Oui effectivement, 5000 mètres d’épaisseur maximale de glace et pas 8000 m. Ce n’est même pas une confusion de l’épaisseur de l’inlandsis avec l’altitude mais une addition des deux Merci d’avoir rectifié. Se coucher tard, nuit !!
Donc on a une épaisseur moyenne de l’inlandsis est de plus de 1000 m à l’ouest et de 2000 m à l’est pour une altitude moyenne du continent de l’ordre de 2300 m avec le point culminant du continent à 4900 m.
Bien évidemment le maximum d’épaisseur de glace ne se trouve pas sur les sommets mais dans les dépressions ou vallées. Donc on peut assimiler la calotte glaciaire terrestre antarctique à un immense dôme de glace culminant à plus de 4000m pour une altitude moyenne de 2600 m
La base de cet inlandsis est effectivement en dessous du niveau de la mer, car le continent s’enfonce sous le poids des 5000 m de glace ce qui oblige à ajouter quelques centaines de mètres d’épaisseur de glace supplémentaire. Les belges sont contents, ils ont la pression, les bars, et les glaçons
ET LE CLIMAT DANS TOUT CA
Citation :
Cette courbe ne ''démontre'' strictement rien, elle fait apparaître l'oscillation de l'axe de la terre au cours du dernier million d'années sans qu'on sache comment elle a été déterminée.
Je sens de l’impatience ! Mais ces courbes ne démontrent rien effectivement, mais elles apportent beaucoup !
Car, si on croit la théorie de Milankovitch, le climat sur terre et notamment les périodes glaciaires (froides) et inter-glaciaires (chaudes) ont du varier avec des périodes proches de celles qu’il avait calculées, c’est-à-dire 20000 ans, 41000 ans, 100000 ans.
Mais comment vérifier cette théorie ? On n’était pas là il y a 100000 ans pour mesurer le climat.
Et bien pour cela, avec les géologues qui me sont si chers, ON CREUSE !!!!
Ba vous dirait que dans le sous-sol, dans les roches, on peut trouver des indices (fossiles, pollen…) qui nous renseignent sur les climats passés ;
Par exemple les roches calcaires, plus que les roches gréseuses, sont majoritairement issues de l’accumulation de coquillages et de squelettes d’organismes marins ou construits comme les récifs, qui se déposent au fond des mers. Les coquillages sont essentiellement fait de carbonate de calcium, Ca CO3.
Dans ces carbonates de calcium, il y a des TRACES DU CLIMAT PASSE. La raison, c’est que les atomes d’oxygène qui le composent, comme la plupart des autres atomes, existent sous différentes formes ; Il y a l’oxygène 16, O16, c’est le plus courant avec 99,8% des atomes d’oxygène et l’oxygène 18, O18, beaucoup plus rare, seulement 0,2%.
De même que le taux de carbone 14 peut nous renseigner sur l’age d’un objet, le taux d’oxygène 18 nous renseigne sur le climat qui régnait à l’époque où la coquille s’est formée. Plus le taux de O18 est élevé, plus il faisait froid et plus les calottes glaciaires étaient importantes. En creusant comme ça dans les roches calcaires ou en échantillonnant dans les carrières en divers endroits de la planète et à différentes profondeurs ou différents ages géologiques, on peut remonter aux températures et aux climats passés.
La figure montre l’évolution du taux d’oxygène 18 et en quelque sorte l’évolution de l’extension de la calotte glaciaire pour le dernier million d’années.
Vous voyez que cette courbe subit aussi des oscillations et quand on analyse mathématiquement ces oscillations, on constate qu’elles coïncident exactement aux oscillations de 20000 , 41000, 100000 ans de Milankovitvh dont on vient de discuter
Ca veut dire que dans le passé, le climat a bien varié selon les cycles astronomiques qu’avait calculés Milankovitch. Le seul problème pour lui, c’est que la confirmation de sa théorie a du attendre les années 70, environ 15 ans après sa mort.
Si vous voulez voir de vos yeux ces oscillations climatiques reflétées dans la roche, il y a de nombreux endroits sur Terre où on peut les observer. Où on voit l’alternance régulière des strates géologiques comme à Etretat ou toutes les falaises de la côte d’opale, Saint Jean de Luz, calanques Marseille, à Zumaya en Espagne,…..et partout en France, en Europe, dans le monde !!!!
Il existe une autre source qui nous confirme que dans le passé le climat a bien varié suivant les cycles de Milankovitch. Ce sont les CAROTTES DE GLACE. Par exemple la célèbre carotte de Vostok en Antarctique.
Dans ces carottes, ce qui nous renseigne sur le climat passé, c’est un autre élément chimique : le deutérium. C’est ce que l’on appelle un proxy, c’est-à-dire que ce n‘est pas une mesure directe de la température ; mais c’est une mesure qui est bien corrélée avec la température qui régnait à l’époque.
La courbe jaune de la figure représente l’évolution passée du taux de deutérium dans la carotte de Vostok comparée à la courbe précédente sur l’évolution de l’oxygène 18 dans les sédiments calcaires. Là aussi, on retrouve les périodicités de Milankovitch.
Alors même si ça n’explique pas tout, cela montre qu’il y a d’autres phénomènes en jeu dans les changements climatiques.
Puisque la carotte de Vostok est évoquée, il est nécessaire de mentionner autre chose.
Dans ces carottes on trouve aussi BULLES DE GAZ, SORTES D’INCLUSIONS, qui ont été emprisonnées dans la glace au moment où elle s’est formée.
Ces bulles de gaz nous permettent de remonter à la composition de l’atmosphère qui régnait à l’époque et notamment au TAUX DE CO2 DANS CETTE ATMOSPHERE.
SI on trace l’évolution de la courbe de concentration de CO2 en parallèle de l’évolution de la température, on voit qu’elles sont parfaitement liées.
Le lien entre CO2 et le climat, ça rappelle beaucoup de choses, notamment l’imposture combinée d’Al Gore et du GIEC IRPC. Ces deux courbes vous les retrouvez dans leurs figures sur le changement climatique.
Sauf que si on regarde de près dans les données de la carotte de Vostok, on voit que l’augmentation de CO2 suit toujours l’augmentation de température. Elle se produit environ 800 ans après l’augmentation de température !!!
Ca veut dire que pour ce qui c’est passé dans le passé, ce n’est pas l’augmentation de CO2 qui est à l’origine de l’augmentation de température, MAIS LE CONTRAIRE.
Et oui c’était un mauvais argument car dans le cas de la carotte de Vostok, la causalité est dans l’autre sens. C’EST L’AUGMENTATION DE TEMPERATURE QUI A INITIE L’AUGMENTATION DE CO2.
Lø