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Durandalem, une histoire...

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Uzès Uzès
Posté le : 20/07/2023 19H20
content se sera lu demain dans la voiture bisous tendres
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Saint-Avold Saint-Avold
Posté le : 31/07/2023 08H59
Phalsbourg : Épilogue. 

     Les renforts arrivent près de Phalsbourg. Les soldats Joseph Ikast, Georges de Chaumes, Eudes d’Allier, Joséphine Béquer, Pauline et Aline Espèrès sont en embuscade devant la ville. Impossible pour les bandits de s’approcher de la cité !

     « Il faut les débusquer avant la nuit ! dit Joseph ».

     Les Capitaines Xavier et Joseph,  les gardes Ingrid et Olaf York, Siel et Pries Rozanoff, Alain Bon, Gustave Aifele, Anne de Stef , Brigitte Calman, et Brice de Niss... Tout le monde est prêt !

     « Nous allons survoler la forêt tous ensemble et tirer sur tout ce qui bouge ! propose Xavier.

     - Cela va prendre du temps, objecte Eudes. J’ai une autre idée ! Tirons des flèches enflammées pour les débusquer ! 

     - Oui, c’est une meilleure idée, admet Joseph. Cela dit, avec ton système, la forêt va brûler ! 

     - Mais nous pourrions l’éteindre, comme j’ai éteint l’incendie dans le bourg... En versant des muids d’eau avec des grandes auges.  La rivière passe juste derrière !

     - Alors, décide Xavier,  faisons comme tu dis ! ».

     On allume donc un feu avec des briquets, on enroule des morceaux d’étoffe autour des flèches. Trois groupes sont organisés. Deux qui mettront le feu, et le troisième qui tuera ceux qui sortiront du bois.

     « Allons-y ! En hauteur ! ordonne Xavier. »

     Et toutes et tous s’envolent et tirent leurs flèches qui ne tardent pas à embraser le bois. Bientôt une fumée âcre envahit tout.  Les barbares qui se mettent à tousser signalent leur emplacement, et se font aussitôt transpercer par une pluie de  flèches. Tous ceux qui se précipitent. vers la rivière sont immanquablement fauchés  par les tirs du troisième groupe. Plus d’une trentaine sont  abattus !

     Eudes revient avec la grande auge, et déverse le contenu sur le bois en flammes. Une immense fumée  fait suffoquer les derniers pillards qui restaient..Se voyant perdus, ils sortent les bras en l’air pour se rendre. Mais ils sont aussitôt fauchés par des volées de flèches.

  Après quatre auges d’eau, le feu est circonscrit.  Quelques auges supplémentaires, et plus aucune fumée ne monte du bois. Au bout d’une heure, tout danger semble écarté !

     Il s’agit maintenant de nettoyer la forêt des arbres brûlés et des cadavres. Une opération qui dure une heure de plus. Un grand trou est creusé à l'orée. On y jette les cadavres de dix-huit chevaux, on y ensevelit les corps dépouillés de soixante-treize  bandits, non sans avoir récupéré leurs flèches.

     Les gardes au grand complet et les Capitaines Xavier et Joseph entrent dans la ville, à pied. Toutes et tous sont nus ! Car ils ont lacéré leurs tuniques pour emmailloter les pointes des flèches enflammées...

     Un homme vient à leur rencontre.

     « Je me présente : Adrien Bauer, bourgmestre de Phalsbourg. Nous avons suivi de loin la bataille, et l’incendie de la forêt... Vous avez dû sacrifier vos habits... Nous allons vous en donner d’autres ! 

     - Ne vous donnez pas cette peine. Nous pouvons vous dire qu'en fait la nudité, la tenue de peau, est notre tenue normale !  Vous avez eu pas mal de dégâts dans votre bourg...  Des morts et des blessés à déplorer ? 

     - Hélas oui, nous avons cinq hommes, trois femmes et deux enfants morts. Et une dizaine de blessés. Heureusement, ceux-là guériront ! . 

     - Nous allons laisser ici quatre de nos gardes en surveillance pour nous prévenir rapidement en cas de mouvement de troupes ! décide alors Xavier.  Georges de Chaumes, Eudes d’Allier, Joséphine Béquer et Pauline Espèrès sont des soldats de l’Empereur. J’ose espérer que vous pourrez les héberger...

     - Certes oui ! Nous serons aux petits soins avec nos héroïnes et nos  héros, sourit-il.  Et nous commençons déjà à nous habituer à leur…tenue !

      - Nous reviendrons vite,  pour apprendre  à voler à quelques-uns de vos citoyens. Ils pourront  ainsi prévenir rapidement la brigade régionale qui sillonne l’Austrasie !  ».

 Laissant donc à Phalsbourg quatre des soldats de l’Empereur, la brigade s’envole et retourne vers Durandalem. Tout en continuant, de là-haut, à surveiller les routes...
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Saint-Avold Saint-Avold
Posté le : 12/08/2023 10H57
Pirmasens : fin du siège



     À Pirmasens, les renforts sont arrivés. Nus, bien entendus.. Madeleine de Proust, Armand Capes, Alix Holz, Gabin Fleich, Hugues Schaff et Achille Gouvy constatent avec bonheur que Dillon et ses gardes ont eu raison des attaquants !

   « Bienvenue, vaillants soldats ! dit Philibert de Caumes. 

   - Merci d’être venus, mes chers compagnons ! dit Dillon. Nous allons laisser ici quatre de nos gardes : Anne Choure, Madeleine de Proust, Firmin de Conté et Paulin Surcouf. Ils vont surveiller les prochains jours les abords de la ville, et viendront nous prévenir rapidement en cas de mouvements de troupes ! Nous comptons sur vous pour les héberger correctement ! 

      - Ils auront les meilleures chambres dans le meilleur hôtel de la ville ! lui assure Philibert. »

    Et, prenant congé sous les acclamations des habitants, Dillon, Audebert d’Auster, Berthe Urbain, Armand Capes, Alix Holz, Gabin Fleich, Hugues Schaff et Achille Gouvy s’envolent vers Durandalem.
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Saint-Avold Saint-Avold
Posté le : 12/08/2023 11H02
Burtoncourt : fin de l’épisode



     Le chariot des moines est arrivé au monastère de Burtoncourt.

     Les quatre gardes tués lors de 'attaque ont été mis en bière. Un office est célébré. Ils seront enterrés à côté de la chapelle où reposent les reliques de Saint Benoît.

     La brigade a accompli sa mission.

     Mais les moines s’inquiètent, ils n’ont plus de soldats pour les défendre !

     « Nous allons recruter et former des gardes qui seront affectés à votre monastère ! les rassure Pierrette. En attendant, trois de nos gardes, Chantal Légauries, Carmen Ladanz et Albert Erstein resteront avec vous et partageront votre vie.

     - Des femmes au monastère ?!  s’insurge le moine. Mais vous n’y pensez pas !

     - Soit... Alors,  ce seront  Albert Erstein, Apollinaire de Bœuf et Philibert d’Argenteuil qui vont rester.

     - Oui,  cela est plus conforme avec nos préceptes...  Ne le prenez pas mal, mais je dois encore méditer sur ce dont nous avons discuté en chemin ! 

     - Vous prendrez grand soin de nos soldats ! dit encore Pierrette. Nous reviendrons vite avec des gardes pour vous servir. »

    Et Pierrette,  Ulla, Chantal et Carmen retournent à Durandalem par les airs, sous les saluts des moines, qui regardent tout rêveurs s'envoler ces anges...

     « Nous prierons pour vous ! »
Message edité le 12/08/2023 13H22
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Saint-Avold Saint-Avold
Posté le : 15/08/2023 22H29
Comptes rendus à Durandalem



     À Durandalem, c’est l’heure des rapports. Jacou fait l'appel des patrouilles.

 « Patrouille du nord-est.... Dillon, tu commences !

     - Pirmasens a été attaqué ! L’armée de Khan veut se renforcer, ils cherchent à enrôler de force les garçons dans les cités qu’ils traversent.  Mais nous avons fait le ménage, et liquidé tous les bandits. J’ai laissé sur place quatre gardes, Anne Choure, Madeleine de Proust, Firmin de Conté et Paulin Surcouf. Ils nous préviendront si nécessaire.

     - Merci Dillon, et bravo à  toutes et à tous ! Patrouille vers l’est : à toi, Joseph, raconte ! 

     - Nous avons rencontré une troupe d'hommes de Khan, qui venaient de traverser et de dévaster la ville de Phalsbourg. Ils étaient vingt cavaliers et cinquante fantassins. Tandis qu’Eudes éteignait l’incendie de la ville à grands coups d’auges remplies d’eau, et que Brice venait vous prévenir et revenir avec des renforts, nous les avons attaqués  dans le bois, à la sortie du bourg. Tous les cavaliers ont été abattus, mais les fantassins se sont réfugiés dans le bois. Nous avons pu en avoir quelques-uns, mais il fallait débusquer les autres. Nous avons attendu les renforts, et avons attaqué sur tous les fronts. Nous avons mis le feu au bois, et nous les avons cueillis tout suffocants à la sortie.  Mais ils  n’ont pas suffoqué longtemps ! Nous avons alors éteint l’incendie avec des auges...La méthode Eudes, ma foi fort efficace ! 

     - Assurément, acquiesce Jacou... C’est une méthode  que nous avions déjà utilisée lors d’un incendie de la forêt de Durandalem.

     - Nous avons été chaleureusement accueillis par les habitants de Phalsbourg.... Ils n’ont pas fait grand cas de notre nudité ! .

     - Comment cela ? Vous n’aviez pas vos tuniques ? 

     - Nous ne les avions plus. Nous avions dû en faire des  torches pour embraser la forêt ! Nous avons laissé quatre gardes sur place :  Georges de Chaumes, Eudes d’Allier, Joséphine Béquer et Pauline Espèrès, au cas où d'autres troupes de bandits se manifesteraient. 

     - Vous avez bien fait . Merci à vous toutes et à vous tous ! Et un grand bravo à vous aussi !  Passons à la patrouille du sud-est...À toi, Pierrette !

      - Alors que nous volions, nous avons aperçu, au sud de notre position, un nuage de poussière sur la route. Nous sommes descendus voir pour essayer d’en savoir plus.  Les bandits à cheval, huit, cernaient un chariot arrêté sur la route. Nous nous sommes approchés pour savoir ce qui se passait. Mais à notre approche, pourtant à pied et en tuniques, nous avons essuyé une volée de flèches. Les bandits nous ont intimé de poursuivre notre chemin, et ont voulu tirer sur nous ! Ce fut leur dernière action, nous les avons tous transpercés de nos traits. 

     À  bord du chariot, quatre moines, qui transportaient une relique d’or vers leur monastère.  Les bandits voulaient s’en emparer. Ils avaient tué les gardes escorteurs qui les protégeaient. Avec leurs épées, ils n'ont pas résisté face aux  arcs des bandits ! Nous avons alors chargé les corps des malheureux dans le chariot,  et nous avons accompagné les moines jusqu’à Burtoncourt, dans leur monastère. Comme ils n’avaient plus de gardes, nous leur avons laissé trois des nôtres, Albert Erstein, Apollinaire de Bœuf et Philibert d’Argenteuil, jusqu’à ce que nous leur trouvions de nouveaux gardes. 

     - Merci Pierrette...  Bravo pour votre vigilance et votre initiative.  Merci à vous tous, Soldats de l’Empereur ! Allez voir Guillaume aux Thermes pour vous loger.  Les dortoirs sont remplis, nous avons plus de cent gardes de toute la région dans nos murs... Mais il y a des chambres pour vous ! »

    

Le soir, ils sont plus de cent vingt à manger au restaurant des Thermes.  Les filles de l’ancienne école et les ambassadrices  sont venues prêter main forte aux cuisines et au service.

     Jacou prend la parole :

     « Bienvenue à toutes et à tous !  Vous connaissez le but de votre mission : éradiquer le banditisme en Austrasie ! Vous êtes toutes et tous initiés, donc capables de voler, de communiquer mentalement, et de soulever des objets à distance. Et n’oubliez pas que vous pouvez vous déplacer six fois plus vite qu’un cheval au galop. Ce sont des armes, ce sont vos armes !

    Aujourd’hui, les trois patrouilles ont rencontré des bandits : à Pirmasens, attaquée par les Germains;  à Phalsbourg, également dévastée par une bande de Germains;   sur la route du sud, des bandits ont attaqué des moines…Tous les attaquants, plus d’une centaine, ont été tués par nos gardes ! 

      Nous allons constituer des groupes, afin de former des patrouilles cohérentes ! Prenons par exemple le tir à l'arc.  Il y a parmi vous de véritables experts,  d’autres qui savent simplement s'en servir,. d'autres qui ne savent pas bien, et même certains qui ne savent pas du tout...

       Il n’y a pas de ségrégation entre vous : vous êtes toutes et tous unis sous la même bannière : la Brigade Régionale ! Vous toucherez chacune et chacun un sou par jour, ce qui vous fera une livre-or et demi par mois !  

     - C’est très généreux de votre part ! lui dit Olaf York. 

     -  Croyez bien que je suis conscient du risque que vous prenez. Sachez que ceux que vous allez pourchasser veulent votre mort... Et vous serez amenés à séjourner loin d’ici, pour des durées plus ou moins longues... 

     Dès demain, les gardes les plus aguerris partiront en patrouille, et établiront des relais dans la région.  Ils patrouilleront nus. Ce sera notre marque de reconnaissance pour toute la région ! Nombreux sont déjà les Austrasiens qui connaissent Durandalem et sa pratique de la nudité... Vous ne choquerez pas !

    Nos Capitaines de l’Empire et le Général de l’Empire Dillon d’Ortega vous donneront dès demain matin une formation accélérée, pour que vous puissiez partir au plus vite en mission ! 

      Bien ! je crois que j’ai tout dit ! 

     Ah non, encore une ou deux choses...

     Vous êtes hébergés en dortoir, ce qui n’est pas propice à des rapprochements intimes. Certes, vous êtes jeunes, et vous pouvez ressentir des attirances les uns pour les autres. C’est tout à fait normal. Les rapports sexuels entre vous ne sont pas prohibés... Mais pas dans les dortoirs ! Guillaume vous a mis à disposition des chambres séparées, pour les moments intimes.  Utilisez-les à votre guise, toujours en consentement mutuel. N’y passez pas  toute la nuit. Prenez une douche avant d’en sortir, et signalez les chambres utilisées aux filles d’étage, afin qu’elles les nettoient et les remettent en ordre. 

     Je rappelle aux garçons que les filles sont vos égales, et que le bon fonctionnement des patrouilles passe par le respect des uns envers les autres. Vous êtes toutes et tous solidaires, et toute déviance, tout harcèlement seront sévèrement punis ! 

    Voilà ! Le coin des boissons est à votre disposition. Mais n’en abusez pas, vous aurez besoin de toutes vos capacités pour accomplir votre mission.

     Bonne soirée ! Demain, les choses sérieuses vont commencer pour vous ... »
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Saint-Avold Saint-Avold
Posté le : 19/08/2023 19H26
Les missions des patrouilles



    Soleil  radieux à l’est. Le jour vient de se lever...

     Une grande agitation règne devant les Thermes : ce matin, cinq patrouilles de dix gardes vont explorer les chemins de l’Austrasie. Jacou fait la distribution des rôles :

  « Une patrouille, sous le commandement de Joseph Ikast, partira vers le nord, jusqu’au-delà de Manderen. 

     Une autre, commandée par Pierrette de Coubes, prendra le chemin de l’ouest, vers Mettis.   

     Éric Lerouge, tu commanderas la troisième, vers Mousson.

     Edmond Danton, tu conduiras ta patrouille au sud, vers Tenquin et Mittersheim,

     Sylvestre Stalon, ta patrouille ira vers l’est, en direction de Strateburgo. Vous vous mettrez en rapport avec les compagnons du Blauersland, Sylvestre, tu désigneras quatre  gardes qui resteront là-bas, et vous reviendrez avec quatre gardes du Blauersland. 

     En outre, cinq groupes vont partir initier les habitants des villages-relais. Madame et  mesdemoiselles les ambassadrices, voilà une mission qui vous conviendra ! Soyez fières d’être les Soldates de l’Empire, les ambassadrices de Durandalem et de la paix en Austrasie ! 

     Anne Bonte et Claudine Schmidt, vous vous rendrez à Mettis, escortées par Audebert d’Auster, Albertine Orossy et Léa Nonet. Vous ne serez pas trop de deux, il y a quelques personnes à initier ! 

     Toi Valérie Burg, tu iras à Manderen, avec Anne Choure, Gustave Aifele et Philibert d’Argenteuil. 

     Agnès Hune, tu iras à Dieuze, accompagnée de Madeleine de Proust, d"Albert Erstein et d'Ulla Mour. 

     Berthe Hoff,  Aline Espèrès et Brice de Niss, destination  Saint-Louisbourg.

     Edeltraud Bour, tu iras à Pirmasens, avec Chantal Légauries, Carmen Ladanz et Apollinaire de Bœuf. Les gardes, vous resterez sur place, pour relever Anne Choure, Madeleine de Proust, Firmin de Conté et Paulin Surcouf. Vous-mêmes serez relevés dans deux jours par une nouvelle équipe.

     Gertrude Hoff, tu iras à Phalsbourg, avec Brigitte Calman, Siel Rozanoff, Pries Rozanoff et Anne de Stef . Vous les gardes, vous aussi resterez sur place pour relever Georges de Chaumes, Eudes d’Allier, Joséphine Béquer et Pauline Espèrès. Dans deux jours, là aussi,  il y aura une relève.

   Toi enfin, Angèle Hune,  tu iras à Deux Ponts, accompagnée par Ingrid York, Olaf York et Alain Bon.

     Allez ! Soyez des patrouilles vigilantes ! Dès que vous apercevez des troupes suspectes en nombre, envoyez un messager.  Nos Capitaines viendront à la rescousse ! »

      Et les patrouilles s’envolent les unes après les autres, comme des nuées d’oiseaux, dans toutes les directions.

     Puis les ambassadrices, à leur tour, prennent leur essor vers les villages d'Austrasie.
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Saint-Avold Saint-Avold
Posté le : 27/08/2023 09H07
Alerte à Phalsbourg



    À Phalsbourg, l’alarme est donnée ! Au loin, à l’est, un grand nuage de poussière laisse présager des troupes en nombre.

     Georges de Chaumes va voir ce qui se trame là-bas, à quelques lieues de la cité. Déjà les paysans des environs affluent vers la ville, pour se mettre à l’abri derrière les remparts. Il va falloir aller chercher du renfort à Durandalem ! Sur l'ordre de Georges, Pauline s'envole prestement...

      « Ils sont bien deux cents cavaliers, probablement des Germains, vu leurs accoutrements.  Il y a en plus une dizaine de chariots, peut-être des fantassins ! Et ils seront là dans moins de vingt minutes...Mais nous allons les recevoir ! Avec Eudes d’Allier et Joséphine Béquer, nous allons tenter de les ralentir, en éliminant les chevaux de tête ! »

     Et les trois gardes s’envolent. Arrivés au-dessus des cavaliers, ils constatent que ce sont bien des Germains.

     Alors, de leur tir effroyablement précis, ils abattent les trois premiers, puis les trois suivants, et encore trois... Les cavaliers réagissent et ripostent, leur décochant des flèches.  Mais en gagnant les hauteurs, nos gardes volants sont bien vite hors de portée, et en abattent  trois de plus dans la foulée.

Les bandits se regroupent et s'efforcent  d’atteindre ces démons du ciel. Mais c'est en vain...

     Entre-temps, Pauline rencontre la troupe de l’ambassadrice et explique la situation.

     « Va vers le nord, dit Anne de Steph. Tu devrais rejoindre facilement la patrouille qui vole vers Strateburgo, vu que pour mieux surveiller ils vont au ralenti ! Nous, on va aider là-bas ! »

     Et tandis que Pauline file vers le nord, à la recherche de la patrouille, les quatre gardes et Gertrude foncent vers Phalsbourg.

     « Gertrude, dit Brigitte Calman, tu vas te mettre à l’abri dans la ville.Nous on va prêter main forte à nos compagnons ! . »

     Et voilà Brigitte Calman, Anne de Stef, Siel et Pries Rozanoff à côté des gardes, qui volent toujours très haut pour éviter d'être atteints. Georges de Chaumes est bien content de ce renfort.

Une vingtaine de bandits galopent vers le bois devant la ville.

     « On dirait qu’ils essayent de se disperser ! Éliminons déjà ceux qui vont vers la ville ! »

     Les sept archers aguerris ont tôt fait de les arrêter. Les hommes gisent au sol et les chevaux s’enfuient dans tous les sens.

    

De son côté, Pauline est montée très haut pour scruter  sous elle, et elle finit par repérer le vol de la patrouille qui se dirige vers Strateburgo. Elle fonce en plongée, à une vitesse qu’elle n’aurait jamais pensé pouvoir atteindre. Elle manque d'entrer en collision avec la patrouille, surprise de cette attaque en piqué !

     Trois mots d’explication, et la patrouille fonce vers Phalsbourg, où les sept gardes continuent d’empêcher les Germains de progresser.

Pauline, elle, fonce vers Durandalem.

     Les Germains ont construit une place forte avec leurs chariots.

     Ce sont effectivement des fantassins qui les occupaient. Ils n’ont pas d’arcs.

     Un groupe de ces fantassins cherche à contourner le bois, mais les archers ne les laissent pas passer !

     Bientôt, il vont être à court de flèches...

     La patrouille arrive enfin sur les lieux, et les fantassins qui couraient vers le bourg sont fauchés sans problème !

  Eudes file au bourg faire le plein de flèches. Gertrude, après un accueil mitigé d’une jouvencelle rousse nue qui arrive seule par les airs, a compris . Elle demande que toutes les flèches soient prêtes !

     « Je reviens ! dit Gertrude.»

Et elle fonce vers les sept gardes à court de flèches avec une dizaine de carquois remplis. Puis elle retourne sur le rempart.

    « Je m’appelle Gertrude Hoff. Je suis Soldate de l’Empire Romain d’Occident, et Ambassadrice de Durandalem. Je suis ici pour initier vos gens à la traque des bandits ! 

     - Bienvenue, Votre Excellence ! dit Adrien Bauer. 

     - Hum, vous êtes bien jeune pour les titres que vous arborez ! fait remarquer un citoyen de la cité.

     - J’ai seize ans, clame Gertrude. Rescapée de l’esclavage de Khan, et promue Soldate de l’Empire par l’Empereur Charlemagne lui-même ! .

     - Votre Excellence, lui conseille Adrien , ne restons pas sur les remparts, cela pourrait être dangereux ! ».

     Et, laissant des gardes surveiller la situation, ils descendent et vont à l’auberge.



     La situation est de plus en plus claire !

     Près de deux cents bandits gisent dans la lande.

     Il ne reste plus que le noyau de bandits retranchés derrière leurs chariots, une centaine d’hommes et autant de chevaux.

    

     « Ça va être difficile de les déloger, constate Eudes ... Faisons donc comme pour la forêt, mettons le feu aux chariots !

     - Bonne idée, acquiesce Anne de Steph. »

Et elle communique avec Gertrude, qui fait préparer des étoupes enduites de suif et les apporte aux archers toujours en l’air, hors de portée, au-dessus des bandits.

     Et c’est un déluge de feu qui s’abat sur les Germains...  Les chevaux paniqués ruent dans tous les sens et s’enfuient, démolissant le fortin de fortune érigé par les pillards.

     Les Germains tentent de s'échapper, mais sont rattrapés par les traits qui arrivent de toutes parts.

     Il n'en reste qu’une vingtaine en vie, mais voilà que les flèches manquent !

     Alors les gardes retournent dans la ville, surveillant les mouvements des Germains.

     À Phalsbourg, Gertrude ne traîne pas. Elle a commencé ses initiations. Huit gardes sont endormis.

     « Serait-il possible,lui demande Adrien,  que tous nos gardes soient initiés ? Ce serait un avantage formidable contre nos éventuels attaquants !

     - Pas de problème, j’ai ici de quoi initier dix personnes ! .Je reviendrai pour m’occuper de la garde ! Combien d’hommes avez-vous ? 

     - Trente gardes en tout pour toute la ville. »



     Venant de l’ouest, une troupe arrive par les airs.

     Ce sont Dillon et ses Capitaines qui arrivent en renfort, chargés de moult carquois en bandoulière.

     Ils distribuent les flèches à tout le monde.

     « Finissons-en avec cette vermine ! »

     Et tous les gardes montent au-dessus des bandits, effectuant un tir circulaire qui ne laisse aucune échappatoire aux Germains.

     Et c’est bientôt le silence après la bataille !



     Adrien Bauer fait sonner la fin de l’alerte. Il ordonne aux citoyens de creuser un trou gigantesque dans la lande, afin d’y ensevelir tous ces chiens.

     Les blessés sont achevés, les cadavres dépouillés, les flèches récupérées. Trois cent quarante cadavres humains, et cent vingt cadavres de chevaux. Les gardes les soulèvent et les transportent mentalement vers la fosse, dans laquelle ils sont jetés. Quatre-vingts chevaux sont récupérés indemnes, un pactole pour la ville !

     « Comment vous remercier ? dit Adrien. Sans vous, notre cité ne serait plus qu’un tas de cendres !

     - Nous sommes tous solidaires ! lui précise Dillon. Les gardes que vous voyez viennent de tous les villages autour de Durandalem. Bientôt ils viendront même de Mettis et de Pont-de-Sarre. Nous allons former vos gardes pour qu’ils puissent défendre votre cité !

     - Oh, votre ambassadrice, Gertrude Hoff a déjà commencé !  lui répond Adrien le sourire aux lèvres. »



     Arrive le moment des adieux.

     « Avec ma patrouille, dit Sylvestre, maintenant que nous avons refait le plein de flèches, .nous allons continuer notre chemin vers Strateburgo. Nous repasserons vous voir au retour ! 

     - Grand merci ! Sans vous et les gardes de Durandalem, c’en était fini de notre cité ! remercie Adrien. Nous allons former plus de gardes afin d’anticiper ce genre de risque ! »

Et la patrouille s’envole alors en direction de l’est.



     « Mes Capitaines et moi, dit alors Dillon, nous allons rentrer à Durandalem,, avec notre ambassadrice et l’équipe qui était ici.  Brigitte Calman, Siel Rozanoff, Pries Rozanoff et Anne de Stef resteront donc avec vous pour quelques jours. 

     - Vous avez huit gardes initiés, qui devront surveiller d’en haut d'éventuels mouvements de troupes qui pourraient se faire, explique Gertrude. Auquel cas, n’hésitez pas à foncer vers Durandalem pour obtenir de l’aide. Je vais revenir ces jours prochains pour initier tous vos gardes. N’hésitez pas à enrôler aussi des filles, elles sont elles aussi très capables, vous savez ! 

     - Merci, Votre Excellence ! je suivrai votre conseil ! »
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Saint-Avold Saint-Avold
Posté le : 14/09/2023 07H08
  Ambassadrices initiatrices.

     Pierrette de Coubes, en tête de la patrouille qui va à Mettis, survole la région lentement, à haute altitude. Tout mouvement sur la route est analysé.  Des éclaireurs sont envoyés dès qu’un nuage de poussière apparaît. Pour l’instant, ce ne sont que des fausses alertes : des voyageurs, des commerçants, des paysans, qui ne se sont même pas rendu compte qu’ils étaient observés.

    La troupe des ambassadrices en vol vers Mettis passe à proximité. Plus rapides, Anne Bonte et Claudine Schmidt, escortées d’Audebert d’Auster, Albertine Orossy et Léa Nonet, saluent la patrouille au passage, et filent vers la grande ville.  Les voici en vue des remparts de la cité. Albertine et Léa, qui sont de Mettis,  se proposent pour’aller établir le contact. Elles connaissent les gardes. Les voilà sur les remparts. Les gardes les connaissent, certes, mais c’est bien la première fois qu’ils les voient voler... surtout toute nues !

     « Allez prévenir Paul Igon, votre chef, que les ambassadrices sont là ! Et prévenez aussi Jean de Rott, le bourgmestre, ». 

     Paul arrive sur les remparts. Lui, il a déjà vu les ambassadrices nues. Il est moins surpris que ses gardes, mais quand même un peu étonné de la chose !

     « Bienvenue, Ambassadrices...Vous ne vous habillez donc jamais ? 

     - C’est la marque de Durandalem, lui répond Anne. Toutes et tous nous vivons nus, et nous le faisons savoir ! La simple nudité n’est pas répréhensible. Ce sont les pensées lubriques et les actes déviants qui le sont ! 

     - Oh, pour ma part, cela ne me dérange pas !. Mais que diraient Monseigneur l’évêque de Mettis, ou les abbés Marc de Frisko et Sylvain Cédère s’ils vous voyaient dans cette tenue ? »

     Anne et Claudine éclatent de rire.

     « Mais pourquoi riez-vous comme ça ? Qu'ai-je dit de si drôle ?

     - Eh bien, lui explique Claudine, figurez-vous que Monseigneur l'évêque et les deux abbés,  nous les avons déjà côtoyés très intimement  à Oche, lors de la bénédiction de la Chapelle. Nous étions nues, eux aussi étaient nus, et l’Empereur Charlemagne lui-même était nu ! C’est même à cette occasion que l’Empereur nous a nommées Soldates de l’Empire Romain d’Occident, ce qui nous a permis d’accéder au titre d’Ambassadrices ! »

     Le bourgmestre arrive à son tour. Lui aussi les a déjà vu nues, et il connaît bien les principes de Jacou.

     « Bienvenue,  Vos Excellences les Ambassadrices de Durandalem !  Vous devez être fatiguées après ce vol... Venez, vous allons vous servir un petit remontant ! 

     - Merci, Messire de Rott, répond Anne. Nous vous suivons volontiers. Mais vous savez, le vol a été court, il a duré moins d’une heure ! 

     - Moins d’une heure ?!  Alors qu’il m’en a fallu cinq, à moi,  pour revenir de Durandalem ! 

     - C'est que nous, nous pouvons nous déplacer six fois plus vite qu’un cheval au galop...

     - Impressionnant... Vraiment très impressionnant ! »



     Ils arrivent dans la grande salle de garde, ou quelques gardes sont au repos.

     Avant que les filles entrent, Jean de Rott leur dit :

     « Messieurs et Mesdames, pas de réflexions houleuses ou de sifflements, je vous prie. Voici les ambassadrices de Durandalem, Malgré leur jeune âge, vous leur devez le respect ! »

     Anne Bonte et Claudine Schmidt font leur entrée,.accompagnées de leur escorte,

     Les gardes présents sont subjugués par la beauté de ces jouvencelles rousses à forte poitrine, nues, et le sont tout autant en voyant leurs collègues Albertine Orossy et Léa Nonet toute nues !

     « Vous allez être initiés par ces Excellences ! 

     - Euh....En quoi au juste va consister cette initiation ? demande un garde, pas très rassuré.

     - Oh, rien de douloureux ! Nous allons vous donner un breuvage qui va vous endormir...

     - Et c’est tout ? Doit-on être nu ?

     - Que nenni, rien d'obligé ! Mais vous pouvez, si vous le désirez... On est si bien, nu ! »

     Les regards se tournent vers Jean de Rott.

«  Oui, bien sûr, vous pouvez !

     - Et alors, quel sera le résultat ? 

     Anne précise :

     « Vous aurez le pouvoir de communiquer entre vous par la pensée. Vous pourrez aussi déplacer les objets et les êtres vivants à distance.  Vous aurez aussi la faculté de voler dans les airs, comme les oiseaux, mais à une vitesse six fois supérieure à celle d’un cheval au galop ! La seule condition, pour l’initiation, c’est le silence... Alors, celles et ceux qui ne sont pas allongés, je les prie de sortir ! » 

     Anne et Claudine, après s’être désaltérées, administrent la potion à vingt gardes- dix hommes et dix femmes - allongés sur des lits de camp. Les femmes se sont déshabillées, et quelques hommes les ont imitées.

     Tout le monde sort de la salle de garde. Les ambassadrices restent devant la porte.

     « Il y en a pour une bonne demi-heure ! Essayez de ne pas faire de bruit devant la salle...»



     Pendant que les gardes dorment, Anne explique au chef des gardes de Mettis la tactique utilisée par les soldats de Durandalem pour arrêter une troupe :

     « D’en haut, ils ne vous voient pas venir, surtout si vous arrivez dos au soleil. Ils ne peuvent pas vous voir ! Vous éliminez en premier les cavaliers, ce sont généralement les chefs ! S’ils ont des chariots, vous tuez les conducteurs, et abattez un des chevaux des attelages,  cela arrêtera leur progression. Ensuite vous montez assez haut au-dessus d’eux, suffisamment pour être hors de portée de leurs flèches, et vous leur envoyez un déluge de vos flèches à vous. Celles-là tomberont vers le sol et atteindront leur but ! 

     C’est cette technique qui a permis à nos dix Capitaines et à quelques gardes de venir à bout de cinq cents soldats de Khan, il y a deux mois à Naborum. Même chose la semaine dernière à Pont-de-Sarre, et hier à Phalsbourg ! Ils étaient deux cents cavaliers et une centaine d’hommes de troupe, des Germains de Khan ! Eh bien, tous sont morts, et aucun blessé de notre côté !

     - Vous en connaissez un rayon côté stratégie ! dit Paul Igon, admiratif.

- Nous avons eu les meilleurs instructeurs du monde : le Général de l’Empire Dillon  d’Ortega et les Capitaines de l’Empire ! Ils nous ont aussi appris à nous battre et à nous défendre, au cas où on nous prendrait pour de faibles femmes ! Qu’on se le dise...

     - Oh, je m’en garderai bien ! rétorque Paul. Et nul ici n’osera lever la main sur une ambassadrice !  ».



Des initiations qui vont bon train !

    

          Au bout d’une demi-heure, les vingt gardes sont réveillés. Anne les met en condition.

     « Essayez de parler avec votre voisin, sans ouvrir la bouche ! »

     Les gardes, émerveillés, se rendent compte que cela marche !

   «  Essayez maintenant de soulever votre voisin. Si vous le voulez, vous le pouvez ! »

     Et cela marche aussi !

    « Maintenant, essayez de vous soulever vous-même ! »

     Et les vingt gardes décollent du sol... Ça marche... ou plutôt ça vole !

    « Bien... Maintenant, les gardes, suivez-moi ! »

     Et Anne part d’abord en longeant les remparts, suivie des vingt gardes qui volettent à un mètre du sol.

     Puis elle monte et se pose sur les remparts, suivie par les initiés. Les gardes sur les remparts sont ébahis !

     « Maintenant, ordonne-t-elle en pensée, nous sortons ! Suivez-moi !  »

 Elle s’élance et monte vers le ciel, suivie par une ribambelle de gardes. Les femmes sont nues, les hommes se sont mis nus aussi. Toutes et tous sont encore tout éblouis par les nouvelles prouesses dont ils sont maintenant capables. Quel plaisir de voler nus ! Et quel magnifique paysage...Jamais ils n’avaient vu ainsi la région et la cité de Mettis d’en haut !

     « D’ici, vous pouvez repérer des troupes à des lieues de distance. Les nuages de poussière sont très significatifs à ce propos. Mais ne nous éloignons pas... Ce sera la dernière fois que vous volerez sans armes. Vous devrez toujours porter un arc et un carquois rempli. À présent, retournons dans l’enceinte de la ville ! »



     Dans la salle de garde, Claudine a pris en charge les vingt gardes suivants, dix huit filles, jeunes recrues, deux garçons, et le chef des gardes, Paul Igon. Toutes se sont mises nues, Paul Igon aussi. Les jeunes garçons ont suivi.

      « Reposez-vous, les initiés, dit Anne,.mais pas dans la salle de garde.  Le silence doit régner !  Vous irez remplacer les gardes en faction dans une demi-heure, afin qu’eux aussi soient initiés ! 

     - Je voudrais moi aussi bénéficier de ces pouvoirs, demande Jean de Rott. C’est possible ?

     - Bien sûr ! Et les ouvriers qui portent de lourdes charges devraient eux aussi pouvoir en bénéficier ! 

     - Bonne idée ! Nos tailleurs de pierre,et nos cantonniers seront ainsi bien soulagés dans leur tâche ! Je les fais mander sur l’heure... »

     Et ainsi Anne et Claudine passent le reste de la journée à initier tous les gardes, les gens d’arme, les travailleurs de force.

     « Excellences, vous avez fait du bon travail ! les félicite Jean de Rott.  Et nous nous sommes habitués à la nudité ! Nos gardes l’ont déjà toutes et tous adoptée, avec mon consentement ! Mais la ville n’est pas encore prête à passer au stade de cité nudiste. Nous allons progressivement habituer la population au caractère normal de la nudité. Ainsi, les gardes en faction seront nus la journée, si le temps le permet...

      - Ce sera un bon début,  approuve Claudine. Surveillez les alentours de la cité ! Si vous montez assez haut, comme nous l'avons fait il y a une heure, vous avez une excellente vue de toute la région !

    - Et en plus, ajoute Anne, comme l’a toujours affirmé Jacou notre Maître de l’Empire, d’en haut, vous vous rendez bien compte que la Terre est ronde, et non plate ! . 

     - Nous allons maintenant prendre congé, conclut Claudine. Si vous avez besoin de nous, ou d’un renfort en cas de troupes en nombre, Durandalem est à moins d’une heure de vol de Mettis ! »

     Et nos ambassadrices rappellent leur trio d'escorteurs, qui passaient le temps à la terrasse de l’auberge, tout nus à la vue des habitants.  Des habitants qui parfois y allaient gaîment avec des commentaires pas toujours amicaux ! Certains sont même venus se plaindre auprès de Paul Igon et Jean de Rott, qui leur ont répondu, à leur grand étonnement, que les gardes avaient tout à fait le droit d’être nus !

    Et les voilà repartis. Anne Bonte, Claudine Schmidt, et leur escorte s’envolent vers Durandalem. Mission accomplie !



   À Pirmasens, les gardes voient arriver une petite troupe, nue, par la voie des airs. Ce sont l’ambassadrice Edeltraud Bour et son escorte : Chantal Légauries, Carmen Ladanz et Apollinaire de Bœuf.  Aussitôt arrivée, Edeltraud commence à initier les gardes, les gens d’arme, et quelques volontaires pour alerter en cas de besoin.Le cantonnier lui aussi est initié. Après trois séances, toute la cité est abondamment pourvue d’initiés !  Edeltraud prend alors congé, en repartant avec les gardes restés sur place, Anne Choure, Madeleine de Proust, Firmin de Conté et Paulin Surcouf. Mission accomplie là aussi !

    À Manderen, les maçons, qui ont déjà été initiés à Durandalem, accueillent l’ambassadrice Valérie Burg et son escorte : Anne Choure, Gustave Aifele et  Philibert d’Argenteuil. Aucun problème sur le chemin, la route est déserte.  Puis, ayant initié tous les gardes et tous les volontaires de Manderen, la troupe rentre à Durandalem. Une mission accomplie de plus !

     À Dieuze, Agnès Hune a été accueillie chaleureusement par Alfred Astair, ainsi que son escorte Madeleine de Proust, Albert Erstein et Ulla Mour. Les habitants - surtout les garçons- sont fascinés par cette jeune créature rousse toute nue. L’initiation de six gardes et de six volontaires du bourg se passe bien. Agnès explique le principe de surveillance en hauteur, et la nécessité de prévenir en cas de troupes suspectes aux environs,.Puis ils repartent de Dieuze, Là encore, mission accomplie !

     À Saint-Louisbourg, Armand Della, le bourgmestre, est soulagé de voir arriver l’ambassadrice.  Depuis les derniers événements survenus dans la région, il n’est pas rassuré ! Quand Berthe Hoff se présente avec Aline Espèrès et Brice de Niss, les gens l’applaudissent.

     « Bienvenue, Votre Excellence ! Et bienvenue à votre escorte ! Beaucoup de nos jeunes veulent se former pour devenir gardes. Je pense que la perspective des  pouvoirs octroyé aux gardes y est pour beaucoup ! »

     - Je m'en doute, dit Berthe. Commençons sans plus attendre ! »

       Et une fois initiés les douze futurs gardes de la future milice de Saint-Louisbourg , Berthe et son escorte retournent à Durandalem. Là aussi, mission accomplie !
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Posté le : 18/09/2023 23H17
  Mutinerie au bagne de Deux-Ponts.



           Après avoir survolé Pont-de-Sarre, le groupe d’Angèle Hune arrive en vue de Deux-Ponts.

    Il n'y a rien eu de suspect à signaler sur le chemin...

   Mais une fois à Deux-Ponts,  la bourgmestre Marie Starr qui les accueille est fort préoccupée !

    « Vous arrivez à pic...  Figurez-vous qu'une mutinerie a éclaté dans le bagne ! Une dizaine de forçats se sont libérés en tuant leurs geôliers... On ne sait trop comment ils y sont parvenus ! Toujours est-il qu'après leur forfait, ils se sont barricadés dans le fort avec quatre otages pris parmi le personnel. Ils ont verrouillé les portes, rendant l’accès impossible.  Les autres forçats se sont rendus sans conditions.. 

    - Il vous reste des gardes disponibles ? s'enquiert Angèle. Dans moins d’une heure, ils pourront disposer des pouvoirs nécessaires, et mettre fin à cette rébellion... Quant à vous, Olaf, Ingrid et Alain, allez survoler le fort, et tirez à vue sur les mutins que vous verrez... Pas de pitié, abattez-les ! »

      Les trois gardes s’envolent, tandis que Marie Starr rassemble tous ses gardes pour leur initiation.

     Au-dessus du fort, les trois habiles archers font un carton ! Le premier mutin s’écroule, puis deux autres, et encore trois. Ils n’ont pas compris que les flèches leur venaient d’en haut !

    Il n'en  reste à présent plus que quatre, qui se servent des otages comme boucliers humains. Mais Olaf et Ingrid York sont des Vikings, ils ont un tir très précis. Deux  mutins de plus sont terrassés, le sommet du crâne transpercé. Les deux derniers, affolés, libèrent leurs otages et disent se rendre. Mais  trop tard, Alain  a déjà tiré ! Deux flèches sifflent coup sur coup, perçant le cœur de leurs cibles.

     Alors, les otages  rouvrent les portes du fort, permettant aux gardes d’y accéder.

     Il n’y a plus de mutins. Juste dix cadavres.

     Les trois gardes de l’escorte descendent devant le fort.

     « Bravo, vaillants gardes, vous avez maté la rébellion ! 

     -  Vous êtes des héros ! clame Marie Starr. »

     Les corps des mutins et ceux des victimes, hélas au nombre de six, sont sortis du fort.

     « Et moi qui devais envoyer demain cinq de mes gardes pour la brigade régionale, se désole Marie Starr. Avec six gardes en moins, je ne vais pas pouvoir le faire dans l’immédiat ! . 

      - Pas de souci, la rassure Angèle.Je préviendrai Jacou et je lui expliquerai la situation, il comprendra ! Et puis, vos gardes ne vont pas tarder à se réveiller, ils seront nantis des mêmes pouvoirs que mon escorte...»

 Une fois que les gardes ont émergé, et après leur avoir fait faire leur petit vol d’initiation, Angèle, Ingrid, Olaf et Alain prennent congé, et s’en retournent vers Durandalem..

     En survolant Pont-de-Sarre, ils se réjouissent de contempler la cité paisible, les gens qui se promènent nus dans les rues, et qui prennent du bon temps au bord de la rivière…
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Posté le : 21/09/2023 22H35
    Les rapports des patrouilles.



    Les Ambassadrices rentrent à Durandalem les unes après les autres, et tour à tour font leur rapport à Jacou. Tout s’est bien passé, et de nombreux gardes sont maintenant initiés.

    Angèle Hune raconte la rébellion au bagne de Deux-Ponts, et la façon dont son escorte a maté les mutins, en les tuant tous. Elle fait part aussi du regret de Marie Starr de ne pas pouvoir fournir cinq gardes de Deux-Ponts pour les patrouilles, vu qu'elle en a perdu six dans la rébellion.

    Gertrude raconte le massacre de Phalsbourg :  plus de trois cents Germains y sont restés, avec l’intervention de la patrouille de Sylvestre Stalon rattrapée par Pauline Espèrès, et la venue des Capitaines menés par  Dillon, qui ont achevé les assaillants.

    Anne Bonte évoque les nombreux gardes qu'elle initiés avec Claudine Schmidt... Même le chef de la garde et le bourgmestre de Mettis y ont eu droit  !  Léa Nonet, une des gardes venant de Mettis, raconte les problèmes que sa nudité a causés de prime abord,  et la décision du bourgmestre d' imposer la nudité à tous les gardes en faction, à leur grande satisfaction, pour habituer les habitants.

    Agnès Hune est revenue de Dieuze, tout s’est bien passé.

     Berthe Hoff était à Saint-Louisbourg, où beaucoup de jeunes voulaient être initiés. Eh bien, c’est fait !

     Edeltraud Bour est revenue de Pirmasens, avec les gardes relevés Anne Choure, Madeleine de Proust, Firmin de Conté et Paulin Surcouf. Chantal Légauries, Carmen Ladanz et Apollinaire de Bœuf, sont restés sur place.

   Valérie Burg arrive de Manderen. Tout un bataillon de maçons voulaient bénéficier de l’initiation. Ce fut fait, et bien fait !

     « Bravo les Ambassadrices,  vous avez rempli vos rôles à la perfection !  Bravo aussi à Ingrid York, à Olaf York et à Alain Bon, vous avez grandement contribué à forger la réputation de la brigade régionale !   Et bien sûr, merci à tous les gardes qui vous ont accompagnées ! »

    Deux patrouilles sont elles aussi de retour. Celle de Mettis, commandée par Pierrette de Coubes, n’a rien à signaler. Celle de Mittersheim, menée par Edmond Danton, revient également bredouille.

Voici qu'arrive une troisième patrouille, commandée par Joseph Ikast. « Après Manderen, nous avons poussé jusqu’au-delà de Bettembourg, à la limite de l’Austrasie, et n’avons rien vu de suspect. »

Éric Lerouge revient de la visite de l’ouest vers Mousson avec sa patrouille. « Nous avons poussé notre visite jusqu’à Boudonville à l’est de Nanciaco, et n’avons pas repéré  de troupes sur les chemins. »

      « Parfait ! répond Jacou.  Merci à toutes et à tous !  Demain, nous aurons des échos de Strateburgo, avec la patrouille de Sylvestre Stalon. Et demain, madame et mesdemoiselles les ambassadrices, nous continuons à initier ! Vous irez à Tenquin, Falkenberg, Téterchen, Lingen, Gmunden, Vic, Maranges, et Pont-de-Sarre. 

     Des patrouilles partiront vers le sud, vers Saraburgo et les monts Vogésiens,  Pour le sud-est, vers Andesina et Divio, Vers le nord-ouest, vers Caturiges et Vereduno. Vers le nord-est pour Oche, Un groupe partira pour Burtoncourt, afin de recruter et de former des gardes pour le monastère. 

     Voilà ! je crois que je vous ai tout dit... Mais je crois  qu'un de nos Capitaines de l’Empire, François Bauer,  aimerait nous parler.  François, nous t'écoutons !

   - Eh bien, je viens d'avoir cinquante ans,  et vous êtes toutes et tous invités à fêter ça dignement à l'auberge après la douche ! Tout le village est invité ! »

    Une clameur d’enthousiasme s'élève aussitôt de l'assistance !  Et tout le monde va vite se faire propre pour aller faire la fête...
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Wasquehal Wasquehal
Posté le : 22/09/2023 08H26
Coucou Robert, tu en es à combien de pages maintenant ? bonne journée à toi .
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