Posté le : 21/03/2019 18H26
Lors de deux dernières conférences/débats d’AcclimaTerra à Bordeaux et Périgueux en fin d’année 2018, j’ai noté plein de choses, entre autre que pour maintenir le réchauffement à moins de 1,5°C par rapport au taux préindustriel, il faudrait avoir atteint un niveau d’équilibre carbone, c'est-à-dire ne plus émettre de CO2 d’ici 2050. Mais on ne me répondait pas qu’elle était la date préindustrielle de référence et si on prenait les plus basses températures ou les plus hautes, sachant que des températures moyennes enregistrées dans un passé récent, avaient déjà été plus hautes que maintenant. Mais bon !
Peu importe les dates de référence, je notais cependant que les combustibles fossiles carbonés, charbon, pétrole, gaz, représentent aujourd’hui 80% de la production d’énergie primaire, contre moins de 2% pour les énergies comme solaire et éolien. Les pourcentages restants sont les énergies fossiles non carbonées.
Concrètement, les nécessités de la transition énergétique sont donc intenables: Comment avoir écarté de la circulation d’ici 30 ans, les deux milliards de voitures en service ? Les millions d’avions, les bus ; les motos, les scooters, les bateaux….
Je comprenais qu’il convenait de s’approcher, de tangenter aussi près que possible ces conditions utopiques. Il apparaissait évident que la découverte, la mise au point et l’usage de certaines technologies était un élément clé dans cette démarche ! Je notais entre autre :
- L’aide au stockage des énergies dites renouvelables car toujours irrégulières et aléatoires ;
- Le développement de nouveaux combustibles fluides ;
- L’amélioration des transports de l’énergie ;
- Extraire la substantifique moelle de chacune des nouvelles filières énergétiques ;
- Capter le carbone via la photosynthèse. C’est ce que Ditsch propose avec les arbres…Mais aussitôt réfuté par l’œil de Moscou, car les végétaux rejettent du CO2 en oubliant qu’ils en absorbent beaucoup plus qu’ils n’en rejettent ;
- Multiplier l’enfouissement dans les roches profondes ou en superficie dans les sols agricoles.
Il ne fait pas de doute que les nations qui auront ces savoirs imposeront au monde leurs méthodes et les pays d’Europe devront en être !
Mais si on abonde dans le sens des climato-informaticiens, et que l’on raisonne par l’absurde, là encore, cela ne suffira pas ! Car si j’ai bien compris, une part du réchauffement est inévitable et considérant des deux ou trois prochaines décennies, l’amplitude du réchauffement est largement consignée par les émissions ayant déjà eu lieu.
Alors, je pense que face à l’inéluctable c’est une bonne initiative de faire des prières pour le climat, des marches pour le climat, des concerts du temps qui fait, être derrière Greta Thunberg, même si ceux qui la manipule ne sont pas aussi clean que ça, et entreprendre des actions en justice contre les états pour inaction afin de braquer les projecteurs sur soi !
Lø