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Durandalem, une histoire...

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Saint-Avold Saint-Avold
Posté le : 26/04/2021 19H05
Le messager du roi.

Un homme à cheval se présente au portail : « Je suis un messager du roi, j’apporte des nouvelles pour le bourgmestre de Durandalem ! » Gretel lui ouvre, et Jacou vient au portail.

« Je suis Jacou Artz, le bourgmestre. Parle ! »

Le messager est surpris de voir une garde nue, et un bourgmestre tout aussi dévêtu. Et tous les gens qu’il voit sont tous nus. Cela l’étonne grandement !

« Mais pourquoi êtes-vous tous nus comme ça ?

-  C’est la règle dans le village... Nous vivons nus, en communauté, dans le respect de soi, des autres et de la nature. C’est notre philosophie ! Mais toi aussi, tu peux te déshabiller !

- Non ... Je viens de faire cent lieues en quelques jours pour te prévenir, et je ne suis pas très propre !

- Alors, laisse ton cheval ici, nous allons nous en occuper.  Et suis-moi, je t’emmène te laver, avant tout ! »

Il fait signe à Nestor qui les observe.

« Nestor, tu vas t’occuper du cheval de…Au fait, quel est ton nom ?

- Je me nomme Léonce de Sienne, je viens de Lugdunum. C’est Charles, le fils de Pépin, qui m’envoie.

- Alors, Léonce, viens avec moi. Je t’emmène aux douches, et tu pourras ensuite nous dire ce que nous veut le roi Charles ! »

Il le présente à Joel : « Voici Léonce de Sienne, messager du roi. Tu t’occupes de lui, tu donneras ses habits à Berthe pour qu’elle les lave. Puis tu l’emmèneras à l’auberge. »

Après une douche qui le réconforte et lui redonne de l’énergie, Joel lui propose une tunique. Mais il décide de rester nu... « puisque c’est la règle ! »

Léonce de Sienne est un grand homme de quarante-cinq ans, les cheveux blonds, six pieds huit pouces. Un corps musclé de soldat, un poitrail velu, une toison dorée fournie, et un pénis de six pouces.

Léonce et Joel arrivent à l’auberge. « Je suis Child, le bourgmestre adjoint, et patron de l’auberge. Tu as sûrement faim ! viens t’asseoir à la table ! »

Tous ceux qui se trouvent à l’auberge attendent les nouvelles. Les gardes, en pause, Georgette Fart et Benoit Spohr, Stéphane et Paul Spohr, et Jacques Martin, tous tendent l’oreille pour écouter ce que Léonce a à dire.

Et Léonce raconte, en mangeant et buvant entre les phrases :

« Le roi Pépin vient de mourir, dans son fief de Saint-Denis. Ses funérailles auront lieu à l'abbatiale de Saint-Denis. Dorénavant, ce sont ses fils, Charles et Carloman, qui gouvernent le royaume. Charles prendra la tête de l'armée de l'Ouest, tandis que Carloman restera à la tête de l'armée de l'Est. À Noyon, Charles sera couronné roi de de Neustrie et de Bourgogne . Après les funérailles de Pépin, il retournera dans son fief de Bourgogne rejoindre son épouse Himiltrude. Charles sait qu’une épée a été fabriquée ici pour lui. Il sait aussi qu’une école de soldats a été créée ici, à Durandalem. »

- Et comment sait-il cela ?  demande Jacou.

- C’est son chef de la garde, le seigneur Jean d'Ortega, qui le lui a dit.

Et il sait que c’est le fils de Jean d’Ortega qui est à la tête de l’école. »

Aussitôt, Jacou envoie mentalement à Dillon l’ordre de venir séance tenante à l’auberge.

Au même  instant, à l’école, Dillon est en train de donner des cours théoriques sur les façons de se présenter à un supérieur, militaire ou civil. Hantz assiste aux cours. Il comprend de mieux en mieux la langue, et Achille est à ses côtés en cas de problème.

« Vous êtes des soldats, vous devez obéissance à un soldat de grade supérieur ! 

Le « Garde à vous ! » c’est quand un gradé arrive.

Le « À vos rangs ! Fixe !» c’est lors de la venue d’un officier supérieur.

 « Le Roi ! », vous le savez, c’est quand vient le roi, bien sûr !

La posture est la même : droit, la tête droite, et la main sur l’arme si vous en avez une.

Vous ne devez prendre la parole que pour répondre à une question, ou lorsqu’on vous la donne.

Vous gardez la posture jusqu’à l’ordre suivant, ou « Repos ! »

C'est à cet instant qu'il reçoit  l’ordre mental de Jacou.

« Je dois vous laisser, je suis mandé par Jacou au village ! C'est Hugues qui va vous parler à ma place de la bienséance en société... N’est-ce pas, Hugues ?

- Pas de problème, Dillon, je vais leur apprendre à saluer ! »

Et tandis que Dillon part, Hugues s’érige en maître de cérémonie.  Et les soldats, les uns après les autres, viennent le saluer. Il les reprend si nécessaire.

Dans l’auberge peu après...
« Dillon, voici Léonce de Sienne, messager du roi. Léonce, voici Dillon d’Ortega, chef des soldats de Durandalem. »

Léonce continue :

« En passant par l'Austrasie, Le roi Charles viendra à Durandalem.  Il sera là dans un mois, pour prendre possession de son épée. Toi et tes hommes, Dillon, il vous emmènera d'abord vers l'Est, pour mater les Germains rebelles.  Puis ce sera vers l'Ouest. Vous irez rejoindre Roland aux Marches de Bretagne,  pour marcher ensuite vers la péninsule ibérique.

Jacou dit alors : « Nous avons donc un mois pour préparer un accueil digne de notre roi Charles ! Nous allons organiser de grandes festivités en son honneur !  Merci de ces nouvelles, Léonce. Tu es le bienvenu à Durandalem. Dillon va t’emmener à l’école,  où tu pourras prendre du repos. »

« Grand merci Jacou ! » Et il part à pied, suivant Dillon. Il est fort surpris de voir passer dans les airs les gardes qu’il a vus à l’auberge, puis d’autres gardes qui passent tout là-haut dans l’autre sens.

« Ce sont des pouvoirs que nous avons,  nous les soldats et les gardes, lui explique Dillon. Comme tu vois, nous pouvons voler ! «

- Mais c'est fantastique ! »
Message edité le 27/04/2021 00H51
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Saint-Avold Saint-Avold
Posté le : 27/04/2021 21H11
Les cousins Maigret.

Le portail fonctionne parfaitement, et nul ne peut plus entrer sans l’assentiment des gardes. Cet après midi, ce sont André Martinet et Bernard Spohr qui sont de garde. Une calèche arrive de Naborum. Les visiteurs se présentent. Ce sont des cousins d'Aimé Maigret, le chef de la police de Naborum: Pacôme Maigret et sa compagne Agnès Poly, Valérie Maigret et son compagnon Alexandre Dumas, et Sophie Maigret et sa compagne Jenny Tell. Ils ont entendu parler d’embauche et viennent proposer leurs services.

André Martinet leur ouvre le portail, Bernard Spohr est aux aguets, arc en main, prêt à réagir.  Les Naboriens sont étonnés de voir les gardes nus. « C’est la règle à Durandalem. Tout le monde,  homme, femme, enfant, est nu. C’est la philosophie du village. Vous pouvez vous déshabiller si vous le désirez. Vous pouvez aussi prendre une douche à côté de l’auberge. Présentez-vous à l’auberge, et demandez Child. »

La calèche pénètre dans le village. Au nord, à flanc de colline. là encore, les visiteurs sont stupéfaits : des ouvriers montent des murs de pierres, nus, avec une facilité déconcertante !

Ils arrivent à l’auberge, Child les accueille et les installe à une table. « Que puis-je pour votre service ? »

- Nous cherchons du travail, nous sommes désœuvrés, nous n’avons plus de quoi subvenir à nos besoins ! C’est notre cousin Aimé Maigret qui nous a parlé de votre village, qu’il a visité il y a peu, lors de l’attaque des brigands. Il paraît que les soldats de Durandalem les ont anéantis !

- En effet, nos soldats les ont tous capturés ! Vous cherchez du travail, dites-vous... Nous avons besoin de gardes et d’agents d’entretien, cela vous intéresse ? »

Pacôme veut bien être garde, Agnès aussi, si les filles peuvent l’être. « Je sais me servir d’un arc ! » Alexandre et Valérie affirment être aussi de fins archers. Quant à Sophie et Jenny, elle se disent très efficaces pour le nettoyage !

Child leur confirme qu’ils devraient donc trouver du travail ici...

« Vous voyez ces cinq personnes attablées, dont une fille ?  Ce sont des gardes, en pause. Ils sont nus.  À Durandalem, tout le monde vit nu, et ce serait bien que vous suiviez l’exemple ! Je vous propose d’aller aux douches, vous verrez Joel qui vous expliquera comment elles fonctionnent.

- Oui, mon cousin m’en a parlé, dit Pacôme. Il paraît que c’est vraiment bien !

-  Vous jugerez ! Allez-y, et revenez ici après, on verra pour vos embauches. »

Et les six jeunes vont voir Joel qui les accueille, et leur propose de prendre leurs habits pour les faire laver.  Son gros membre les impressionne. « Mais c’est naturel, cela relève de la diversité de la nature. Cela dit, parfois, ça m’embarrasse un peu dans mes mouvements ! » dit-il en rigolant. Ce qui fait sourire les Naboriens.

Du coup, tout le monde se déshabille. Ils ont déjà l’habitude de se voir nus : ils vont souvent se baigner ensemble à l'étang d'Oderfang, dans un coin à l'écart.

Pacôme Maigret est un petit jeune homme de vingt-cinq ans, brun, de cinq pieds cinq pouces, avec un poitrail développé, des gros bras, une toison brune coupée au-dessus d’un pénis de quatre pouces.

Agnès Poly, vingt-cinq ans, est une brune de cinq pieds quatre pouces, une poitrine ample, des bras bien fermes, une toison rasée sur des cuisses fermes, et de courtes jambes.

Valérie Maigret, vingt-six ans, est la demi-sœur de Pacôme, plus grande, six pieds. Blonde avec  une forte poitrine et une toison tondue, des bras musclés, des cuisses et des jambes fines.

Alexandre Dumas est un homme blond de six pieds, vingt-six ans, un corps musclé sans poil, un pubis glabre, et un membre de quatre pouces.

Sophie Maigret, trente ans, six pieds cinq pouces, est la grande cousine de Pacôme et Valérie. Elle est rousse, avec une petite poitrine, un pubis roux coupé court, des cuisses fortes sur des jambes bien fermes.

Jenny Tell est la compagne de Sophie. Trente ans, grande aussi, de six pieds quatre pouces, rousse aussi avec de petits seins pointus, un pubis tondu et des longues jambes fines.

Ils profitent des douches, chaque couple dans une cabine, et Joel se dit qu’ils ne font pas que se laver ! Il sait que les douches sont propices à ce genre de choses...  Tous finissent par ressortir, et ils vont se sécher près de la cheminée. Joel leur demande s’ils veulent des tuniques. Ils disent que non, ils vont profiter du beau temps ! Ils sortent en remerciant Joel, et vont s’asseoir sur le parvis de l’auberge, en plein soleil.

Là, en levant les yeux, ils pensent avoir des visions... Trois des gardes, dont la fille, volent dans les airs vers le sud, et les deux autres vers l’ouest ! Ils ne se sont pas encore remis de ce qu’ils ont vu, que deux autres arrivent de l’ouest en volant, l’arc et le carquois en bandoulière, et trois autres du sud !

« Ce n’est pas possible ! Comment faites-vous ça ? » demande Sophie aux arrivants.

- Nous avons appris, répond Georgette, cela fait partie de notre instruction de garde !

- Formidable ! s'extasie Pacôme. Nous aussi, alors quand nous serons des gardes, nous pourrons voler ?

- Oui, vous pourrez. Tous les gardes volent ! »

Ils rentrent dans l’auberge. Ce qu’ils ont vu, ça leur a donné soif ! Child leur dit : « À dix-huit heures, tout le village sera réuni ici.  Vous rencontrerez Jacou Artz, qui vous donnera des directives. Ce soir, vous dormirez ici, à l’auberge.  Je vous donne trois chambres. Vous mangerez aussi ici ce soir. Bientôt, les appartements pour les gardes seront finis, et vous y emménagerez définitivement.»
Message edité le 27/04/2021 21H27
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Issoire Issoire
Posté le : 28/04/2021 08H41
Une tranche d’histoire, lue et relue avec plaisir, dont on ne parle pas dans les manuels scolaires, merci donc à l’auteur de nous en dévoiler l’existence. Un havre de paix dans le forum.
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Saint-Avold Saint-Avold
Posté le : 28/04/2021 21H12
Merci Lavoiron! Bon, ce n'est pas vraiment l'Histoire telle qu'elle est enseignée dans les livres ! Mais c'en est une !
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Saint-Avold Saint-Avold
Posté le : 28/04/2021 21H14
Le messager à l'école

Dillon arrive à l’école, accompagné par Léonce de Sienne, le messager du roi. Il vole par-dessus la muraille, et ouvre le portail... Léonce est sidéré de ce pouvoir !

Ils arrivent à la grande salle, où tout le monde est attablé.

« Mes amis, je vous présente Léonce de Sienne, messager du roi, et porteur d’une grande nouvelle ! »

Mentalement, il ordonne à ses soldats de venir se mettre au garde-à-vous devant Léonce.  Ils obtempèrent immédiatement. 

« Léonce, voici mes élèves, de fiers soldats qui ont déjà sauvé par deux fois le village. Voici Alix Holz, Xavier Stamm, Charles Kauf, Achille Gouvy, Armand Capes, Le Borgne et François Bauer, Gabin Fleich, Hugues Schaff, et Joseph Brett.

- Vous êtes bien jeunes pour être des soldats...  Mais le seigneur d’Ortega a dit que vous êtes les meilleurs ! Je vous annonce la venue du roi Charles, dans un mois. Vous partirez avec lui défendre le royaume ! »

Les soldats poussent un « hourra ! » général.  Cela fait longtemps qu'ils attendaient ce moment !

Puis Dillon présente les autres : « Voici Anatole, notre concierge. Hantz, un garde blessé en convalescence à l’école. Les maçons, qui construisent nos murailles et nos bâtiments.  Nos masseuses, Marianne et Mariette, qui vont se faire un plaisir de s’occuper d'un messager du roi... Nos buandières, Josette, Josiane, et Judith. Nos cuisinières, Manon, Julie, Hilde, et Pénélope. Et voici enfin Chantal, l’assistante de Jacou à l’école. C'est la savante qui a mis au point notre pouvoir de voler. »

Léonce est ébahi de voir autant de belles créatures nues qui lui sourient.

« Je vous emmène maintenant en face de l’école, vous présenter quelques-uns des autres membres de notre communauté. » Ils sortent,  et se rendent dans le nouvel immeuble. Ils arrivent à la cantine, où tout le monde est attablé.

Entretemps, j’arrive à l’école avec Jacou qui m’a prévenu.

« Chers amis, je vous présente Léonce de Sienne, messager du roi Charles, qui nous apporte des nouvelles ! le roi Pépin est mort, c’est Charles notre nouveau souverain. Il sera à Durandalem dans un mois, et nous allons organiser une grande fête en son honneur ! Puis, avec mes soldats, nous le suivront à travers le royaume. »

« Léonce, voici nos intervenants dans la vie du village : Adrien Molle, concierge, et Sylvie Spar, cuisinière. Albert Tritz et Marie Blache, cuisiniers sur place. Bruno Martinet, mineur, et Fleur Martinet, masseuse. René Martinet, mineur, et Delphine Martinet, masseuse. David Martinet, mineur, et Alice Martinet, masseuse. Axell Wilkinson, mineur. Jean et Jacques Weiss, mineurs. Éric et Eddy Thill, mineurs. Albert et Norbert Mick, mineurs. Florent Molle, concierge, et Joelle Tritz, cuisinière. Alain Hahn et Natacha Rich,  gardes de nuit. Abel Hahn et Nathalie Rich, gardes de nuit. Gabriel et Michelle Holz, gardes de nuit. Elysa et Nissa Lévy. gardes de nuit. Et enfin Joshua et Giselle Lévy. agents d’entretien. »

« Je suis enchanté de vous saluer. Durandalem a une réputation qui est parvenue jusqu’à notre roi... Soyez-en fiers ! Mais je vois que vous avez beaucoup de mineurs ! Quel minerai extrayez-vous donc ?

- De l’or,  répond Dillon. Beaucoup d'or, qui va servir à notre roi ! Et maintenant, je vous emmène vous reposer à l’école ! »

Et ils repartent en face. Il font tinter la cloche, et Anatole vient leur ouvrir.

Je suis là, avec Jacou.  Il me présente à Léonce :

« Voici Robert Schmit, le forgeron qui a conçu l’épée pour Charles.

- Je vous la montrerai ce soir ! dis-je.

- Je suis impatient de la voir ! il parait qu’elle est magique... Comment l’avez-vous nommée ?

- Oui, elle est magique.  Elle se nomme Durandal ! »

Je ressors un peu plus tard de l’école, et je vais chez Child. Il doit convoquer tout le village pour annoncer la nouvelle, ce soir, à dix-huit heures. Chez lui, j’installe une chambre froide. Jacou m’a expliqué comment insérer le naturium dans le piston, et j’arrive à me débrouiller seul.

Alyson va faire le tour du village pour annoncer le rassemblement chez Child.  Quand elle arrive chez P’tit Louis, Jeanne veut venir avec elle, et elles continuent toutes les deux leur tournée d’information.

À l’école, Dillon confie Léonce aux jumelles : « Elles vont prendre soin de vous, vos désirs sont des ordres, vous êtes notre invité ! »

Marianne et Mariette emmènent Léonce en salle de sudation. La chaleur intense le surprend. Mais elles lui disent qu’il va s’habituer, et que cela lui fera le plus grand bien !

Assis entre elles, il n’ose pas les toucher. Pourtant ce n’est pas l’envie qui lui manque ! Au bout d’un bon quart d’heure, elles l’emmènent sous la douche, puis le sèchent vigoureusement, y compris à l’entre-jambe. Ensuite, direction salle de massage. Elles le couchent sur le ventre, et à quatre mains enduites d’onguents, lui extirpent tous les nœuds que son corps a accumulés pendant sa longue chevauchée. Il se sent de mieux en mieux, et lâche des petits « Haaaa ! c’est booon ! » Les massages de la nuque et des épaules le font gémir « Mmmmmm ! » « Oh ! » « Que c’est bon ! »

Puis elles le retournent et lui massent le poitrail puis le ventre.
Puis le bas-ventre…

(Le messager du roi - Marianne, Mariette, Léonce.)

Après ces massages intensifs, elles l’invitent à reprendre une douche, puis elles vont au coin des boissons, et lui servent des breuvages délicieux, dont l'un contient le remède contre les bêtes minuscules qui se logent sous la peau. Elles lui proposent ensuite de se reposer, l’emmènent dans leurs quartiers, et le laissent s’allonger sur le lit. Il s’endort aussitôt.

Plus tard, Jacou le réveille, il lui propose de descendre avec lui au village rencontrer les habitants. Léonce accepte volontiers !
Message edité le 28/04/2021 21H27
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Saint-Avold Saint-Avold
Posté le : 29/04/2021 21H16
La soirée à l'auberge

A l’auberge, il n’est pas dix-huit heures, mais les villageois arrivent. Nus comme il se doit, par ces chaleurs !

Joel a fermé les douches pour aujourd’hui. Il s’installe avec les gardes dehors, avec Gael.

Je suis le premier, avec Benjamin, j’ai la Durandal avec moi. Alyson arrive avec Jeanne. Estelle est en poste derrière le comptoir.
Voici Michel Wald avec Yvette Welch.
P’tit Louis Muller arrive avec Bertha, Isabeau, et Grégoire. Jeanne demande à sa mère si elle peut aider Alyson au service. Bertha est d'accord.
Émile, Adèle et Nestor Pferd sont là.
Le Fernand Bauer, Yvonne Basin, et les trois commis Gildas Dor, Edouard et Jacques Basin arrivent.
Germaine et Gertrude Beten et Paul Angst entrent dans la salle, nus comme tout le monde, à l’étonnement général.
Les famille Stein, Pierrot, Giselle, Agathe, Felix, et Claude, Marie, et Jenny arrivent ensemble.
Clovis Hune, Clothilde, Gérôme et Fabien sont là.
George Hair, Line et Aline arrivent.
Alvin koch, Elvire et Roger sont venus.
Claude Kaas, Rosine et Maxime viennent aussi.
Denis Pepin et Béatrice sont là.
Les habitants des nouveaux bâtiments sont venus aussi : Adrien et Florent Molle, Albert et Joelle Tritz, Sylvie Spar et Marie Blache, Joshua et Giselle Lévy.
Les mineurs Jean et Jacques Weiss, Éric et Eddy Thill, Albert et Norbert Mick, Alex Wilkinson, Bruno, René et David Martinet,
Les maçons Paul Jenlain, René Price, Edouard Cher, George Claudius, Michel Strog, et Martin Moth.
Et aussi les gardes qui viennent de finir leur service, André Martinet, Bernard Spohr, Albert Fart, Pierre Spohr, et Paul Frisch.

L’auberge est pleine à craquer ! Bon nombre sont restés dehors. Alyson et Jeanne ont du mal à circuler, et doivent passer par l’échoppe pour servir les clients dehors.

Jacou arrive, avec Dillon et Léonce de Sienne, dans un brouhaha intense.

« Mesdames et messieurs, s’il vous plait, un peu de silence ! Voici Léonce de Sienne, messager du roi !  Il nous apporte des nouvelles.  Le roi Pépin est mort !  Maintenant c'est Charles, son fils, qui est notre roi. Et dans un mois, Charles nous fait l'honneur de venir à Durandalem  !

- Que vient-il faire ? dit une voix au fond de l’auberge.

- Il vient chercher.... ça !  m'écrié-je alors en brandissant la Durandal. Son épée ! L'épée que j’ai forgée pour lui ! »

Je lance la Durandal en direction de Léonce. Je sais que Jacou va  contrôler sa trajectoire. Et l’épée vole droit dans la main du messager, qui la brandit sous les regards ébahis de l’assemblée, et qui crie : « Vive le roi ! » Et les hommes, les femmes les enfants, tous crient en chœur : « Vive le roi ! »

Discrètement, je me faufile jusqu’à Léonce, et je lui demande de me rendre l’épée, en lui disant tout bas que j'aimerais bien la remettre moi-même à Charles quand il viendra ! Il m'accorde volontiers cette faveur, et me la redonne en souriant.

Dillon prend la parole : « Le roi vient aussi prendre en charge ses soldats, ceux que j’ai formés pour partir avec lui. Oui, ces soldats ont été formés dans ce but :  servir le roi ! Et dans un mois, nous partirons avec lui, défendre le pays contre les envahisseurs ! »

Dillon redonne la parole à Jacou :

« Nous allons bien sûr organiser une grande fête pour sa venue ! Il ne viendra pas seul : une vingtaine de hauts dignitaires de tout le pays et une centaine d’hommes d’armes le suivront.  Nous nous devons de les accueillir et les loger avec les égards dus à leurs rangs ! »

- Les loger ? Mais où donc ?

- Dans un nouveau grand immeuble que nous allons construire à côté de l’école. Un grand bâtiment, sur trois niveaux, avec tout le confort que Durandalem sait donner,  grâce à ses nouvelles technologies !

- Mais une fois que tout ce beau monde sera reparti, à quoi servira cet immeuble, et à quoi servira l’école ?

- L’immeuble deviendra le centre des Thermes de Durandalem. Il y aura un hôtel, une auberge, plusieurs échoppes, des appartements, une piscine un sauna…

- Un sauna ? ! Et c’est quoi, un sauna ?

-  C’est le nom nordique de la salle de sudation. Une salle comme celle de l’école, que certains d’entre vous ont déjà testée ! L’école, quant à elle, deviendra un centre de thérapie et de bien-être. Mais d’abord, il faut le construire, ce nouvel immeuble ! Donc, les maçons, nous aurons encore besoin de vous, avec des renforts. Pouvez-vous nous en fournir ?

- Demain,  dit Georges Claudius, je monte à Mettis, et je ramène autant de personnes que je peux !

- Bravo !  Il faudra beaucoup de bois. L’abbaye des Glandières a des coursiers vers Oche. Il faut passer commande rapidement aux scieries d’Oche ! Pierre transmettra la commande.  Il vient demain, je lui donnerai la liste. Il nous faudra aussi beaucoup de pierres ! La carrière de Tenquin ne pourra pas en fournir assez en aussi peu de temps. Nous devrons organiser un convoi vers Strateburgo pour en rapporter le plus possible de là-bas. Mes amis du Blauersland m’y aideront ! Roger, tu partiras pour Strateburgo. avec un autre, pour ne pas faire seul le voyage. » 

Nestor se propose : « C'est moi qui l'accompagnerai ! »

- D’accord, mais demain matin, Roger et toi, vous venez avec moi. Rendez-vous devant l’école. Les nouveaux de Naborum, là-bas dans le coin... oui, vous, les cousins Maigret, vous viendrez aussi demain matin devant l’école !  Lundi, les verriers de Meisenthal reviennent, nous leur passerons commande pour les Thermes. Robert, vois du côté de Mousson, si tu ne peux pas embaucher quelques forgerons. Et fais venir le maximum de tôle que tu pourras  ! Nous allons embaucher tous les forgerons, tous les bûcherons, tous les ébénistes. Nous avons suffisamment d’or pour les payer tous grassement... Ils viendront ! »
Message edité le 26/05/2022 23H27
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Saint-Avold Saint-Avold
Posté le : 30/04/2021 22H04
Samedi 23 mai

La pluie

La composition des équipes de garde :

Equipe 1 :                         8-10 pause.    10-14 est.         14-16 pause.     16- 20 ouest.

Equipe 2 :                         8-10 pause.    10-14 nord.      14-16 pause.     16- 20 sud.

Equipe 3 : 8-10 est.        10-12 pause.    12-16 ouest.     16-18 pause.     18-20 est.

Equipe 4 : 8-10 nord.     10-12 pause.    12-16 sud.        16-18 pause.     18-20 nord.

Equipe 5 : 8-12 ouest.    12-14 pause.    14-18 est.         18-20 pause.

Equipe 6 : 8-12 sud.       12-14 pause.    14-18 nord.      18-20 pause.

Les équipes sont tirées au sort tous les soirs à vingt heures, deux gardes pour les équipes 1, 3, et 5, et trois gardes pour les équipes 2, 4, et 6.

Aujourd’hui, ce sont 1 : Paul Frisch et Bernard Spohr.

                                  2 : Pierre Spohr, André Martinet et Jacques Martin.

                                  3 : Albert Fart, et Stéphane Spohr.

                                  4 :  Paul Spohr, Georgette Fart, et Joseph Spohr.

                                  5 : Helga Wilkinson et Benoit Spohr.

                                  6 : Gretel Wilkinson, Denis et Roland Martinet.

Jour d'initiation. Dès l'aube,  les premiers futurs initiés sont devant l’école :  Pacôme Maigret et Agnès Poly, Sophie Maigret et Diane Tell, Alexandre Dumas et Valérie Maigret. Roger Koch et Nestor Pferd les rejoignent peu après. Ils attendent Jacou. Ils sont tous en tunique. Il fait frais, ce matin. Le temps change, on va sans doute vers la pluie !

Quand Jacou arrive, Anatole ouvre le portail. Et Jacou conduit les jeunes  jusqu’à la buanderie, où  Josette et Josiane les attendaient.  Elles leur donnent des épées, leur font enfiler les tenues protectrices et les chausses nécessaires pour aller à la caverne...

Une fois tous équipés, ils partent gravir la colline. Ils rencontrent les gardes qui patrouillent dans la forêt :  Paul Spohr, Georgette Fart, et Joseph Spohr.  Eux aussi sont vêtus. Un vent frais s’est levé...

Quand ils redescendent vers l’école, il pleut à verse. Heureusement, le toit sur la nouvelle maison des gardes est déjà posé ! Les maçons terminent le mur qui gravit la colline nord. Ils n’ont plus de pierres. Prochaine étape, le mur nord, dans la forêt. Ils commenceront lundi avec les nouveaux arrivages de pierres.

Jacou et sa troupe sont de retour à l’école, pour la suite de l’initiation. Chantal étant occupée à me fabriquer du naturium, ce sont Marianne et Mariette qui assistent Jacou. Les initiés sont trempés, ils vont d’abord prendre une douche bien chaude avant le bol d‘inhalation.

Georges Claudius est parti pour Mettis.

Georges Hair officie dans son cabinet de coiffure. Léonce en profite pour se faire tailler les cheveux. Et aussi la toison pubienne, qui est broussailleuse.

À l’auberge, Gael et Joel organisent une distribution de tuniques et de capes.

Je suis à la maison des gardes en train de finaliser toute l’installation, avec Léon, qui aujourd’hui ne s’est pas déshabillé ! La chaudière est allumée, l’eau est chaude, le lave-vaisselle fonctionne. J’attends Chantal qui doit me livrer la poche de naturium pour la chambre froide. La voilà qui atterrit, bien couverte.  « Fichu temps ! dit-elle en rigolant. J’ai bien failli m’écraser contre la tour de guet ! » Eh oui, le vol par temps de pluie,  c'est dangereux.  La visibilité est grandement réduite !

Florent Molle est en train d’installer ses appartements. Il constate qu’il peut pousser le chauffage dans la pièce. L’absence de vitres aux fenêtres laisse entrer l’humidité, mais le rayonnement de chaleur assèche bien l’atmosphère !

Michel arrive avec Émile, ils livrent une charrette pleine de mobilier.  Des lits, des armoires, des tables, que Louis Brett lui ont préparés dans sa menuiserie.

Les gardes Albert Fart et Stéphane Spohr, qui viennent d’être relevés par Paul Frisch et Bernard Spohr, avant d’aller manger chez Child à onze heures, nous aident à décharger tout cela. C’est bien plus aisé avec leur pouvoir ! Demain, nous aussi nous aurons ce pouvoir, nous a promis Jacou ... Vivement demain !

Il pleut à verse, il fait froid.  Par ce temps de chien, tous les habitants sont restés vêtus.

Les maçons sont retournés à l’école, ils sont bien mouillés, et apprécient le sauna qui les réchauffe !

Les gardes aussi sont bien mouillés. Voler, ce n’est pas l’idéal pour se déplacer quand il pleut ! Ils profitent de la cheminée des douches pour se sécher.

La pluie tombe à seaux, tandis qu'à l’ouest l’orage gronde. Dans la mine, les mineurs ont du mal à canaliser l’eau pour qu’elle n’inonde pas la galerie qu’ils ont creusée. Les bûcherons ont vite construit un toit au-dessus de l’entrée, et dévié l’eau de ruissellement qui vient du haut de la colline.

Côté ouest, la roue à aube dans la cascade tourne à son maximum. Au sommet de la colline, les trois grandes cuves , de plusieurs muids chacune, sont presque pleines, Derrière chez Michel, sur la colline en face, au sud, la cuve de deux muids déborde, et la pluie ne cesse toujours pas.

À Vu le temps exécrable, les cuisinières préparent un bon potage réconfortant pour le repas de ce midi.

Ceux qui mangent à l’auberge ont mis leurs vêtements à sécher dans les douches, et ont enfilé une tunique.

Jacou arrive à la cantine des mineurs, et prend la parole :

« Les bûcherons, vous construirez, sur chaque tour, un poste d’observation qui soit à l’abri de la pluie. Vous commencerez par les quatre tours aux portails est et ouest.  Le nouveau bâtiment dans lequel nous sommes s’appellera dorénavant "la Résidence ". celui d’en bas sera  "la Garderie". Les appartements de la Garderie sont prêts, l’office de la cuisine est opérationnel ! Les résidents de la Garderie mangeront à la cantine de la Garderie. Un service à midi, et deux services le soir, à dix-neuf heures et à vingt heures, à partir de lundi soir.

Voici la répartition. Emménagement quand il vous plaira. Sachez que les vitres seront posées lundi .

Un appartement concierge : Florent Molle, concierge, et Joelle Tritz, cuisinière.
Un appartement entretien : Sophie Maigret et Jenny Tell, agents d’entretien.
Un appartement gardes : Alain Hahn et Natacha Rich, gardes de nuit.
Un appartement gardes : Abel Hahn et Nathalie Rich, gardes de nuit.
Un appartement gardes : Pacôme Maigret et Agnès Poly, gardes de nuit
Un appartement gardes : Alexandre Dumas et Valérie Maigret, gardes de nuit.
Un appartement gardes : Nissa et Elysa Lévy, gardes de nuit.
Un appartement gardes : Gabriel Holz, garde de nuit.
Un appartement gardes : Michelle Holz, garde de nuit.
Un appartement gardes : réserve.
Jusqu’à lundi, vous pouvez continuer à vivre dans vos logements actuels. Vous mangerez encore ici, à la cantine de la Résidence. La pluie qui tombe a bien trempé les chemins et les rues du village ! Soyez vigilants. L’orage gronde, et comme vous l’entendez, il est assez violent. Ne brandissez pas votre épée sous l’orage ! » dit-il pour finir, en rigolant.

Pour les gardes de nuit, vous avez un renfort de quatre gardes, Pacôme Maigret et Agnès Poly, et Alexandre Dumas et Valérie Maigret. Ils sont actuellement en phase d’initiation et seront avec vous cet après-midi. Chacun des quatre renforcera une équipe cette nuit.
Nous resterons la nuit sur la surveillance des portails ouest et est, vous serez trois à chaque poste, relevés au bout de six heures. Cet après-midi vous désignerez un chef ou une cheffe, qui fera les équipes de gardes et les horaires. Vous me rendrez compte ce soir, au premier service, à dix-neuf heures.

Avec l’orage qui tonne, tout le monde est à couvert. Il y a du monde à l’auberge ! Les discussions vont bon train sur l’eau qui dégouline des collines, sur les ruisseaux qui débordent. Les gardes qui reviennent de la porte est, Paul Frisch et Bernard Spohr, disent :
A quatorze heures, le bac de décantation à l’orée du bois commençait à déborder ! le ruisseau déborde dans le champ à côté de chez Emile !

 « On est obligé de freiner le moulin, dit Isabeau. Il tourne trop vite ! »

L'après-midi, les soldats s’entraînent à la lutte au corps-à-corps.  Mais dans la grande salle,  bien à l'abri...
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Posté le : 01/05/2021 21H16
Dimanche 24 mai.

Aujourd’hui, les équipes de garde sont 1 : Denis Martinet et Helga Wilkinson.

                                                              2 : Georgette Fart, Stéphane Spohr, et Paul Frisch.

                                                              3 : Gretel Wilkinson et Paul Spohr.

                                                             4 : Bernard Spohr, André et Roland Martinet.

                                                             5 : Joseph et Pierre Spohr.

                                                             6 : Benoit Spohr, Albert Fart, Jacques Martin.

La pluie a cessé. L’orage d’hier a bien rempli toutes les réserves d’eau du village !

Ce matin, le soleil est revenu, et la chaleur aussi ! Nous pouvons à nouveau vivre nus, ce que tout le monde fait. C’est tellement agréable d’être nu au soleil...

Il faudra construire des réserves bien plus importantes pour assurer l’eau pour les Thermes. Jacou a prévu une grande cuve en pierre le long du mur nord, en haut de la colline. Elle devrait faire au total plus de mille muids de volume, ce qui garantira de l’eau même en été pendant la période sèche.

Roger et Nestor, initiés hier, sont chez Émile. Ils vont se rendre à Strateburgo au Blauersland pour ramener des pierres. Nestor a préparé les meilleurs chevaux pour faire la route. Plus de trente lieues, quand même ! Gretel Wilkinson leur ouvre le portail, et les voilà partis.

Les initiations continuent. Ce matin, Jacou va encore emmener plusieurs personnes à la caverne :  Léonce, Michel, Pierrot et Claude Stein, le Fernand et ses trois commis, Émile, P’tit Louis, Isabeau et Jeanne,  Alyson et moi. Il nous a donné rendez-vous devant l’école. Nous sommes tous là, tout excités à l’idée du pouvoir que l’on va acquérir !

Anatole ouvre le portail de l’école, et nous emmène dans la buanderie pour nous équiper. Josiane et Josette nous ont préparé nos quinze tenues.

Dillon et les soldats se préparent, ils vont enseigner le tir à l’arc à quelques habitants, comme l’avait demandé Jacou. Ils emmènent avec eux quelques arcs, des flèches, et des cibles de paille.

Et nous voilà donc en route pour la colline, Jacou en tête. Il  me parle des réserves d’eau que les maçons vont construire. En fait, ce sera un double mur nord ! La cuve mesurera dix pieds de large, vingt pieds de haut, et trois cents pieds de long, ce qui nous fera soixante mille pieds au cube, soit mille deux cent cinquante muids !

Sur place, nous saluons les gardes de faction, Bernard Spohr, André et Roland Martinet, qui sont encore habillés.  Mais ils nous disent que maintenant, ils vont tomber les tenues, il fait déjà bien chaud !

Nous passons à tour de rôle dans la caverne, J’emmène Alyson avec moi, P’tit Louis emmène Jeanne.

Au retour, nous entendons la cloche de la chapelle appelant à l'office, suivi de la cloche de l'école sonnant dix heures.   La garde a changé. Georgette Fart, Stéphane Spohr, et Paul Frisch nous saluent. 

Nous arrivons devant l’école, Anatole nous ouvre la porte.

Un peu plus loin, dans le pré, Dillon et les soldats ont organisé des séances de tir à l’arc pour les villageois. Alvin Koch, Denis Pepin, Georges Hair, Claude Kaas apprennent à tirer, Les soldats sécurisent les lieux, veillant à ce que personne ne puisse passer dans le périmètre de tir. Hantz Burg est avec eux, il essaie de faire fonctionner son bras, il a encore du mal à bander un arc !

Les maçons sont allés aider les bûcherons à construire des abris sur les tours de guet, les quatre tours des portails seront équipées à midi.

À l’auberge, Gael et Joel comblent les ravines creusées par les pluies qui ont dévalé la colline, le long de l’auberge. Child a dressé la table pour les cinq gardes qui mangent à onze heures : Gretel Wilkinson et Paul et Bernard Spohr, André et Roland Martinet.

La cloche de la chapelle sonne la fin de la messe, les familles Stein viennent à l'auberge : Gisele Stein, et ses enfants Agathe et Felix, Marie Stein et sa fille Jenny. Leurs maris sont avec Jacou, elles vont manger ici. 

Paul Angst arrive, nu, il a célébré la messe sans sa chasuble, les fidèles étaient étonnés, lui qui avait crié au blasphème il n’y a pas longtemps, maintenant prône la nudité « Comme Jésus pour son baptême, et jusque sur la croix ! » dit-il pour argumenter. Il a repris à son compte la phrase : « Dieu nous a fait à son image, ne cachons pas l’image de Dieu ! ». Germaine et Gertrude Beten sont nues elles aussi, et c’est ainsi qu’elles viennent à l’auberge, et qu'elles commandent des pintes pour elles et pour leur cher abbé.

Le nouveau service de nettoyage.

Clovis, Clothilde et leurs enfants Gérôme et Fabien sortent de la chapelle habillés. Ils vont aux douches, et ressortent nus, Clothilde a apporté leur paquet d'habits et demande à Berthe si elle peut les laver. Berthe est d’accord.  Mais elle ne peut s'empêcher de dire à Child : « Si on doit vraiment laver le linge de tout le village, il va falloir que quelqu’un s’en occupe ! »

Elvire Koch vient attendre son mari Alvin. Ils mangeront eux aussi à l’auberge, en amoureux, pendant que leur fille est à l’école, et que leur fils est parti chevaucher.

Line Hair, l’épouse de Georges le coiffeur, arrive pour manger avec sa fille Aline. Aline a entendu la  réflexion de Berthe à Child et dit à sa mère :

« Moi je veux bien m’occuper du linge du village...  Si tu es d’accord !  - - Si tu veux, Aline, cela te fera une bonne occupation ! » 

Alors Aline va voir Berthe et se propose pour être la lavandière du village avec la machine de l’auberge.  Berthe est contente !  « Child, j’ai trouvé notre lavandière ... Aline Hair ! »

« Bravo Aline, bienvenue à l’auberge ! » répond Child. Et se tournant vers les clients, il annonce : « Le village a maintenant son service de nettoyage d’habits ! Vous pourrez déposer et reprendre vos habits au comptoir de l’échoppe. Gael va aménager un coin pour Aline Hair, notre nouvelle lavandière ! » Et tout le monde applaudit à cette nouvelle. Il faut dire qu'un temps comme celui d’hier, ça salit beaucoup les braies...

À l'école, à midi, les soldats sont de retour.  Quatre villageois se sont présentés à l’exercice : Alvin Koch, Denis Perrin, Georges Hair, et Claude Kaas. Maintenant, ils savent manipuler un arc, et envoyer une flèche dans une cible ! Tout le monde passe à table. Quant aux initiés, dorment toujours.  Ils auront droit à une collation plus tard…

Il est midi, les gardes sont partis à leurs postes. Les autres gardes, en pause, arrivent à l’auberge. Ils demandent à Berthe si leur linge aussi sera lavé ici. Estelle, qui est au comptoir, leur répond : « Mon mari  Robert, m’a dit qu’il allait installer des machines à laver dans la Résidence et la Garderie. Vous serez donc servis sur place ! »

Alvin Koch, Denis Pepin, Georges Hair, et Claude Kaas, les vaillants archers du jour, arrivent à l’auberge, assoiffés. « Dame, ça donne chaud, de tirer des flèches comme ça ! » fait remarquer Alvin.

Claude Kaas ne s’attarde pas, il boit un canon et s’en va, Rosine l’attend pour manger.

Denis attend son épouse Béatrice, ils mangeront eux aussi à l’auberge.

Deux bûcherons, Éric et Eddy Thill, et deux maçons, Michel Strog et Martin Moth, arrivent de l’entrée du village. Ils ont fini l’installation des abris sur les tours de guet du portail. Maintenant, ils boivent un bon litron, avant de monter manger à la cantine de la Résidence.
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Posté le : 02/05/2021 20H10
La visite du chef de la police de Naborum.

Denis Martinet et Helga Wilkinson sont de garde. En début d’après-midi, une calèche arrive au portail. Dans la calèche il y a un homme, une femme, et deux enfants. Devant Helga nue, l'homme se présente, souriant :« Je suis Aimé Maigret, chef de la police de Naborum. Et voici mon épouse Edmée, et mes enfants Esther et Étienne. Nous venons aux douches... et aussi pour prendre des nouvelles de nos cousins, qu’on n’a pas vus depuis deux jours. Ils nous avaient dit qu’ils allaient à Durandalem ! »

Edmée Maigret est gênée de voir cette grande rousse toute nue devant elle. Les enfants rigolent.

Helga dit à Denis d’aller chercher Sophie Maigret, qui est en train d’installer la Garderie, juste à côté. Puis elle fait entrer la calèche, et referme le portail.

Sophie arrive, avec Jenny Tell, sa compagne. Les deux rousses sont contentes de revoir Aimé ! Edmée est encore gênée devant Sophie, qu’elle n’avait jamais vue nue.

 « - Mais enfin, pourquoi tout le monde se promène nu, ici ?

- Je t’en ai déjà parlé, Edmée. Durandalem est un village nudiste. Tout le monde vit nu, même les gardes !

« Ah oui, c’est vrai,  tu me l’avais dit ! Et toi aussi, Aimé, tu étais nu, quand tu es venu avec le bourgmestre ? 

- Ben oui, on était tous nus, et lui aussi ! D’ailleurs je vais de ce pas ôter mes habits... »

Et il descend de la calèche et enlève ses vêtements. Esther et Étienne demandent aussitôt : « Et nous ? Et nous ? On peut aussi ? » C'est Sophie qui répond. « Mais oui, les enfants, déshabillez-vous, il fait chaud, vous vous sentirez mieux ! Et toi aussi, Edmée.... Allons, ne sois pas gênée ! »

Puis elle raconte à Aimé :

« Jenny et moi, nous sommes embauchées comme agents d’entretien de la Garderie, la maison que tu vois là-bas. Et Pacôme, Agnès, Valérie et Alexandre sont tous les quatre embauchés comme gardes du village... Allez donc d'abord prendre une douche, et on se revoit tous à l’auberge ! »

- Bonne idée, nous allons prendre une douche, nous sommes venus aussi pour ça ! Edmée, si tu ne veux pas qu’on t’observe comme une bête curieuse, il vaudrait mieux faire comme tout le monde... Regarde un peu dans le village, toutes celles et tous ceux que tu vois sont nus ! »

Alors Edmée se déshabille, mais à contre-cœur. Cela lui fait tout drôle de se montrer nue à des inconnus ! Ce n'est pas le cas de ses enfants, qui n'éprouvent aucune gêne pour se dévêtir. Deux belles têtes blondes. Quatorze ans pour Esther, six pieds, déjà presque une femme avec de beaux seins pointus et une toison bien fournie. Et treize ans pour Étienne, six pieds lui aussi, déjà musclé, avec une toison naissante sur un membre de quatre pouces.

Edmée est une belle femme de quarante ans. Six pieds, de longs cheveux blonds qui tombent sur des petits seins ronds, une toison blonde coupée ras, des fesses arrondies sur de belles jambes fines.

Ils arrivent aux douches, où Joel les accueille. Les parents prennent leur douche ensemble, et chaque enfant séparément. Ils profitent bien de cette eau qui leur tombe dessus, bien plus agréable que celle de la pluie d’hier !

Les enfants sont ressortis depuis un moment, Ils sont en train de finir de sécher leurs cheveux, quand les parents sortent enfin.  Edmée est à nouveau gênée, tant par l’anatomie de Joel que par le bruit qu’ils ont fait et qu'il a dû entendre ! Joel le comprend bien, et dit à Aimé : « Elles sont vraiment bien ces douches, bien insonorisées...  On n’entend rien depuis le couloir ! » Aimé lui sourit, le remercie de sa petite phrase rassurante en hochant la tête. Edmée est maintenant tranquillisée.  Il faut dire qu'elle ne s’attendait pas à ce que son mari lui a fait sous la douche !

Ils vont donc à l’auberge. Sophie et Jenny sont assises à une table en terrasse. Les cousins Pacôme, Agnès, Valérie et Alexandre arrivent en même temps, et tous se retrouvent à trinquer aux nouveaux emplois des jeunes.

« Moi aussi, je serai garde ! » se promet Étienne. La relève vient juste d’avoir lieu, et il est ébahi quand il voit Denis Martinet, Helga Wilkinson, Georgette Fart, Stéphane Spohr et Paul Frisch arriver par la voie des airs !  « Whouah ! »  s'exclame-t-il. Sa sœur et sa mère sont elles aussi époustouflées. « Moi aussi, je veux voler comme ça ! » dit-il à son père, qui lui répond « Peut-être, quand tu seras garde...  Et vous autres, vous pouvez aussi voler ? »

Pacôme lui répond : « Oui, nous avons ce pouvoir! c’est Jacou, le bourgmestre, qui nous a initiés !  .

- Il nous faudrait ça, à la police de Naborum... Je vais en parler à Serge Lemas, notre bourgmestre ! »

Les discussions s’enchainent : sur le village, sur la nudité, sur les gardes, de jour et de nuit. C'est Alyson les sert à table. Elle  discute avec Esther, qui est une copine à Nadège. Et Nadège lui a parlé de son séjour au village.  Elle aimerait bien venir avec elle en vacances à Durandalem !

« Pourquoi pas ? dit Alyson. On s’amuse bien ici, tu sais ! ». Et les deux adolescentes se mettent à l’écart. Elles partagent longuement leurs petits secrets. En pouffant de rire, parfois...

Après quelques discussions et quelques canons, Aimé Maigret et ses enfants repartent pour Naborum. Sur les conseils de Joseph Spohr, de garde au portail, ils se rhabillent.  « À cause de la police...On ne sait jamais ! » dit Joseph, en éclatant de rire. Ce qui amuse beaucoup Aimé  !
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Posté le : 04/05/2021 00H00
La visite du boucher de Naborum.

Une autre calèche arrive de Naborum. Joseph et Pierre Spohr sont sur les tours de guet.

« Qui êtes-vous ?  demande Joseph. 

- Je suis Damien Fleich, le boucher de Naborum. Et voici ma femme, Angel. Je viens voir mon collègue Alvin Koch ! »

Joseph descend alors et ouvre le portail. Damien et Angel sont surpris de le voir nu !

« Mais vous êtes tout nu !  dit Angel.

-Oui, ici, à Durandalem, tout le monde vit nu ! 

- Mais pourquoi ?  

- C’est notre mode de vie dorénavant dans le village. La nudité en commun, dans le respect de soi, des autres et de la nature. Cela contribue à notre santé physique et mentale ! Vous n’y êtes pas obligés, mais vous pouvez vous déshabiller, vous serez plus à l’aise, avec cette chaleur ! »

Il referme le portail puis il ajoute : « Pierre, j’accompagne ces gens chez Alvin Koch, et je reviens ! »

« D’accord ! » dit Pierre Spohr, du haut de sa tour.

Ils arrivent chez Alvin. Elvire les accueille, nue bien sûr.

  « Bonjour!  Je suis Damien Fleich, le boucher de Naborum, et voici Angel, ma femme. Nous venons voir Alvin ! »

- Suivez-moi, il est derrière, dans son abattoir ! »

Alvin est content de voir Damien ! Il lui fait visiter son abattoir, et la chambre froide attenante, puis les installations dans la maison, puis la machine à laver, et les douches.

« Je vous propose de tester les douches ! C’est vraiment agréable ! »

Damien et Angel sont d’accord. Damien a déjà essayé celles de l’école, et en a dit beaucoup de bien à Angel, de ces fameuses douches de Durandalem.

Alors ils se déshabillent et pénètrent tous les deux dans la douche, après les explications d’Alvin.

 Damien Fleich, quarante-cinq ans, est brun. Cinq pieds cinq pouces, assez trapu, musclé, pas très velu. Une toison brune couvre son pubis, sur un pénis de cinq pouces.

Angel est une brune, quarante ans, de cinq pieds quatre pouces, avec une belle poitrine, un petit ventre rond, de belles fesses et des jambes courtes et musclées.

Au sortir de la douche, Alvin les invite à passer sur la terrasse, au soleil. Ils restent nus.

« Je suis vraiment épaté par ton abattoir ! Cette chambre froide, quel progrès ! »

- Moi, c’est la machine à laver qui me plaît !  dit Angel. Tu crois qu’on pourrait avoir tout ça chez nous ?

- Je ne sais pas, il faut demander à Robert. C’est lui l’inventeur de toutes ces technologies, je lui poserai la question ! Je sais que Naborum veut installer des douches communales, et Robert a dit qu’il viendrait à Naborum. En tous cas, rajoute-t-il, cette chambre froide serait vraiment utile, dans ma boucherie !  »

Ils parlent de choses et d’autres, des futurs Thermes qui vont se faire dans le village, et de la venue du roi Charles au mois de juin.

« Les soldats partiront avec lui. Donc votre fils Gabin aussi. Vous serez bien sûr invités à la fête en l’honneur du roi !

- Gabin va bien ? » demande Damien. Et vos jumeaux, ils ne sont pas là ? »

- Tous les soldats vont bien ! J’ai tiré à l’arc avec Gabin ce matin. C’est un sacré archer ! Quant à notre fille Judith, elle a été embauchée comme buandière à l’école, et notre fils Roger est devenu messager du village. Ce matin, il est parti pour Strateburgo, il sera de retour demain. »

À l’école, après le repas de midi, le trot dans l’enceinte, et la sieste, les soldats ont quartier libre, et peuvent faire selon leurs envies. Ils ont l’autorisation de sortir de l’enceinte si cela leur plaît, mais doivent rester dans le village, et emmener leurs arcs et leurs carquois, de façon à être joignables et opérationnels à tout moment.

Quelques-uns, Alix, Le Borgne, François et Charles, demandent mentalement des massages, de préférence en privé. Mais les masseuses doivent d’abord masser les nouveaux initiés ! Alors, ils décident de jouer aux échecs, en attendant…

D’autres, Achille, Hugues et Joseph, vont visiter la mine d’or.

Les derniers, Xavier, Armand et Gabin décident d’aller se promener dans le village, et de boire quelques canons chez Child.

Les nouveaux initiés émergent. Ils prennent une douche, font un petit tour au sauna. "Sauna", c’est dorénavant l’appellation de la salle de sudation.  Comme le dit Hilde, "sauna" veut dire  "hutte de sudation" en langue nordique.  Et ils viennent s’installer à table. Manon, Julie et Hilde leur servent à manger et à boire.

Jacou leur annonce que les masseuses les attendent en salle de massage. Marianne, Mariette, Fleur, Delphine, Alice, Manon, Julie, Hilde, Pénélope, Josiane, Josette et Judith... Lui-même et Dillon s’occuperont des adolescentes.

Alison et Jeanne se regardent, et pouffent de rire ! Elles adorent leur nouveau pouvoir !

Léonce remercie mentalement Manon pour la nuit dernière. Ça faisait longtemps qu'il n’avait pas aussi bien dormi. Il lui demande si tout à l’heure elle ne pourrait pas le masser.

Ainsi donc, Léonce, Michel, Pierrot et Claude Stein, le Fernand et ses trois commis, Émile, P’tit Louis, Isabeau et Jeanne, Alyson et moi, nous nous rendons  en salle de massage. Il y a du monde ! Elles sont toutes là !

Après le massage du dos, du poitrail et du ventre, tous émettent des soupirs de bien-être...

Puis c'est le  moment de relaxation. Jacou suggère mentalement à chacun de respirer doucement, d’écouter son corps et son cœur, et de faire le vide dans sa tête. Tout le monde se sent reposé, et en pleine forme. Une nouvelle douche, un séchage vigoureux par les masseuses, et nous voilà prêts à aller sur la Lune !

Nous quittons les masseuses, en les remerciant grandement, et nous prenons congé de Jacou. Chantal nous donne à chacun une fiole qu'elle a préparée, à expérimenter demain. Elle nous permettra de voler. « Quelques gouttes suffiront, pour le premier essai ! » dit -elle.

Il est seize heures, nous quittons l’école. Sauf Léonce, qui dort ici ce soir. Anatole nous ouvre le portail et nous salue.

 Pierrot et Claude Stein rejoignent leurs familles, P’tit Louis et ses enfants Isabeau et Jeanne retournent au moulin, le Fernand et ses commis rentrent à la ferme. Alyson et moi, nous allons rejoindre Estelle chez Child. Michel et Émile nous accompagnent. nous devons encore discuter du programme de demain lundi. Nous aurons beaucoup à faire…

À l’auberge, Adèle et Yvette sont en grande conversation avec les soldats Xavier, Armand et Gabin, et avec les gardes en pause, au sujet de l’arrivée du roi Charles et de leur prochain départ avec lui.

Avec Émile et Michel, nous parlons donc de demain. Nous installons des machines à laver dans la Résidence et à la Garderie. Léon vient nous aider. Il nous faudra des générateurs de vapeur qui existent déjà pour les chambres froides. Ce sera facile ! Émile viendra en charrette à la grande forge pour charger les cuves, « On pourra essayer nos pouvoirs ! » dit-il tout content.

Et nous éclusons quelques canons. La garde va reprendre son poste. Alors les soldats décident de rentrer à l’école, en accompagnant Bernard Spohr, André et Roland Martinet en volant, en haut de la colline nord. Et ils descendront par le chemin de guet.

Sur les tours du portail ouest, Denis Martinet et Helga Wilkinson sont étonnés de voir des soldats arriver par le chemin de guet ! « Belle balade ! » dit Gabin. Et les trois soldats saluent les gardes et s’envolent directement dans l’enceinte de l’école, juste à côté.

À l’auberge, Adèle et Yvette se joignent à nous. Nous leur racontons notre journée. Tandis qu’Alyson raconte la sienne à Estelle, en cuisine.

De discussions en discussions, le temps passe. La cloche a sonné six coups.  Il est plus de dix-huit heures quand Damien et Angel Fleich repartent pour Naborum. Quand ils arrivent  à la sortie, Gretel Wilkinson garde le portail, et Paul Spohr  est sur la tour.

Gretel leur dit en souriant : « Vous devriez vous habiller, quand même... Vous allez avoir des ennuis avec la police, à Naborum ! »

« C'est qu'on s’y fait vite, à être nus...  C’est trop bon ! » dit Angel, en s’apercevant soudain qu’ils ont oublié leurs vêtements chez Alvin.  « On y retourne ! » dit Damien en rigolant.  Et quand  ils réapparaissent, ils sont vêtus, cette fois !

Fleur, Delphine, Alice, et Judith retournent à la Résidence.

 Hilde, Pénélope, Manon et Julie vont préparer le repas du soir. À l’école, les masseuses Marianne, Mariette, Josiane et Josette retournent dans leurs quartiers, et invitent mentalement les joueurs d’échecs à venir les rejoindre...
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Posté le : 04/05/2021 23H26
Lundi 25 mai

Journée d'arrivées

Aujourd’hui, les équipes de garde  sont  :

1 : Georgette Fart et Gretel Wilkinson.
2 : Bernard, Joseph et Benoit Spohr.                                                      
3 : Albert Fart et Pierre Spohr.
4 : Jacques Martin, Denis Martinet et Paul Frisch.
5 : Helga Wilkinson et Roland Martinet.
6 : Stéphane et Paul Spohr, et André Martinet.                                                            
Les gardes sont prévenus : aujourd’hui il y aura du monde au portail !

Les pierres de Tenquin ne vont pas tarder.
Les messagers de Strateburgo devrait arriver en fin de matinée.
Georges Claudius devrait venir de Mettis avec du renfort de maçons.
Les verriers de Meisenthal arrivent aussi aujourd’hui, les vitres sont pour la Garderie.


Jacou a fait les plans de la prochaine construction. Un bâtiment annexe comprendra les chaudières, les réserves, et les appartements des concierges et des techniciens. À côté se trouveront les écuries.
Au rez-de-chaussée, les salles d’eau : une grande piscine chauffée, un grand sauna, un sauna-vapeur, ou « hammam » comme disent les Sarrasins, un bain de kaolin, des vestiaires, des douches collectives, et individuelles, une salle de repos, des salles de massages, un lieu de détente, un coin des boissons, et tout au long de l’avant, des échoppes commerciales.
Au premier étage, un restaurant, et sa cuisine, un coin des boissons, des salles de réunions, l’accueil de l’hôtel, trente chambres, cinq dortoirs de vingt lits. Une buanderie, une salle de thérapie, avec une piscine.
Au second étage, les appartements…Il fait faire des copies de plan par Mariette et Marianne. Une pour Child, une pour moi, une pour Michel, une pour Pierrot et Claude, une pour les maçons, une pour les verriers.

Avec Michel et Léon, nous installons une machine à laver à la Résidence. C’est facile, avec les nouveaux pouvoirs dont nous sommes dotés ! Puis Émile transporte pour nous la charrette de matériel à la Garderie, nous irons cet après-midi.

Les charretiers de Tenquin sont là ! Une charrette va être déchargée à côté de l’auberge, pour la maison du banquier. Et l’autre va faire le tour, sortir par la porte ouest, gravir la colline par la route de Falkenberg, et décharger les pierres au coin de la muraille nord, pour construire la réserve d’eau.
En haut sur la colline, Bernard, Joseph et Benoît Spohr viennent de prendre leur tour de garde. Ils déchargent la charrette très rapidement !
Robert Gotsch, le charretier, bien qu’habitué, est toujours aussi épaté de voir ses pierres voler comme ça ! Puis il redescend avec la charrette vide, et va boire une pinte chez Child avec son frère Gilbert, et ils iront prendre une douche. C’est devenu leur rituel !

Les maçons sont contents, ils peuvent reprendre le travail ! Ils commencent tout de suite, en haut de la colline, la tour de guet au coin, et le fond de la réserve d’eau, qui doit être étanche ! Ils cimentent cela avec un mélange à base de scories de charbon, et de glaise que les mineurs extraient dans la colline d’en face.

À côté de l’école, les cantonniers ont commencé à creuser, pour la piscine des Thermes. Il faut un grand trou ! Elle fera cent par cinquante pieds.




Les nouveaux maçons.

Au portail est, une troupe de cavaliers se présente : « Georges Claudius ! je suis avec six maçons de Mettis qui viennent en renfort ! »

Quand les gardes ouvrent le portail, les maçons sont sans voix ! Deux ravissantes créatures nues, Gretel Wilkinson et Georgette Fart, les accueillent : « Soyez les bienvenus ! Allez à l’auberge, on va s’occuper de vous ! ».

À l’auberge, Child leur dit que leurs collègues sont sur la colline nord. Il leur propose une douche, après ce voyage sous le soleil, qui cogne déjà fort.

Georges les emmène chez Joel, ils se déshabillent et entrent chacun dans une cabine.

Georges dit à Joel : « Ils sont bien jeunes, mais costauds et volontaires ! Ils sont en apprentissage pour la construction du château de Manderen. Le maître architecte du château nous les prête pour une semaine.

En sortant de la douche, nus, ils se rassemblent près de la cheminée.

Jacou arrive, avec Dillon, et leur demande de se présenter.

« Je m’appelle Adrien Wirth, J’ai vingt ans » dit un des jeunes. Blond, de six pieds trois pouces, bien charpenté avec de gros bras. Le pubis rasé, un pénis de quatre pouces. Je suis le chef d’équipe de mes compagnons. 

«Voici mes frères Bertrand et Bernard, des jumeaux de 19 ans. » Blonds, des copie de leur frère.

« Lui, c’est Maurice Storm, il a vingt ans. » un grand brun de six pieds six pouces, bien musclé lui aussi a le pubis rasé, un membre de cinq pouces.

«Et voici les frères Bour, Constant, vingt ans et Matthieu, dix-neuf ans. » Deux gaillards blonds de six pieds sept pouces, très larges, avec des pectoraux bien développés, tout autant rasés, et des pénis de cinq pouces.

« Enchanté, messieurs ! Moi, je suis Jacou Artz, le bourgmestre de Durandalem. Et voici Dillon d’Ortega, le chef des soldats. Georges vous a sans doute expliqué que dans le village tout le monde vit nu !
Vous allez suivre Dillon, qui va vous emmener à l’école, puis dans la colline pour vous initier au pouvoir que tous ont ici. Vous retournerez à l’école, pour terminer l’initiation.
Aujourd’hui vous ne travaillerez pas ! Ce soir, vous serez présentés aux autres maçons avec qui vous œuvrerez dès demain. Nous allons vous préparer des chambres dans l’école. vous mangerez tous les jours à la cantine de la Résidence. Merci à vous d’être venus ! »

Et Dillon les emmène à l’école chez Josiane et Josette pour les équiper.

À l’école, les soldats sont en cours avec Chantal. Ils apprennent à soigner les blessés, à faire des bandages…

Dillon est passé avec les nouveaux maçons, ils sont allés à la caverne, et reviennent à l’école. Marianne et Mariette s’occupent d’eux, ils dorment…

Anatole leur a préparé des quartiers à coté de leurs compagnons maçons. Ils dormiront à l’école le temps de leur séjour.

Le repas de midi est bien moins bruyant ! Il ne reste plus que les soldats et les filles...

Pendant ce temps, Joel a nettoyé une douche pour Georges. « Tu retrouveras tes compagnons à la cantine de la Résidence, il est bientôt midi ! Je viens avec toi, j’ai des choses à dire aux résidents. Je t’attends à l’auberge. »

Les verriers Helmut Bour, Hantz Schmidt, Ludwig Beet, et Wolfgang Mose sont arrivés. Ils boivent un verre, il vont manger avant de se mettre au travail, à la Garderie.

Jacou leur explique les plans du futur bâtiment. Beaucoup de vitrages sur trois niveaux !

« En effet ! Nous viendrons plus nombreux, vu le délai très court ! »

Nestor et Roger arrivent au même moment à l’auberge.

« Les pierres sont en chemin ! il y a quatre grandes charrettes qui ont quitté le Blauersland ce matin, ce sont les Cohen les charretiers. Ils seront là dans la soirée. Ils ont une escorte de quatre soldats de Strateburgo, mandée par Maître Clément Sandre avec eux ! Maître Sandre envoie encore quatre charrettes mercredi, et quatre autres vendredi. » dit Roger.

« Maintenant, nous allons nous doucher ! dit Nestor.

-  Mais les douches sont fermées, lui répond Joel. il est midi !

- Pas de souci, nous irons chez Émile... »

Jacou quitte l’auberge avec Georges Claudius. Ils arrivent à la cantine de la Résidence.
Message edité le 04/05/2021 23H27
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Posté le : 05/05/2021 20H33
Les appartements de la Garderie.

Jacou annonce :

« Les gardes de nuit, vous déménagez aujourd’hui dans vos nouveaux logements à la Garderie, à l’entrée du village . Ce sera aussi le cas de Florent Molle, concierge, de Joelle Tritz, cuisinière, et de Sophie Maigret et de Jenny Tell, agents d’entretien. Dorénavant, c'est à la Garderie que vous prendrez vos repas.  Sophie et Jenny, vous aiderez Joelle à la cuisine pour préparer les repas, le temps de trouver une nouvelle cuisinière.

Voici la liste des répartitions des appartements.

Un appartement concierge : Florent Molle, concierge et Joelle Tritz, cuisinière.
Un appartement entretien : Sophie Maigret et Jenny Tell, agents d’entretien.

Un appartement gardes : Alain Hahn et Natacha Rich, gardes de nuit.
Un appartement gardes : Abel Hahn et Nathalie Rich, gardes de nuit.
Un appartement gardes : Pacôme Maigret et Agnès Poly, gardes de nuit.
Un appartement gardes : Alexandre Dumas et Valérie Maigret, gardes de nuit.
Un appartement gardes : Nissa et Elysa Lévy, gardes de nuit.
Un appartement gardes : Gabriel Holz, garde de nuit.
Un appartement gardes : Michelle Holz, garde de nuit.
Un appartement gardes : en réserve
Vous avez élu un chef ?

- Oui, répond Alain Hahn. C’est Nissa Levy ! La plus âgée... .

- Et pour les tours de garde ? »

- À vingt heures, à l’est : Alain Hahn et Natacha Rich sur les chemins de guet, Gabriel Holz au portail;  à l’ouest : Pacôme Maigret et Agnès Poly, et Michèle Holz au portail. À deux heures, à l’est :  moi, Nissa, et Elysa Lévy, et Valérie Maigret au portail; à l’ouest : Abel Hahn et Nathalie Rich, et Alexandre Dumas au portail. Nous changerons chaque jour. Demain, nous inversons les horaires.

- Eh bien, c’est parfait ! dit Jacou. Ce soir, vous viendrez manger ici, à la cantine de la Résidence. Je vous présenterai les nouveaux maçons. »

L’après-midi, les verriers se sont mis au travail. Je suis avec Léon pour installer la machine à laver. Léon aimerait bien posséder mon pouvoir de déplacer mentalement les objets ! Je lui promets d'en parler à Jacou.

 Michel donne un coup de main aux verriers pour encadrer les vitres.

Les gardes de nuit sont en train de déménager le peu d’affaires qu’ils avaient à la Résidence. Ils seront bien ici, à la Garderie !



Le retour des compagnons du Blauersland.

Helga Wilkinson et Roland Martinet sont de garde au portail.
Quatre grandes charrettes débordantes de pierres sont devant les murailles. Une bonne trentaine de muids dans chacune, tirées par quatre puissants percherons,

Ce sont les cousins Cohen, escortés par quatre soldats. Ils sont fort étonnés de voir ces murailles, alors qu'à peine trois semaines auparavant, il n’y avait rien ! Ils se présentent : « Nous sommes les compagnons de Blauersland, Jacou Artz nous a mandés avec les pierres ! »

Helga ouvre le portail, les cousins et les soldats sont sidérés de voir cette grande créature rousse, qui leur ouvre toute nue .

Helga, mentalement, avertit Jacou de cette arrivée. « Jacou est prévenu, il vient vous accueillir. Entrez vos charrettes ! »

Jacou est heureux de les revoir.

« Nous sommes agréablement surpris que vous soyez tous nus, c’est magnifique !  dit Sylvain Cohen.

- Venez donc à l’auberge vous restaurer, prendre une douche, et profiter du soleil ! Nous déchargerons les pierres plus tard...»

Les huit Strateburgois suivent Jacou. Ils éclusent plusieurs canons d’affilée, la route était longue et il faisait chaud ! Après une bonne douche chez Joel, tout le monde ressort nu au soleil, Les soldats escorteurs n’ont pas l’habitude, Mais voyant que tout le monde est nu, ils restent nus eux aussi...

« Vous dormirez ici, à l’auberge. Child va s’occuper de vous ! Mais d’abord, nous allons décharger les pierres. Cela se passe sur la colline nord. »

Et le convoi repart vers la porte ouest, et arrive à la colline par la route de Falkenberg. En arrivant, Jacou sourit de voir les charretiers et les gardes nus, alors qu’ils sont sortis du village...

Grâce à leur pouvoir mental, les maçons déchargent facilement les pierres, sous les yeux ébahis des compagnons du Blauersland et de leurs gardes !

Puis ils redescendent et entrent à nouveau dans le village. Devant l’école, Hantz se propose pour s’occuper des chevaux. Qu’ils amènent les charrettes devant chez Child, il s’occupera du reste ! Cela fait seize percherons à étriller, sans compter les quatre montures des soldats escorteurs.  Il ne sera pas de trop, chez Émile. Jacou le remercie, c’est une bonne idée !

Les soldats et les cousins sont attablés à l’auberge. Ils discutent avec les gardes en pause, Bernard, Joseph, Benoît et Pierre Spohr, et Albert Fart, qui vont partir prendre leur service à dix-huit heures. De les voir partir dans les airs les abasourdit ! Et de voir Helga Wilkinson, Roland et André Martinet, Stéphane et Paul Spohr arriver par les mêmes voies les achève !

« C’est fantastique ! dit Leo, le plus jeune des Cohen. Que de changements depuis notre dernier passage ! »

Child leur raconte :

« Pendant que Jacou était au chevet de votre maître, le village a subi une attaque à l’ouest, par une bande de pillards flamands ! Mais nos soldats,  sortant nus de l’école, les ont décimés ! Trente-cinq pillards sont morts. L'unique survivant nous a fait allégeance. C’est Hantz Burg, celui qui s’est proposé pour s’occuper de vos chevaux. Ensuite, des brigands sont venus par l’est. Ils étaient une quarantaine ! Mais là encore, nos vaillants soldats sont arrivés nus par les airs. Ils en ont tué deux, blessé une vingtaine, et les ont tous faits prisonniers ! Les brigands ont été condamnés au bagne et sont emprisonnés à Deux-Ponts, maintenant. Deux attaques en quelques jours ! Alors, Jacou a décidé de fortifier le village. Nous avons embauché des maçons, des gardes, qui montent la garde  de jour comme de nuit. Et Jacou les a dotés de pouvoirs, comme vous avez pu le constater. Le village est maintenant sécurisé ! Ensuite, il a décrété la nudité partout...

- J’ai vu un gros tas de minerai brillant près de la forge, c’est de l’or ? demande Theo.

« Oui, en creusant les fortifications, nous avons trouvé un filon ! Et nous avons embauché des mineurs pour l’exploiter ! alors les murailles et les gardes sont d’autant plus justifiés ! »

Chez Émile, il n’y a jamais eu autant de chevaux ! Les six chevaux des maçons, les quatre des verriers, et les vingt des livreurs de pierre... Il n’y a pas assez de box pour eux ! Emile et les garçons, Nestor et Hantz ont fort à faire pour s’occuper de tous ces équidés.  Mais ils reçoivent le renfort des gardes de nuit,  Abel Hahn, Nathalie Rich, Alexandre Dumas, Valérie Maigret, Nissa et Elysa Lévy, qui ont fini de s’installer et viennent au secours des palefreniers. « Nous ne prenons notre tour de garde qu'à deux heures cette nuit, dit Nissa. Après le repas, nous reviendrons vous aider ! »

Pour l’heure, pour les gardes de vingt heures, Alain Hahn, Natacha Rich, Gabriel Holz, Pacôme Maigret, Agnès Poly, et Michèle Holz, il est temps d’aller manger ! Et les six gardes se rendent par les airs à la Résidence.
Message edité le 05/05/2021 21H43
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Posté le : 06/05/2021 22H47
Fin de soirée au village.

Jacou arrive peu après avec les nouveaux maçons. Il va les présenter aux gardes de nuit. Il est temps maintenant pour eux d’aller prendre leurs postes, il va être vingt heures. Tout le monde arrive pour manger :
les dix mineurs,
les six maçons et les six nouveaux,
les quinze gardes de jour,
les six gardes de nuit,
les quatre verriers, Judith, la buandière de l’école,
Hilde et Pénélope, les cuisinières de l’école,
les trois masseuses Martinet,
le concierge et la cuisinière,
ainsi que les deux agents d’entretien de la Garderie,
le concierge, les trois cuisiniers, et les deux agents d’entretien de la Résidence.
 Hantz Burg est là  lui aussi.

Jacou prend la parole :

« Je vous présente les nouveaux maçons en renfort pour cette semaine : Adrien Wirth, Bertrand Wirth, Bernard Wirth, Maurice Storm, Constant Bour, et Matthieu Bour. Ils viennent de Manderen, au nord de Mettis. Ils dormiront avec leurs compagnons à l’école, mais prendront leurs repas ici.

Nous allons réorganiser plusieurs choses.

Judith, il y a maintenant une machine à laver.  Tu resteras à la Résidence pour t’occuper du linge de la maison, et de celui des résidents. Joshua et Giselle, vous pourrez l’aider le cas échéant.

Les masseuses, Fleur, Delphine et Alice, vous allez rester, et ouvrir un salon de massage dans la Résidence, pour celles et ceux qui le souhaitent. Vous prendrez le matériel dont vous avez besoin à l’école. Vous verrez avec Marianne et Mariette. Vous utiliserez les appartements vides de l’étage.

Pénélope, tu seras dorénavant cuisinière à la Résidence, avec Albert, Sylvie et Marie.

Hilde, tu pourrais, si tu le désires, être cuisinière à la Garderie, et déménager là-bas ?

- Volontiers ! Je déménagerai demain matin ! »

- Parfait ! Alors, vous serez deux cuisinières, avec Joelle. Les agents d’entretien de la Garderie, Sophie et Jenny, vous serez aussi buandières de la Garderie. Une machine à laver a été installée cet après-midi.

Hantz, puisque tu es volontaire pour t’occuper des chevaux, tu auras un appartement à côté de chez Émile. Nous allons construire des grandes écuries, pour nous occuper des chevaux de nos visiteurs. Tu en seras responsable ! Pour l’instant, tu continues à dormir à la Résidence, mais tu prendras tes repas à la Garderie.

- C’est magnifique ! répond Hantz, qui maîtrise de mieux en mieux la langue. Merci de la confiance que vous portez en moi ! Je ne vous décevrai pas !

- Voilà, conclut Jacou, je vous ai tout dit. Bon appétit ! »

Et il retourne à l’école.

Après le repas, Hantz et la troupe des habitants de la Garderie descendent à pied, pour digérer. Abel, Nathalie, Alexandre, Valérie, Nissa, Elysa, et Hantz retournent chez Émile pour continuer à soigner les chevaux.
Hantz annonce à Émile la bonne nouvelle, il sera un renfort pour s’occuper des chevaux. Nestor lui propose alors de s’installer avec lui dans la grange, plutôt que de remonter tous les soirs à la Résidence. Hantz accepte avec joie.

À l’auberge, on parle de toutes les pierres qui sont arrivées. Les Cohen assurent qu’il y aura encore deux convois comme celui-ci !

J’ai fait la liste du matériel dont j’aurai besoin, matériel venant des fonderies de Mousson. Ça en fait un sacré paquet ! Entre les tôles, les cuves, les tuyaux les pommeaux, voilà de quoi bien remplir quelques belles charrettes. Il me faudra aussi de la main d’œuvre... Quelques fondeurs me seront utiles.

Je vois avec Roger s’il peut partir dès demain matin pour Mousson. Il est d’accord. Je lui dis aussi qu’avant de partir, il devra passer par la grande forge. Je lui remettrai quelques livres-or pour monnayer tout cela.

À l'école, après le repas, Anatole va ouvrir aux maçons et aux verriers. Il les emmène au coin des boissons, pour passer une soirée tranquille.

Paul Jenlain dit à Jacou : « Nous les maçons, nous allons nous partager. Deux d’entre nous vont commencer la construction de la banque, quatre autres vont faire la piscine des Thermes et commencer la construction du bâtiment. Et six autres encore continueront à travailler  au réservoir et à la muraille nord. Nous avons suffisamment de pierres là-haut pour tenir jusqu’à mercredi, jusqu'à la livraison de Strateburgo. La livraison de demain de Tenquin, ça  pourra être une charrette pour la banque, et une autre pour la piscine. »

Ils trinquent aux nouveaux venus. Les verriers estiment que demain, ils auront fini, et qu’ils repartiront mercredi. « Mais nous serons vite de retour...  Avec plein de verre et plein de verriers ! » dit en rigolant Helmut Bour, le plus âgé.

Puis tout le monde va se coucher. D’un commun accord, les buandières et les masseuses  décident de s’occuper des verriers…
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Saint-Avold Saint-Avold
Posté le : 07/05/2021 21H49
Mardi 26 mai

L'or. Les initiés du village

Aujourd’hui, les équipes de garde sont :

 1 : André Martinet, Paul Frisch.
 2 : Denis Martinet, Pierre Spohr, Gretel Wilkinson.
 3 : Benoit Spohr, Jacques Martin
 4 : Georgette Fart, Stéphane et Paul Spohr,
 5 : Bernard Spohr, Helga Wilkinson
 6 : Albert Fart, Roland Martinet, Joseph Spohr

Les tours de gardes de nuit : trois gardes à chaque poste.

À vingt heures :

Est : Abel Hahn, Nathalie Rich, Alexandre Dumas.
Ouest : Nissa et Elysa Lévy, Valérie Maigret.

 À deux heures :

Est : : Pacôme Maigret, Agnès Poly, Michèle Holz.
Ouest : Alain Hahn, Natacha Rich, Gabriel Holz.


Je suis debout de bonne heure. Je me rends à la grande forge, en tunique. Il fait frisquet à l’aube ! J’allume la forge, pour fondre le minerai qui est devant. Le tas devient impressionnant.  J’aurai vite chaud ! J’attends Roger qui doit passer prendre une dizaine de livres-or pour l’acompte à verser chez les fondeurs de Mousson. Il arrive à cheval, il en a pris un chez Émile. Il charge le sac d’or, et s’en va donc vers Mousson, à quinze lieues d’ici. Il sera de retour ce soir.

Le feu, attisé par mon grand soufflet activé par la roue de la cascade, arrive vite à la température de fonte du minerai. Je vais couler quelques lingots. Bien que pesant quarante livres, en volume, ils ne font qu’une pinte ! J’en coule rapidement vingt, dans des moules épais en acier que j’ai confectionnés.

Léon arrive à la forge. Il est ébloui par tout cet or devant lui ! Quand je lui dis que je vais fondre quelques livres-or pour lui, pour le remercier de toute l’aide qu’il m’a, qu’il nous a apportée, il est aux anges ! Il est surpris par la taille d’une livre-or : à peine la taille d’un sou ! Mais cela en vaut vingt :  deux cents deniers ! Je lui en donne dix. «Avec ces dix livres-or, je suis l’homme le plus riche de Laudrefang ! »

Il m’assiste volontiers pour fondre l’or, il ne se lasse pas de voir ce métal jaune couler. Cela le fascine !

Nous voyons passer les mineurs, qui nous disent qu’ils en ramèneront encore beaucoup aujourd’hui, et que le filon n’est pas près de tarir :  plus ils descendent et plus il s’élargit !

Les maçons aussi partent sur leurs chantiers. Certains passent par le chemin de guet du nord, d’autres vont à côté de l’école, où les cantonniers sont déjà au travail,. Et d’autres encore vont au village construire la maison du banquier.

Les verriers descendent à la Garderie pour finir de poser les vitres, et fignoler quelques détails. Ils repartent demain matin.

Puis je propose à Léon : « Viens, on va voir Jacou à l’école, je lui ramène ces quatre lingots déjà refroidis, et une vingtaine de livres-or. Et on en profitera pour lui poser la question, pour le pouvoir que tu aimerais avoir toi aussi ! »

À l’école, après le petit déjeuner, tous les travailleurs sont sortis, les maçons, les verriers…

Je me présente au portail avec Léon. Et tenant chacun deux lingots, ce qui fait déjà quatre-vingts livres, et deux sacs de dix livres chacun en bandoulière, nous actionnons la cloche du portail. Anatole nous ouvre. Je donne les lingots et les livres-or à Jacou. Je lui demande si Léon ne pourrait pas bénéficier du pouvoir que nous avons. Jacou est d’accord.

Demain matin il doit déjà emmener plusieurs personnes à la caverne : Child, Gael, Joel, Clovis Hune, Georges et Aline Hair, Alvin et Judith Koch, Claude Kaas, et Denis Perrin. Léon n'a qu'à venir aussi, il emmènera Louis Brett avec lui.

L’après-midi, ce seront les femmes : Berthe Germain, Estelle Schmit, Yvette Welch, Bertha Muller, Adèle Pferd, Yvonne Basin, Gisèle et Marie Stein, Clothilde Hune, Line Hair, Elvire Koch, Rosine Kaas, et Béatrice Perrin.

Jacou dit aux buandières de prévoir les tenues adéquates pour cela, il en faudra vingt-cinq en tout. Du travail de couture en perspective !

Et demain après-midi, l’école se transformera en garderie, pour accueillir les enfants : Benjamin Schmit, dix ans, Grégoire Muller, dix ans, Agathe Stein, onze ans, Felix Stein, Huit ans, Diane Stein, dix ans, Gérôme Hune, onze ans, Fabien Hune, neuf ans, Maxime Kaas, cinq ans. Les filles devront s’occuper d’eux le temps que leur mères dormiront...

Mais pour l’heure, je retourne à la forge avec Léon. Anatole nous suit pour prendre le reste de l’or déjà coulé, les jumelles Marianne et Mariette vont voir les cousins Cohen pour leur remettre l’or en paiement de la première livraison de pierres : quatre lingots et vingt pièces d’une livre-or. Elles les maintiennent en l'air à un mètre devant elles, dans deux sacs, comme s’ils ne pesaient rien ! Léonce de Sienne et les cousins Cohen retournent ensemble à Strateburgo ce matin.

Chez Emile, Nestor et Hantz attellent les quatre charrettes des cousins Cohen, et préparent les chevaux des soldats qui les escortent, ils repartent ce matin, et seront de retour vendredi. Marianne et Mariette les rejoignent à l’auberge, et ensemble ils descendent chez Émile. Les soldats voient que leurs chevaux sont tout propres, frais, de même que les percherons. Ils félicitent les deux garçons, qui leur disent avoir été bien aidés jusque tard la nuit par six des gardes de nuit. Et les voilà partis vers Strateburgo, après s’être rhabillés à contre-cœur !

Les frères Gotsch sont au portail avec deux charrettes de pierres. Benoit Spohr et Jacques Martin sont de garde. Ils ont été prévenus : une charrette chez le banquier, et une charrette à la piscine. Les frères Gotsch entrent, se déshabillent et vont livrer leurs pierres. Puis ils reviennent à l’auberge. Il est dix heures, Benoit Spohr et Jacques Martin arrivent à l’auberge, ainsi que Georgette Fart, Stéphane et Paul Spohr, qui reviennent du nord. André Martinet et Paul Frisch sont en place au portail est, Denis Martinet, Pierre Spohr et Gretel Wilkinson sont au nord. Il commence à faire bien chaud. 

Une calèche se présente au portail. Ce sont les futurs habitants de Durandalem, Raoul et Raymonde Frisch, qui viennent voir où en est le chantier de leur maison. Paul Frisch leur ouvre, il est content de voir son frère, qui est étonné de le voir nu ! Ils en profitent pour s’arrêter à l’auberge et prendre une douche chez Joel.

Sur le chantier de la maison, les maçons avancent rapidement. L’arrière de la maison comporte une chambre forte, dont l’épaisseur des murs est doublée. La maison, sur trois niveaux, comprend deux échoppes, la banque et l’orfèvrerie, et à l’arrière, l’atelier de l’orfèvre, la chaudière, et la chambre forte.  À l’étage, l’appartement avec les douches et le lave-linge. Au-dessus, le grenier et la cuve d’eau. Le rez-de-chaussée est fini, Michel va s’occuper des linteaux de portes et de fenêtres, et de l’escalier et du plancher de l’étage. Louis Brett, l’ébéniste de Laudrefang, viendra l’aider. Aujourd’hui, Michel est encore avec les verriers à la Garderie. Les Naboriens sont contents. Ils retournent chez eux.

Le trou pour la piscine est construit. Les maçons ont commencé le dallage étanche, et les fondations de la bâtisse des Thermes et de la partie annexe sont posées.

Les cantonniers sont chez Émile, ils voient avec lui pour construire les écuries.
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Posté le : 08/05/2021 22H02
La visite des gens de Falkenberg.

Au portail ouest, une calèche se présente. Ce sont Bernard Spohr et Helga Wilkinson qui sont de garde.

« Qui êtes-vous ? demande Helga.

- Nous venons de Falkenberg, Je suis Simon Lang, le bourgmestre. Voici Élodie, mon épouse, Joseph Pax l’hôtelier et son épouse Adrienne, et Madame Claude, tenancière de la maison de filles. Nous venons aux douches communales »

Helga leur ouvre le portail. Ils sont surpris de la voir nue, l’arc en bandoulière.

« Le village est nudiste, je vous propose de vous déshabiller dès maintenant !

- C’est nouveau, ça...  Nous étions là au début du mois, Joseph et moi, et ce n’était pas le cas !

- Oui, c’est une décision de Jacou Artz, notre bourgmestre, après l’attaque des brigands, une semaine après celle des Flamands. Nos soldats les ont combattus nus. »

Alors, les Falkenbergeois se déshabillent. Madame Claude trouve cela un peu osé. Pour elle, la nudité n'est associée qu'au plaisir de la chair... Dame, c’est son commerce !  Élodie et Adrienne hésitent, puis voyant que leurs maris sont nus, elles ôtent elles aussi leurs vêtements.

Madame Claude est une belle femme, brune, de six pieds. Malgré ses cinquante-cinq ans, elle a encore un corps bien ferme. Des seins ronds, une toison foncée et de belles jambes.

Élodie est une blonde de quarante ans. Six pieds, des petits seins pointus, un corps fin, une toison blonde taillée, un fessier arrondi sur des jambes fines.

Adrienne est une grande femme de six pieds quatre pouces, brune grisonnante de cinquante ans, un corps musclé, des seins bien ronds, une toison encore brune, de bonnes cuisses et des jambes fermes.

« Nous voudrions aussi voir Jacou Artz, est-ce possible ? » dit Simon.

Helga dit : « Je le lui demande… » Et mentalement, elle lui pose la question.  Jacou lui répond que oui, à l’auberge, à midi. Elle dit alors à Simon : « Jacou sera à l’auberge après votre douche. »

Simon est épaté par ce pouvoir fantastique de communiquer par la pensée ! Il l’avait déjà apprécié quand les soldats étaient venus à Falkenberg…  Ils entrent dans le village.  Sur le chemin, ils sont étonnés de voir la Résidence, et la construction des Thermes. À l’auberge, ils réservent une table pour midi, puis Gael les emmène aux douches. Ils prennent chacun une cabine, et sortent se sécher au soleil. Il est presque midi. Les gardes attablés à l’auberge vont prendre leur service, et s’envolent devant leurs yeux ébahis. « Incroyable ! C’est magique ! »

Peu de temps après, Bernard Spohr, Helga Wilkinson, Albert Fart, Roland Martinet et Joseph Spohr arrivent à l’auberge, eux aussi par la voie des airs. Devant l’étonnement des Falkenbergeois, Helga leur dit : « Oui, cela aussi est un de nos pouvoirs ! »

Jacou arrive à l’auberge... mais en marchant ! Il s’assoit à leur table. Les présentations faites, Simon lui dit ce qui les amène.

« Nous voudrions équiper de douches l’Hôtel Pax et la Maison des filles de Madame Claude . Pourriez-vous nous y aider ? 

 - Cela ne pose pas de problème. Il faudra des aides sur place. Vous pourriez nous envoyer vos ébénistes et vos forgerons. Nous leur apprendrions les techniques. Nous avons un bâtiment en construction que nous allons équiper en douches. Ainsi, ils seraient formés pour d’autres douches à installer plus tard dans votre cité. Il faudra aussi des tours pour supporter les cuves d’eau. Si vous avez des maçons, ce serait bien !

- Bonne idée, je vous envoie Albert et Norbert Feuer, nos forgerons, Jérémoy Mayer, leur apprenti, et nos deux ébénistes Jules Ferry et Joseph Nau. Nous avons aussi deux maçons, Paul Priest et Pierre Kirsch, Dites-moi quand ils peuvent venir !

« Vendredi cela irait. Prévenez-les qu’ils travailleront nus !

« Ce sera fait. Ils seront là vendredi matin de bonne heure ! »

Après le repas de midi, les cinq de Falkenberg retournent chez eux. Devant l’école, ils voient les soldats sortir en armes, nus. Madame Claude, en connaisseuse, trouve que certains sont bien montés...  Ils les saluent grandement, ce seront toujours leurs héros !

Les soldats descendent à la Garderie. Les gardes les attendent dans le champ. Ils vont faire du tir sur cible.

Chez Émile, les cantonniers, Pierrot et Claude Stein, ont commencé les tranchées pour les fondations de la nouvelle écurie. Hantz leur donne un coup de main. Elle fera deux cent cinquante pieds sur quatre-vingt-dix, comprendra trente-deux stalles et quatre douches pour les chevaux, des stockages de foin, quatre appartements, une salle chaudière et une réserve à charbon.
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Saint-Avold Saint-Avold
Posté le : 09/05/2021 20H58
Chez Child.

En fin d’après-midi, les six maçons sur la colline n’ont plus de pierres. Ils descendent chez Child.
Les verriers ont finis leurs travaux, ils vont boire quelques canons.
Les mineurs aussi vont boire un coup.
Les soldats s’arrêtent chez Child aussi, accompagnés par les gardes de nuit.
Avec Léon, nous avons fondu une grande quantité d’or ! Vingt-cinq lingots et une centaine de livres-or ! Anatole a fait plusieurs allers retours pour transporter tout cet or, et le mettre à l’abri dans l’école.
Nous allons nous aussi boire quelques canons  chez Child.
Les maçons des Thermes ont fini le dallage de la piscine. Demain, il finiront les murs du rez-de-chaussée, dès qu’ils auront des pierres. Ceux de la banque sont aussi en rupture de pierre.

Joel a fermé les douches. Mis à part l’abbé Paul et ses bigotes, il n’a plus eu de client.

Les gardes en pause, Benoît Spohr, Jacques Martin, Georgette Fart, Stéphane et Paul Spohr vont reprendre leurs postes. Bernard Spohr, Helga Wilkinson, Albert Fart, Roland Martinet et Joseph Spohr ont fini leur service, et viennent boire quelques canons.

Les cantonniers aussi ont fini leur tranchée chez Émile, ils arrivent avec lui, Nestor et Hantz à l’auberge.

L’auberge est pleine. Heureusement, il fait encore chaud, et beaucoup sont dehors nus au soleil.

Les habitués arrivent, et ont du mal à trouver une place.

« Il va falloir agrandir l’auberge ! » s'écrie Alvin en arrivant. Le Fernand et ses trois commis restent dehors. P’tit Louis, Isabeau et Jeanne sont là. Jeanne va aider Child, au service avec Alyson. Berthe, Estelle et Aline préparent les boissons, et Benjamin les aide comme il peut. Denis arrive avec Georges et Clovis.

Child rappelle que la liste des prochains initiés est établie :

« Les villageois suivants sont convoqués demain à l’école : le matin à huit heures : Child, Gael, Joel, Clovis Hune, Georges et Aline Hair, Alvin et Judith Koch, Claude Kaas, Denis Pepin. L’après-midi, à quatorze heures ce seront les femmes : Berthe Germain, Estelle Schmit, Yvette Welch, Bertha Muller, Adèle Pferd, Yvonne Basin, Gisèle et Marie Stein, Clothilde Hune, Line Hair, Elvire Koch, Rosine Kaas, Béatrice Pepin. Elles viendront avec les enfants, qui seront gardés par les filles de l’école. »

Roger est de retour de Mousson. Il m'informe : « Les fondeurs seront là vendredi avant midi, ils sont quatre, ils auront quatre charrettes pleines, et resteront pour aider. » Je le remercie pour sa course. Child lui demande s’il peut assurer la permanence aux douches demain matin, vu que ni Joel, ni Gael ne seront disponibles. Il accepte. Joel l’emmène aux douches pour lui expliquer les tâches à faire : la chaudière, la cheminée, le nettoyage… Ils reviennent trinquer au nouveau responsable des douches !

L’auberge se vide peu à peu…

Les soldats retournent à l’école. Les maçons et les verriers les suivent, ils ont besoin d’une douche à l’école avant le repas à la Résidence.

Les mineurs eux aussi retournent à la Résidence, accompagnés par les gardes qui ont fini leur service.

Émile et Nestor retournent chez eux. Adèle les attend pour le souper. Ils emmènent Hantz qui mangera avec eux dorénavant. Il passe par la Résidence prendre ses quelques affaires. Il s’installe dans la grange chez Émile avec Nestor.

Le Fernand et ses commis sont aussi attendus à la ferme, Yvonne a préparé le repas.

Michel arrive avec Yvette, ils mangeront à l’auberge ce soir. Demain matin, Michel ira avec cinq des bûcherons-mineurs tailler des poutres dans la forêt au sud, pour les fenêtres des Thermes.

 À la Garderie, Hilde a pris ses quartiers, puis s’est mise à la cuisine avec Joelle Tritz. La chambre froide et le lave-vaisselle marchent à merveille ! Le premier service est prêt, pour les gardes de nuit qui commencent à vingt heures : Abel Hahn, Nathalie Rich, Alexandre Dumas, Nissa et Elysa Lévy, et Valérie Maigret.

Les agents d’entretien, Sophie Maigret et Jenny Tell, ont testé la machine à laver. Cela fonctionne parfaitement !
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Saint-Avold Saint-Avold
Posté le : 10/05/2021 20H42
    Mercredi 27 mai.

Les derniers initiés du village

Aujourd’hui, les équipes de garde sont:

1 : Denis Martinet, Benoit Spohr
2 : Georgette Fart, Bernard Spohr, Albert Fart
3 : André Martinet, Jacques Martin
4 : Paul Frisch, Helga Wilkinson, Roland Martinet
5 : Pierre Spohr, Joseph Spohr
6 :  Gretel Wilkinson, Stéphane et Paul Spohr

Les tours de gardes de nuit : trois gardes à chaque poste.
À vingt heures :
Est : Nissa Levy, Alain Hahn, Pacôme Maigret
Ouest : Natacha Rich, Agnès Poly, Gabriel Holz
À deux heures :
Est :  Nathalie Rich, Elysa Lévy, Valérie Maigret
Ouest : Abel Hahn, Michèle Holz, Alexandre Dumas


Encore une chaude journée qui s’annonce !

Dès huit heures, Léon Iser et Louis Brett sont au portail ouest. Pierre et Joseph Spohr sont de garde depuis peu. Pierre reconnait Léon, et leur ouvre le portail.

Les mineurs sont en route. Cinq vont chez Michel, ils vont couper des arbres pour faire des poutres pour les Thermes, les cinq autres vont à la mine.

La cloche sonne huit heures. Leon Iser, Louis Brett, Child, Gael, Joel, Clovis Hune, Georges et Aline Hair, Alvin Koch, Judith Koch, qui vient de la Résidence, Claude Kaas, Denis Perrin, tous attendent devant le portail de l'école que Jacou les initie.

Anatole ouvre le portail et les fait rentrer, et les amène chez Josiane et Josette. Les buandières les équipent de tuniques épaisses et de chausses, et leur donnent à chacun et chacune un sac et une épée. Jacou arrive, leur dit : « Bonjour ! L’épée sera nécessaire, je vous explique en route. Nous allons sur la colline. »

Les maçons attendent les pierres. Les verriers sont déjà partis de bonne heure pour Meisenthal, Nestor a attelé et amené leur charrette à l’école. Ils repartent avec de l’or, le paiement dû, et une confortable avance pour la suite.

Plutôt que de gravir la colline, Jacou et les futurs initiés empruntent le chemin de guet qui va au nord. Arrivés à la tour du coin, ils descendent. Jacou pousse à distance la lourde porte de pierre de la tour. Ils sortent de l’enceinte du village et continuent en descendant la colline, jusqu’à la caverne. Chacun à tour de rôle entre dans la caverne avec Jacou, cueille les plantes et les fourre dans le sac, écarte au passage les reptiles avec son épée, puis ressort le sac fermé.

Ils retournent à l’école, par le même chemin. Paul Frisch, Helga Wilkinson et Roland Martinet, de garde à la muraille nord, ainsi que les frères Spohr au portail, sont amusés de les voir passer au loin et grimper dans la tour de coin, tels des pèlerins.

Chantal a amélioré la potion. Ils émergeront plus facilement, et avant midi, ils pourront partir.

Au portail est, à neuf heures, les deux charretiers de Tenquin sont là avec les nouvelles pierres. Les gardes André Martinet et Jacques Martin leur disent d’amener les deux charrettes à la piscine. Les maçons les y attendent.

Les frères Gotsch se déshabillent et mènent leurs charrettes. ils sont surpris de voir attendre douze maçons  ! Les charrettes sont vidées en un clin d’œil. Tandis que les charretiers vont à l’auberge, les maçons commencent leur travail. À douze, ils se répartissent les tâches : six sur les murs extérieurs, et six sur les murs intérieurs.

Au bout de deux heures à un rythme infernal, la totalité des pierres est utilisée !  Tous les murs atteignent déjà une hauteur de six pieds, mais ils doivent faire six de plus... Alors les maçons décident d’aller attendre le convoi de pierres du Blauersland à l’auberge, et finalement regagnent la Résidence pour manger. On les préviendra !

Aux douches, les frères Gotsch sont surpris de trouver un inconnu au lieu de Joel. Mais en souriant, ils disent à Roger qu'il fera l’affaire...

Avant midi, les six bûcherons sont de retour avec un stock énorme de poutres. Il y a dix-huit fenêtres de vingt pieds, donc autant de poutres de vingt-cinq pieds, quinze fenêtres de dix pieds, donc quinze poutres de douze pieds; trente-deux portes de dix pieds, donc trente-deux poutres de douze pieds; et dix portes de trois pieds donc dix poutres de cinq pieds.

 À midi, les tout nouveaux initiés, Léon Iser, Louis Brett, Child, Gael, Joel, Clovis Hune, Georges et Aline Hair, Alvin Koch, Judith Koch, Claude Kaas, et Denis Pepin sortent de l’école. Ils s’amusent à se saluer par la pensée…mais ils ne peuvent pas encore voler ! Chacun a bien reçu une fiole contenant la potion de Chantal, mais elle n'est à n’utiliser qu'en cas de nécessité…

Après le repas à l’auberge, aux cantines de la Résidence et la Garderie, ou chez les habitants, les femmes qui vont être initiées, certaines accompagnées de leurs enfants, se retrouvent devant l’école.
Il y a là Berthe Germain, Estelle Schmit, Yvette Welch, Bertha Muller, Adèle Pferd, Yvonne Basin, Gisèle et Marie Stein, Clothilde Hune, Line Hair, Elvire Koch, Rosine Kaas, Béatrice Pepin, et les enfants Benjamin Schmit, Grégoire Muller, Agathe Stein, Félix Stein, Jenny Stein, Gérôme Hune, Fabien Hune, et Maxime Kaas.

Tout le monde entre dans l’école.

Les enfants y resteront, le temps de l'initiation de leurs mères. Ce sont Manon, Julie, Marianne et Mariette qui les accueillent. Manon et Julie leur proposent de préparer leur goûter eux-mêmes, et les voilà transformés en petits pâtissiers et petites pâtissières. Grégoire dit que c’est sa maman qui fait les meilleures pâtisseries ! « C’est vrai, Grégoire, tu as raison, lui répond Manon,  mais celles que nous allons faire seront très bonnes aussi, tu verras ! »

Josiane et Josette, elles, reçoivent donc les femmes. Elles leur font enfiler la tunique qui va les protéger, ainsi que des chausses. Les femmes sont étonnées de recevoir chacune un sac, et une épée ! Jacou arrive, et leur explique le déroulement. Elles ressortent ainsi équipées, guidées par Jacou, qui reprend le chemin de guet par la muraille nord.
Les voilà en route  vers la colline. Après leur passage dans la caverne, où il faut aller de plus en plus profond pour trouver les plantes, Jacou et la troupe des femmes retournent à l’école. Jacou, Chantal et les soldats s’occupent d’elles. François tient à s’occuper d'Yvonne : « C’est un peu ma mère, vu qu’elle est avec mon père ! » dit-il en rigolant. Puis ils les amènent dans les dortoirs des garçons, pour leur sommeil forcé. Le temps de sommeil est raccourci, une heure suffit dorénavant pour faire agir le philtre. Au réveil, une séance de sudation, une bonne douche, et à seize heures, elles sont à nouveau en pleine forme ! Elles récupèrent leurs enfants et leurs pâtisseries, et peuvent retourner chez elles ! Entre temps, Jacou est descendu à l’auberge.
Message edité le 10/05/2021 23H12
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Saint-Avold Saint-Avold
Posté le : 11/05/2021 21H19
Les pierres du Blauersland

Au portail est, cinq très grandes charrettes, tirées chacune par quatre chevaux, se présentent, accompagnées de quatre soldats à cheval.

Les gardes, Pierre et Joseph Spohr, leur ouvrent le portail, Les charretiers sont des compagnons du Blauersland. Ils sont prévenus, et ne sont donc pas étonnés de voir les gardes nus.

« Nous allons livrer les pierres, et nous prendrons une douche après, nous en avons besoin ! » dit celui qui paraît le plus vieux. Joseph, en communication avec les maçons de retour à l’auberge, dit alors : « Nous allons nous occuper des charrettes pour le mur nord. Laissez trois charrettes ici, et livrez les deux autres au village. Les maçons vont les décharger, et vous irez prendre votre douche ! Il appelle mentalement Nestor, qui vient aussitôt avec Hantz conduire les deux charrettes au mur nord, en passant par le portail ouest et la route de Falkenberg.  « Nous nous occupons des chevaux ! Les soldats, laissez vos montures ici, leur hébergement est juste à côté. »

Les deux charrettes arrivent au chantier des Thermes, les maçons arrivent pour les décharger.

Les charretiers et les soldats vont à l’auberge. Child, qui est revenu de l’école, les accueille, nu bien entendu.

« Bienvenue ! je vous sers un canon pour vous désaltérer, et vous irez aux douches, juste à côté ! » Aux douches, Joel a repris son service. Les cinq charretiers et un garde se douchent, et ressortent nus, pour se sécher devant la cheminée. Joel nettoie rapidement trois douches pour les soldats qui attendent, et qui se sont déjà déshabillés. Une fois douchés, tous retournent à l’auberge, nus et contents de l’être !

Jacou, prévenu par Child, qui a testé son pouvoir pour l’appeler, arrive à l’auberge, et reconnait les charretiers.

« Maitre Clément Sandre ! Tu as fait le voyage !

- Oui, je voulais connaitre ce village dont m’ont parlé les frères Cohen hier soir ! »

Clément Sandre est un homme de cinquante-sept ans, brun, de six pieds deux pouces, bien musclé, de gros bras et de grosses cuisses, le pubis rasé et un pénis de quatre pouces.

« Tu connais mes compagnons , je crois !

- Oui ! Alfred Muscat, Roger Pinot, et les frères Schwartz, Victor et Raoul... Comment allez-vous ?

- Très bien, dit Alfred, comme tu peux le voir ! Ton remède nous a tous remis d’aplomb !

-  Mais je vous reconnais aussi, les soldats ! Vous êtes Sylvain et Ignace Strass, Henri Dawes, et Georges Stand ! Comment se fait-il que vous soyez soldats ?

- Au Blauersland, nous avons décidé d’avoir des soldats pour nous défendre. Nous nous sommes portés volontaires, et nous voilà donc ! »

Alfred Muscat a quarante-cinq ans, c’est un grand blond de six pieds six pouces, bien musclé, le pubis rasé comme tous ses compagnons, et un membre viril de cinq pouces.

Roger Pinot, cinquante ans, est un grand roux de six pieds cinq pouces, avec un pénis de quatre pouces., Il est du même acabit que les autres, tous bien musclés par leur vie saine et proche de la nature au Blauersland,

Victor et Raoul Schwartz sont des jumeaux de quarante-trois ans, roux, de six pieds six pouces, avec une belle verge de six pouces.

Sylvain Strass a cinquante ans. Six pieds trois pouces. Brun, et un pénis de cinq pouces.

Son frère Ignace Strass, quarante-huit ans, est sa copie parfaite.

Henri Dawes, quarante ans, est un grand blond de six pieds six pouces, avec un membre de cinq pouces.

Georges Stand a quarante-deux ans, blond. Très grand, six pieds dix pouces, des magnifiques pectoraux et abdominaux, et un beau membre de sept pouces.

« Je suis content de vous voir, dit Jacou. Vous repartez quand ?  .

- Nous repartirons demain dans la matinée, répond Clément. Quand nos chevaux seront reposés ! »

- Nous allons bien nous en occuper. Émile et ses palefreniers en prennent grand soin ! Vous dormirez à l’auberge ce soir. Mais en attendant, je vous emmène à l’école, où vous pourrez profiter du sauna et des massages des filles.

Chez Émile, les chevaux des gardes sont à l’écurie. Nestor et Hantz ramènent les charrettes vides et détellent les chevaux. Celles des Thermes sont déjà là, ils montent les pierres au mur nord, et ramènent les charrettes. Six des maçons les déchargent prestement.

Hantz monte la troisième charrette et revient.  Pour Émile, Nestor et lui cela fait vingt-quatre chevaux à soigner, c'est beaucoup ! Mais les gardes de nuit, Nissa Levy, Alain Hahn, Pacôme Maigret, Natacha Rich, Agnès Poly, et Gabriel Holz se proposent de les aider, Ils apprécient l’aide apportée ! En fin d’après-midi, tous les chevaux sont étrillés, soignés, nourris, et peuvent se reposer. Émile offre une tournée de la gnôle que lui a offerte le Fernand. Les gardes en boivent chacun trois, ce qui leur chauffe un peu les oreilles !

En arrivant devant l’école, Jacou et les neuf compagnons du Blauersland croisent les femmes du village, qui ont récupéré leurs enfants. Mentalement, il leur demande : « Alors, les filles, comment vous sentez-vous ? » Et elles répondent en chœur par la pensée « Très bien, c’est magnifique ! Merci Jacou ! »

« Faites-en bon usage ! vos hommes ont de la potion pour voler, soyez prudentes en l’utilisant, et n’en abusez pas !

-Et voici les compagnons du Blauersland ! » ajoute-t-il mentalement.

Et les femmes saluent : « Bonjour les compagnons ! » disent-elles à haute voix. Ce qui surprend Clément et ses hommes ! « Bonjour mesdames ! » répondent-ils, étonnés.

Jacou leur explique le pouvoir dont elles viennent d’être dotées. « Si demain vous avez un peu de temps, je vous initierai, vous pourriez repartir en début d’après-midi ! »

Les compagnons sont bien sûr d’accord !

À ce moment deux gardes les survolent.

« Quel est ce nouveau prodige ?  disent-ils subjugués.

- C’est une conséquence de ce pouvoir, avec une potion dont seuls mon assistante et moi possédons le secret. Je vous en donnerai demain, et vous aussi, vous pourrez voler dans les airs, comme les oiseaux !

- Incroyable, Jacou ! dit Clément. Tu es vraiment le plus grand des druides ! »

Et ils pénètrent dans l’enceinte de l’école. Anatole ferme le portail derrière eux.

 « Ce sont des compagnons du Blauersland, comme les frères Cohen que vous avez vus, ils viennent au sauna et apprécieront des massages ! » dit-il aux filles, en train de ranger la « garderie d’enfants »

Il demande aux masseuses de la Résidence si elles sont disponibles pour venir à l’école. Peu de temps après, Anatole ouvre le portail à Fleur, Delphine et Alice.

En sortant du sauna, les neuf  compagnons se retrouvent dans les mains des masseuses. Chacune a son homme à masser ! Marianne s’occupe de Clément, Mariette est avec Alfred, Manon avec Roger, Julie masse Victor, Josiane s’occupe de Raoul, Josette est avec Sylvain, Fleur avec Ignace, Delphine avec Henri et Alice avec Georges. Les mains vont bon train, les massés apprécient vraiment ces mains enduites de pommade relaxante; Et quand il s’agit de masser le bas-ventre, chacun se laisse aller au plaisir que leur donnent les filles.

Après le massage, retour aux douches. Puis tous se retrouvent dans la grande salle. Jacou leur sert des boissons tonifiantes qui parachèvent leur mise en forme. Ils sont vraiment ravis. Puis il leur propose de partager leur repas ce soir, avant d’aller à l’auberge. Ils acceptent avec joie.

Au village, les maçons sont à l’œuvre ! Avec les poutres ramenées par les bûcherons, ils ont pu finir entièrement le rez-de-chaussée. Les vingt-huit piliers de soutènement du plancher sont en place, ainsi que tous les murs intérieurs. Les maçons commencent le premier étage, laissant des orifices pour les poutres supportant le plancher. Elles arriveront bientôt d'Aix avec le plancher, espèrent-ils.

Ceux qui travaillent au mur nord ont presque fini la réserve d’eau. Avec Léon, nous avons prolongé la crémaillère qui alimente la cuve du village en eau depuis la cascade, afin de mettre déjà. la réserve sous eau Elle se remplit petit à petit…La muraille avance, une des tours de guet du portail au milieu est déjà dressée.



Chez Child, Berthe, Estelle et Aline sont de retour. Aline s’occupe des serviettes du jour, ainsi que des habits des compagnons.

Estelle et Berthe préparent le repas du soir.
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Saint-Avold Saint-Avold
Posté le : 12/05/2021 20H54
Le vin des frères Horn

Un chariot tirée par deux chevaux arrive au portail, il est plus de dix-huit heures. André Martinet et Jacques Martin sont sur les tours de guet.

« Qui êtes-vous ?  demande André du haut de la tour.

- Nous sommes des marchands ! nous vendons du vin. On nous a dit qu’il y a une auberge ici ! répond l'un des deux hommes sur le chariot.

André descend, et ouvre le portail. Le chariot entre. Les deux hommes en voyant André s'écrient :

« Mais vous êtes tout nu ! On n’a pas le droit !

- Mais si ! Ici à Durandalem, c'est permis, et même recommandé !  Notre village est nudiste.  Derrière ces murailles, toutes et tous sont nus. Vous aussi vous pouvez vous mettre à l’aise, il fait encore bien chaud...

- C’est vrai ! Nous voudrions une chambre pour la nuit, et nous aimerions nous laver un peu.

- Très bien. Allez donc  à l’auberge, vous trouverez Child, il vous attend ! 

- Il nous attend ?!  Mais comment saurait-il que nous sommes là ?

- Il le sait ! Allez-y...

Et le chariot arrive devant l’auberge. Child, qu’André a prévenu par la pensée, est nu devant la porte.

« Bienvenue ! Vous vendez du vin ? Apportez-en une amphore, nous le goûterons ! Mais vous voulez vous laver ?  Gael, emmène ces messieurs aux douches. »

« Suivez-moi ! « dit Gael aux deux marchands sidérés...  Ces gens savent déjà tout ce qu’ils ont dit au garde !

Ils arrivent chez Joel, qui leur signale qu'à cette heure-là l’établissement est fermé.  Mais Child lui demande mentalement de les laisser quand même se doucher, et de venir ensuite avec eux goûter le vin qu’ils ont apporté !

Joel leur explique donc comment ça marche.  Les marchands sont ravis. Ils ressortent de la douche enroulés dans leur serviettes.

« Doit-on se mettre nus ? »

- Ce n’est pas une obligation, mais vous serez mieux nus ! »

En hésitant, ils enlèvent les serviettes.

« C'est que ça nous gêne de nous montrer ainsi ! » 

Petits, à peine cinq pieds, Ils sont complétement imberbes, chauves, avec un tout petit pénis de deux pouces.

« L’aspect physique n’importe pas chez nous,  dit Joel  Et nos lois punissent ceux qui se moquent du physique des gens ! D’où venez-vous ?

- Nous sommes les frères Horn. Armand et Achille. Nous venons de la grande ville de Lugdon.  Nous faisons le commerce de vin, et nous avons fait le plein sur la route en passant par la Bourgogne. Nous allons à Mettis.

- Venez, allons goûter ce vin de Bourgogne à l’auberge !

Les marchands prennent au passage deux amphores de vins dans le chariot, puis entrent à l'auberge avec Joel.

Child ramène des godets, et les remplit de leur vin. Tous les hommes dans l’auberge goûtent, et trouvent ce vin vraiment excellent !

« Vous en avez beaucoup ? demande Child.

- Oh oui ! deux cents amphores !

- Je vous les achète toutes ! s'écrie Child enthousiaste.

- Mais nous le vendons cher : un denier l’amphore de trois pintes !

- Quatre as la pinte, en effet, c’est cher...  Mais pour un bon vin comme ça, je paie volontiers ce prix. Voici une livre-or, qui vaut vingt sous, donc deux cents deniers !

- Marché conclu ! 

- Et ce soir, vous êtes nos invités pour le souper et la nuit ! rajoute Child en se resservant un canon de vin. »

Ils racontent leur histoire :

« Nous nous appelons Armand et Achille Horn. Nous avons trente-cinq et trente-trois ans. Nous venons de Lugdon et nous faisons commerce de vin dans toutes les contrées du pays. Nous avons trouvé ce vin en Bourgogne, et nous cherchons des acheteurs réguliers pour en faire commerce avec le vigneron bourguignon. En grandes quantités, nous pourrions l’avoir pour moins cher ! »

Child propose alors : « Si vous pouvez me livrer rapidement, je vous achète deux muids de ce vin !   Il me le faut absolument avant le douze juin,  pour les festivités en l'honneur  du roi Charles... »

« Vrai ! ?  Deux muids d'un coup ! Dès demain, nous retournons en Bourgogne, et nous revenons vous livrer ça ! »

« Magnifique ! j’aurai déjà le vin ! Gael et Joel, déchargez le chariot et mettez lez amphores dans la remise, derrière. Puis, mentalement, il convient avec Émile de prendre en charge les chevaux des Horn. « Bien que j’aie déjà les vingt-quatre des compagnons. Mais ça ira, j’envoie mes palefreniers ! ».

Child dit alors aux frères Horn qu'on va s’occuper de leur chevaux. « Merci bien, il y en a justement un qui a l’air de boiter un peu… »

« Ne vous inquiétez pas, on va les soigner,  dit Nestor qui vient d'arriver. Et ce vin est excellent ! » « Prima ! » confirme  Hantz qui l'accompagne.

Tous les habitués de l’auberge goûtent et regoûtent le vin, et sont bien d'accord. Un véritable nectar, comme dit le Fernand !

À la Garderie, le premier service est lancé. Hilde a préparé une spécialité viking au nom imprononçable.

«C'est peut-être imprononçable, disent Florent et Joelle qui viennent d'y goûter, mais c’est délicieux ! »
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Saint-Avold Saint-Avold
Posté le : 13/05/2021 22H36
L’attaque de la mine

La nuit est tombée. La cloche a sonné dix fois, il est vingt-deux heures. 
En faisant sa ronde du côté de l’enclave de la mine, Natacha Rich remarque des mouvements suspects le long de la muraille. Elle appelle aussitôt mentalement ses collègues, Agnès Poly et Gabriel Holz, qui arrivent prestement.

Des individus s'affairent au bas de la muraille. Ils sont une dizaine, armés d’arcs. Quelques-uns tentent l'escalade, ils ont jeté des grappins. « Halte là ! Repartez, ou nous tirons ! » leur crie Gabriel. En réponse, une volée de flèches manque de les toucher ! Ils ripostent aussitôt, et font tomber trois des assaillants, touchés par leur flèches.

La cheffe des gardes, Nissa Levy arrive en renfort avec Alain Hahn. Et une bataille s’engage entre les gardes et les bandits. Nissa appelle Dillon, qui arrive nu avec Joseph, Hugues et Gabin. Et leur tirs précis ont tôt fait de mettre à terre les archers assaillants.

Deux  survivants tentent de s'enfuir. « Joseph, Hugues, arrêtez-les ! » Les deux soldats les poursuivent en les survolant, et les stoppent net  d'une flèche dans la cuisse.

Puis Dillon appelle les autres soldats, Alix, Xavier, Charles, Achille, Armand, François, et Le Borgne, qui arrivent par le portail ouest avec des lanternes.

Dillon dit : « Nissa, reprenez vos postes de garde, d’autres pourraient venir. Avec mes soldats, nous allons nous occuper de ceux-là ! »

Mentalement, il joint Hantz chez Émile, et lui dit d’atteler une charrette et de venir par la porte ouest jusqu’à l’enclave de la mine.

Les soldats constatent que six des assaillants sont morts au pied de la muraille, percés de flèches. Trois sont blessés grièvement, touchés au poitrail, auxquels il faut ajouter les deux fuyards, blessés à la cuisse.

Hantz arrive avec la charrette, et les soldats chargent les blessés après les avoir ligotés. Les morts sont mis en tas au pied de la muraille. « Ceux-là, on s’en occupera demain ! » décide Dillon.

Tout le monde retourne à l’école.

La bataille se termine donc avec six morts et cinq blessés du côté des assaillants.  En revanche, aucun blessé chez les soldats. À l’école, les cinq blessés sont installés près de la réserve de charbon. Jacou et Chantal s’occupent de les soigner. Dillon et les soldats remontent au coin des boissons. Ils ont besoin de se réchauffer. Sortir nu la nuit, ce n’est pas l’idéal !

Deux des blessés ont déjà succombé à leurs blessures. Jacou interroge l'un des autres :

« Qui êtes-vous ? D’où venez-vous ?

- Nous venons de Mousson. Nous sommes des ouvriers qui travaillons pour Piotr Lassis dans les fonderies. Nous avons volé une charrette de deux chevaux. Quand nous avons vu tout cet or qui venait de chez vous, nous avons voulu nous aussi en avoir ! Nous travaillons dans des conditions difficiles et nous sommes très mal payés...Piotr nous a embobiné. Avec mon frère, nous voulions juste une vie meilleure, et nous nous sommes laissé embarquer dans cette expédition.

- Vous payez cher cette envie d’or... Sur les onze, vous n’êtes que trois survivants, et l’un d’entre vous ne va probablement pas passer la nuit ! Je vais vous administrer un calmant, vous retirer les flèches. Et demain, nous déciderons de votre sort ! Vous avez des familles à Mousson ?

- Oui, mon frère et moi, nous avons une femme et des enfants. Les autres, ce sont des nomades sans famille, ils n’avaient rien à perdre !

- Si ! la vie ! Comment vous appelez-vous ? Quel âge avez-vous ?

- Je suis Rémi Stock, j’ai trente ans. Et mon frère Raymond a vingt-huit ans. Quant à lui, qui a une flèche dans la poitrine, c'est Piotr Lassis, notre contremaitre, et il a trente ans. »

Jacou charge Hantz de récupérer la charrette demain matin, et de s’occuper des chevaux.

Et tout le monde va se coucher après cet épisode mouvementé. Le repos des guerriers...
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