ivess a écrit :
Bon, trêve de plaisanteries, z'avez vu ?
Le dernier rapport du GIEC est sorti, et bin on est mal barré, hein Loetba ?
Oui, Oeil-de-lynx !
Bien vu. C'est le résumé du résumé du rapport sorti l'année dernière, mais que peu de gens lisent car il fait un peu plus de mille pages. Seuls les gens du métier le lisent.
Il n'y a rien de neuf...même pas dix !
Comme les précédents, un tissus d'affirmations et de prédictions sorties directement de modèles numériques et qui, comme les précédentes se révéleront fausses.
C'est du pain béni pour les écolos ignares qui vont se jeter dessus comme des affamés ou des assoiffés.
Mais ne nous y trompons pas! Les observations des 30 dernières années sont en total contradiction avec les prédictions du GIEC dont un grand nombre de scientifiques ne cessent de dénoncer l’imposture.
Les rapports du GIEC (1990, 1995, 2001, 2007, 2014, 2018 résumé qui sort aujourd'hui) si vous ne connaissez pas sont trois documents.
Le PREMIER est un rapport d’environ un millier de pages qui rassemble des publications d’actualisation des connaissances sur les sujets concernant le climat et sur les conséquences des modifications du climat sur la flore, la faune, l’océan, l’économie, la géopolitique…. Les publications sont bien documentées écrites dans un style propre aux revues scientifiques et formulent en général loyalement les incertitudes qui plombent telle ou telle interprétation.
C est le groupe de décideurs qui accepte ou non la publication des articles dans rapport/compilation de 1000 pages. C’est la science qui est malléable à la politique !
Par ailleurs, il faut savoir que l’on sélectionne les membres du GIEC en fonction de leurs publications, de leurs opinions
Le SECOND document d’une centaine de pages est un abstract du premier document. La manière est nettement plus affirmative. C’est en fait un document de consensus, autrement dit qu il écarte les avis ou appréciations non-conformistes ou minoritaires. Il est édité par un groupe limité d’une quarantaine de personnes et déjà fortement déformé car ces personnes ne sont plus des scientifiques, mais des professionnels de la communication...
Puis, le TROISIEME volet s’intitule « recommandations aux décideurs » .Cette publication d’une trentaine de pages est le rapport que tout le monde parcourt, que tout le monde site en ne l’ayant pas lu. Il est à toutes les pages formel, cassant, affirmatif, catégorique. De plus, il n’est pas écrit par un panel de scientifiques, mais par un groupe de gens choisies par les nations. Quelques uns sont scientifiques, mais beaucoup ne le sont pas. Ce sera le cas de la France pendant plus de 15ans.
La science c’est de ne pas croire ce que tout le monde croit (Anaxagore)
Lø