un peu, car le textile intolérant envers le naturisme est majoritairement peu marcheur. Au-delà de la demi-heure de marche à partir des parkings, nous avons presque toujours affaire à des textiles aimables et souriants, dont quelques-un(e)s se mettent au naturisme en nous voyant.