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Durandalem, une histoire...

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Issoire Issoire
Posté le : 24/04/2022 19H41
Un rayon de soleil sur le forum , merci Roro le Schmidt ;soleil
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Saint-Avold Saint-Avold
Posté le : 03/05/2022 23H32
   Le Maître du Blauersland.

    Il est dix-huit heures quand nous arrivons en vue de la porte est. Jacques Martin et Georgette Fart ont pris leur dernier quart. 

 Voyant arriver notre chariote à vive allure, Georgette ouvre le portail, et nous entrons en trombe dans le village.  Jusqu’aux Thermes, où Jacou, mentalement prévenu par mes soins, nous attend devant la porte.

     « Maître Sandre, ce cher vieux grigou ! Tu as fait tout le voyage depuis Strateburgo ! Mais tu m'as l’air bien épuisé... Viens vite te reposer ! 

     - Oh oui, je suis épuisé... Et ça, c’est de ta faute ! 

     - Comment, de ma faute ? 

     - Ben oui, ta potion...dit-il avec un sourire coquin.  Les filles m’ont mis à plat ! 

    - Mais tu n’aurais pas dû te laisser faire ! 

    - Oh, me laisser faire... Ma parole,  tu me prends pour un grabataire ! Non, non... Je les ai fait hurler, les jeunettes ! se rengorge-t-il.

    - Allons, viens te reposer un peu dans la suite impériale. Tu risques l’arrêt du cœur si tu continues à ce rythme !  Chantal va t'apporter un remède remontant qui te fera du bien. Et Marie, notre médecin, va quand même venir t’examiner ! 

     - Médecin ?! Ah non ! se récrie Clément. Figure-toi que ça fait plus de trente ans qu’aucun médecin ne m’a examiné !

     - Oui, oui, je sais ! Le dernier, il y a plus de trente ans, c’était moi... Et heureusement pour toi, sinon tu mourais ! 

     - C’est ma foi vrai, se radoucit-il. Soit, médecin... Examine-moi ! »

     Et tout en se faisant ausculter…

   «  Que fais-tu ce soir, adorable médecin ?  Tu es libre ?

    - Oh mais, s'amuse Marie souriante, tu as le diable au corps ! 

    - Oh non,  pas à tout le corps, ma jolie... Seulement au bas-ventre !  »

Et tout le monde s’esclaffe.

« Bon, tu vas bien !  Juste de la fatigue, suite à une intense activité sexuelle... Tu vas devoir t'abstenir un moment. Chantal va t'administrer des calmants ! »



     Entre temps, les cinq charrettes sont arrivées, Nestor les réceptionne, et appelle les palefreniers des Thermes pour qu’ils viennent s’occuper des vingt chevaux.

     Il y en a déjà douze, qui repartent demain à Tenquin.

     Les compagnons du Blauersland sont invités aux Thermes, où Pierre, après le passage aux douches, fait les présentations.

     « Voici Annette, Annie et Anne-Marie, les filles de Théo Cohen. Et voici  Pierrette et Paulin, les enfants de Sylvain Cohen. Ce sont les charretières et le charretier qui ont fait le voyage  depuis Strateburgo pour livrer les pierres à Naborum,  là où Pierrot les gère. 

    - Bienvenue à vous, compagnons du Blauersland !  Comment vont vos pères ? 

     - Ils vont bien, merci. Ils seront du deuxième voyage, vous les verrez demain !  Mais où est donc notre Grand Maître ? 

    - Il se repose, il est épuisé... Abus de filles ! 

     - Certes ! Mais ça l’a fait rajeunir de vingt ans...

     - Eh bien, ça lui fait tout de même soixante-dix ans, rigole-t-il... Et à cet âge, il faut se ménager ! »



Édith et Colas Déreck, pour un temps sans la charge de leurs enfants, en profitent pour prendre du bon temps aux Thermes.

     Après un sauna où ils ont bien transpiré, un bain de kaolin, un hammam, le tout entrecoupé de douches bien chaudes, ils vont maintenant se faire masser.  Rose Spohr et Zoé Lombard, se proposent pour s'en charger. Rose s’occupera de Colas, et Zoé s'occupera d’Édith, dans deux cabines séparées.

     Rose a appris le métier avec sa mère, Sophie Kami. Elle sait bien ce que les hommes aiment. Elle commence à masser le dos, puis les bras, puis les fesses, puis les cuisses, et remonte sur l’entre-jambe, avant de faire se retourner Colas, qui a déjà une belle posture pénienne ! Elle lui prodigue un massage dont il se souviendra, tellement il a gémi de plaisir entre ses mains.

     Zoé Lombard, masseuse tout aussi expérimentée, donne beaucoup de plaisir à Édith, qui soupire d’aise et de bonheur sous les caresses et les massages de la rousse. Puis le couple repasse sous la douche, et va se relaxer un moment dans la salle de repos.

     Ils se rendent ensuite au coin des boissons. Ils ont un petit creux. Josie Bern leur sert des cervoises bien fraîches, accompagnées d'un en-cas fort apprécié. Un petit tour dans la piscine achève leur relaxation. Leurs enfants ne devraient plus tarder à revenir de leur pique-nique.  Ils décident d’aller à leur rencontre.

     Ils les rencontrent effectivement à la sortie des Thermes.  Les deux garçons veulent aller se baigner. Alors, ils retournent tous les quatre à la piscine, et ils s’amusent comme des fous, sous la vigilante surveillance de Quentin et Georges Lang, les maîtres-nageurs des Thermes.

    Au bout d'un moment, laissant leurs enfants s'amuser, Édith et Colas sortent de l’eau,  s’installent à une table non loin du coin des boissons, et reprennent une cervoise, tout en discutant avec les quelques clients présents.

     Ils sont rejoints par Paulette  et Annie Hoff, Claudette et Claudia Schmit, Joelle, Josette et Josiane Bonté, qui profitent de la présence des maîtres-nageurs pour apprendre les rudiments de la nage.



     Le soir est arrivé. À Naborum les cantonniers ont bien avancé les travaux, avec l’aide efficace des Germains repentis. Des Germains tout  heureux d’être encore en vie et d’apprendre enfin à travailler, plutôt que de tuer et de piller !

     Hugues Schaff, le chef des gens d’arme, se dit que finalement, ces gaillards robustes feront de très bons gardes...

     Les cantonniers de Durandalem sont rentrés au village. Ils reviendront lundi avec les maçons de Manderen.

     Les compagnons du Blauersland sont attablés aux Thermes. Ils ont des chambres à leur disposition, et Clément Sandre s’est vu offrir la suite impériale.
Message edité le 04/05/2022 08H10
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Issoire Issoire
Posté le : 04/05/2022 21H06
Toujours la même bonne humeur et ce goût à prodiguer du bien être aux autres.
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Saint-Avold Saint-Avold
Posté le : 04/05/2022 22H48
Vendredi 24 mars.


     Johan Martinet et Georgette Fart sont les gardes de réserve aujourd’hui.

     Christina Hahn, Alexa Dumas et Pierre Martinet sont arrivé hier du Blauersland, les gens d’arme Christian Hahn, Jeanne Martinet, et Alice Spohr sont en route, venant du Blauersland, ils arrivent aujourd’hui. Les Déreck, après un petit déjeuner copieux, repartent en chariot pour Tenquin. Les frères d’Ortega suivent avec deux autres chariots.

     Ils vont charger les pierres à la carrière de Tenquin, et reviennent dans l’après-midi. Le chariot conduit par Édith et Colas  sera conduit par Armand et Gabin, qui veulent profiter des Thermes en soirée.

     Les compagnons du Blauersland, finalement,  ne repartiront que demain, avec ceux du deuxième transport, qui doivent arriver aujourd’hui.

Cela fera un grand convoi, dix chariots !

    À Naborum, le chantier a repris, avec les cantonniers de la cité aidés par les Germains. Cet après-midi, ils réceptionneront les pierres de Tenquin et du Blauersland.  Demain et dimanche, ce sera repos, si les fondations sont toutes creusées. Deux lieues, quand même... Mais les ouvriers sont véloces, et, enseignés par les frères Stein, ils auront probablement fini dès ce soir !
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Saint-Avold Saint-Avold
Posté le : 06/05/2022 19H04
Chapitre 3           La Chapelle d’Oche.


1 - L’invitation de l'Empereur.

2 - La liste

3 - Les maçons de Manderen.

4 - Le voyage vers Oche.

5 - Les tailleurs de Lugdon.

6 - L’arrivée à Oche.  

7 - Les festivités d’Oche.

8 - La Chapelle d’Oche.

9 - Le retour à Durandalem.


L’invitation de l'Empereur.


   Durandalem, dix heures. Trois cavaliers en armes se présentent au portail est.  Albert Fart et Guenièvre Spohr sont dans la salle de garde.

     Guenièvre ouvre la fenêtre, se penche, et lance la phrase rituelle :

     « Qui va là ? »

     Les cavaliers sont éblouis par cette grande rousse nue à forte poitrine.

     « Ouvrez, au nom de l’Empereur Charlemagne ! »

     Guenièvre actionne le levier, tandis qu'Albert Fart descend accueillir les émissaires.

      « Mais vous aussi, vous êtes nu ! s'étonne Pierre Balmont, un des cavaliers.

 -  Eh oui...  Ici, par décret de l’Empereur lui-même, tout le village est nudiste ! Qu'est-ce qui nous vaut votre visite ?

- Nous apportons une invitation à Maître Artz... De la part de l’Empereur lui-même ! »
 

Albert prévient mentalement Jacou.

     « Vous trouverez Maître Artz à l’ancienne école, le dernier bâtiment sur votre droite, au bout du village. Il vous attend ! »

     Les soldats se demandent bien comment il peut déjà les attendre, alors qu'il ignorait leur venue ! Mais ils y vont, et effectivement, Jacou est bien devant le portail. Anatole l’ouvre en grand, et les cavaliers pénètrent dans l’enceinte.

     « Bienvenue, soldats ! Je suis Jacou Artz ! »

     Les soldats mettent pied à terre.

    « Je me présente : Pierre Balmont, émissaire de Sa Majesté l’Empereur Charlemagne. Et voici Jean Trille et Simon Grand, mes assistants.  Charlemagne nous envoie  pour vous inviter à la bénédiction de la Chapelle d’Oche, qui aura lieu le dimanche de Pâques, le 14 avril prochain. L'Empereur a établi lui-même la liste des personnes qui devront vous accompagner.

     - Venez, entrons dans l’école. Vous y trouverez un peu de repos, et de quoi vous désaltérer après votre longue chevauchée...

     - Bien volontiers, nous sommes assoiffés ! »

     Et ils montent à l’étage. Les soldats saluent au passage les rousses étudiantes, plongées dans leurs études sous la direction d’Apollinaire. Ces beautés nues bien évidemment ravissent leurs regards.

     Jacou les emmène au coin des boissons, et leur sert des cervoises bien fraîches.

      « Mais comment faites-vous donc pour avoir de la cervoise aussi fraîche ? s'étonne Pierre.

  - Nous disposons d'une machine réfrigérante, mise au point  par notre technicien le forgeron Robert Schmit, et par la savante botaniste Chantal Iser. »

   - Oh, il me semble bien que ces deux noms figurent sur la liste que voici... »

Et Pierre tend le parchemin à Jacou, qui peut lire :

     LISTE DES INVITÉS

- Maître Jacou Artz et sa famille.

- Le Maître forgeron de l’Empire Robert Schmit et sa famille.

- La botaniste Chantal Iser et sa famille.

- Le Maître d’arme Dillon d’Ortega et sa famille.

- Les dix soldats vétérans de la garde de l’Empereur et leurs familles.

- Le barde Apollinaire de Valz, et les musiciens de Durandalem et leurs familles.

- L’abbé Charles Higgins, curé de Durandalem.

- Quelques notables de Durandalem et leurs familles. 

- L’abbé Simon de Beauvoir, archiprêtre de l’abbaye des Glandières.

- L’abbé Jean Christian, adjoint à l’abbaye.

- Pierre Gross, chef de la garde de l’abbaye.

 « Eh bien, c’est une liste conséquente !  Nous allons devoir nous organiser pour nous rendre  tous à Oche en temps voulu...

     - Les soldats de retour il y a deux jours nous ont narré les prouesses de vos gardes, comment ils ont vaincu Khan le terrible ! L’empereur tient absolument à leur présence, pour les féliciter.   Il organisera une fête en leur honneur le samedi 13 avril, et tous les invités de Sa Majesté y sont conviés !

- Ce sera un honneur pour nous...Maintenant, venez tous trois prendre du bon temps dans nos Thermes.  Ils valent bien ceux d’Oche, croyez-moi !

  - Hum, dit Simon curieux... J'ai des doutes, je demande à voir ! »

     Et les quatre hommes quittent l’école pour se rendre aux Thermes.

     À peine ont-ils franchi le pas de porte qu’une douce chaleur les envahit.

     « Vous prenez d'abord une douche, leur indique Jacou. Puis vous vous séchez, et vous restez nus tout le temps de votre séjour ici. Les agents de service vont venir s’occuper de vous, laissez-vous guider ! »

     Les soldats se retrouvent nus à la sortie des douches. Comme ils fréquentent les Thermes d’Oche, la nudité en commun, ils connaissent déjà.

     Pierre Balmont, 35 ans, est grand, très musclé. Jean Trille, 32 ans, est bien musclé aussi. Simon Grand, 30 ans, est très large d’épaules. Le personnel des Thermes est aux petits soins pour eux.

     Les masseuses Pauline Lang, Rose Spohr et Zoé Lombard leur proposent de passer un agréable moment sous leurs mains. Ce qu'ils acceptent volontiers, comme on s'en doute.

     Quand ils ressortent des massages, ils sont transformés. Toute la fatigue de leur longue chevauchée est effacée. Et ils aspirent maintenant à un moment de repos, pour récupérer pleinement.

     Il est midi. Une table est dressée pour les trois émissaires de l’Empereur.  Jacou et Dillon mangent avec eux.

   Les enfants des trois classes sont également attablés, avec leurs éducatrices.
Message edité le 26/05/2022 18H56
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Saint-Avold Saint-Avold
Posté le : 08/05/2022 07H50
Après le repas, Jeanne s'adresse aux élèves.

     « Cet après-midi, au programme : des séances d’apprentissage de natation !  Vous allez apprendre à nager. Il y aura des séances pour chaque classe, avec nos maîtres-nageurs, Quentin et Georges Lang.

     Avec deux séances par semaine, tout le monde saura bientôt nager aussi bien qu'un poisson ! Alors, nous pourrons aller passer la journée à l’étang d’Oderfang... Mais d’abord, il faut connaître quelques règles.

     Ainsi, vous devez savoir, que juste après manger, comme nous venons de le faire, il est dangereux de se baigner. On risque de faire un malaise et de noyer. Il faut d'abord digérer. C’est pour cela qu'avant les séances, nous allons tous ensemble, faire une promenade sur les remparts de Durandalem ! 

     Au retour, les grands iront avec moi à la piscine. La semaine prochaine, ce sera le tour des moyens, et ensuite celui des petits. »

     Et les voilà donc partis à l’assaut des escaliers menant à la salle de garde du portail ouest. Il est quatorze heures. Joseph Spohr et Roland Martinet sont en poste. Comme tous les autres gardes sur les remparts, ils ont été prévenus du passage des enfants. À chaque tour de guet,  des points de boissons ont été installés à leur intention.

    Les enfants remarquent qu’il fait très chaud dans la salle de garde ! Vite, ils ressortent, et gravissent le rempart ouest en direction du nord. Arrivés en haut, il admirent la grande étendue d’eau qui fait toute la longueur de la muraille nord.

     « On pourra aussi se baigner ici ?  demandent quelques élèves.

     - Ah non ! Ici, est la réserve d’eau de Durandalem, pour toutes les maisons, pour les douches, et aussi pour boire. Elle doit rester propre ! »

     En une heure, les enfants ont fait le tour. Sur le rempart sud, ils s'amusent à crier dans le puits de la mine, pour entendre l’écho ! En fait d'écho, ce sont juste les mineurs qui, d'en bas, s’amusent à répondre, et à répéter leurs cris.

     Ils descendent à l’angle sud-ouest, et reviennent aux Thermes par le chemin qui longe la ferme. Tous les fermiers sont dans les champs à préparer la saison.  Le printemps s'annonce magnifique, ce qui augure d’une bonne récolte de légumes !

     Arrivés aux Thermes, les petits et les moyens retournent en classe, et les grands reprennent une douche et se retrouvent à la piscine.



     Pendant ce temps, à Naborum, Alice Spohr arrive au-dessus des cantonniers, toujours épatés de voir une belle créature nue arriver par les airs, telle une elfe !

     Elle se pose à côté de Georges Bour, et lui annonce que cinq chariots de pierres arrivent de l’est.

     Les voilà bientôt, conduits par Sylvain et Léo Cohen, par Fleur la fille de Léo, et par Annie et Annette. deux des filles de Théo Cohen,

     Les gardes qui les escortent, Christian Hahn et Jeanne Martinet, se posent à leur tour.

     Sur place, les cantonniers ont fini leurs travaux de tranchées. Ils attendent encore les pierres de Tenquin, Après quoi auront fini leur journée.

     Et justement,  Armand survient en volant, annonçant que les trois chariots de Tenquin arrivent.

     Rapidement, les cinq premiers chariots sont vides, et ils retournent alors à Durandalem. Ils sont déposés chez Émile avec les vingt chevaux. Les palefreniers vont s’en occuper. Tous les voyageurs passent chez Joel prendre une douche, contents de pouvoir enfin se débarrasser de leurs frusques, qu’ils étaient obligés de porter pour traverser la contrée.

     Et contents aussi d' aller se rafraîchir à l’auberge... Alison leur montre une table libre, et les huit voyageurs commandent des pintes de cervoise.

    À Naborum, Gabin, Armand et les frères d’Ortega ont vite fait de décharger les pierres des trois nouveaux chariots. Lundi, les maçons pourront commencer les murailles.

     Puis les quatre garçons retournent à Durandalem, et laissent eux aussi leurs attelages chez Émile. Nestor se retrouve maintenant avec cinquante-deux chevaux pour la fin de semaine ! Heureusement, comme à leur habitude, les gardes de nuit, qui habitent les Garderies juste à côté, viennent prêter main forte pour étriller les bêtes.

Gabin, Armand et les frères d’Ortega se retrouvent à l’auberge, et se joignent aux voyageurs du Blauersland.

Il est dix-huit heures. Les gardes du portail ouest, Bernard Spohr et André Martinet, et ceux du rempart nord, Paul Frisch, Benoît et Paul Spohr se sont fait relever. Ils viennent eux aussi boire un canon à l’auberge.
Message edité le 08/05/2022 07H54
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Saint-Avold Saint-Avold
Posté le : 08/05/2022 07H55
2 - La liste


        Dans l’auberge, Jacou vient d'afficher une liste de personnes convoquées par l’Empereur  :

     « C’est la liste de ceux qui se rendront à Oche pour les festivités de Pâques, L’empereur nous invite ! Cette liste a été établie par l’Empereur lui-même, nous nous y tiendrons. »

     Sur la liste figure en tête Jacou Artz. Puis Chantal, puis ma famille Schmit au grand complet, puis les musiciens et les bardes, les gardes vétérans et leurs familles, les rescapées de Khan le terrible... Quelques notables de Durandalem : le banquier, le bûcheron, le fondeur, l'apothicaire, les responsables des Thermes et leurs familles, le personnel de l'intendance, cuisinières, palefreniers, et les représentants du culte de Durandalem et de l'abbaye des Glandières. Cela représente quand même cent treize adultes et vingt enfants !

Jacou a fait venir Gabriel et Roger.

    « Vous voyez cette liste ? Toi, Roger, tu vas prévenir toutes les personnes de cette liste qui ne sont pas du village, afin qu’elles soient présentes à Durandalem dès le mercredi 10 avril au soir.  Et toi, Gabriel, tu as la charge de prévenir ceux de Durandalem ! Nous ferons le voyage en deux jours. Nous partirons jeudi 11 avril le matin, et nous devrions arriver à Oche le lendemain vendredi dans la journée. Pendant notre absence, le village sera bien vide !  Néanmoins, il devra rester sous bonne garde...»
Message edité le 26/05/2022 18H58
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Issoire Issoire
Posté le : 08/05/2022 08H10
De belles et croustillantes festivités en vue unissant la joie de notre empereur à revoir ses ami.e.s et la science de nos apothicaires de Durandalem .
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Arcachon Arcachon
Posté le : 08/05/2022 13H41
Oui oui, ce sera assez croustillant et festif... Sauf la messe de consécration de la chapelle, durant laquelle le narrateur Roro le Schmit lui-même avoue s'être un peu barbé ! ange
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Banyuls-sur-Mer Banyuls-sur-Mer
Posté le : 08/05/2022 17H42
Moustapoil a écrit :
Oui oui, ce sera assez croustillant et festif... Sauf la messe de consécration de la chapelle, durant laquelle le narrateur Roro le Schmit lui-même avoue s'être un peu barbé ! ange
Comment tu sais ça ?
Roro le Schmit un peu barbé ?
Je me demande bien ce qu'il fait alors aux heures canoniales... clin d'oeilmort de rire
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Arcachon Arcachon
Posté le : 08/05/2022 17H52
Ben, je sais ça parce que Roro m'a chargé depuis le début de relire et de corriger ses brouillons avant publication... Alors, j'ai déjà eu le privilège de parcourir un peu la suite ! clin d'oeil
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Saint-Avold Saint-Avold
Posté le : 08/05/2022 21H29
Moustapoil a écrit :
Ben, je sais ça parce que Roro m'a chargé depuis le début de relire et de corriger ses brouillons avant publication... Alors, j'ai déjà eu le privilège de parcourir un peu la suite ! clin d'oeil
Et Roro le forgeron, et Roro l'auteur, te remercient grandement pour Tout le travail accompli, et, la tache est ardue, d'avance pour toute la suite qui arrive, Longue et j'espère pas ennuyeuse...( NDLA )
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Saint-Avold Saint-Avold
Posté le : 09/05/2022 18H21
  Lundi 27 mars.


     À Naborum, on s’organise pour construire les murs de la ville.

     Les dix maçons de Manderen devraient arriver aujourd’hui, en fin de matinée. Charles Kauf leur a fait préparer des hébergements dans les locaux des thermes d’Oderfang.

     Il est onze heures quand deux chariots se présentent à l’entrée de la ville, qui est gardée par deux gens d’armes. L'un d'eux interpelle les arrivants :

     « Qui êtes-vous ?

     - Je suis Adrien Wirth, et voici mes compagnons maçons. Comme convenu, nous venons construire les murs des remparts !

     « Entrez, je vais vous mener à Oderfang.  Notre bourgmestre vous y attend ! »

Et effectivement...

     « Soyez les bienvenus ! Je suis Charles Kauf, le bourgmestre, et voici Hugues Schaff, le chef des gens d’arme. Je vais tout de suite vous montrer votre logement pour la durée de votre séjour dans nos murs ! Nous vous avons aménagé un grand dortoir.

 '- Merci, Charles ! Moi, je suis Adrien Wirth, le maître compagnon. Voici Joseph, mon fils. Bertrand, mon frère, et son fils Paulin. Maurice Storm et ses fils Georges et Claude.  Et enfin Constant Bour, ses fils jumeaux Pierre et Paul, et sa fille Isabelle. C'est elle notre architecte.

- Nous n’avions pas prévu qu’une fille soit parmi vous ! Nous allons monter une séparation dans le dortoir...

- Ne vous donnez pas cette peine... Aucun problème. Isabelle est la compagne de mon fils Joseph !.

    - Dans ce cas, c’est parfait ! »

Aussitôt, Charles sort un grand plan pour le soumettre aux maçons.

     « Alors, qu’en pensez-vous ? 

     - À première vue, c’est bien ! dit Isabelle,  24 pieds de haut sur 6 de large, c’est le bon rapport !   En revanche, les remparts ne sont pas assez larges au niveau des tours pour monter à 35 pieds... Il faudra rajouter 3 pieds dès les fondations pour les tours ! »

     Charles est épaté.

     « Tu as l’air de vraiment bien connaître ton affaire, Isabelle. Nous ferons comme tu le demandes !

    - Oui... Allons sur le terrain pour nous rendre compte ! »

     Et la troupe arrive au niveau du futur portail ouest. Pierrot et Claude Stein sont là à donner des directives. Ils sont tout contents de revoir les anciens compagnons qu’ils ont connus tout jeunots, lors de la construction des Thermes de Durandalem. Des jeunots à qui ils ont appris bien des choses, voici plus de trente ans. Et aujourd'hui, ils font connaissance avec les enfants des anciens jeunots...

     « Pierrot et Claude, leur dit Adrien, je vous présente mon fils Joseph, sa compagne Isabelle notre architecte, Paulin, le fils de Bertrand, et Georges et Claude, les fils de Maurice, et Pierre et Paul, les fils de Constant !

  - Il est midi, allons manger, propose Charles. Nous ferons le tour d'inspection cet après-midi. Nous prévoyons deux lieues de murailles...

  - Ça va faire beaucoup de pierres , tout ça !

 - Certes, mais la carrière de Tenquin nous livrera trois charrettes par jour, auxquelles s'ajouteront, par semaine, dix grands chariots  venus du Blauersland, non loin de Strateburgo.

- Ah oui, je m’en souviens.... Les compagnons du Blauersland ! Et le village est toujours nudiste ?  J’y suis passé il y a quelques années, tout le monde était tout nu !

- Oui, à Durandalem, tout le monde vit nu.  Mais ici, à Naborum, nous n’avons pas encore opté pour la nudité...  Cela dit, si vous le désirez, vous pourrez travailler nus  sans problème.

   -  S’il fait chaud, nous le ferons ! Pas vrai, les gars ?

     - Et la fille le fera aussi !  précise Isabelle avec un grand sourire. Mais qui sont tous ces gens qui nous dévisagent en parlant une langue étrangère ? 

 - Ce sont des prisonniers, dit Hugues. Des pillards germains nous ont attaqués en nombre la semaine dernière. Presque tous ont péri, sauf ceux-là, qui nous ont juré fidélité ! »

     Après le repas, tous se retrouvent au niveau des remparts. Puis ils parcourent en charrette les deux lieues du périmètre, s’arrêtant quand Isabelle remarque une anomalie à corriger.

     Le circuit terminé, ils se mettent à l’ouvrage.

     Pierrot leur distribue la potion de Jacou. C’est un plaisir de construire les murs comme cela,  en faisant voltiger des pierres aussi légères que des  feuilles !

     Hugues réunit les prisonniers germains.

    « Messieurs, voici votre moment de vérité !  Je vais vous distribuer la potion qui vous permettra, à vous aussi, de faire voler les pierres. Votre travail sera bien plus facile et bien plus efficace !

    Certes, vous pourriez utiliser ce pouvoir pour tenter de vous enfuir ou  essayer de nous nuire, mais nous voulons espérer que vous l’utiliserez pour nous montrer que vous voulez vraiment faire partie de la cité !

 - Merci de votre confiance, Maître Hugues ! Nous en serons dignes... »

    Une fois la potion bue, les prisonniers s’organisent pour amener les pierres aux maçons.  Et les remparts se montent à une vitesse spectaculaire.

     Bientôt, le coin sud-ouest est fini, avec sa béquille de renfort, et le portail ouest se retrouve  flanqué de deux tours de guet, accessibles par deux escaliers qui mènent aux remparts.

     Charles convoque les menuisiers et les forgerons de la cité.

     « Vous pouvez installer le premier portail ! »

     Et s’adressant à Pierrot :

     « Tu pourras dire à Jérémoy que le premier portail va être installé, et qu’il peut venir pour l’automatiser !  

- L’automatiser ?  interroge Isabelle.

- Oui, les forgerons de Durandalem ont inventé des systèmes qui fonctionnent à la vapeur, et qui, à l’aide de vérins, ouvrent et ferment le portail automatiquement !  À dix-huit heures, je vous emmène à Durandalem pour y rencontrer les anciens. Vous pourrez voir les technologies dont disposent les habitants. »
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Issoire Issoire
Posté le : 09/05/2022 21H24
ditsch a écrit :
Moustapoil a écrit :
Ben, je sais ça parce que Roro m'a chargé depuis le début de relire et de corriger ses brouillons avant publication... Alors, j'ai déjà eu le privilège de parcourir un peu la suite ! clin d'oeil
Et Roro le forgeron, et Roro l'auteur, te remercient grandement pour Tout le travail accompli, et, la tache est ardue, d'avance pour toute la suite qui arrive, Longue et j'espère pas ennuyeuse...( NDLA )
Tous nos remerciements au travailleur de l’ombre et l’assurance à l’auteur que l’ennui sur le forum ne vient pas ses textes.
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Saint-Avold Saint-Avold
Posté le : 12/05/2022 09H21
À Durandalem, la vie suit son cours.

     Il est bientôt dix-huit heures. Les gardes en pause, Alexa Dumas, Gretel Wilkinson, Georgette Fart, et Pierre et Bernard Spohr s’apprêtent à reprendre leurs postes, et s’envolent vers le portail est et le mur nord.

     De leur côté, les gardes relevés, Albert Fart, Christina Hahn, Stéphane  Joseph et Guenièvre Spohr arrivent à l’auberge boire un canon.

     Au portail est, Bernard et Alexa  voient arriver une grande charrette. Certes, ils reconnaissent Charles et Hugues, ainsi que les frères Stein à cheval. Mais les autres sont des inconnus.

Alexa se penche, nue, et c'est le protocole habituel :

     « Qui êtes-vous ?

     - Charles Kauf, bourgmestre de Naborum, et les maçons de Manderen. Je demande à voir Jacou. »

     Alexa manœuvre le portail. Il s’ouvre tout seul, à l’admiration des maçons et d’Isabelle. La charrette pénètre dans l’enceinte du village, et le portail se referme comme par magie.

    « Vous trouverez Jacou à l’auberge, il vous attend ! »

     Et la charrette s’arrête devant l’auberge. Jacou est devant la porte, nu comme il se doit.

    « Bienvenue, compagnons maçons ! Et bienvenue, Charles !

     - Salut à toi, Maître Jacou !  Voici l’équipe de compagnons maçons que tu as fait mander. Je les laisse se présenter...

- Je suis Adrien Wirth, le maître compagnon. Voici Joseph, mon fils. Voici Bertrand, mon frère, et son fils Paulin. Et Maurice Storm. Et Constant Bour, ses fils jumeaux Pierre et Paul, et sa fille Isabelle, notre architecte, compagne de mon fils. 

    - Voudriez-vous prendre une douche ? La journée a été chaude ! »

     - Volontiers, cela nous fera du bien ! 

     - Joel va vous y emmener. En sortant, vous pourrez rester nus si vous le désirez. Je vous attend ici, à l’auberge !

     « Si vous voulez bien me suivre, leur dit Joel, c’est juste à côté ! »

     Charles et les onze maçons pénètrent alors dans les douches.

     « Il n’y a que six douches, mais assez vastes pour y aller à deux ! »

     Isabelle et Joseph pénètrent alors dans une douche. Joel leur explique le fonctionnement, et la porte se ferme. Il fait de même avec les autres, et donne à chacun une grande serviette pour se sécher.

   Quand ils ressortent, les anciens restent nus. Les jeunes se sont couverts de leur serviettes.

     « Voici des serviettes sèches pour vous asseoir, si vous voulez rester nus, et des tuniques propres, si vous voulez vous habiller un peu…»

     Finalement, comme Isabelle a tombé la serviette, tous les autres décident d'en faire autant, et toute la troupe entre nue dans l’auberge.

Alison leur montre une grande table.

     « Asseyez-vous ! Que puis-je vous servir à boire ?

    - Des cervoises pour tout le monde ! »

     Jacou au comptoir s'informe :

     « Alors, comment ça se passe, avec ces remparts ?

    - On avance très vite, on a déjà fait en une demi-journée tout le rempart ouest et le portail, ainsi que les cinq tours de garde ouest !

    - Et grâce à votre potion !  précise Isabelle.

     « Isabelle est notre architecte, rappelle Adrien, et aussi la compagne de mon fils Joseph ! » 

Joseph se lève et salue l’assemblée.

  -  Et nous disposons d'une main d’œuvre très motivée, des prisonniers désormais tout acquis à la cité !

     - Ah oui ! les pillards qui ont voulu notre or ! Mal leur en a pris ! » 

    - Ils étaient cinq cents,  dit fièrement Christina Hahn, mais on les a quasiment tous exterminés !

     - Cinq cents ! s'étonne Joseph, mais alors, comment avez-vous pu ? 

 - Nous disposions de soldats volants. À dix, il les ont abattus de leurs flèches par les airs, puis par la terre, en les prenant à revers. Seuls les premiers, ceux qui se sont rendus, ont eu la vie sauve !

 - Incroyable !  s’exclame Isabelle, épatée. Et qu'avez-vous fait des corps des autres  ?

 - Ils sont enterrés dans une grande fosse, dit Charles. Vous avez dû voir un grand tumulus de terre au coin est de la ville. Ils sont tous là, quatre cent quatre-vingt-douze pour être précis, y compris Khan le terrible.

   - Vous aussi, vous y étiez ? 

   - Je suis un des dix soldats volants !

    - Alors,  respect !  disent en chœur les maçons.

    - Au rythme où nous avançons, dit alors Pierre, nous pourrions finir dans la semaine, si nous avons assez de pierres ! Trois chariots sont arrivés cet après-midi, nous avons de quoi faire tout le côté sud.

    - Demain,  précise Jacou, arriveront encore cinq grands chariots de pierres, plus trois comme ceux d’aujourd’hui.  Charles, tes maçons, tu les héberges à Naborum ?

    - Oui Jacou, c'était prévu.  Mais si tu pouvais... Je pense qu'ils seraient mieux dans tes Thermes que dans le dortoir d’Oderfang !

- Nous avons déjà laissé quelques effets dans le dortoir, mais rien d’important, nous les récupérerions demain...

 - Soit !  C’est dit ! Vous êtes ici chez vous. Quand vous voudrez, les jeunes, je vous emmène aux Thermes que vos parents ont construits.»

Et Jacou aussitôt contacte le gérant de l’hôtel des Thermes pour qu’il prépare dix chambres.  Et il prévient le restaurant qu’il y aura onze personnes de plus tous les soirs et tous les matins.

      «  Charles, veux-tu un cheval pour être rentré à Naborum avant la nuit ?

       - Non, pas la peine, Jacou, j'y file à tire-d’aile ! Merci pour ton hospitalité, merci pour eux ! »

      Et sortant de l’auberge, à peine le seuil franchi, Charles s'envole  et s'éloigne sous les regards ahuris des maçons.

     - Un soldat volant ! s'exclame Isabelle. Ce n'étaient donc pas des bobards...

    - Mais, demande Claude, d’où lui vient donc ce pouvoir ? 

     - Charles est l'un des dix soldats que nous avons formés ici à Durandalem pour le compte du roi Charles, maintenant nommé Charlemagne, Empereur de l’Empire Romain d’Occident.  Hugues, le chef des gens d’arme de Naborum, que vous avez rencontré, est lui aussi l'un de ces soldats !

  Chantal et moi, nous avons réussi à créer des potions à base de plantes qui permettent - après initiation - diverses choses pouvant vous paraître incroyables : communiquer par la pensée,  déplacer des pierres par la pensée, et aussi voler.  Chantal est une savante herboriste et une chercheuse experte ! Si vous voulez, nous pouvons  monter aux Thermes. Vous y mangerez, et je vous la présenterai.

- Bien volontiers, allons-y ! Mais que fait-on de la charrette ?

  - Emmenez-la aux Thermes, des palefreniers s’en chargeront. Et vous aurez un véhicule pour rentrer demain à Naborum. »

Les maçons remontent à bord de la charrette avec Jacou, et arrivent devant les Thermes. Les vigiles ouvrent la porte.

    « Nous avons quelques règles. Dans le bâtiment, la nudité est obligatoire pour tous.  Ici, tout le monde doit  prendre une douche en entrant. Même vous qui en avez pris une il y a une heure. C’est la règle, personne n’y déroge. Même l’Empereur le mois dernier  a dû s'y plier.

   - L’Empereur est venu ici ? 

- Oui, pour se reposer quelques jours.  Et pendant tout son séjour, il est resté nu, ainsi que tous ses soldats.  »

     À la sortie des douches, ils reçoivent une serviette sèche, et montent à l’étage, dans la salle de restaurant.

     Michel Bern les accueille :

     « Bienvenue, les maçons !  Les filles, Marlène et Hélène Basin, vont vous conduire à vos chambres, au-dessus. Et vous pourrez ensuite descendre ici pour le repas du soir. »

     Arrivés au niveau des chambres, ils remercient les filles. Et les filles redescendent, sous les yeux intéressés des jeunes maçons.

    « Bienvenue  ! Je suis Guillaume Bardot le gérant. Voici donc vos chambres, elles disposent de tout le confort que vous pouvez espérer ! Si vous avez besoin de quoi que ce soit, voici Léa Fart, qui se fera un plaisir de vous le procurer ! »

     Une fois pris possession de leurs chambres respectives, les maçons redescendent au restaurant.
Message edité le 12/05/2022 09H25
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Saint-Avold Saint-Avold
Posté le : 14/05/2022 09H13
   Massons les maçons.

 Le plan de Jacou est simple :  il compte offrir un agréable moment de sexe aux maçons, avec l’aide volontaire des filles, et de quelques-uns de ses onguents et potions.  Les serveuses Marlène et Hélène Basin participeront aussi, et s’occuperont plus spécialement du couple Isabelle et Joseph. Mais n'anticipons pas. Pour l’instant, l’heure n’est pas à la gaudriole, Jacou fait les présentations...

     « Voici Chantal, notre savante herboriste, qui vous étonnera avec ses potions, onguents et pommades !  Valérie, son assistante. Marie, notre médecin. Josiane et Josette, nos couturières. Elles vous fourniront des habits propres et fonctionnels pour travailler… si vous ne travaillez pas nus, bien sûr  !

- Charles nous a dit qu’on pouvait si on voulait !  l'informe Isabelle.

- Rose et Zoé sont les masseuses des Thermes, reprend Jacou. Et Marianne et Mariette sont celles de l’école d'à côté. Josie Bern est serveuse ici, au coin des boissons. Marlène et Hélène sont nos serveuses à table. Et voici enfin Dillon, notre chef de la garde, qui a si magistralement mené la riposte lors de l’attaque des pillards. 

   Après le repas, toutes les filles ici présentes viendront vous faire des massages dans vos chambres,  afin de vous relaxer de cette dure journée de trajet et de travail.  C’est là que vous apprécierez les onguents, pommades, et potions de Chantal ! Pour votre confort, les filles de service viendront changer les draps tachés par les huiles et autres pommades, et nettoieront les chambres. Mais pour l'instant, mangeons !  Bon appétit à tout le monde... »

     Après le repas, Jacou propose à ses invités de regagner leurs chambres, ce qu'ils font bien volontiers. Et les masseuses se préparent.



     Dans la chambre 1 :

     Isabelle et Joseph attendent. On frappe à la porte, Joseph ouvre. Ce sont les deux jeunes serveuses, Marlène et Hélène, qui viennent s'occuper de leur bien-être...

     Après la séance, les jumelles  emmènent le  maçon et sa compagne sous la douche, tandis que Léa Fart intervient pour changer toute la literie, quelque peu souillée par tous ces épanchements.

     Quand Joseph et Isabelle sortent des douches, les jumelles les frottent énergiquement, puis les couchent dans un lit tout propre, pour le plus grand bonheur du couple. Elles les embrassent, leur souhaitent une bonne nuit, puis prennent congé.



     Dans la chambre 2 :

      Adrien est étendu sur le lit, il attend une masseuse.

     C'est Josette qui se présente devant lui. Il se lève pour la saluer.

   « Allez, allonge-toi sur le ventre, je vais  te masser le dos, pour commencer. »

Adrien s’exécute, et Josette, les mains enduites de pommade, entreprend un massage de la nuque.  qui chauffe sous l’action de la pommade. Cela rend les cervicales plus souples, pour le plus grand bien d’Adrien, qui gémit un « mmmh ! » de satisfaction.

     Puis Josette descend vers le dos, s’occupe des bras, puis des fesses et enfin des cuisses et des jambes, pour terminer par les orteils.

     « Retourne-toi maintenant ! »

     Adrien est poilu sur le torse,  et il est doté d'une grande pilosité dorée au niveau du pubis. Josette s’enduit à nouveau les mains, masse le cou, puis la poitrine, créant de jolis motifs dans les poils blonds...

     Puis Josette appelle le service, et Bérengère Stark vient changer les draps et  nettoyer le sol. Josette l'aide, tandis qu’Adrien, assis,  attend en récupérant doucement. Puis les deux femmes prennent congé, après avoir couché Adrien, qui ne tarde pas à s’endormir. 



     Dans la chambre 3 :

     Bertrand attend tranquillement,  allongé sur le ventre. Il a laissé la porte ouverte. Josiane entre.

  « C'est moi qui vais te masser... Tu es bien installé, on y va ! »

     Elle verse sur  Bertrand une huile tiède, puis  l'étale de ses deux mains sur la nuque, le dos, les fesses, les cuisses, les jambes, ce qui chauffe tout le corps du maçon.

     Josiane masse alors énergiquement tout cela.  ce qui fait soupirer d’aise Bertrand.

     « Retourne-toi, s’il te plait ! »

     Et elle recommence le rituel. De l’huile partout, puis des massages vigoureux sur tout le corps. Y compris sur son membre...

     Ils vont alors prendre une douche. Cela va leur faire le plus grand bien, après ces vigoureux massages ! C’est le signal pour Françoise Hoste, qui en profite pour nettoyer le lit et la chambre, changer les draps. Et quand ils ressortent de la douche, Josiane couche Bertrand, qui s’endort aussitôt.

 

      Dans la chambre 4 :

      Maurice attend, assis sur son lit, qu’une masseuse arrive.

   Elle ne tarde pas.

     « Bonsoir, je suis Marianne. Je vais te faire un massage particulier, tu vas voir ! Couche toi sur le dos, place tes bras derrière la tête... »

     Maurice fait comme elle dit, se demandant à quel genre de massage il va avoir droit !

     Marianne prend de l’huile tiède, qu'elle répand sur le torse, le ventre et les cuisses de Maurice, et qu'elle frotte avec ses mains enduites de pommade pour bien l’étaler, graissant toute la surface...

     Puis elle enduit son propre corps, du cou jusqu’aux cuisses, monte sur Maurice, et se couche à plat ventre sur lui.

     Elle commence alors à faire glisser son corps contre le sien. Ses seins frottent ceux de Maurice, descendent jusqu’aux cuisses, enserrant le pénis au passage. Puis elle remonte jusqu’à frotter son entre-jambe contre celui du garçon...

   Après cette séance de massage torride, Marianne et Maurice se retrouvent debout, l’un en face de l’autre, dans la douche et sous l’eau, et se caressent encore un peu, pour le plaisir.

     Paulette Stock profite de ce moment  pour nettoyer le lit et le sol inondé des traces de leurs ébats. Quand Paulette a fini, Marianne emmène Maurice sur le lit, ils s’embrassent et se souhaitent une bonne nuit.  Maurice sait qu’elle va être bonne, et ne tarde pas à s’endormir.



    La chambre 5 :

     Elle est occupée par Constant.

    « Allonge-toi sur le dos, lui dit Mariette qui vient d'arriver. Je vais te faire un massage partiel ! »

     Constant obéit, et Mariette, après s’être enduit les mains de pommade, commence à masser le ventre de Constant...

    Après ces massages partiels bien fatigants, ils vont prendre une douche. Ce qui permet à Francine Hoste de passer nettoyer les traces répandues sur les draps,  et sur le sol jusqu’à la douche.

     Au sortir de la douche, les deux amants titubent, s’allongent sur le lit côte à côte, et s’endorment.

  

Dans la chambre 6 :

      Paulin attend patiemment une masseuse.

   La voici qui arrive.

     « Bonsoir Paulin.  Je suis Marie Brett, le médecin du village. Je vais te faire un massage qui va te faire du bien... Allonge-toi sur le dos. »

     Paulin est allongé.  Marie, debout à côté de lui, enduit son corps d’huile odorante, l'étale sur le cou, le poitrail, le ventre, le bas-ventre, l’entre-jambe, les cuisses, les jambes, et termine par les pieds.

      Marie alors s’installe à califourchon sur le ventre de Paulin, et les mains enduites de pommade, commence à masser le cou et les épaules.

    Paulin ressent une douce chaleur envahir le haut de son corps.

     Elle passe ensuite à la poitrine, décrivant des cercles autour des tétons qui se gonflent et se dressent, tout durs.

     Ensuite, c'est au tour du ventre, puis elle glisse une main sous elle pour masser le pubis,  et elle arrive à l’entre-jambe...

 Martine Bardot a entendu l’eau couler. Ils sont donc sous la douche. C'est le moment de venir  nettoyer les traces de leurs ébats, de changer les draps et de laver le sol gluant autour du lit.

     En sortant de la douche, Marie allonge Paulin, l’embrasse tendrement, et se retire avec Martine. Elles le laissent s’endormir.
Message edité le 14/05/2022 09H32
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Issoire Issoire
Posté le : 15/05/2022 08H55
Une bien agréable façon de débuter un chantier, nombre d’artisans aimerait avoir le même accueil. Le sens de l’hospitalité c’est un peu perdu.
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Paris (tout arrondissement) Paris (tout arrondissement)
Posté le : 15/05/2022 15H58
Ben dis donc...Il s'en passe, des choses, à Durandalem.....
mort de rire
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Saint-Avold Saint-Avold
Posté le : 15/05/2022 20H35
Et je ne dis pas tout ! la vision publique du forum m'oblige à certaines modérations...
Message edité le 15/05/2022 20H36
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Saint-Avold Saint-Avold
Posté le : 15/05/2022 20H39
   Dans la chambre 7 :

      Georges est assis sur le lit, il attend.

      Valérie entre et s’assoit à califourchon sur ses cuisses, tout en s’enduisant les mains de pommade.

     « Je vais te faire un massage des cervicales ! »

      Georges est un peu gêné...  Il n’a pas l’habitude d’avoir une fille nue sur ses genoux, pour un massage !

      Valérie commence à masser les épaules, puis les mains se rapprochent, et le cou est massé en long, en large, et de haut en bas, faisant ressentir à Georges des frissons dans tout le corps.

      Lui poussant doucement la tête en arrière, elle masse ensuite la base du cou. Elle arrive aux tétons, qu’elle titille doucement, en décrivant des cercles tout autour.  Georges sent monter en lui le désir d’aller plus loin.  Mais, bien que son entre-jambe réagisse, il n’ose pas bouger...

      Valérie alors se lève et se met à genoux devant lui, qui est toujours assis sur le lit. S’enduisant à nouveau les mains, elle lui masse doucement le poitrail, le ventre, et le pubis…


      N’entendant plus de bruit, Angèle Hune entre dans la chambre, et les voit tous deux au sol, à demi inconscients.  Elle les aide à se relever et les emmène sous la douche pour bien les réveiller.

      Pendant qu’ils se douchent, Angèle nettoie les taches sur le sol. Elle constate que le lit n’a pas servi. Pas de drap à changer !

  Les amants ressortent enfin de la douche. Angèle les frotte pour les sécher. Ils ont l'air encore un peu éteints...

      Elle couche alors Georges dans le lit, et emmène Valérie en la soutenant, le temps qu’elle se remette de cette séance !

  

       Dans la chambre 8 :

      Claude Storm attend. La masseuse se présente :

     « Je m’appelle Rose, et je viens pour ton plaisir ! Si tu le désires, je peux te masser une partie de ton corps ou tout ton corps, je peux aussi te satisfaire sexuellement !

     - Oh oui ! Faire l’amour avec une belle rousse comme toi, ça me plairait bien ! »

     Il sent déjà le désir monter en lui...


     Au bout d’un moment, Rose se relève tant bien que mal, et emmène Claude à la douche. Ce qui donne donne le signal à Brigitte Bardot pour le nettoyage de la chambre.

     Eux non plus n’ont pas utilisé le lit, qui n'est même pas défait.

     En sortant de la douche, Rose sèche alors Claude, et le met sur le lit. Il s’endort aussitôt, épuisé, vidé...





     La chambre 10 :

     Les jumeaux Pierre et Paul Bour ont l’habitude de dormir ensemble. Alors ils se retrouvent dans la chambre 10, qui a un grand lit.

     Zoé et Josie arrivent, et invitent les deux garçons à se faire masser…


     Ils s’essuient comme ils peuvent, essuient sommairement Josie, et l’emmènent sous la douche, encore toute tremblante.

     Une fois que les tremblements ont cessé, elle reste sous le jet d’eau, en gémissant un « Aaaaah ! » de bien-être. Les garçons vont chercher Zoé, pour la ranimer sous l’eau froide.

     Puis, une bonne douche chaude bien savonnée nettoie les quatre amants, qui sont quand même bien fatigués !

     Lydie Stone entre à ce moment pour nettoyer les traces de leurs ébats, changer les draps et nettoyer le sol.

     Les garçons s’installent dans le lit. Lydie et Josie soutiennent Zoé.  Toutes trois sortent de la chambre.





     Dans la chambre 20 :

    Une fois toutes les portes fermées,  les filles étant prêtes à intervenir pour nettoyer, Chantal propose à Dillon d’essayer une nouvelle pommade, qu’elle n’a pas encore expérimentée...

     Dillon est très intéressé, et Jacou aussi !

     « Elle fait quel effet ? demandent-ils.

     - Venez, dit Chantal, on va dans la chambre 20 à l’autre bout, et on teste ça ! »

     Jacou, encore émoustillé par les prouesses de son aîné Maître Clément Sandre, accepte volontiers…


  « Hé bien Chantal, s'extasie Jacou, essai concluant ! Quelle merveilleuse pommade nous as-tu fabriquée là... Et quel magnifique philtre nous as-tu fait sentir ! 

     - Nous avons bien besoin d'une bonne douche, ajoute Dillon. Et la nettoyeuse va avoir un sacré travail !

- Elle attend devant la porte... Fais-la donc entrer ! »

Dillon, Jacou et Chantal partent se doucher, tandis que Joséphine Basin pénètre dans la chambre... Elle n'en croit pas ses yeux, tout est littéralement inondé ! Elle va avoir besoin d'aide... Elle appelle ses collègues à la rescousse. Elles n'en reviennent pas non plus...

Quand le trio revient de la douche, fort curieuses, elles pressent Jacou de questions.

« Oh, ce n'est rien, leur répond-il... Juste un petit essai des dernières trouvailles de Chantal ! »

Et les trois protagonistes éclatent de rire, tandis que les cinq nettoyeuses reprennent vaillamment leur tâche.
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