Climat il y a urgence

Des palmes académiques ?

Tiens, le même jeu de mot que Loetba tout à l'heure !

Ah bon ?
En même temps, je suis en différé.
A Marrakech, on a une heure de retard.

De quel Rives est-il question? La rive droite? La rive gauche? La rive opposée? Ou bien est-ce Jean-Pierre Rives l'ancien talentueux flanker du XV de France et du Stade toulousain? Mais je ne vois pas tellement son implication pour le climat !!
Il s'agit peut-être du québécois et astrophysicien HUBERT REEVES, l'auteur de "Patience dans l'azur"; de "poussières d'étoiles" ou bien du magnifique "Malicorne" où il nous apporte ses réflexions d'un observateur de la nature.
Je crois que c'est ce Reeves là ! N'est-il pas.
Lø
https://www.hubertreeves.info/

Les deux rives (gauche et droite) puisqu'il a mis au pluriel

Je crois que c'est ce Reeves là ! N'est-il pas.

Oui en effet , désolé je suis un Neuneus en orthographe

C'est lui qui dit : " Dans notre combat contre la Nature, si nous le gagnons, nous sommes perdus ! "
Moi je l'aime bien , Hubert, peut être parce que je comprends ce qu'il dit.

! !

Mais c'est pas le climat qu'elle va dire

Pourquoi dis tu cela? je ne comprends pas.

Ce n'était pas bien méchant.
Peut-être ne t'en rends-tu pas compte, mais tu fais preuve en général dans tes messages d'une telle assurance dans tes explications que tu donnes l'impression de tout bien comprendre...
Je ne pense pas être le seul intervenant à avoir cette impression.

Ah OK!!! Un peu comme toi, alors!
Mais je pense que c'est plus une qualité qu'un défaut !
Par ailleurs, bien comprendre un sujet, permet de mieux l'expliquer par la suite.
Lø

Certes , nous sommes admiratifs de ton savoir et connaissances générales , cela dit tu semble tellement convainque et persuadée d'avoir a 100% raison sur le problème climatique et l'impacte de l'homme , sans le moindre doute que , même si respect et encore une foi je souhaite que tu ai raison , perso je reste pantois .
Permet nous, quand bien même , nous serions manipulés , influencés ou autres , de nous poser des questions sur la rapidité des changement en cours et des cata a répétition

Moi je dirais certitudes et sentiment de supériorité.

Mais comme tous les climato sceptiques d’ailleurs , argumentant avec de nombreuses études « scientifiques » .

Il me semble que tu le fais de façon un peu plus doctorale et prolixe que moi... et souvent sur un ton un peu condescendant pour les béotiens que nous sommes. Mais bon, tout ceci est bien subjectif.

Effectivement, on peut prendre en compte la déforestation et le déficit de recyclage de CO2 que cela entraîne et induisant une augmentation de CO2 dans l’atmosphère ! C’est bien vu. Cela ajouté à l’augmentation de CO2 liée à l’augmentation de température contribuerait à la teneur de 400 ppm atteinte.
Il y a deux cycles du carbone. Mais il y a un mécanisme qui gouverne le climat de la Terre :c’est le cycle du carbone et plus précisément le cycle inorganique du carbone.
A ne pas confondre avec le cycle organique du carbone qui lui, est lié à la photosynthèse, où plantes, algues, plancton…transforment le CO2 et l’eau en matière organique et en oxygène. La déforestation est active sur ce cycle
Comme le faisait remarquer ivess, en respirant les plantes et animaux rejettent aussi un peu de CO2, mais au terme du cycle , la quantité de CO2 absorbée est supérieure à celle émise, de sorte que cela compense un peu nos émissions. La moitié du CO2 issue des activités humaine est ainsi capté. Ce cycle est court : environ 10 ans et tout le CO2 de l’atmosphère est recyclé. Mais à l’échelle des temps géologiques, c’est le cycle inorganique du carbone qui pilote réellement la machine Terre.
Tout comme les plantes, les roches respirent et pompent le gaz carbonique de l’atmosphère.
Lø

Là, je me permets d'avoir des doutes, sur la compréhension du sujet et surtout sur la pédagogie.
(voir la réponse de Mousta a l'échange cité et le commentaire de Retour 432)

Des cata à répétition....peut être, mais il conviendrait de vérifier les historiques avant de l'affirmer. Car la rapidité de circulation de l'information aujourd'hui permet de connaitre l’existence de tels événements de manière plus rapide et massive.
Ceci étant, nombre de catastrophes sont induites par un urbanisme inconsidéré sur le littoral, dans des zones historiquement inondables, un mauvais entretien des digues (prendre exemple sur les Nederlands), à la multiplication des superficies goudronnées empêchant l'infiltration des eaux pluviales et favorisant leur ruissellement en masse!
Alors, plutôt que d'organiser des marches à poil ou vêtues, une autre urgence serait d’adapter les territoires si diversifiés où nous habitons à des évolutions dont hélas nous ne sommes plus maîtres. Mais cette évolution implique des dangers très divers généralement porteurs d’injustices majeures. Les pays des zones intertropicales et équatoriales sont parmi les plus fragiles et les plus vulnérables, alors qu’ils rejettent globalement peu de gaz à effet de serre.
Mais pour les pays d’Europe, les enjeux sont aussi conséquents: Ils concernent
- L’usage des sols ;
- L’utilisation de l’eau, partagée entre les besoins de l’agriculture ;
- La préservation et la protection de la biodiversité ;
- La production d’énergie ;
- La redéfinition de l’habitat,
- La révision des infrastructures de transport ;
- Des plans de réaménagement du territoire et d'urbanisme;
- Ou encore la gestion des zones vulnérables que sont les villes, les montagnes, les zones littorales, avec le lien à la mer et à la pêche.

Les conclusions des conférences et des travaux entrepris par AcclimaTerra soulignent la nécessité de mener en parallèle ces actions de protection anticipée des territoires dans le but de diminuerles catastrophes météorologiques, les émissions de gaz dans l’atmosphère... les rejets chimiques et leur recyclage...ce qui est un impératif.
Si j’ai tout compris, cela nécessite de trouver les gains mutuels entre actions globales, dirigées vers le monde entier, et actions locales pilotées vers mon dentier et ce qui l’entoure.
Cette double approche, bien plus que n’importe quelle marche ou course à pieds, aurait le mérite d’être porteuse d’une plus grande implication des citoyens, et d’une compréhension plus aisément partagée des enjeux compliqués face au changement climatique.

Le projet AcclimaTerra en Aquitaine travaille dans ce sens. Il est supporté et mené par des scientifiques de diverses disciplines. Dans les conférences et travaux, le projet met en avant la responsabilité de l’opinion publique, l’engagement nécessaire de la société civile, L’intégration synchrone et concomitante des enjeux environnementaux et sociaux. C’est une démarche, et pas une des marches, qui doit se mettre en place dès maintenant !
Si le climat peut servir de prétexte, allons y ! Benzai ! Mais n’oublions pas qu’en même, que la Terre se réchauffe et se refroidit naturellement, dans une trajectoire globale au réchauffement inéluctable !

Lø