Shammm a écrit :
En fait, les deux écritures sont possibles, l'origine du terme étant incertaine. Mais dans la pratique, j'utilise aussi "au temps pour moi".
J'avais vu le téléfilm lors de sa première diffusion. J'avais été assez mitigé.
La réalisation m'avait parue un peu mollassonne, comme assez souvent dans les réalisations françaises (mais bon, chacun ses goûts). Ensuite, certains détails m'avaient gêné.
- Le gardien à l'entrée du sentier menant à la plage, obligeant tout le monde à se mettre nu avant d'arriver à la plage.
- Le militant naturiste qui en rajoute en veux-tu en voilà.
- Un je ne sais quoi (ambiance générale) qui fait qu'on parle de naturisme mais que ça sonne faux, le réalisateur n'étant pas lui-même naturiste. Comme si le sujet n'était pas réellement maîtrisé.
Il y avait encore d'autres choses, mais j'avoue que ça ne m'a pas laissé un souvenir impérissable.
Bonjour Shamm et tt le monde.
Appartenant aux générations qui ont fait le service militaire, j'ai entendu l'expression militaire "au temps pour ...", qui signifie un rappel à respecter un temps dans une succession d'actes chronométrés avec précision.
Par exemple : un geste trop long dans le "présentez, arme!".
Ou un geste trop long pour retirer sa main (rapidité très recommandée !) après chargement d'un obus de mortier, ou pour compter le délai avant le lancement d'une grenade dégoupillée.
* A dix minutes des naturistes : oui, moi aussi je ne vois pas cette fiction comme une oeuvre impérissable, j'ai tiqué sur les points faibles que tu cites.
Mais Macha Méril est remarquable, elle donne une très belle image du naturisme.
Et puis ... après "Mon curé chez les nudistes", après "Les Textiles", deux films vus par devoir sur l'écran TV ou sur le web, après les reportages croustillants sur "la Mecque du naturisme", on finit par se réjouir - ne serait-ce que par contraste - de ce que le public a vu dans "A dix minutes des naturistes" ...