C’est en quelque sorte une invitation au rapport que j’ai lu.
Je dois remettre un rapport à mon mandataire…Je lui en réserve la primeur. Un rapport pas du tout en rapport avec nos rapports voyez vous.
Donc contentons nous de l’observation de la nature et pourquoi pas de ces secrets.
Mais avec Pierre Curie lors de la remise du prix Nobel pour ses travaux avec Maria Skłodowska, on peut se demander si l’humanité a avantage à connaître les secrets de la nature, si elle est mûre pour en profiter ou si cette connaissance ne lui sera pas nuisible.
Oui, bien sur, Jéromine Pasteur a beaucoup fait pour la cause de cette communauté Ashaninka dans ces montagnes de Vilcabamba souvent perdue dans la brume. Certes beaucoup moins que le padre Mariano Gagnon qui a défendu leur cause au plus haut du gouvernement péruvien face aux dangers multiples à une époque riche en adversités et dangers face aux colons qui déboisés sauvagement officiellement pour l’agriculture (mais surtout pour la coca plus rentable), face aux narco-trafiquants et aux guérilleros du sentier lumineux, les senderos. (ces déshérités embrigadés et commandés par des intellectuels marxistes qui exploitaient l’Histoire à leur profit …). Il a payé un lourd tribut. Certes, Jéromine a, par le biais de sa fondation, œuvré énormément pour plaider la cause de ses amis Ashaninkas de par le monde… Fondation que des ONG ont aidé, et beaucoup le monde KTO. C’est dans ce cadre et lors d’une mission en 1999 que j’ai eu un contact avec les Ashaninkas. Je n’ai pas rencontré Jeronime, pour des problèmes d’agenda, en cette occasion, mais deux fois, l’une à Paris l’autre à Geneve/Davos nous avons pu travailler lors de conférences sur ce sujet pour lever des fonds.
Quant à Zenaida,
autrement dit Ruth , une native, elle a poursuivi sous une autre forme le travail du padre Mariano Gagnon, mais avec une autre adversité : les compagnies pétrolières et gazières voulant prospecter sur les terres ashaninkas et surtout les grands projets de barrages pour la production hydro –électrique.
C’est elle et Teofilo qui m’attendaient à Sapito, bourgade de planteurs à 1:30 h de vol de Lima, produisant du café, cacao, oranges bananes…..avant de partir comme en « quarantaine» vers Cutiverini puis les campements ashaninkas faire un inventaire de leurs besoins pour l’ONG qui nous mandatent (semances, outils….). Sapito, c’est le bout de la route. . Le lieu de tous les espoirs, de toutes les horreurs. Ici on est très riche ou très pauvre. Il convient d’être prudent au point de vue sanitaire car tout le long du fleuve Ené se propage des épidémies de grippe, d’angine, de bronchite …et désormais de covid jusque dans les villages les plus reculés de la cordillère.
Quoi d’autre, à oui les besoin en nourriture, et bien champignons, radis sauvages, singes , vers blancs gros comme le doigt, soupe de poissons, ou grillés, caniri (manioc), bananes…En foret, on ne plaisante pas avec ce qui permet de manger, s’abriter, se défendre, de rester en vie…..Manger un animal sauvage n’est ni plus critiquable ni plus louable que se nourrir d’un poulet égorgé à la chaîne.
Lø dite Viracocha