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Durandalem, une histoire...

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Issoire Issoire
Posté le : 12/03/2022 08H26
Je viens de combler mon retard de lecture et je constate que les années n’ont pas émoussé les aptitudes à combattre des soldats. Et compte-tenu des capacités de la jeunesse , c’est un art qui ne risque pas de se perdre.
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Saint-Avold Saint-Avold
Posté le : 13/03/2022 00H03
  La liste.

     La liste des citoyens d’honneur de la cité de Naborum est établie !

- Helga Wilkinson et son compagnon Roland Martinet. Leur fils Pierre Martinet était de garde au rempart sud.

- Joseph Spohr. Sa compagne Julie Klein est cuisinière de l’école et leur fils Fabrice Spohr est mineur.

 - Guenièvre Spohr, compagne de Christian Hahn, policier participant, et mère de Piotr Hahn, et Paul Spohr, son père. Fille et mari de Michèle Holz, garde de nuit et participante.

- Bernard Spohr, compagnon de Justine Kami, masseuse aux Thermes, et père d'Élodie Spohr, masseuse à la résidence.

- Johan Martinet, compagnon d’Alice Spohr, gens d’arme, aussi sur le terrain.

- Paul Frisch, compagnon de Georgette Fart, parents de Georges Frisch, de garde au rempart nord, compagnon d’Alexa Dumas, de garde au rempart sud.

 - Stéphane Spohr, compagnon de Thérèse Stone, buandière aux Thermes, et père de Pascal Spohr, policier sur le terrain.

 - Pierre Spohr, compagnon de Madeleine Stone, buandière aux Thermes. Et parent des jumelles Alice et Aline Spohr, gens d’armes sur le terrain. Aline est la compagne de Jean Martin, le chef des gens d’arme, aussi sur le terrain.

- André Martinet, compagnon de Gretel Wilkinson, de garde au portail est, et père de Patrick Martinet, agent d’entretien à la Garderie II.

- Nissa Lévy, cheffe des gardes de nuit

- Roland Ronce, garde de nuit, compagnon de Georges Chaplin, garde de nuit.

- Sylvain Winterberg, garde de nuit, compagnon de Charly Chaplin, garde de nuit.

- Alain Hahn, garde de nuit, compagnon de Natacha Rich, garde de nuit.

 - Abel Hahn, garde de nuit, compagnon de Nathalie Rich, garde de nuit.

- Pacôme Maigret, garde de nuit, compagnon de Agnès Poly, garde de nuit.

- Alexandre Dumas, garde de nuit, compagnon de Valérie Maigret, garde de nuit. Elysa Lévy, garde de nuit.

- Jeanne Martinet, garde gens d’arme, sœur jumelle de Johan Martinet, et compagne de Hankel Thiel, garde à la muraille nord.



   Projets constructifs.  

  Il est 18 heures quand les gardes reprennent leurs postes normaux, libérant celles et ceux qui ont tenu les postes durant la bataille.

     Joseph Spohr et Guenièvre Spohr retournent au portail ouest,

     Bernard Spohr, Jean Martin et Paul Frisch au rempart sud,

     Albert Fart et Georgette Fart au portail est,

     Benoît Spohr, Alexa Dumas et Pierre Martinet au rempart nord.

     Les gardes de nuit prendront leurs postes à 20 heures comme prévu.



     Dans les Thermes, les jeunes gens arrivent au restaurant, tous affamés après leurs vigoureux ébats. Leurs parents ne s’y trompent pas en voyant les yeux brillants de leurs filles... Elles ont assurément pris du bon temps !

     Les femmes des soldats ont profité des bienfaits des Thermes, du sauna, de la piscine, et des massages des filles durant l’après-midi.

     Les parents des soldats sont restés bavarder au coin des boissons. Ils ont refait le monde à leur idée...

     Les familles à nouveau réunies s’installent autour des tables. les soldats sont tout aussi affamés que leurs enfants. Mais pas pour les mêmes efforts, bien sûr !

     Roger, de retour de Pont-de-Sarre, fait son rapport.

     « Les délégués de Pont-de-Sarre arriveront demain matin, pour récupérer les chariots contenant les pillages des bandits.  Ils veulent rencontrer les sauveurs de Naborum, et leurs chefs ! 

     Ils connaissent déjà Durandalem, ils y sont passés il y a plus de trente ans. Ils étaient encore des enfants, à l’époque.... Ils se souviennent bien des douches !  conclut-il en riant. »

     À table, Charles interroge Jacou.

« As-tu encore des contacts avec les maçons de Mettis, ceux qui avaient bâti vos fortifications ?

  - J’ai des contacts du côté de Manderen... Les jeunes apprentis-maçons qui étaient venus en renfort sont maintenant de solides gaillards. 

    Ils ont fondé une corporation  à Manderen. Au cours de ces dernières années, ils ont fait halte plusieurs fois à Durandalem, sur la route de leurs différents chantiers, pour prendre du bon temps.  Ils ont acquis une bonne réputation. Mais je ne sais pas s’ils seront disponibles pour construire des remparts autours de Naborum.

Roger ! tu partiras demain à Manderen, pour te renseigner !

Charles, quel est le périmètre de ta cité ?

- Oh, il faut bien compter une demi-lieue par côté, en incluant Oderfang. Ce qui fait deux lieues de murailles...  Je me rends bien compte de l’ampleur du projet !

   - Oui, il faudra des matériaux en conséquence. Vous trois, Alix, Armand et Gabin, vous serez chargés de lancer un grand chantier de pierres à Tenquin !   Quant à toi, Dillon,  tu désigneras trois gens d’arme et trois gardes. Ils se rendront à Strateburgo, pour commander d'autres pierres chez les compagnons du Blauersland.  Et tu es en outre chargé de la formation des gardes nécessaires à la surveillance des remparts de Naborum ! 

 - Avec plaisir, répond Dillon en souriant. Charles, tu pourras m’envoyer tous les gardes que tu pourras recruter, femmes et hommes, et même des adolescents... Ils grandiront vite ! »



     Il est presque 20 heures quand un cavalier se présente devant le portail est.

     « Qui êtes-vous ? » demande Georgette Fart, nue à la fenêtre.

     - Je suis un des gens d’arme de Naborum, je dois parler à Charles Kauf, notre bourgmestre, qui est en vos murs !

    - Entrez, allez aux Thermes, il s’y trouve. »

     Et Georgette actionne le portail qui s’ouvre pour laisser passer le messager de Naborum, puis elle referme derrière lui.

     Aux Thermes, les vigiles Michel Hoste et Amandine Bardot demandent au messager de patienter un instant. Par la pensée, Amandine contacte Jacou, qui transmet à Charles, qui descend aussitôt.

Il a reconnu le messager.

  « Salut François... Quelles nouvelles ?

- Nous avons achevé la fosse et enterré les scélérats ! Nous en avons ajouté quatre : deux qui s'étaient rebellés, et que avons abattus; et aussi deux des blessés, morts ce soir. Les habitants veulent lapider les survivants... Nous avons bien du mal à les contenir !

  - Dis aux survivants que dès demain matin, nous statuerons sur leur sort. En attendant, enfermez-les sous haute surveillance. Il ne faut pas que la population les voie ! »

     Et le messager repart pour Naborum.
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Saint-Avold Saint-Avold
Posté le : 14/03/2022 12H56
     Le concert.


     Après le repas, toutes et tous se retrouvent autour du coin des boissons. Les plaisanteries et les anecdotes fusent. Le Borgne n’est pas épargné par les taquins, lui qui ne peut pas s’asseoir pour l’instant ! Ses blessures au cours de l’apprentissage des soldats sont devenues légendaires...

     Apollinaire de Valz, qui a longtemps écouté les soldats, a composé une ode narrant leurs exploits...  En leur honneur, il leur dédie tout un grand concert. Il a convoqué ce soir les musiciennes et les musiciens de Durandalem.

    Le garde champêtre Gabriel a fait le tour du village pour l’annoncer. Toute la population a été invitée aux Thermes pour la circonstance !

 Les habitants attendent, assis, en papotant de choses et d'autres. Béatrice Spohr, Jenny Stein, Garfield et Benjamin Schmit, Simon Schmit le barde, tous les artistes sont maintenant en place sur scène autour d'Apo. On peut commencer !

Apo entonne son ode aux soldats, fort martiale :

« Allons enfants de l'Austrasie...»

Puis en hommage à l'Empereur : « Sacrer, sacrer Charlemagne...»

  Tonnerre d'applaudissements  !

Puis  d'autres refrains s'enchaînent, rappelant aux spectateurs mille souvenirs personnels ... « Si j'avais une épée », ou l'épopée de Durandal... « Quand un garde s'envole »... « L'école est bâtie» ... « Le sirop Jacou »... « Les pillards sont dans la plaine »... «Douche transe » ...« Tout nu et tout grisé » ... « Mon Dieu quel bonheur, mon Dieu quel bonheur d'avoir un Roro bricoleur...» Et bien d'autres encore... Tout le monde rit de bon cœur  !

Le concert, on s'en doute, se prolonge jusqu’à une heure avancée de la nuit. Boissons servies sans relâche par Hélène et Marlène,  Joelle Lutz, Josie Bern  et Joseph Wirth, qui ont fort à faire !



Chacun ensuite regagne son domicile, enchanté de cette soirée chantante. Les invités, parents, épouses, soldats, sont logés dans les chambres de l’hôtel. Les dortoirs sont attribués aux enfants. Un pour les filles, et un pour les garçons. Mais les jeunes ne l’entendent pas de cette oreille ! Très vite, un brassage se fait, et les garçons et les filles se mélangent pour prolonger en beauté leur torride après-midi, et dormir les uns dans les autres !

    Dès 18 heures, les buandières de l’hôtel avaient changé les draps et les linges des dortoirs, et les agents d’entretien, Louis Hoste et Bérengère Stark, avaient tout nettoyé.  

« C'était tout taché  !  gronde  Bérengère tout en rigolant. Cette fois, n’hésitez pas à utiliser les serviettes, elles sont là pour ça, ça évitera de répandre votre semence partout ! »

Guillaume Bardot, le gérant de l’hôtel, prévient lui aussi les jeunes :

     « Cet après-midi, dans ce dortoir, vous avez été particulièrement bruyants ! J’ose espérer que ce soir, la proximité de vos parents dans les chambres voisines vous incitera à faire moins de bruit...  Cela dit, si vous avez le moindre problème, je suis là, à l’appartement du bout, venez me trouver. Sur ce, je vous souhaite à toutes et à tous une bonne nuit ! »

      Et cette fois-ci, l'on n’entend plus que des gémissements feutrés, des rires sous cape - ou plutôt sous drap - et les râles de jouissance savent se faire discrets.

     Les soldats et leurs épouses, seuls dans un grand lit, apprécient ce moment d’intimité, et peuvent batifoler à leur aise. 

     Les concierges Émile Lutz et Thomas Fergusson font leur ronde. Ils éteignent d'abord les chandeliers du rez-de-chaussée. Puis, une fois que les agents de service ont rangé la salle de concert, ils passent éteindre  le premier étage. Quant au deuxième étage, il reste illuminé, en cas de déplacement nocturne imprévu. 

     Les agents de surveillance Jeannot Muller et Jacky Muller s’occupent de l’entretien de nuit des chandeliers. Mais ils en profitent pour s’occuper aussi de l’éclairage des dortoirs, et profitent aussi des bontés des filles, Charlotte et Claudette Brett, toujours heureuses de voir de nouvelles verges fraîches !
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Saint-Avold Saint-Avold
Posté le : 15/03/2022 00H28
     Les prisonnières de Khan.


     Lundi 20 mars.

     La cloche sonne sept coups. Le vaillant soleil s'est déjà levé.

     Dans les cuisines des Thermes, les préparatifs du petit déjeuner sont bien avancés.

     Petit à petit, les soldats apparaissent, en compagnie de leurs épouses, ,compagnes, compagnons.

     Les enfants aussi descendent du dortoir, après une courte nuit où le sommeil n’a eu qu’une maigre part ! Et des affinités se sont scellées... Certains enfants descendent main dans la main, les yeux dans les yeux.

     Accompagné par Dillon et Audrey, qui dormaient eux aussi à l’école à côté, Jacou fait son entrée et donne ses directives.

     «Charles, Hugues, leurs familles et moi, nous partons à Naborum, pour la cérémonie d'hommage aux héros morts pendant la bataille contre l'armée de Khan le guerrier.

     Toi Dillon, tu vas chercher les chariots de butin, et tu les rapporteras ici, afin que la délégation de Pont-de-Sarre puisse les récupérer. Inutile de perturber la cérémonie...  Tu emmèneras tes gens d’arme et quelques gardes. Il y a huit chariots. Vous ferez le tri de leur contenu. »

     Il n’est pas huit heures quand le chariot des notables de Naborum et leurs familles s'apprête à quitter Durandalem.

     Les gardes de nuit, Georges Chaplin et Sylvain Winterberg sont en poste au portail est, ils ouvrent le portail.et le referment une fois les chariots passés.

     De son côté, Dillon a réuni ses gens d’arme Jean Martin, Christian Hahn, Jeanne Martinet, Alice, Aline et  Pascal Spohr, ainsi qu'un des gardes en réserve aujourd’hui, Hankel Thiel.

     « Mesdames et messieurs, nous allons voler jusqu’à Naborum, et revenir avec les chariots volés par les bandits.  Habillez-vous bien, il fait encore frisquet en altitude ! »

    L'escadrille des  huit gardes décolle. Peu après, ils se posent à Naborum  à l’endroit où sont remisés les chariots. Christian Schein,  le garde de faction, est impressionné par ces gardes volants. Dillon l'a reconnu :

  « Salut Christian ! Nous venons prendre les chariots pour les ramener à Durandalem. Les Sarrois viendront les chercher. »

     Et le convoi s'ébranle sans plus tarder vers Durandalem, chaque garde tenant les rênes d’un chariot. Ce sont les gardes de réserve, Stéphane , Pierre et Paul Spohr, Paul Frisch et Hankel Thiel qui vont s’occuper des chariots à leur arrivée.

     Quand le convoi atteint le portail est, la garde de jour est en place.

  Guenièvre Spohr, nue, se penche à la fenêtre.

     « Qui va là ?

     - Dillon, ma belle ! Ouvre-nous... »

Et la belle Guenièvre, souriante, ouvre le portail.

  
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Issoire Issoire
Posté le : 16/03/2022 08H57
Il y a au moins une constante à travers les siècles, cette facilité des enfants à contester les décisions des adultes . Mais ainsi les parents ont pu se reposer, à moins que je ne me trompe.
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Saint-Avold Saint-Avold
Posté le : 17/03/2022 10H39
    Les prisonnières de Khan.


       Dillon amène les chariots dans le pré à côté des Garderies, et ordonne de les débâcher.

     En soulevant des peaux, parmi les coffres et les sacs, soudain... quelle n'est pas la stupeur des gardes  ! Ils viennent de découvrir tout un groupe de  jeunes filles nues, entravées, bâillonnées, complétement épuisées ! Douze jeunes filles, presque des gamines...

     Les détachant prestement, Dillon fait venir de la Garderie des couvertures pour les réchauffer. Il leur demande pourquoi elles étaient ainsi attachées et bâillonnées, et pourquoi elles ne se sont pas manifestées depuis hier.

  D’une voix faible et hachée,  l'une des filles lui répond qu’elles étaient les jouets sexuels de Khan et de ses lieutenants pendant les bivouacs. Et Khan les avait menacées de mort si elles osaient bouger !

   Sur ordre de Dillon, les gardes vident le contenu d’un chariot, y font monter les jeunes filles, puis les emmènent à l’ancienne école. Là-bas, Marie et les filles, que Dillon a prévenues, vont s’occuper d’elles.

     Anatole ouvre le portail, le chariot pénètre dans l’enceinte. Les filles sont là pour aider les infortunées jouvencelles à descendre. Elles les emmènent aux douches pour y recevoir des soins. Elles sont lavées à l’eau bien chaude, nettoyées, puis  nourries correctement. Elles n’avaient pas pris de vrai repas depuis longtemps !

     Enfin elles se sentent mieux... Elles commencent à raconter leur histoire.

     « Je m’appelle Gertrude Hoff, voici ma sœur jumelle Berthe, nous avons 16 ans, et nos sœurs Paulette et Annie. 15 et 14 ans. Nous venons de Wissant, un village au nord de Strateburgo. Notre village a été entièrement détruit par les hordes de Khan. Nous sommes les seules survivantes, ils ont massacré tout le monde, même les enfants et les chiens ! »

     - Nous, nous sommes les sœurs Bonté. Je suis Anne, j’ai 17 ans, voici Joelle, Josette et Josiane, mes trois petites sœurs jumelles de 15 ans. Notre village, Rimsdorf, a lui aussi été rasé par Khan. »

    - Moi, je suis Claudine Schmit, j’ai 16 ans, mes sœurs Claudette, 15 ans et Claudia, 14 ans. Pareil pour nous ! notre village, Steinbourg, a été complétement détruit. Nous étions les premières prisonnières de Khan. On peut le dire : nous n'avons été épargnées que parce que nous étions baisables... »

    - Moi, je suis Edeltraud Bour, j’ai 16 ans. Mon village Hötzendorf n’existe plus. Ma grande sœur Trudy est morte il y a trois jours sous les coups de Khan... Elle s’était rebellée. »

   En attendant la délégation sarroise, Dillon les a rejointes.

     « Mesdemoiselles, je me présente. Je suis Dillon d’Ortega, le chef des gardes de ce village, qui se nomme Durandalem. Nous avons vaincu et tué Khan hier lors de la bataille de Naborum. Vous n’avez plus rien à craindre. Ici, dans le village, vous êtes en sécurité ! Avez-vous quelque part de la famille, des amis qui pourraient vous accueillir ? »

  - Hélas, répond Gertrude...Toutes nos familles, nos parents, nos frères, nos amis, nos connaissances, tous sont tombés sous les sabres et les flèches des hordes de Khan !

     - Plus personne, donc... Alors, si cela vous convient, considérez que dans cette maison vous êtes maintenant chez vous. Vous y êtes les bienvenues ! Après les horribles souffrances que vous avez subies, vous pourrez enfin goûter au repos !

  - Grand merci, ô Dillon ! Nous avons déjà entendu parler de votre village. Khan voulait s’en emparer pour prendre l’or qui s’y trouverait ! Est-il vrai que vous avez de l’or ?

- Oui-da ! Et en abondance ! Notre village se trouve sur un gigantesque filon, et nos mineurs sortent de l’or tous les jours ! »

     Anne Bonté, voyant les filles de l’école nues, leur demande :

     « Mais vous vivez toutes nues,  dans ce village ?

     - Oui, répond Chantal, c’est une de nos règles.  Durandalem est un village nudiste, tout le monde vit nu  quand le temps le permet ! La nudité est un des préceptes de vie de notre bourgmestre Jacou Artz. »

     Marie se présente :

     « Je suis Marie Brett, le médecin du village.  Je vais examiner vos corps. »

      Et elle inspecte les jeunes filles, une par une. Elle contrôle si elles sont porteuses de vermines ou autres sales bêtes, vérifie les yeux, les oreilles... Elle constate des lésions superficielles sur tous les corps, ainsi qu’aux entre-jambes, et des ecchymoses un peu partout. Elle se dit que ces pauvres filles ont dû subir les pires souffrances !  Mais elle estime que leurs vies ne sont pas en danger.

     Marianne propose alors aux jeunes rescapées de venir se faire masser, et de se laisser enduire de quelques pommades apaisantes et cicatrisantes, notamment aux parties sensibles de l’entre-jambe.

     Elle les emmène alors en salle de massage. Chantal, Josiane et Josette les rejoignent, ainsi que Mariette. Les cinq masseuses des Thermes sont mandées prestement, ainsi que celle de la résidence. Et Valérie Burg, l’assistante de Chantal, s’y met aussi.

     Ainsi massées, elle éprouvent une grande volupté, un bien-être qu’elles ne pouvaient pas imaginer. Chantal a des potions d'une efficacité extraordinaire pour cicatriser les plaies, blessures et ecchymoses dont leurs corps sont couverts. En captivité, elles ont subi tant de coups de fouet et de bâton...

     Après les massages, elles sont invitées au sauna. Au début, elles trouvent cela horrible, mais elles s’y font vite. Une douche nettoie ensuite toutes les toxines expulsées par la transpiration, et un bon bain de kaolin achève de les relaxer.

     « Venez, dit Chantal, je vous emmène dans vos quartiers ! »

     Et les jeunes filles sont installées dans les quatre appartements vides, au rez-de-chaussée. Un pour les quatre filles Hoff, un pour les quatre Bonté, un pour les trois Schmit, et un pour Edeltraud Bour.

     Edeltraud admire la douche, le coin d’aisance, la chambre, la cuisine... Elle n’avait jamais eu autant de confort dans sa vie !

« Ces appartements sont vraiment luxueux !

- Maintenant, dit Chantal, ce sont les vôtres. Vous y habitez, et vous pouvez les aménager à votre guise !

- Pour les lits, dit Anatole, je vous ai fourni ce qu’il vous faut. Installez-les à votre aise.  Si vous avez besoin de quoi que ce soit d'autre, je suis là. J’habite juste à côté, n’hésitez pas à me demander. Je viendrai vous chercher pour le repas de midi.  Cela se passe dans la grande salle, là où vous étiez. Maintenant, reposez-vous ! »

     Et les filles s’embrassent, et pleurent de bonheur... Enfin la vie leur sourit à nouveau !
Message edité le 17/03/2022 10H41
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Issoire Issoire
Posté le : 17/03/2022 13H22
À quelques siècles d’intervalle le même élan de générosité pour les réfugiées.
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Saint-Avold Saint-Avold
Posté le : 19/03/2022 23H28
       La délégation de Pont-de-Sarre.



   Il est 11 heures passées .

Dix cavaliers se présentent devant le portail est.

« Qui êtes-vous ? leur lance Johan Martinet depuis la fenêtre.

     - Je m’appelle Pierre Martin. Nous sommes la délégation de Pont-de-Sarre.

     - Entrez, messieurs ! »

Et il actionne la manette commandant l’ouverture des portails, tout en prévenant Dillon par la pensée.

Dillon arrive aussitôt,  par la voie des airs. Les Sarrois n’ont jamais vu cela !

     Les gardes de réserve, Paul Frisch et Hankel Thiel, Stéphane, Pierre et Paul Spohr, sont en train de trier le contenu des chariots. Les armes, épées, arcs, flèches, lances, arbalètes, boucliers et quelques cotes de mailles d’un côté, les outils de forge de l’autre.

     Les Sarrois sont étonnés de voir ces hommes travailler tout nus !

     « Eh oui, dit alors Hankel Thiel, dans ce village, nous vivons nus  ! »

Peu de temps après, vingt cavaliers, fortement armés, arrivent au portail est. 

Cela intrigue Johan Martinet.

Il prévient immédiatement Dillon, qui monte à la salle de garde.

      « Qui êtes-vous ? 

     - Ouvrez, au nom de l’Empereur ! »

     Dillon dit à Jean d’ouvrir, dit aux gardes de se tenir sur la défensive, les armes prêtes, et descend accueillir les soldats de l’Empereur.

     « Pied à terre ! » ordonne l'homme de tête.

     Dillon s’approche de lui. Il reconnaît l'un des soldats de la garde rapprochée de l’Empereur,  qui était à Durandalem en février. Il ordonne alors mentalement aux gardes dans la tour de baisser leur garde.

      « Bienvenue, Jean d’Atton, bienvenue aux gardes de l’Empereur ! Que nous vaut l’honneur ? »

Le soldat a reconnu le préféré de l’Empereur.

    « Salut Maître d’Ortega ! Nous sommes en train de lever une armée pour combattre un fléau qui a été signalé dans la région, et qui ne devrait pas être loin d’ici ! Et nous savons que des soldats tels que vous seront des alliés de poids...

     - Si vous parlez de Khan le terrible, répond Dillon, nous nous en sommes occupés  hier ! Nous l’avons tué, ainsi que ses quatre cent quatre-vingt-dix hommes, lors d’une bataille glorieuse ! De notre côté, nous ne déplorons que deux victimes.

   - Mais par quel prodige ?

    - Eh bien, ça s'est passé comme il y a trente ans, quand nous étions les gardes du roi Charles... Un assaut par les airs ! Nous les avons décimés avec nos flèches !

     - Fantastique ! Nous pouvons donc retourner à Aix informer l’Empereur de cette issue inespérée.

   - Certes, mais venez donc d’abord prendre un peu de repos. Allez aux Thermes, on vous y attend. »

     Dillon  se tourne ensuite vers les Sarrois, épatés par ce qu’ils viennent d’entendre.

     « Voici tout le contenu des chariots. Une partie est à vous. Mais vous pouvez tout prendre. Le reste vient de villages qui n’existent plus, dont tous les habitants ont été massacrés !  Nous avons aussi trouvé dans les chariots douze jeunes filles qui servaient de jouets sexuels à Khan. Ce sont elles qui nous ont raconté les massacres dont leurs familles et leurs villages ont été victimes. Nous les avons hébergées et adoptées. »

     Les Sarrois n’en reviennent pas !

     « Mais combien étiez-vous donc ? demande l’un d’eux.

     - Pas plus de trente... Par hasard, réunis ici, les dix gardes du roi Charles, présents pour l’anniversaire de l’école, et vingt de nos gardes.

     « À trente contre cinq cents ! s'exclame Pierre Martin. C'est incroyable ! 

 Mais présentons-nous... Je suis Pierre Martin, 43 ans. Voici mes enfants, les jumeaux Kurt et Kern, 21 ans. Voici  mon frère jumeau Paul et son fils Adolf, 20 ans. Voici Hans Kriss, 40 ans, Alain Jamot, 42 ans, et son jumeau Alex. Et enfin Albert, 20 ans, fils d'Alain, et Alix, 19 ans, fils d'Alex.

Nous sommes tous soldats. mais hélas nous n’étions pas à Pont-de-Sarre lors de l' attaque de la ville, nous nous  trouvions à Deux-Ponts.

  Mon frère Paul et moi, nous sommes déjà venus jadis à Durandalem, avec Alex et Alain Jamot, ici présents. 

     - Oui, confirme Alex. Nous avions tout juste neuf ans,  mais je m’en souviens très bien ! C’était en 768, nous allions à Mettis. Nous avions pris une douche et dormi à l’auberge. Serait-il possible de prendre une douche et de manger à l’auberge aujourd’hui, avant de repartir pour Pont-de-Sarre ?

    - Ce sera avec plaisir, répond Dillon. Allez-y, Joel vous y attend !

     - Je ne comprends pas, dit Paul... Comment peut-il déjà savoir  ?

     - Eh bien, outre le pouvoir de voler, nous  avons aussi celui de communiquer par la pensée ! Je l'ai prévenu mentalement...

    - Vraiment ?! Mais c’est absolument fantastique !

- En fait, vous savez, rien de surnaturel... Notre bourgmestre Jacou pourrait vous expliquer cela mieux que moi ! »

Sur demande de Dillon, les palefreniers de chez Émile, José Pferd et Hantz Burg, viennent prendre en charge les chevaux.

     Et les Sarrois vont à pied aux douches. Il est bientôt midi. Joel est devant le bâtiment.

     « Mais je te reconnais, dit Alex, c’était déjà toi, il y a plus de trente ans !

     - Certes, c’était moi ! Mais moi, je ne vous reconnais pas. Vous deviez être très jeunes...

     - C'est sûr, nous avions neuf ans... Nous étions avec Adélaïde de Mons et Joséphine Cliff, nos éducatrices à l’époque.

     - Ah oui ! Elles, je m'en souviens très bien  ! »

Il se revoit avec Gael, dans leur appartement des douches, en train de faire hurler de plaisir les deux filles…

     « Et que sont-elles devenues ?

     -  Elles habitent à Pont-de-Sarre...

     - Bon ! Allez vous doucher, je vous donne des serviettes propres, et des tuniques pour venir manger. Vos braies vont être lavées, vous les récupérerez propres et sèches après le repas !

  Mais j'y pense,  pas besoin de tuniques, vous pouvez rester nus... Il fait bien bon maintenant ! »

      Et les Sarrois prennent donc une douche, chose peu habituelle chez eux ! Joel rassemble leurs habits et les porte à Aline, qui les met aussitôt dans la machine pour les laver.

     Une fois séchés, ils ressortent donc nus, un peu gênés. C’est la première fois qu’ils se promènent nus dehors... Ils arrivent à l’auberge. Alison leur a dressé une table. Ils reconnaissent le vieux Child, derrière son comptoir, qui les salue.

     Midi passé, la relève a eu lieu.

     Les gardes en pause sont eux aussi attablés, bientôt rejoints par les gardes de réserve.
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Saint-Avold Saint-Avold
Posté le : 22/03/2022 08H49
     Les gardes de l’Empereur.


     Aux Thermes, les familles des soldats sont en partance. Ceux de Tenquin sont chargés de mission pour les pierres destinées à Naborum. Ceux de Hombourg vont retrouver leurs concitoyens, tout heureux du dénouement de la bataille. Ceux de Laudrefang sortent par la porte ouest.

     Les enfants des soldats se saluent et s’embrassent une dernière fois. Des affinités sont nées... Il serait dommage que ça s’arrête là ! Alors, tous ensemble, ils ont décidé de se retrouver tous ici même en juin,  pour le solstice d'été. Y compris ceux de Naborum, déjà partis tôt ce matin.

   
    Les gardes de l’Empereur arrivent devant les Thermes. Les palefreniers sont montés prestement aux écuries pour préparer les chariots des soldats. Ils s’occupent des chevaux des gardes.

    Jean d’Ortega et Aimé d’Ortega, les vigiles de ce matin, après avoir fait leurs adieux aux enfants des soldats, ont été prévenus de l'arrivée des gardes de l’Empereur. Ils accueillent les vingt cavaliers et les conduisent aux douches. Mia Fart, Brigitte et Martine Bardot, Étienne et Zoé Lombard les y attendent.

     « Avez-vous toujours dans vos murs ces filles qui nous ont donné tant de plaisir ?  demande Jean d’Aton, le chef des gardes.

    - Non, répond Étienne Lombard,  mais nous avons nos filles de joie. Je les fais mander sur l’heure, elles s’occuperont de vous ! En les attendant, venez vous restaurer.  La table est dressée ! »

     Pendant le repas, les filles de joie, Ulla, Fifi, Pam et Prune, les rejoignent donc et s’installent parmi eux.

     Puis tout ce beau monde monte dans le dortoir, que les services de l’hôtel viennent de finir de nettoyer.

 

  Le tribunal.

     À Naborum, la population excédée s'est attroupée. Elle veut liquider les prisonniers, les sbires survivants de Khan le terrible. Les gens d’arme ont bien du mal à  contenir tout ce monde.

     Mais voici qu'arrivent leur bourgmestre Charles, Hugues le chef des gens d’arme, et notre bourgmestre Jacou.

   Charles écarte les familles qui les accompagnent, et tente de calmer la foule.

     « Chers habitants de Naborum,  nous sommes avant tout ici pour honorer la mémoire de nos héros, qui ont donné leur vie pour défendre notre cité contre les pillards...

- À mort, les pillards ! À mort, les pillards !  hurle l'assistance.

- Je comprends votre colère... Mais nous devons d'abord constituer un tribunal qui statuera sur le sort des survivants ! Et c'est Jacou Artz ici présent, en tant que doyen,  et en tant que sauveur de notre ville, qui le présidera.  Ouvrons le procès. Que l'on fasse venir les prisonniers ! »

   Sous bonne garde, enchaînés, les vingt prisonniers, nus, sont conduits sur la place. Le président Jacou les interpelle : « Vous êtes accusés de meurtres, de pillages, de destructions de biens.  Qu’avez-vous à dire pour votre défense ? »

     L'un des prisonniers, d'un ton arrogant, lui répond dans notre langue :

     « Vous allez tous mourir sous les coups de Khan le terrible ! »

      Et toute la population éclate de rire.

     « Vous ne savez donc pas que Khan, ses lieutenants, et toute son armée, ont péri dans la bataille ? Tenez, admirez-les, les riches habits de votre Khan ! Tout transpercés de flèches ! Et votre Kahn, il gît maintenant dans une fosse, enterré avec quelque cinq cents bandits de votre espèce !  Nous vous posons la question : voulez-vous mourir aujourd’hui, ou vous repentez-vous ? »

     La population vocifère de plus belle :

     « Non ! Non !..   Pas de pardon !...  À mort les pillards ! À mort ! »

  L'arrogant obtus s'entête  : « Notre grand Khan viendra nous libérer ! Il vous massacrera tous  ! »

     « Enlevez-le ! dit Charles. Il sera passé par les armes, séance tenante ! »

     Et les gens d’arme de Naborum, les arcs bandés, attendent l’ordre.

     Charles dit à Hugues :

     « Donne l’ordre ! »

     Et Hugues s’exécute, et commande :

     « Vaillants gens d’arme, tirez ! »

      Une volée de flèches transperce le corps du scélérat, qui s’écroule.

 Jacou s'adresse alors aux dix-neuf restants :

     « Je vous le demande une dernière fois ... Voulez-vous mourir aujourd’hui, ou vous repentez-vous ? »

     La plupart des prisonniers acceptent de se repentir, et baissent la tête en signe de soumission. Mais deux des leurs continuent à les exciter, leur parlant en germain.

     « Ne vous laissez pas intimider ! Ne les croyez pas ... Notre grand Khan va venir nous libérer ! »

     Aussitôt, sur une levée de main de Hugues, sans sommation, les deux instigateurs sont abattus.

     « Dernière chance, les autres ! dit Hugues. Vous avez une minute pour choisir de vivre... ou de mourir ici, maintenant ! »

     Un des prisonniers, qui connaît notre langue, lui répond. 

     « Nous voulons vivre ! Nous ne sommes que des valets soumis à Khan, nous vivons sous son joug depuis l’enfance... Nous avons été arrachés à l’affection des nôtres, et enrôlés de force dans ses troupes.  Et nous ne savons rien faire d’autre que piller et égorger les populations ! »

     Charles s’adresse alors à l'assistance :

     « Vous avez entendu, chers Naboriens. Le sort de ces hommes est entre vos mains ! Devons-nous les exécuter, ou pouvons-nous espérer qu'ils se repentent et servent la cité ? »

     C'est alors qu'intervient Jeannette Deir, la veuve de Jean Deir, l'un des gens d’arme morts au combat. Elle est accompagnée de ses deux jeunes fils.

     « Mon mari, le père de mes enfants, est mort pour avoir défendu la cité... Ceux qui l’ont tué sont morts aussi ! Il y a eu assez de morts comme cela, maintenant, vous ne croyez pas ? Sans aide, je ne pourrai plus subvenir aux besoins de ma famille ! Je demande que ces gens puissent entrer à notre service, qu'ils nous jurent fidélité pour le reste de leur existence. Sinon, ma foi, qu’ils meurent ! Mais ce serait dommage...»

     Les habitants de Naborum, touchés par cette plaidoirie, se laissent convaincre.

     « Oui, qu’ils se mettent au service de la ville !

     - Alors, redemande Jacou, que choisissez-vous, sbires de feu Khan le terrible : la mort, ou le service de la population ?   .

    - Aucun de nous ne veut mourir ! Nous choisissons la vie ! Puissent un jour les habitants de la cité nous pardonner nos exactions... Oui, nous jurons fidélité à Naborum !

     - Habitants de la cité ! crie Charles, acceptons-nous ces repentants parmi nous ? 

    - Oui ! Libérez-les ! Mais au moindre faux pas, ils sont prévenus, ce sera la mort, sans rémission ! 

     - Nous sommes tous à votre service, dit le prisonnier. Demandez-nous ce que vous voulez ! Nous, nous ne demandons qu'à vivre, vivre une vie sereine, loin de toutes les horreurs que nous avons commises sous les ordres de Khan.

     - Bien ! Vous êtes donc dès maintenant au service des Naboriens, confirme Hugues. Nous ferons appel à vous selon nos besoins.  Vous serez logés dans les dépendances d’Oderfang, en attendant la construction de logements bien à vous !  Vous êtes tous responsables les uns des autres.  Et la moindre exaction de l’un d'entre vous punira tout le groupe, soyez-en bien conscients... »

     Celui qui comprend traduit aux autres au fur et à mesure. Tous acquiescent.

     « Ce sera le  bureau des gens d’arme qui gérera vos activités. C'est là que la  population viendra solliciter votre aide, selon les besoins de chacun. Et les gens d’arme répartiront les tâches.

     - Voilà dix-sept gaillards qui pourraient faire de bons gardes pour les remparts de Naborum, suggère Jacou à Hugues.

   - Oui,  très bonne idée. Charles et moi, nous allons les former... Et  encore merci,  Jacou, d’avoir présidé ce tribunal ! Restes-tu pour notre cérémonie d’hommage ?

    - Bien volontiers ! »
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Saint-Avold Saint-Avold
Posté le : 23/03/2022 17H01
6- Les nouvelles habitantes.


  Après la cérémonie d'hommage, Jacou retourne à Durandalem par la voie des airs. Il est quinze heures. Il salue au passage les gardes du portail est, Jacques Martin et Alexa Dumas.

      Dillon l’accueille et l’informe des nouvelles du jour.

    « Dans les chariots des bandits, nous avons trouvé douze malheureuses filles, esclaves sexuelles de Khan et de ses lieutenants. Nous les avons recueillies et hébergées dans l’ancienne école. 

- Vous avez très bien fait... Tu me les présenteras !

- Autre chose : des gardes de l’Empereur sont venus lever une armée pour combattre Khan le terrible. Mais nous les avons informés de notre victoire sur les pillards. Ils sont actuellement aux Thermes, en train de se détendre avec les filles de joie. Et de ton côté, comment s’est passée cette cérémonie d'hommage ?

- C'était très émouvant. D'autant plus que les dix-sept pillards rescapés se sont repentis, et ont juré fidélité aux habitants de la cité, qu'ils ont promis de servir.  Hugues a la situation bien en main. »

      Jacou ayant demandé à Dillon de lui présenter les filles, tous deux se rendent à l’ancienne école.

     « Voici Edeltraud Bour,16 ans, seule rescapée de sa famille.  Gertrude Hoff, et sa sœur jumelle Berthe, 16 ans. Ses sœurs Paulette et Annie Hoff, 15 et 14 ans.  Anne Bonté, 17 ans, et ses sœurs, les triplées Joelle, Josette et Josiane Bonté, 15 ans. Claudine Schmit, 16 ans, et ses sœurs Claudette, 15 ans, et Claudia,14 ans. 

     Comme tu vois, Khan ne devait sans doute apprécier que les filles rousses à forte poitrine...   Elles sont logées dans les appartement du rez-de-chaussée. »



  À l’auberge, après un repas qu'ils ont trouvé excellent, les Sarrois s'apprêtent à reprendre la route.

     Chez Émile, leurs chariots sont prêts. Il y en a cinq, remplis du butin récupéré par les gardes de réserve.

  Sur ordre de Jacou, le banquier Emanuel Frisch, leur offre en outre deux lourds sacs d’or.

 « Ceci est un dédommagement... Acceptez que nous vous aidions à rebâtir votre cité ! » 

Et il leur tend les sacs, qui font quand même soixante-dix livres chacun !

     Joel rapporte leurs braies propres et sèches.

Une fois de plus, les Sarrois n’en reviennent pas.

« Encore un de vos pouvoirs !

- Que nenni... Juste le savoir-faire d’Aline, notre blanchisseuse, et l'ingéniosité de Robert Schmit, notre forgeron vétéran, qui a inventé la machine à laver ! »



     Dans l’après-midi, Chantal propose aux filles de leur faire visiter le village, leur nouveau village !

     Il fait bien bon en ce début de printemps, et Chantal les invite à se promener nues comme elle, en toute simplicité. Comprenant qu'elles  puissent hésiter, elle précise :

     « Certes, vous n’êtes pas obligées. Mais ici, vous savez, la nudité n’est pas sexuelle.  Personne ici ne vous regardera comme des objets sexuels, mais comme des êtres humains, comme des filles du village ! »

  Dans le village, la nouvelle de ces pauvres filles arrachées aux griffes des pillards s’est répandue. Les nudistes novices suscitent la compassion de tout le monde, et sont chaleureusement accueillies par les habitants.

      Elles arrivent à l’auberge, il est seize heures passées.
    Marion et Julie Wasch les accueillent avec joie, et les installent à une table.

     Les gardes en pause sont étonnés de voir toutes ces belles rousses, rescapées des turpitudes de Khan.

    « Nous sommes tous heureux de vous voir, mesdemoiselles ! » dit Gretel.

     « Bienvenue à Durandalem ! » ajoute Christiane.

    « Oui ! bienvenue ! » renchérit Child, derrière son comptoir, en levant sa chopine.

     Et toute l’assemblée lève son verre aux nouvelles habitantes de Durandalem.

Alison leur présente une tablette où sont inscrits les choix possibles de boissons.

«  Que puis-je vous servir qui vous plairait ?

- Hélas ! avoue Edeltraud. je ne crois pas qu’une seule d'entre nous sache lire cette tablette ! »

    Quand il entend ces mots, Apo, qui trinquait tranquillement au comptoir avec Child, intervient dans la conversation.

     « Mesdemoiselles, je me présente : Apollinaire de Valz, maître d'école à la retraite. Voilà l'occasion pour moi de reprendre du service !  Je tiens à vous offrir l’éducation  que vous méritez...  Les plus jeunes d’entre vous intégreront l’école dès demain. Celles de seize ans et plus seront mes élèves !

    Je vais vous enseigner la lecture, l’écriture et le calcul, et les choses de la vie, afin que vous soyez les égales de toutes et de tous en ce village !

Dès demain, je me rendrai à votre domicile.

    Enfin une mission digne de mes vieux jours ... Ce sera un honneur ! »

  Edeltraud le remercie , avec l’assentiment de toutes ses compagnes.

  « L’honneur sera aussi pour nous... L'honneur de suivre votre enseignement ! » 

     « Bon !  Je vous lis la carte des boissons, faites votre choix ! c’est la maison qui offre ! » dit alors Alison en souriant.



      Les gardes de l’Empereur, après une après-midi chaude, demandent au gérant de l’hôtel, Guillaume Bardot, s’ils peuvent passer la nuit ici. Ils repartiront de bonne heure demain pour Aix.

    « Pas de souci ! Certains d'entre vous connaissent déjà la maison, vous ici êtes chez vous. Les chambres sont à votre disposition vous avez le choix !  Et vous pouvez profiter du coin des boissons. Ce soir, une table vous est réservée...

    - Quelle sollicitude ! dit Jean. L’Empereur sera ravi de savoir comment sont traités ses soldats ! 

- Cela fait longtemps qu’il le sait...N’est-il pas venu lui-même se reposer en nos murs cet hiver ?

    - Oui da ! sourit Jean, nous en fûmes ! Ah, les filles de Falkenberg... »

     Le soir venu, les gardes de l’Empereur attablés  partagent leur repas avec les filles qui les ont accompagnés tout l’après-midi, et qui resteront avec eux encore cette nuit.



     À l’ancienne école, Manon et Pénélope ont préparé le repas du soir, qui est à nouveau conséquent, avec les douze filles qui habitent dans les murs ! Une grande table est dressée. Tous les habitants de l’école sont installés.

     Les nouvelles venues racontent longuement leur vie passée... Leurs bonheurs quand elles étaient enfants...Jusqu’au passage de Khan, qui a soudain ravagé leur existence.

    « Demain, annonce Chantal, les coiffeurs des Thermes viendront vous faire belles !  J’ai demandé à Georges Hair et à son assistant Louis Koch de passer. Georges tenait un cabinet de coiffure ici,  jadis, dans cette école. Pour ce qui est de coiffer et de sculpter les toisons, c’est un véritable artiste !

. -  Il est vrai que nos touffes ne ressemblent à rien !  admet Edeltraud en se levant et en prenant sa toison rousse à pleine main.

    - Et nous ne connaissons rien de l’amour... Nos pucelages nous ont été volés par Khan et par ses sbires, nous n’avons jamais éprouvé de plaisir de chair !  avouent en chœur les trois jumelles.

- D’ici peu, leur répond Chantal, les blessures de vos parties intimes seront guéries.  Nous vous montrerons tous les plaisirs que vous pouvez donner et recevoir, entre vous ou avec des garçons ! .

- Oh, ce sera formidable ! s'exclament Gertrude et Berthe.

   - Pour l’heure, mesdemoiselles, leur dit Jacou, il est temps pour vous de vous reposer et de passer votre première nuit de liberté dans vos lits... dans de vrais lits !  

- Et voici une potion qui vous garantira un sommeil profond et réparateur, sans cauchemar, dit Chantal. Après une bonne douche bien chaude, buvez-en chacune une bonne rasade, et couchez vous tranquillement.

 -  Merci pour tout ce que vous faites pour nous, dit Edeltraud. Nous allons suivre vos conseils !

 - Nous vous souhaitons une bonne nuit ! conclut Chantal.

 - Merci, et bonne nuit à vous aussi... » 

Et les rousses s'en vont vers leurs appartements.

   
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Issoire Issoire
Posté le : 24/03/2022 08H47
Justice, générosité et joie de vivre réunies dans un village .
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Saint-Avold Saint-Avold
Posté le : 24/03/2022 12H23
lavoiron a écrit :
Justice, générosité et joie de vivre réunies dans un village .
et tout cela à poil, ce qui ne gâte rien !ange
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Issoire Issoire
Posté le : 24/03/2022 19H47
Ce qui laisse pantois quand on constate la régression du comportement actuel à l’égard de la nudité. Heureux ancêtres qui ont su jouir d’une telle liberté. angeange
La rousseur des jeunes filles relève-t-elle d’un goût de l’auteur ou de la simple préférence du grand Khan confirmée par notre historien .
Message edité le 24/03/2022 19H54
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Saint-Avold Saint-Avold
Posté le : 24/03/2022 22H39
il s'agit bien des préférences de Khan le Terrible, l'auteur ne fait que, par la narration de Robert le Schmit, retranscrire les perversités du Germain.
ange
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Arcachon Arcachon
Posté le : 24/03/2022 23H33
Quoique ce ne soit pas forcément pervers d'être fasciné par les jolies rousses... Comme par exemple Slimane dans "Rabbi Jacob" !clin d'oeil
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Issoire Issoire
Posté le : 25/03/2022 13H39
Ce germain pervers serait-il un lointain ancêtre du « Pervers Pépère » de bande dessinée ?
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Arcachon Arcachon
Posté le : 25/03/2022 13H57
Hmmm... Khan était sans doute pervers, mais sûrement pas pépère !
Et nettement moins drôle...clin d'oeil

naturiste
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Saint-Avold Saint-Avold
Posté le : 25/03/2022 19H39
Mardi 21 mars.



     La cloche sonne sept coups, Anatole vient frapper aux portes des appartements des jeunes filles.

    « Le petit déjeuner est servi, mesdemoiselles... Rendez-vous à l’étage ! »

 Elles arrivent ensemble, les cheveux hirsutes, et pas encore bien réveillées. Manon leur sert un grand bol de lait chaud.

« Avez-vous bien dormi ?

    - Oh oui, dit Claudine Schmidt, comme des marmottes ! Cette potion que nous avons bue hier soir est vraiment efficace ! .

    - Ce matin, leur annonce Marianne, les coiffeurs vont venir, d’ici une heure...  Si vous le désirez, nous pouvons faire quelques massages apaisants au niveau des pubis, pour que vous soyez détendues pendant leur travail. Rendez-vous dans la salle de massage, nous serons quelques-unes à œuvrer. »

     Dans la salle de massage, elles sont toutes là, elles sont toutes prêtes : Josiane, Josette, Marianne, Mariette, Chantal et Valérie Burg, Rose Spohr et Zoé Lombard, des Thermes, ainsi qu'Élodie Spohr, de la Résidence. Elles se sont mises toutes d’accord pour donner du plaisir aux jeunes rousses.

     Les filles arrivent, se demandant ce qui va se passer.

     « N’ayez aucune crainte, les rassure Marianne. Cela ne vous fera que du bien !  Installez-vous, allongez-vous sur le dos... »

     Et les masseuses s’enduisent les mains d’une huile fabriquée maison par Chantal. Elles commencent à masser les pubis des filles, qui ressentent une douce chaleur sur leur bas-ventre, et écartent spontanément les cuisses, pour que les mains des masseuses puissent mieux se glisser entre leurs jambes.
                                            
                                                
      « Voilà, mesdemoiselles !  conclut Marianne. Ce massage très spécial est maintenant terminé, vous pouvez aller prendre une douche à côté, savonner et sécher vos cheveux et vos pubis. Les coiffeurs ne devraient pas tarder ! »

     Il est huit heures, c'est la relève des gardes de nuit. Les gardes de jour prennent leurs postes.  Christina Hahn, Pierre Martinet, Alexa Dumas, Johan Martinet et Guenièvre Spohr sont les gardes de réserve aujourd’hui.

    Aux Thermes, les gardes de l’Empereur déjeunent. Hantz a préparé leurs montures.  Ils s'apprêtent  à rejoindre Charlemagne à Aix, et à lui annoncer la nouvelle de la mort de Khan, liquidé par les braves de Durandalem.

     Nathan et Léo, les jeunes forgerons, sont à la ferme Bauer. Ils doivent aménager l’engin agricole à vapeur pour faire les labours. Car le Borgne ne peut toujours pas s’asseoir, à cause de sa blessure à la fesse lors de la bataille. En lieu et place du siège de pilotage, ils installent donc une couchette. Le Borgne va labourer les champs en position allongée, sur le ventre !

     Les aménagements finis, il essaie la machine, qui fonctionne très bien. La vapeur produite remplit parfaitement son rôle. Même tôt le matin, malgré la fraîcheur, la chaudière chauffe assez l'habitacle pour qu'il puisse travailler nu. Quelques coussins parachèvent l’installation.  Quel plaisir de labourer ainsi... Jamais il n’aurait pensé qu’il puisse  travailler confortablement couché !

  Les gardes vont devoir se rendre à  Strateburgo. Là-bas, la Confrérie de Blauersland pourra leur fournir une grande quantité de  pierres. C'est qu'il en faudra beaucoup pour construire les remparts de Naborum !

    Dillon a désigné Christian Hahn, Jeanne Martinet, et Alice Spohr.   Nissa a aussi désigné trois gardes, Christina Hahn, Alexa Dumas, et Pierre Martinet pour les accompagner.   Jacou donne ses instructions :

« Vous irez par la voie des airs, ce sera beaucoup plus rapide. Voici un plan pour vous repérer d’en haut, et trouver facilement votre direction. Il y a trente lieues d'ici à Strateburgo. Si vous partez maintenant, sans vous hâter, vous serez arrivés ce soir ! Restez discrets, évitez les grands chemins. Survolez plutôt les forêts. Vous serez moins repérables...

    La confrérie est nudiste, inutile de vous habiller chez eux. Mais en plus de vos arcs, prenez quand même des vêtements chauds. la saison est encore fraîche, surtout aux aurores ! 

    Voici les recommandations que j’ai notées pour le chef de la Confrérie, et la liste des personnes que vous manderez sur place.  Et voici de quoi vous nourrir en chemin. Voici également de l’or pour traiter les premières commandes, et  enfin quelques potions qui pourraient vous servir en chemin. Répartissez tout cela entre vous, pour ne point trop vous charger. Sur ce, vaillantes et vaillants gardes de Durandalem, bonne route ! »

     Et les gardes prennent leur vol, salués au passage par les gardes du portail est .

     De leur côté,  par la voie des airs également, Guenièvre Spohr et Roger Koch partent pour Manderen, afin de  trouver des maçons pouvant bâtir les remparts de Naborum. Manderen n'est qu'à dix lieues de Durandalem, ils y seront avant midi.

     Il est neuf heures quand les gardes de l’Empereur quittent à leur tour le village. Jacques Martin et Paul Spohr sont de garde. Jacques actionne la manette, et le portail s’ouvre en grand, laissant sortir les vingt cavaliers, qui repartent pour Aix.
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Issoire Issoire
Posté le : 27/03/2022 09H22
Toujours à la pointe du progrès médical et technologique pour soulager les maux de chacun .
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Saint-Avold Saint-Avold
Posté le : 27/03/2022 10H33
     Les soins des filles.


    À l’ancienne école, les coiffeurs Georges Hair et Louis Koch sont arrivés. Les filles sont installées, confortablement assises. On va d’abord s’occuper des chevelures !

    Petit à petit, leurs tignasses sont raccourcies. Les voilà bientôt avec une belle coupe, qui met en valeur leurs beaux visages. Des visages hélas encore porteurs des stigmates de leur captivité, mais bientôt, il n’y paraîtra plus !

     Il est temps maintenant de s’occuper des pubis, qui sont plus ou moins drus. Les filles s'allongent sur les tables de massage. Les coiffeurs peuvent opérer.

 Paulette, Annie, Claudette, Claudia, Joelle, Josette, Josiane...    Les toisons des plus jeunes sont éparses. Et Georges leur propose de couper les poils courts, pour laisser une moquette rousse. Et il supprimera les poils qui descendent à l’entre-jambe.

    De son côté, Louis s’occupe des aînées, Edeltraud, Gertrude et Berthe, Anne Bonté et Claudine Schmit.

     Edeltraud a une pilosité bien fournie ! Louis lui taille quelques poils disgracieux qui s’éparpillent sur les aines, et lui sculpte un magnifique V qui lui va à ravir. Elle est vraiment contente du résultat !

     Gertrude et Berthe sont deux copies conformes. Alors, elles demandent à Louis de leur faire si possible deux tailles différentes, de façon à ce qu'on puisse les distinguer.

     Louis relève le défi, et sculpte sur leurs toisons rousses les initiales de chacune, un grand G et un grand B .

     Voyant le beau résultat sur les jumelles, Anne veut un grand A sur son pubis ! Louis s’exécute et lui taille un beau A, plus court que les poils autour, de façon que la pousse soit toujours proportionnelle, comme chez les jumelles.

     Claudine, elle, a des poils très raides. Louis lui propose une belle demi-lune qui fera ressortir son ventre rond. Il lui dit qu'il devra aussi raser les poils qui poussent le long des lèvres et autour du clitoris.

     « Oui, dit-elle, tu peux le faire...Grâce aux massages qu'on nous a prodigués, ce sera très supportable, je pense ! »

     Alors,  Louis rase délicatement le pourtour du clitoris, en le soulevant des doigts. Il sent bien que le petit bouton grossit.  La rousse  se met à soupirer de plaisir.... Et lui aussi sent  monter le désir... Son pénis grandit malgré lui, passant de cinq à dix pouces.

     Il reste bien en face de Claudine, avec sa verge à l'horizontale sous la table. Un peu  gêné par cette situation, il se dépêche de finir le rasage autour des lèvres. En attendant que son excitation se calme, il essaie de penser à autre chose...

    Le voyant ainsi en pleine érection, Georges sourit. Cela lui remet en mémoire  les séances de  taille des toisons des filles, il y a plus de trente ans, quand il les baisait à souhait dans son cabinet du rez-de-chaussée...

     Chantal annonce ensuite aux filles :

     « Nous disposons d'une école où les enfants peuvent apprendre à lire, à écrire, à compter, et à connaître les choses de la vie. 

     Apollinaire viendra enseigner les plus âgées d’entre vous, c'est-à-dire Edeltraud, Gertrude et Berthe, Anne Bonté et Claudine Schmit.  Il vous aidera à choisir un métier suivant vos aptitudes.

     Quant à vous, les  plus jeunes, Paulette et Annie Hoff, Claudette et Claudia Schmit,  Joelle, Josette et Josiane Bonté, vous irez rejoindre la classe des grands aux Thermes cet après-midi. »



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