Exposition et travail de
Jérôme Deya
À chacun le droit de sentir, de s'émouvoir, d'aimer, croit-on. Autant de droits fondamentaux auxquels l’individu n’a pourtant pas forcément accès.
Comme si chacun pouvait avoir accès à tout, comme s’il suffisait de vouloir.
Ce travail se veut un hymne au corps que l’on évite ou que l’on cache. Au corps "différent" qui exhale comme tout autre ses émotions… pour une ode à l’amour, réalité universelle et donc forcément partagée par tous, quelles que soient son apparence, son héritage, son handicap.
Un sujet qui – s’il a été très rarement abordé en photo – ne l'a été qu'en survol et en évocation, ne montrant jamais la réalité d'une nudité "différente".
Durant 3 années d’un travail délicat parce qu’il touche à l’intime, mon approche a consisté à gagner la confiance des personnes photographiées et à ce qu’elles m’acceptent dans leur intimité, les photographiant dans des situations naturelles. Ceci bien sûr dans le respect, et jamais plus que ce qu’elles n’acceptaient de me dévoiler.
Le résultat en est une ode au corps "différent" et à l'amour, dans une ambiance qui reste douce et pudique.
C'est en avril 2014 que Jérôme Deya devient le lauréat du concours SOPHOT.COM de la photographie humaniste et sociale avec sa série « À mon corps dérangeant ».
Ses photographies seront exposées dans le cadre du Festival Extra Ordinaire du Handicap
Du 27 mai au 13 juin 2015
Lieu : Galerie L’Oeil Pense
12 rue Léopold Bellan
75002 Paris