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Durandalem, une histoire...

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Saint-Avold Saint-Avold
Posté le : 14/05/2021 21H15
     Jeudi 28 mai

Les frères Stock

La composition des équipes de garde de jour :

Equipe 1 :                         8-10 pause.    10-14 est.         14-16 pause.     16- 20 ouest.

Equipe 2 :                         8-10 pause.    10-14 nord.      14-16 pause.     16- 20 sud.

Equipe 3 : 8-10 est.        10-12 pause.    12-16 ouest.     16-18 pause.     18-20 est.

Equipe 4 : 8-10 nord.     10-12 pause.    12-16 sud.        16-18 pause.     18-20 nord.

Equipe 5 : 8-12 ouest.    12-14 pause.    14-18 est.         18-20 pause.

Equipe 6 : 8-12 sud.       12-14 pause.    14-18 nord.      18-20 pause.

Les équipes sont tirées au sort tous les soirs à vingt heures, deux gardes pour les équipes 1, 3, et 5, et trois gardes pour les équipes 2, 4, et 6.

Aujourd’hui, ce sont 1 : Paul Spohr Roland Martinet

                                  2 : Jacques Martin, Stéphane Spohr, Gretel Wilkinson

                                  3 : Joseph Spohr, Helga Wilkinson,

                                  4 : Denis Martinet, Paul Frisch, Pierre Spohr,

                                  5 : Benoit Spohr, Georgette Fart

                                  6 : Bernard Spohr, André Martinet, Albert Fart


Les tours de garde de nuit : trois gardes à chaque poste.

À vingt heures :

Est : Nathalie Rich, Michèle Holz, Elysa Lévy.                              
Ouest : Abel Hahn, Alexandre Dumas, Valérie Maigret.

À deux heures :

Est : Natacha Rich, Alain Hahn, Gabriel Holz.                                                    
Ouest : Nissa Levy, Pacôme Maigret, Agnès Poly.
Ce matin, la nouvelle de l’attaque de cette nuit se répand vite.

À l’école, les neuf compagnons du Blauersland se préparent pour l'initiation. Ils enfilent les tenues et les chausses adéquates pour aller à la caverne, et se munissent d'épées pour chasser les reptiles qui y vivent (des leevancliffus à queue hérissée ! ). Pendant ce temps, Jacou va voir les mineurs, et leur demande de creuser une fosse au pied de la muraille de l’enclave, pour ensevelir les corps des malheureux qui ont attaqué le village. Piotr Lassis le contremaître, un des assaillants, est mort en fin de nuit. Hantz a récupéré leur charrette, et transporte vers la fosse les trois corps des bandits décédés à l’école. L'abbé  Paul  passe pour les guider vers un monde meilleur…Et la fosse est rebouchée.

Les compagnons et Jacou partent  à la caverne prélever les fameuses plantes, les " trémulondes" comme les nommait Maître Sirius. Puis ils reviennent à l’école.

Quatre des soldats, Joseph, Achille, Hugues et François, sont chargés de laver les deux prisonniers dans la douche de la chaufferie. Chantal viendra les panser ensuite.

Rémi Stock, trente ans, est un grand roux de six pieds sept pouces, avec un corps robuste, des pectoraux puissants, des gros bras musclés, une toison rousse en bataille sur son pubis, et un beau pénis de six pouces.

Raymond Stock a vingt-huit ans, il est roux lui aussi, avec le même corps que son frère, et le même membre viril.

 Les filles s’occupent des compagnons. Bientôt, ils dorment.

Après la douche et les soins de Chantal, les prisonniers se sentent mieux, nus. Elle leur a donné un anti-douleur, ils ne souffrent plus.

Jacou va les voir et leur parler :

« Je vous laisse le choix : ou bien je vous remets aux fondeurs, et vous serez sûrement pendus pour le vol des chevaux; ou bien vous restez travailler pour le village, et alors vous vivrez !

-  Nous voulons vivre, bien sûr, et servir le village ! Mais que vont devenir nos femmes et nos enfants, sans ressources, à Mousson ? Nous devons déjà trente deniers de loyer pour notre taudis...

- Si vous faites allégeance au village, je m’occupe de vos familles ! Parlez-moi un peu d’elles...

- Mon épouse s’appelle Nina, dit Rémi. J’ai deux enfants :  Annie, dix ans, et Julien, huit ans.

- Mon épouse à moi s’appelle Paulette, dit Raymond. J’ai deux garçons : Romain, neuf ans, et Vivien, sept ans. Nous habitons juste à côté de la fonderie .

- Bien... Je vous promets que dès demain, vous reverrez vos familles !

Au portail est, à l’entrée du village, les frères Gotsch ramènent des pierres. Joseph Spohr et Helga Wilkinson sont de garde. Joseph leur dit de livrer une charrette à côté de l’auberge, et l’autre au chantier des Thermes. Et ils retournent à l’auberge, puis aux douches, comme tous les jours.

Sur le chantier, quatre maçons terminent justement le stock de pierres de la veille. Cela leur permettra de continuer l’annexe, qui comprendra les logements des concierges et ceux des techniciens, les chaudières, et les cuves. L’annexe fera trois étages.

À la maison du banquier, les pierres qui arrivent permettront de finir le gros-œuvre.

Les frères Horn sont en partance, ils reviendront avec deux muids de vin ! Child leur a donné un acompte de dix livres-or pour l'achat.

Jacou se rend à l’auberge. Il attend le retour de Roger. Quand il arrive, Jacou lui dit : « Tu vas prendre un cheval et aller à Mousson. Tu expliqueras aux fondeurs que onze de leurs ouvriers nous ont attaqués pour nous voler de l’or, et qu’ils ne les reverront plus. Tu te renseigneras sur les familles Stock. Nina et ses enfants : Annie, dix ans, et Julien, huit ans, et Paulette et ses enfants  : Romain, neuf ans et Vivien, sept ans. Tu les trouveras facilement, elles habitent dans un taudis, juste à côté de la fonderie. Les fondeurs viennent ici demain. Tu leur demanderas d'emmener ces femmes avec eux, et d'emmener aussi un charretier de plus, pour récupérer leur charrette volée par leurs ouvriers. Tu te contenteras  de dire à ces femmes que leurs maris sont ici, et qu’ils les attendent, sans plus de détails. Inutile de les inquiéter plus que cela. Voilà quelques livres-or pour payer leurs dettes,  elles en ont ont sûrement ! Je t’ai noté tout cela sur ce parchemin. » Et Roger, fier de cette mission de confiance, prend un cheval chez Émile, et file à Mousson, à quinze lieues d’ici.

Jacou donne une bonne quantité d’or à Child pour payer les gens d’Aix.

Puis il va à la Garderie. Il désire que des repas soient servis avant midi pour les compagnons du Blauersland, qui repartiront aussitôt après pour Strateburgo. Enfin il va voir Émile, et lui demande de tenir prêts les cinq attelages et les chevaux des gardes-compagnons pour midi. « Ce sera fait ! » lui assure Émile.

Au portail est, quatre charrettes arrivent, chargées de bois. « Je suis Victor Rous;  Nous venons d’Aix vous livrer ce bois en urgence ! » dit l'un des charretiers à Helga, postée en haut de la tour de guet.

Elle descend, leur ouvre la porte. Les charretiers sont un peu surpris de voir une garde nue, bien qu'ils aient été prévenus par le coursier des Glandières.

Avec les charrettes, ils vont livrer le bois au chantier des Thermes. Les maçons sont contents, ils vont pouvoir avoir un plancher pour travailler au premier étage !

Avec Michel et Louis Brett,  les maçons ont vite fait de placer les poutres, et avant midi, le plancher sera posé.

Les charretiers d’Aix se rendent à l’auberge. Leur programme : prendre une douche, manger, et repartir pour Aix. Ils comptent s’arrêter au nord de Saint-Louisbourg pour charger une cargaison de sable, Ils repartiront demain.

À onze heures, les gardes Joseph Spohr, Helga Wilkinson, Denis Martinet, Paul Frisch et Pierre Spohr mangent déjà. Les charretiers d’Aix demandent à en faire autant. Et après avoir mangé, comme prévu, ils repartent avec leurs charrettes vides.
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Posté le : 15/05/2021 21H19
Les moines de Mettis

Vers onze heures, une calèche se présente au portail est.  Paul Spohr est sur la tour, Roland Martinet est au portail.

« Qui êtes-vous ? » demande Paul. « Nous sommes des moines de Mettis. Nous voudrions voir l’abbé Paul Angst ! » dit un des quatre occupants de la calèche.

« Entrez, nous allons vous y conduire ! »

Et les moines entrent dans l’enceinte du village, et constatent que les gardes sont nus ! Ils voient arriver un groupe d’hommes. Ce sont les compagnons qui vont manger à la Garderie.

« Mais...vous êtes tous nus, vous aussi ! s'exclame un des moines.

- Oui, à Durandalem, tout le monde est nu !  Allez donc à l’auberge, on va prévenir le curé de votre arrivée. Vous pouvez enlever vos soutanes, elles ont l’air épaisses, vous devez avoir chaud par cette température ! »

Et mentalement, Roland demande à Gael d’aller chercher le curé et de le faire venir à l’auberge.

« Bien volontiers, on se déshabille. mais que dira l’abbé, en nous voyant nus ?

- Aucun souci, lui aussi est nu ! »

Les compagnons du Blauersland vont partir. Les charrettes sont attelées, Jacou leur donne suffisamment d’or pour payer les pierres, y compris celles du dernier convoi qui arrive demain. Maître Sandre remercie vivement Jacou, salue tout le village. Jacou lui donne une bonne quantité de potion à boire pour voler. Et les voilà partis pour Strateburgo.

À l’auberge, les quatre moines voit arriver l'abbé Paul nu, et lui sourient.  « Nous sommes envoyés par Monseigneur Denis, l’évêque de Mettis pour préparer avec toi la venue du roi Charles. Nous avons appris qu’il sera là dans deux semaines. »

Berthe, qui leur sert une pinte et des godets, leur dit : « Vous devriez prendre une douche à côté, le voyage vous a fait transpirer ! Et donnez-moi vos soutanes, je vais les laver. »

« Bonne idée , dit Paul, qui est maintenant un habitué des douches. Venez, je vous y emmène ».

Et Joel les installe dans quatre douches. Paul en profite pour en prendre une aussi. Berthe donne les soutanes salies de sueur à Aline, qui les jette immédiatement dans la machine.

Quand ils ressortent, ils se sentent bien. Cela faisait longtemps qu’ils ne s’étaient pas lavés ! Ils retournent tous les cinq à l’auberge, et s’assoient pour manger.

« Nous nous présentons : nous sommes les frères de la congrégation du Pardon, nous vivons dans le Monastère du Pardon de Mettis. Je suis Jean Trancène.  Et voici Rémi Fassol, Fabien Lebonjour, et Émile Héunui. »



Jean Trancène est blond, cinquante ans, petit, cinq pieds, bien bedonnant, avec un petit sexe de trois pouces.

Rémi Fassol, brun, de quarante-cinq ans n’est pas beaucoup plus grand, cinq pieds un pouce, tout aussi bedonnant. Son pénis ne dépasse pas deux pouces.

Fabien Lebonjour, brun, a cinquante et un ans. Cinq pieds trois pouces, bien grassouillet aussi. Son petit pénis de trois pouces lui est caché par son ventre proéminent.

Émile Héunui, roux, est le plus jeune et le plus grand des quatre. Quarante ans, six pieds, moins gras et plus en muscle que les autres frères, avec un membre viril de quatre pouces.

« Monseigneur Denis a appris que le roi sera à Durandalem le 12 ou le 13 juin. Il veut que Son Altesse soit reçue comme il se doit ! Nous sommes chargés de mettre tout le monde à contribution, suivant ses ordres.  En commençant par toi, Paul, qui es le représentant de tes paroissiens devant Dieu et devant le roi. Une messe sera dite en sa présence le samedi 13, par monseigneur Denis, que tu assisteras !

- Il serait sage de célébrer cette messe dans un lieu apte à recevoir suffisamment de paroissiens et d’invités !

- Je suppose que ta chapelle ne peut contenir que quelques ouailles, tu vas devoir trouver un autre lieu...

- Je trouverai ! Je trouverai ! bredouille le curé, blême.

-  Pour ce faire, l’abbaye des Glandières te fournira un soutien logistique. . Les abbés t’assisteront pour l’installation du lieu de culte.

- Il va de soi que tous devront être vêtus ! ajoute Émile Héunui.



Child intervient alors :

« Je suis le bourgmestre adjoint, je vous cite l’édit de Charles Martel : l’Edit du 1er mai 734 de Charles Martel, stipule que le bourgmestre est seul juge de la tenue vestimentaire de ses administrés.

Et voici la loi de Durandalem, l’Édit du 17 mai. »

 Et il montre le parchemin rédigé par Jacou :

 À compter d’aujourd’hui 17 mai 768 :
La nudité pour toutes les habitantes et tous les habitants sur tout le territoire de la commune de Durandalem, à l’intérieur de l’enceinte des murailles, est autorisée sous condition d’hygiène stricte.
La nudité pour les personnes extérieures au village est autorisée à l’intérieur de l’enceinte des murailles, sous les mêmes conditions d’hygiène stricte.
La nudité n’est pas obligatoire sur le territoire de Durandalem, à l’intérieur de l’enceinte des murailles, sauf à l’école de soldats. Mais elle est fortement recommandée.
Nul ne peut être obligé ou sollicité d’aucune manière à se mettre nu.
Nul ne peut se voir reprocher d’être nu, sur le territoire de la commune, à l’intérieur de l’enceinte des murailles, sous condition d’hygiène stricte.  
Les moqueries dues à la nudité, ou à la non-nudité, à l’aspect physique des corps, sont proscrites. Quiconque ne respectera pas ces règles sera puni. 
Les actes sexuels sont interdits sur la voie publique. 
Les abus sexuels, tentatives de viol ou exhibitionnisme ostentatoire seront sévèrement punis.
Les peines iront de coups de fouets jusqu’au bannissement du village pour les plus graves.


« C’est donc au bourgmestre, et à lui seul, de prendre cette décision d’être vêtus ! »

Les moines sont un peu soufflés par ce front contre eux ! On ne discute pas des ordres du clergé, normalement.

« Notre bourgmestre arrive ! Vous en débattrez avec lui...

Jacou, prévenu par Child arrive à l’auberge.

« Nous ne sommes pas compétents pour débattre de la chose ! nous en réfèrerons à Monseigneur Denis qui décidera ! »

- Vous lui direz que pour la cérémonie d’accueil nous serons vêtus, en l’honneur de son Altesse Royale.  Mais pour les festivités, chacun pourra se mettre nu !  Vous lui direz aussi que la célébration de la messe se fera en plein air, si le temps le permet. Sinon elle se fera dans l’enceinte des Thermes, où se passera la cérémonie d’accueil.  Vous lui direz enfin que nous avons prévu l’hébergement du roi dans une suite, et que Monseigneur sera hébergé à côté.

- Nous transmettrons tout cela à Monseigneur Denis ! »

Et Jacou retourne à l’école. Il faut se dépêcher pour l’arrivée du roi... Une semaine plus tôt que prévu !

Soudain, les moines voient arriver cinq gardes, nus, par les airs ! Ce sont Benoit Spohr, Georgette Fart, Bernard Spohr, André Martinet et Albert Fart, qui arrivent pour déjeuner. Ils sont effarés par ce qu’ils voient !

« C’est de la diablerie ! dit Jean Trancène.

- Non, c’est un des pouvoirs que permettent la nudité et une potion de notre bourgmestre ! Voler nu ! » répond Georgette, nue devant eux, du haut de ses six pieds huit pouces.»

Les moines sont anéantis ! Une femme garde ! Nue ! Qui vole ! Et qui leur tient tête ! Décidément, ce village n’est pas comme les autres !

Quelques pichets du vin de Bourgogne ont tôt fait de les amadouer. Et finalement, ils acceptent l’idée que la nudité soit autorisée quand Charles viendra…

Après leur repas, copieux et bien arrosé, ils veulent repartir vers l’abbaye des Glandières. Berthe leur fait alors remarquer qu’ils sont nus ! « Mais vos soutanes sont propres...et sèches ! Vous pouvez vous habiller ! »

Les moines remercient vivement Berthe et Child, et partent dans leur calèche. Georgette, qui vient de reprendre son poste, leur ouvre le portail.

Sur le chantier des Thermes, le rez-de-chaussée est terminé, le plancher du premier étage est posé et celui du deuxième est en cours. Il y a beaucoup d’ouvertures. Les verriers auront du travail !

Moi aussi, j’aurai beaucoup de travail ! Toutes les douches à installer, les chaudières, les générateurs de vapeur, les cuves, les arrivées d’eau, les évacuations, les raccords pour la piscine, sans oublier le chauffage du bâtiment pour les jours froids…

Vers dix-huit heures, les maçons sont à l’auberge. Les six venus en renfort disent qu’il partiront dimanche matin, car ils reprennent le chantier du château de Manderen lundi.
Message edité le 15/05/2021 22H01
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Posté le : 16/05/2021 21H30
Compte rendu de la mission à Mousson

Roger est de retour de Mousson. Chez Child, il raconte son périple :

« Je suis arrivé à la fonderie.  Ils étaient en colère : d'abord de s’être fait voler une charrette et deux chevaux, et aussi de ne pas avoir vu les ouvriers ce matin. Ils se demandaient où ils étaient passés. Les épouses de deux d’entre eux disaient qu’elles ne les avaient plus vus depuis la veille, en fin d’après-midi ! Ils leur avaient dit qu’ils allaient rapporter de quoi vivre mieux, avant de disparaitre ! J’ai expliqué au patron des fonderies, un peu à l’écart des femmes, ce qui s’était passé à Durandalem la nuit dernière. Je lui ai dit que sur les onze gars venus d’ici, neuf avaient été tués par nos gardes, alors qu'ils attaquaient la mine pour voler l’or. Je lui ai dit que deux d'entre eux eux avaient survécu aux flèches, qu'ils étaient nos prisonniers, et que c'étaient les maris des deux femmes. Et que notre bourgmestre, Jacou Artz, avait demandé que vous emmeniez ces deux femmes et leurs enfants avec vous demain quand vous livreriez la commande. Et aussi que nous avions récupéré la charrette et les chevaux volés, et qu'ils pouvaient emmener un charretier avec eux demain pour la récupérer.

Le patron de la fonderie, Léon de Wendel, m’a dit que les frères Stock avaient été très influencés par Piotr Lassis et par les nomades qu’il avait eu la faiblesse d’embaucher. Il pense qu’ils se faisaient exploiter par ces nomades. Dorénavant, il choisira mieux les ouvriers qu’il embauchera ! Il est bien content que les deux frères aient survécu, et que notre village prenne en charge leurs familles. Il a dit qu’il viendrait lui-même à Durandalem, car les technologies dont il a entendu parler l’intéressent au plus haut point ! Il emmènera les femmes et les enfants demain. Il a dit aussi que les charrettes étaient en cours de chargement - il y en a cinq - et qu’ils partiraient dès l’aube pour Durandalem. Je suis donc allé voir ces femmes, je leur ai dit que leurs maris étaient sains et saufs, qu’ils les attendaient au village, et qu'elles iraient les rejoindre demain à l’aube, avec les fondeurs. Je leur ai dit aussi que je m’occupais de leurs dettes, et sur leurs indications, je suis allé voir leur propriétaire. Un homme ingrat, qui n’inspirait aucune sympathie, mais qui n’a pas fait d’histoire quand je lui ai donné deux livres-or comme solde de tout compte des familles Stock. Léon de Wendel est venu vers elles, et leur a dit que ce soir, elles et leurs enfants dormiraient dans sa maison, et qu’elles aillent les chercher et prendre ce dont elles avaient besoin. Elles lui ont répondu qu’elles n’avaient rien, que tout appartenait au propriétaire... Elles étaient heureuses de changer de vie ! Je les ai assurées que leurs malheurs étaient finis, et que dorénavant la vie leur sourirait  ! C’est un homme bon, Léon de Wendel. Je lui ai dit que le village était nudiste, et que tout le monde travaillait nu. Il a trouvé cela étrange, mais a promis de s’y plier, lui et ses hommes ! »

Puis Roger, assoiffé par son long récit, commande un bon litron de vin. Il demande mentalement à Nestor s’il passe par l’auberge. Nestor lui  répond qu’il arrive. Il prendra en charge son cheval.

Jacou arrive à son tour à l’auberge, et Roger lui raconte l’histoire.

« Nous allons donner à ces familles un nouveau départ, dit Jacou.
-Elles seront logées dans deux appartements de la Résidence.
-Leurs maris nous ont juré allégeance, ce sont de braves types qui se sont laissé embarquer dans une folie. Ils guériront vite de leurs blessures, et ce seront de bons employés pour les Thermes ! 
- Les travaux avancent vite. Demain, nous avons des renforts de Falkenberg, et des fondeurs de Mousson . Les Thermes seront opérationnels la semaine prochaine si tout va bien !
-Nous devrons embaucher du monde, pour ces Thermes. J’ai établi une liste, qui sera affichée ici. Il nous faudra :

-Pour tout le bâtiment : Deux concierges. Deux techniciens chaudières.
-Pour les Thermes : Un gérant, trois agents d’entretien, quatre agents de service aux différents postes : piscine, sauna, Hammam, kaolin, deux préposés au coin boisson, trois masseuses, deux buandières, et trois vigiles-surveillants. Soit vingt personnes.
-Pour le restaurant : un gérant, trois cuisiniers, deux serveurs, deux préposés aux boissons, deux agents d’entretien, une buandière, un agent pour le monte-personnes, et deux vigiles-surveillants. Soit quatorze personnes.
-Pour l’hôtel : un gérant, trois agents de services, trois agents d’entretien, deux buandières, un agent pour le monte-personnes, deux vigiles. Soit douze personnes.
-Pour les appartements : un responsable d’étage, deux cuisiniers, deux buandières, deux agents de service, deux agents d’entretien, un agent pour le monte-personnes, deux vigiles. Soit douze personnes.  »
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Saint-Avold Saint-Avold
Posté le : 17/05/2021 20H54
    Vendredi 29 mai

La journée des livraisons

La composition des équipes de garde de jour :

Equipe 1 :                         8-10 pause.    10-14 est.         14-16 pause.     16- 20 ouest.

Equipe 2 :                         8-10 pause.    10-14 nord.      14-16 pause.     16- 20 sud.

Equipe 3 : 8-10 est.        10-12 pause.    12-16 ouest.     16-18 pause.     18-20 est.

Equipe 4 : 8-10 nord.     10-12 pause.    12-16 sud.        16-18 pause.     18-20 nord.

Equipe 5 : 8-12 ouest.    12-14 pause.    14-18 est.         18-20 pause.

Equipe 6 : 8-12 sud.       12-14 pause.    14-18 nord.      18-20 pause.

Les équipes sont tirées au sort tous les soirs à vingt heures, deux gardes pour les équipes 1, 3, et 5, et trois gardes pour les équipes 2, 4, et 6.

Aujourd’hui, ce sont 1 : Albert Fart Joseph Spohr

                                  2 : Georgette Fart, Benoit Spohr, Paul Frisch,

                                  3 : Pierre Spohr, Bernard Spohr,

                                  4 :  Gretel Wilkinson, André Martinet, Jacques Martin

                                  5 : Roland Martinet, Stéphane Spohr

                                  6 : Helga Wilkinson, Paul Spohr, Denis Martinet

Les tours de gardes de nuit : trois gardes à chaque poste.

À vingt heures :

Est : Natacha Rich, Alain Hahn, Agnès Poly.
Ouest :  Nathalie Rich, Michèle Holz, Elysa Lévy.                              
À deux heures :

Est : Pacôme Maigret Alexandre Dumas, Gabriel Holz                                                     
Ouest : Valérie Maigret. Nissa Levy, Abel Hahn,


Les frères Gotsch sont là de bonne heure. Pierre et Bernard Spohr sont au portail et leur ouvrent. Les deux charrettes vont au chantier des Thermes. Ils disent qu’aujourd’hui, ils pourront faire deux livraisons, mais ensuite ils doivent dégager un nouveau terrain à Tenquin pour tailler des pierres, et que cela va prendre quelques jours.

Avec ces deux charrettes de pierres, les maçons peuvent terminer le deuxième étage du bâtiment et de l’annexe, et poser le plancher du troisième étage, le grenier sous le toit.

Les charrettes déchargées, les frères Gotsch vont à l’auberge, boivent un canon, et repartent chercher le deuxième chargement.

À la porte ouest, gardée par Roland Martinet et Stéphane Spohr, des gens arrivent en calèche. « Nous sommes les ouvriers de Falkenberg, nous venons aider Robert Schmit et Michel Wald ! ». Ce sont Albert Feuer et Norbert Feuer, forgerons, Jérémoy Mayer, apprenti forgeron, Jules Ferry et Joseph Nau, ébénistes, Paul Priest et Pierre Kirsch, maçons. Tout le monde se retrouve sur le chantier.  Et comme leur bourgmestre les en a prévenus, ils se mettent nus pour travailler.

Albert Feuer est un costaud ! Trente-cinq ans, près de sept pieds, blond, très large d’épaule, avec des bras puissants. Un torse velu et une toison abondante, sur un pénis de six pouces.

Norbert Feuer est la copie de son grand frère ! Il a trente-trois ans.

Jérémoy Mayer a dix-neuf ans. Grand, brun, six pieds dix pouces, très velu sur son poitrail ample et ses bras musclés, une toison très fournie sur un sexe de six pouces.

Jules Ferry, quarante ans, est petit, cinq pieds cinq pouces. Roux, pas très musclé. Une épaisse toison rousse couvre en partie son pénis de quatre pouces.

Joseph Nau est un homme de trente-six ans. Six pieds, blond, un poitrail bien développé, une toison dorée et un pénis de quatre pouces.

Paul Priest est un grand gaillard de trente ans, six pieds dix pouces, fin mais bien musclé. Une grosse tignasse rousse sur sa tête,  poitrail roux et velu, toison rousse. Sa verge est longue, sept pouces.

Pierre Kirsch, vingt-huit ans, est un blond de six pieds huit pouces. De puissants pectoraux et des gros bras, des cuisses musclées, et un pénis de six pouces.

Michel et Louis accueillent Jules Ferry et Joseph Nau. À quatre, ils s’occupent des cloisons internes, notamment des douches.

J’emmène les forgerons Albert Feuer, Norbert Feuer, et le jeune Jérémoy Mayer à la grande forge, en attendant le convoi de Mousson. Je leur explique la douche, le soufflet mu par la roue de la cascade, et leur montre un exemplaire de générateur de vapeur. Nous examinons les plans que j’ai faits pour les tuyaux, et les systèmes de mélanges d’eau pour les douches.

Quant à Paul Priest et Pierre Kirsch, les maçons de Falkenberg, ils sont épatés de voir des pierres se poser toutes seules sur les murs !

Au portail est, à dix heures, que d'arrivées ! Toute une procession de charrettes et de chariots. Albert Fart Joseph Spohr doivent gérer !
Les cinq charrettes de Mousson sont là. Léon de Wendel, le patron des fonderies de Mousson, demande à rencontrer Jacou. Joseph appelle mentalement Jacou qui lui dit qu’il attend tout le monde au chantier. Sur les charrettes, il y a les épouses Stock et leurs enfants. Joseph leur dit de se rendre au chantier du grand bâtiment, au bout du village.
En voyant les gardes nus, les charretiers demandent : « On se déshabille quand ? » « Maintenant, si vous voulez ! » Alors les six fondeurs enlèvent leurs habits. Les femmes, Nina et Paulette, sont timides, elles n’osent pas se montrer nues. « Pas de souci, vous pouvez rester habillées... Jacou vous attend ! »

Derrière eux, quatre grands chariots et une grande charrette, remplis de verre, avec six verriers de Meisenthal. Joseph les envoie aussi sur le chantier.

Les cinq charrettes de Mousson arrivent sur le chantier. On me prévient que les fondeurs sont là, je vais les accueillir.

Jacou sort de l’école au même moment, et me dit en souriant : «Allez, Robert, au boulot ! » .

« Je vais organiser tout ça ! Avec ceux de Falkenberg et ceux de Mousson, ça va abattre de la besogne ! »

Nous arrivons sur le chantier. Plusieurs maçons sont en train de décharger les charrettes, soulevant à distance des cuves de cinq cents livres comme si c’étaient des plumes, sous les yeux ébahis des charretiers ! Émile et ses deux palefreniers prennent en charge les charrettes vides, et les emmènent dans le grand champ à l’entrée du village.

« Je suis Jacou Artz, le bourgmestre, et voici Robert Schmit notre forgeron qui va utiliser tout cela !

- Enchanté ! je suis Léon de Wendel, patron des fonderies de Mousson. et voici les frères Pink, Rémi et René, Albert Kahn, Fabien Forst, et mon fils Léonard, qui ramènera la charrette volée. Rémi, René, Albert et Fabien resteront avec vous jusqu’à mardi. Mon fils et moi repartons aujourd’hui. Et voici Nina et Paulette Stock, et leurs enfants.

- Bienvenue à toutes et à tous ! Je vois que vous avez adopté la tenue du village... »

Marianne et Mariette sont là, elles vont s’occuper des épouses Stock et des enfants.

« Bonjour mesdames, dit Marianne, venez avec nous, nous allons vous installer ! » Les femmes sont émerveillées par ces beautés, nues sans complexe. Et les jumelles remarquent bien les regards des fondeurs, qui restent bouche bée.

Elles suivent les jumelles, les enfants trottinent derrière, et tous se retrouvent à la Résidence.

« Voici Adrien Molle, le concierge de la Résidence. Adrien, voici Nina et Paulette Stock, et leurs enfants, elles logeront dans les appartements du haut. » et se tournant vers elles, Mariette dit « Si vous avez besoin de quoi que ce soit, Adrien vous le fournira. »

Et la troupe monte à l’étage et arrive aux appartements.

« Voilà, cet appartement est le vôtre, Nina.  Et vos enfants ? 

- Annie, dix ans et Julien, huit ans. 

- Enchanté, les enfants ! entrez, il y a une chambre pour vous, et une pour vos parents ! 

- Voici votre appartement, Paulette !

- Et voici mes enfants : Romain, neuf ans et Vivien, sept ans...

- Bienvenue, les enfants ! Installez-vous, profitez de la douche, Marianne et Mariette vont vous expliquer comment cela fonctionne.

- À midi, vous descendrez manger à la cantine, je vous présenterai aux autres locataires. N’hésitez pas à venir nues, personne ne vous jugera ! »

Et Adrien laisse les filles entre elles et descend à son appartement.

« Nous ne savons pas comment vous remercier ! Tout cela semble un rêve...

- Un rêve qui est devenu réalité ! dit Marianne. Vous allez vous plaire, au village !

- Et nos maris, ils sont là ? 

- Ils sont blessés, Chantal les soigne. Vous les verrez à midi, vous mangerez avec eux ! »

Les enfants veulent prendre une douche. Alors, les femmes se déshabillent, et chacune lave ses enfants dans la douche, puis se lave aussi. Jamais elles n’ont connu ça...  De l’eau chaude qui coule à volonté ! C’est le paradis...

Nina a vingt-neuf ans, c'est une rousse de six pieds. Elle a une petite poitrine et une toison rase.

Ses enfants  - Annie, cinq pieds, et Julien, quatre pieds huit pouces - sont roux également.

Paulette a vingt-huit ans.  Blonde, cinq pieds huit pouces, avec de gros seins.

Son fils Romain, cinq pieds, est blond lui aussi, .

Le petit frère, Vivien, quatre pieds trois pouces, est roux.

« Vous avez tout ce qu’il vous faut dans les armoires, dit Mariette. Les serviettes aussi. Nous avons un service de linge pour les laver, l’hygiène est très prisée ici ! »
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Posté le : 18/05/2021 20H28
Sur le chantier, les verriers sont arrivés. En plus des quatre accoutumés, Helmut Bour, Hantz Schmidt, Ludwig Beet et Wolfgang Mose, il y a Adolf Gleb et Alphonse Bach.

Ils demandent que les chariots et la charrette restent ici, ils prendront les vitres au fur et à mesure ! Cela va aller vite, elles sont déjà coupées et encadrées !

Émile, Nestor et Hantz détellent les chevaux, et les amènent à l’écurie.

En fin de matinée, cinq grosses charrettes tirées par quatre chevaux, et quatre soldats à cheval se présentent au portail. Ce sont les compagnons du Blauersland, Sylvain et Adrien Cohen, Théo et Léo Cohen, et un cinquième, qui ramènent des pierres de Strateburgo. À peine dans l’enceinte du village, ils se déshabillent. Joseph fait la distribution : une charrette va chez Emile, deux vont au chantier, et deux au rempart nord. Sylvain laisse sa charrette chez Émile, Adrien et le cinquième compagnon laissent leurs charrettes au chantier, et Théo et Léo montent aux remparts nord, en sortant par la porte ouest, et la route de Falkenberg. Trois des maçons les rejoignent aux remparts, pour terminer le mur nord. Une fois déchargées par les maçons au chantier, Émile et Hantz ramènent les charrettes au champ, pour s’occuper des chevaux. Nestor prend les charrettes qui reviennent vides des remparts, au niveau de l’école. Les cinq compagnons et leurs soldats vont saluer Jacou qui les accueille devant l’école.

« Jacou, dit Sylvain, je te présente les frères Rosenthal. Simon est compagnon, Lucas et Louis sont des compagnons soldats, ainsi que José Blum et Vincent Jost. Messieurs, je vous présente Jacou Artz, que vous avez vu au Blauersland soigner notre Maître.

- Enchanté, messieurs, entrez à l’école, vous êtes invités à déjeuner ! Mais avant, vous prendrez  une bonne douche !  dit-il en souriant, remarquant leurs odeurs de transpiration. Qu’avez-vous fait de vos habits ?

- Les gardes en bas les ont donnés pour les faire laver a la maison des gardes, la Garderie, ont-ils dit !

- Parfait, ils assurent, les gardes !  Après le repas, je vous emmène à la caverne, les cinq nouveaux ! »

Et ils rentrent dans l’enceinte de l’école. Anatole ferme la porte.

A midi, deux des jeunes soldats, Joseph et Achille, emmènent les frères Stock à la cantine de la Résidence. Ils vont revoir leurs familles. Soutenus par les soldats, ils font une entrée remarquée dans la cantine ! « Papa ! » crient en chœur les quatre enfants en se précipitant vers eux. Les femmes, Nina et Paulette, sont en larmes et serrent leurs époux dans leurs bras. Intense moment d'émotion !

La cantine est pleine à craquer ! Les mineurs mangeront plus tard, ils ne sont pas pressés. Ils décident d’aller boire un verre chez Child.

Le chantier s’arrête, tout le monde vient manger. Le concierge, les trois masseuses, les deux agents d’entretien, les trois cuisiniers, Les douze maçons, les six verriers, quatre des six fondeurs, Léon de Wendel et son fils Léonard sont invités à l’école, les sept ouvriers de Falkenberg, Michel, Louis et moi-même sommes avec eux, nous discutons des travaux à venir.

Adrien, le concierge demande le silence.

« Messieurs-dames,  je vous présente  les fondeurs de Mousson ! »

Ils se lèvent pour se montrer.

«Et voici les familles Stock ! vous les connaissez, les fondeurs. Ils viennent de Mousson !

-  Oui, dit Rémi Pink. Ce sont eux qui nous ont volé une charrette il y a deux jours !  .

- C’est exact ! répond Rémi Stock, se levant tant bien que mal, soutenu par Nina.  Nous avons mal agi, entraînés par les nomades qui nous harcelaient. Nous voulions voler votre minerai d’or ! Nous avons eu beaucoup de chance d’être encore vivants, vos gardes sont redoutables... Votre bourgmestre, dans sa grande mansuétude, nous offre une chance de nous racheter et nous offre une nouvelle vie, à moi, mon frère, et nos familles ! 

- Et nous sommes débarrassés de ces nomades ! ajoute Albert Kahn, un des fondeurs. Ils étaient des fléaux dans la fonderie et dans la ville de Mousson !

- Je vous présente donc Nina et Paulette, leurs épouses, et leurs enfants. »

À l’auberge, les gardes en pause, Roland Martinet, Stéphane Spohr, Helga Wilkinson, Paul Spohr et Denis Martinet déjeunent. Les dix mineurs arrivent et commandent des litrons de vin. Émile, Nestor et Hantz commentent toutes ces arrivées.

« Nous avons actuellement, en plus de nos vingt chevaux, les douze des maçons, les douze des verriers, les vingt-quatre des livreurs de pierres, ça en fait des canassons ! » « Soixante-huit ! » annonce Benjamin, qui veut montrer qu’il sait compter ! Tout le monde applaudit ce juste calcul. « En effet, soixante-huit chevaux ! Mazette ! » dit Helga Wilkinson.

Child croit savoir qu’il y a assez de matériel pour finir le chantier des Thermes. Bientôt, tout le village pourra profiter de la piscine et du sauna !

« Il y aura même un hôtel, et un restaurant ! dit Clovis Hune.

« Mais ça ne pourra pas être aussi bon que ce que nous préparent Berthe et Estelle ! » dit Roland Martinet, approuvé par ses collègues, sous les rires de toute l’assemblée.  Berthe dit alors : « Child, remets donc une tournée à ces braves gardes ! » Et les rires redoublent.
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Posté le : 19/05/2021 21H43
Les arrivants d’Alésia

Une calèche de deux chevaux arrive au portail est. Quatre jeunes hommes et quatre jeunes femmes sont entassés dedans. Albert Fart et Joseph Spohr sont de garde.
Du haut de la tour de guet, Albert demande : « Qui êtes-vous ? 
- Nous arrivons de Tenquin. Les frères Gotsch nous ont dit qu’on pourrait trouver du travail ici.
- Allez à l’auberge, demandez Child.
- C’est vrai que vous êtes tous nus, ici ? Tout le monde ?
- Comme vous pouvez le voir. Vous aussi vous pouvez vous mettre nus !
- On doit vraiment se mettre toutes nues ? dit une des femmes.
- Si vous voulez travailler au village, il le faudra ! répond Joseph.
- Ben oui, on veut ! Allez, hop ! à poil ! dit un des hommes en rigolant. »

Et ils descendent de la calèche et se dévêtent prestement. Les femmes pouffent en se voyant nues...

Et ils remontent en calèche et vont vers l’auberge. Joseph prévient mentalement Child de l’arrivée imminente de huit candidats. Quand ils arrivent,  celui-ci les accueille : « Bienvenue ! mettez-vous à table, je vous sers à boire et vous nous raconterez ce que vous cherchez comme travail... »

Les jeunes gens sont sidérés de voir que Child est au courant.

«Comment savez-vous que nous cherchons du travail ? 
- Nous avons de bons moyens de communication ! »
« Je m’appelle Thomas Fergusson, j’ai vingt et un ans. Et voici mes sœurs jumelles, Agnès et Angèle,  dix-neuf ans. Nous venons du centre de la Gaule, de la région d’Alésia. Là-bas, il n’y a pas de travail. »
(Thomas Fergusson, vingt et un ans, est un grand brun de six pieds deux pouces. Costaud, avec de gros biceps, et de bonnes cuisses encadrant d’un membre de cinq pouces.)
(Agnès et Angèle, dix-neuf ans, six pieds, sont des brunes à forte poitrine, avec une toison brune épaisse.)
«Voici Basile et Guillaume Bardot, vingt-deux et vingt et un ans, et leurs sœurs Brigitte et Martine, dix-neuf et dix-sept ans. »
(Basile Bardot, vingt-deux ans, six pieds quatre pouces, est roux, avec de beaux pectoraux et des bras et des jambes musclés, etun pénis de cinq pouces.)
(Guillaume Bardot, vingt et un ans, est la copie conforme de son frère.)
(Brigitte Bardot, dix-neuf ans, rousse, mesure six pieds. Elle a de jolis seins pointus, une toison brune coupée court.)
(Martine Bardot, dix-sept ans, rousse, six pieds, a de beaux seins comme sa sœur.)
« Et voici Étienne Lombard, vingt ans. »
(Étienne Lombard est un grand costaud de six pieds cinq pouces, brun, avec un membre de six pouces.)

« Voici la liste des postes à pourvoir, dit Child. Lesquels de ces métiers vous conviendraient-ils ?
- Moi, je pourrais faire concierge, dit Thomas. J’ai déjà géré un bâtiment.
- Nous deux, on aime bien faire la cuisine, disent Agnès et Angèle.
- Je me vois bien gérant, et mon frère aussi, dit Basile. Nous avons géré la foire aux bestiaux de Gergovie pendant deux ans.
- Nous, on aime bien l’eau ! dit Brigitte. Alors, le service de la piscine, ce serait bien. Mais c’est quoi,  "sauna", "hammam", "kaolin" ? 
- Ce sont des bains de vapeur et de boue.
- Alors oui, ça m’intéresse, dit Martine.
- Moi aussi !  dit Étienne.
- Parfait ! Si vous convenez à ces postes, vous êtes embauchés. Vous aurez des appartements sur place. En attendant, vous logerez à l’auberge, mais il faudra vous mettre à deux par chambre !

- Pas de souci, dit Thomas, nous sommes des couples : Brigitte et moi, Étienne et Martine, Basile et Agnès, et Guillaume et Angèle.

- C’est bien, vous aurez quatre chambres. Je suppose que vous avez faim ! Je vous sers, et ensuite, Joel vous emmènera aux douches, à côté. Vous donnerez vos habits à Aline, elle les lavera. »

Ils mangent de bon appétit, ils apprécient le vin de Child, et ne s’en privent pas !

« Nous n’avons que peu d’argent ! quand pouvons-nous espérer en gagner ? »

- Ne vous inquiétez pas, vous êtes pris en charge. Vous ne payez ni la nourriture, ni la boisson, ni le logement. Et quand vous travaillerez, vous aurez un excellent salaire ! »

Les jeunes sont étonnés ! 

« Comment est-ce possible ? Cela doit cacher quelque chose !

- Oui !  répond Alex Wilkinson, le plus jeune des mineurs.  Une mine d’or sur le territoire du village ! Mes frères et moi, nous sommes les mineurs...

- De l’or ? Et vous n’avez pas peur d’être volés ? »

Tout le monde éclate de rire.

« Les derniers qui ont essayé, dit Child, ils étaient neuf...  Eh bien, ils sont tous morts ! Nous avons de bon gardes.. »   Et il désigne les gardes attablés, leurs arcs et leurs carquois posés à côté d’eux.

« D’ailleurs, compagnons, dit Helga à sa troupe, il va être l’heure de la relève ! » Ils se lèvent, mettent leurs armes en bandoulière.

Helga lance « Bienvenue à Durandalem ! » Et les cinq gardes s’envolent...

Les visiteurs en restent bouche bée.

« Quel est ce prodige ? demande Basile.

- C’est un pouvoir que nous avons tous au village ! » leur dit Child en venant les servir à deux pieds du sol. Ils demeurent stupéfaits !

Les mineurs prennent congé, on les attend à la cantine. Et ils décollent tous les dix en vol serré. Les jeunes n’en reviennent pas ! 

« Vous aussi, vous aurez ce pouvoir... leur  dit Child. »

Les cinq gardes relevés, Albert Fart, Joseph Spohr, Georgette Fart, Benoit Spohr et Paul Frisch arrivent à l’auberge, par la voie des airs, et s’installent à la table, débarrassée et remise par Alison. Les jeunes sont de plus en plus émerveillés !
Emile leur dit : « Nous allons manger, Adèle nous attend. Prenez vos affaires dans la calèche, nous allons la ranger et nous occuper de vos chevaux ! »

« Soixante-dix ! » crie Benjamin sous les rires des habitués.

- Soixante-dix ? demande Brigitte.

- Oui, avec les vôtres, nous avons soixante-dix chevaux à l’écurie, en ce moment ! dit Nestor. »

Les jeunes vident la calèche et Émile, Nestor et Hantz rentrent chez eux, en calèche !

Joel emmène les jeunes sous les douches.  « Elles sont suffisamment spacieuses pour deux. Et totalement insonorisées ! Je dis ça au cas où vous feriez des bruits bizarres... » dit -il en riant. Il leur explique le fonctionnement, et leur donne une serviette à chacun. « Vous pourrez vous sécher les cheveux au coin du feu. »
Message edité le 19/05/2021 21H50
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Posté le : 20/05/2021 21H48
Les installations des Thermes

Au chantier, les verriers sont véloces ! Ils ont déjà posé plus de la moitié des fenêtres du rez-de-chaussée. Ce sont de grandes fenêtres, pour avoir un maximum de luminosité ! Ce soir, ils auront fini ce niveau.

Les cantonniers Pierrot et Claude ont fini les tranchées pour les arrivées d’eau depuis la colline.  Deux maçons ont posé les dalles, l’eau coule.

A l’intérieur, la piscine se remplit.

 Dans l’annexe, haute de trois étages, côté est, il y a trois cuves. Une à chaque étage, avec une chaudière dessous.

Au rez-de-chaussée, il y a :
- Une chaudière pour la cuve du premier étage, pour l’eau chaude du rez-de-chaussée.
- Une chaudière pour le chauffage du rez-de-chaussée.
- Une chaudière pour chauffer l’eau de la piscine, et pour le générateur de vapeur qui fera tourner la turbine de circulation d’eau de la piscine,
- Un grand générateur de vapeur pour chauffer les pierres du sauna et le bain de kaolin, et un générateur de vapeur plus petit pour le hammam.

Au premier étage :
- La cuve d’eau pour le rez-de-chaussée,
- Une chaudière pour la cuve du deuxième étage, pour chauffer l’eau du premier étage.
- Un générateur de vapeur pour le lave-linge de la buanderie du premier.

Au deuxième étage :
- La cuve d’eau pour le premier étage,
- Une chaudière pour la cuve du troisième étage, pour chauffer l’eau du deuxième étage.
-Un générateur de vapeur pour le lave-linge de la buanderie du deuxième.

Au troisième étage :
- La cuve d’eau pour le deuxième étage. 
- Un générateur de vapeur pour faire fonctionner la crémaillère d’alimentation des chaudières en charbon.

Côté ouest, une chaudière sera installée, ainsi qu'un grand générateur de vapeur, avec une cuve de pression . Pour les lave-vaisselle du restaurant et du deuxième étage, pour les chambres froides sur les trois niveaux, et pour faire fonctionner les monte-personnes de la bâtisse.
Une deuxième cuve de pression vapeur sera installée dans le grenier, au-dessus des monte-personne, à côté des roues à pistons qui monteront les cages.

Les maçons terminent la construction des murs.

À l’intérieur, les menuisiers ont fini les cloisons du rez-de-chaussée. Les coins d’aisance sont déjà opérationnels. La cuve d’aisance, recueillant les excréments derrière le bâtiment est terminée, couverte.

Les eaux usées traversent le chemin devant la bâtisse, dans un chenal de pierre, recouvert d’un dallage en pierre. À terme, il faudra daller tout le chemin !

Sous les ordres de Léon, sont installées les douches des vestiaires, collectives et individuelles, celles devant la piscine, le sauna, le hammam, et le bain , et celles des appartements annexes. Il ne reste que quelques raccords à effectuer, et le rez-de-chaussée au complet sera opérationnel.
Le système de chauffage par vapeur est aussi en place, mais nous le testerons plus tard. Là, il fait vraiment très chaud dehors.
Anatole ramène quelques brouettes de charbon pour les essais, on a allumé le feu. Pierre doit livrer le charbon demain. Les cuves d’eau sont en train de se remplir, bientôt il y aura de l’eau chaude !

Le plancher du deuxième étage est en place, les murs intérieurs et extérieurs sont bientôt terminés, on va pouvoir poser le plancher du grenier, et poser le toit.

Peu après les quatre coups de cloche qui indiquent seize heures, les frères Gotsch arrivent avec les deux dernières charrettes de pierres, ils demandent où les décharger. : Roland Martinet et Stéphane Spohr sont sur les tours de guet. Roland demande à Jacou où mettre les pierres. Il lui répond qu’une charrette est à vider chez Émile, et que l’autre est à vider au chantier.

L’après-midi se termine, le chantier est bien avancé !

Jacou, après être revenu de la caverne avec ses nouveaux initiés, fait le tour pour l’hébergement de tous ces gens. Il me demande si je peux héberger les forgerons. Je lui répond que oui, Michel hébergera les menuisiers, et les frères Stein hébergeront les maçons.

Les compagnons dormiront à l’école, et les verriers à l’auberge.

Pour l’heure, Anatole embarque les Falkenbergeois, il va les emmener à la caverne. Jacou nous demande de les récupérer à l’auberge, vers vingt heures.

Je lui dis que les quatre appartements annexes sont terminés aux Thermes, deux pour les concierges et deux pour les techniciens. Je lui dis aussi que les frères Stock veulent bien être les techniciens, ils maitrisent bien la chaleur, étant ouvriers à la fonderie. Leurs épouses désirent s’occuper de l’entretien des Thermes.

« Très bien ! dit Jacou. Je descends à l’auberge, des nouveaux embauchés sont arrivés ! » .
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Saint-Avold Saint-Avold
Posté le : 21/05/2021 23H34
Les gens de Laudrefang

Au portail ouest, huit personnes à pied, trois hommes et cinq femmes se présentent. 

« Nous sommes de Laudrefang, on nous a dit que vous aviez du travail ! »

Albert Fart et Joseph Spohr sont de garde. Joseph leur dit d’aller à l’auberge, c’est là que ça se passe.

À l’auberge, Jacou rencontre les quatre couples d’Alésia. Il le leur confirme : ils feront l’affaire !

C'est alors que les gens de Laudrefang font leur entrée. 

« Nous venons chercher du travail !

- Il y en a ! dit Jacou.  Présentez-vous !

« Je suis Émile Lutz. J’ai trente ans, et voici ma compagne, Joséphine Basin, trente ans également. Mes sœurs, Joelle, vingt-huit ans et son compagnon Joseph Wirth, vingt-neuf ans, et Josiane, vingt-cinq ans, et son compagnon Michel Bern, vingt-sept ans. Et voici les sœurs Kami, Sophie, vingt-neuf ans, et Justine, vingt-cinq ans. »

« Voici la liste des postes à pourvoir. Que savez-vous faire ? » demande Child.

Après avoir consulté la liste des offres d’emploi, Émile dit :

« Concierge, ça me plairait... Et Joséphine est intéressée par la buanderie !

- Nous avons servi dans les auberges, dit Joseph. Joelle et moi nous voulons bien du coin des boissons.

- Je pourrais être gérant du restaurant, dit Michel...et Josiane, cuisinière ! 

- Nous avons, ma sœur et moi, appris à faire des massages, dit Sophie.

-Très bien, dit Child, vous commencerez dès lundi prochain. Vous aurez des appartements sur place.

- Nous sommes contents,  dit Émile, nous viendrons lundi ! Maintenant, nous allons prendre une douche, et boire un canon, avant de retourner à Laudrefang ! »

Aux douches, Joel les accueille et leur explique le fonctionnement.

Ils ressortent nus, et se font sécher devant l’âtre.

Émile Lutz a trente ans, il est blond, six pieds un pouce, assez musclé. Une toison dorée couvre une partie de son long membre de six pouces.

Joséphine Basin, trente ans, est blonde, six pieds, une belle poitrine avec des seins en avant, et une belle toison blonde taillée.

Joelle Lutz, vingt-huit ans, blonde, six pieds, des petits seins et un pubis rasé.

Josiane Lutz, vingt-cinq ans, et pareille à sa sœur.

Joseph Wirth, vingt-neuf ans, est brun, six pieds deux pouces, fin, avec un membre de cinq pouces.

Michel Bern, vingt-sept ans, est blond, six pieds, très velu, avec un pénis de cinq pouces.

Sophie Kami, vingt-neuf ans, est une grande rousse de six pieds deux pouces avec des gros seins ronds, une toison rouge en broussaille et des fesses rondes sur des longues jambes fermes.

Justine Kami, vingt-cinq ans, est comme sa sœur.

Une fois séchés, ils retournent à l’auberge, avant de retourner à Laudrefang.

Jacou demande à Child d’héberger les verriers.

« Il reste deux grandes chambres, cela devrait convenir ! » répond-il.

La bande des maçons débarque. Ils font le point :

La muraille nord est terminée ! Il reste un tas de pierres, elles sont dans l’enceinte. La construction des Thermes sera achevée demain, il y a suffisamment de pierres. La maison du banquier est terminée aussi. Demain, six d’entre nous construiront l’écurie à l’entrée du village, les six autres termineront le chantier des Thermes.»

Il est vingt heures. Les gardes de jour, Albert Fart, Joseph Spohr, Georgette Fart, Benoit Spohr, Paul Frisch, Pierre Spohr, Bernard Spohr, Gretel Wilkinson, André Martinet et Jacques Martin, sont relevés, ils viennent boire un canon avant d’aller manger à la cantine de la Résidence. Les gardes de nuit, Natacha Rich, Alain Hahn, Agnès Poly, Nathalie Rich, Michèle Holz et Elysa Lévy ont pris leurs postes sur les murailles du village, entièrement clos.

Je suis attablé avec Michel et les frères Stein. Nous attendons les renforts de Falkenberg qui viennent d’être initiés. Les verriers, qui dorment à l’auberge, sont avec Joel, qui leur a exceptionnellement ouvert les douches malgré l’heure tardive.

Les sept initiés arrivent, et se joignent à nous. Ils sont contents, ils désespéraient aujourd’hui de ne pas être à la hauteur des autres sur le chantier. « Demain, vous n’aurez plus d’excuse ! » dit Michel en rigolant, ce qui fait rire toute l’auberge.

« Demain, dis-je, un gros travail nous attend. Il y a l’hôtel et ses trente chambres, avec chacune une douche, et cinq dortoirs avec dix douches chacun ! » .

Michel demande aux maçons s’ils peuvent aider les menuisiers à monter les cloisons. Ils acceptent volontiers. « Les murs sont presque montés, les maçons se marchent dessus ! » dit Paul Priest en rigolant.

« Les forgerons, je vous invite manger ici, dis-je. Estelle, mon épouse est ici aussi ainsi que ma fille Alyson et mon fils Benjamin. »

« Nous, dit Michel en s’adressant aux menuisiers, nous sommes attendus chez moi, Yvette a préparé le souper ! »

« Pareil pour nous !  dit Pierrot Stein, nous mangeons chez moi, Gisèle et Marie et les enfants nous attendent ! »

Et Michel, Pierrot, Claude et leurs invités quittent l’auberge, Les gardes partent aussi manger.

Les Alésiens sont à table, ils sont vraiment heureux d’être là !

 Alyson a dressé la table des verriers, ils arrivent de la douche.

Les nouveaux verriers se présentent : « Adolf Gleb, j’ai trente ans. » Les cheveux bruns, grand, six pieds cinq pouces et bien costaud. Une toison fournie et un membre viril de cinq pouces. 

« Je m’appelle Alphonse Bach, j’ai vingt-huit ans. » Très grand, six pieds dix pouces, brun, de puissants pectoraux et des gros bras, très velu, sa toison cache en partie son sexe de six pouces.

Et, encore une fois, le repas est excellent ! Child vient s’asseoir à notre table, avec une bouteille de la gnole du Fernand, une excellente prune !

Après le repas, nous prenons congé, mon épouse, mes enfants et nos trois invités, Albert et Norbert Feuer, et Jérémoy Mayer.

En chemin, l’accompagnant en retrait du groupe, Jérémoy confie à Alyson :

« Tu es très belle ! Tu me plais !

- Merci ! Tu es très beau, toi aussi, lui répond l’adolescente, se disant qu’il a une idée derrière la tête. Mais à la maison, je ne pourrai pas avoir d’intimité avec toi ! Et puis, je suis vierge...

- Oh : je ne pensais pas à ça ! Je te trouve très belle, voilà, c'est tout... dit-il en souriant. »

Mais Alyson sait bien qu’il y pensait.  Et en d’autres circonstances…
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Posté le : 22/05/2021 23H31
     Samedi 30 mai

Journée de recrutement

La composition des équipes de garde de jour :

Equipe 1 :                         8-10 pause.    10-14 est.         14-16 pause.     16- 20 ouest.

Equipe 2 :                         8-10 pause.    10-14 nord.      14-16 pause.     16- 20 sud.

Equipe 3 : 8-10 est.        10-12 pause.    12-16 ouest.     16-18 pause.     18-20 est.

Equipe 4 : 8-10 nord.     10-12 pause.    12-16 sud.        16-18 pause.     18-20 nord.

Equipe 5 : 8-12 ouest.    12-14 pause.    14-18 est.         18-20 pause.

Equipe 6 : 8-12 sud.       12-14 pause.    14-18 nord.      18-20 pause.

Les équipes sont tirées au sort tous les soirs à vingt heures, deux gardes pour les équipes 1, 3, et 5, et trois gardes pour les équipes 2, 4, et 6.

Aujourd’hui, ce sont 1 : Helga Wilkinson, Benoit Spohr,

                                  2 : Roland Martinet, Paul Spohr, Jacques Martin

                                  3 : Gretel Wilkinson, Joseph Spohr

                                  4 :  Pierre Spohr Stéphane Spohr, Denis Martinet

                                  5 : Georgette Fart, Paul Frisch,

                                  6 : Albert Fart, André Martinet Bernard Spohr,



Les tours de garde de nuit : trois gardes à chaque poste.

À vingt heures :

Est : Abel Hahn, Nathalie Rich, Elysa Lévy.                              
Ouest : Pacôme Maigret, Agnès Poly. Nissa Levy
À deux heures :

Est : Alain Hahn, Natacha Rich, Michèle Holz,                                                     
Ouest, Alexandre Dumas, Gabriel Holz Valérie Maigret.


À huit heures, à la porte ouest, les gardes Georgette Fart et Paul Frisch voient arriver Léon et Louis, en volant !
« On va passer par-dessus ! » disent les Laudrefangeois. Les gardes les saluent au passage. Il ne faut que quelques minutes pour faire le trajet.  Mais bien qu’ils soient en tunique, il fait froid, à cette heure matinale et à cette vitesse !
Arrivés de l’autre côté, ils marchent jusqu’au chantier, et enlèvent leurs habits. Le chantier démarre. Nous installons les pommeaux dans l’hôtel, cela va très vite, les pièces sont prémontées. Les menuisiers avancent vite eux aussi. La nouvelle vélocité des Falkenbergeois se remarque !

Les compagnons quittent l’école de bonne heure, ils rentrent au Blauersland. Jacou leur a donné une bonne provision d’or, ce qui paie largement les pierres et les chevaux. Ils ont prévenu Émile, Nestor et Hantz d’atteler leurs charrettes, le temps de faire leurs adieux à l’auberge avant de reprendre la route.

Georges Hair vient prendre sa permanence à son atelier de barbier. Il dit à Jacou :

« Je prendrais bien une des échoppes des Thermes pour y installer un atelier de barbier !

- Pourquoi pas ? C’est une bonne idée...D'autant que bientôt, il y aura moins de monde à l’école, et tu pourras cesser tes permanences ! »

Dans la matinée, Léon de Wendel et son fils Léonard quittent également l’école. Ils vont passer chez Child prendre deux charrettes pour rentrer à Mousson. Eux aussi partent avec un bon pactole d’or, largement de quoi payer toutes les fournitures qu’ils ont apportées ! Jacou leur donne une escorte : Joseph et Achille les accompagneront jusqu’à Mousson.

Tous ont reçu une fiole de la potion qui leur permet de voler.

Les verriers ont fini la façade avec les grandes baies vitrées du restaurant, et s’attellent aux fenêtres des chambres d’hôtel. Il leur restera les baies des puits de lumière des jardins intérieurs, et ils auront fini l’étage.

Au portail est, Michel est là avec une charrette de charbon. Gretel Wilkinson et Joseph Spohr sont sur les tours de guet. Gretel descend, et ouvre le portail. « Tu livres ça au chantier ! » dit-elle à Michel. Elle le laisse ouvert, pour laisser sortir les charrettes des compagnons, puis referme la porte, et remonte sur la tour de guet.

Émile est content ! Les charrettes des compagnons sont parties, deux des charrettes de Mousson vont également partir ce matin. Ça fait un peu de place ! Et la construction de son bâtiment a débuté.  Sur les chapeaux de roues !
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Posté le : 24/05/2021 10H25
Les Lingennois

Vers dix heures, une calèche se présente devant la muraille, à la porte est. La garde vient d’être relevée, Helga Wilkinson et Benoit Spohr sont à leur poste.

Dans la calèche, trois hommes et trois femmes que Benoît reconnaît. Ce sont des amis de Lingen, qui ont entendu parler d’embauche. Ils viennent voir ce qu’il en est.

Ce sont les Starck, Eugène, Léon et Bérengère, et les Hoste, Louis et les jumelles Françoise et Francine.

Benoît leur ouvre le portail.

« Mais tu es tout nu, Benoît ! dit une des femmes.

- Oui,, c’est la règle. Au village, tout le monde est nu !

- Ça me plaît bien ! Nous aussi, on peut se mettre à poil ?

- Bien sûr, c’est même recommandé... Mais vous devez être propres ! Allez prendre une douche au village, aux douches communales, en passant par l’auberge. C’est là que se fait le recrutement. Vous cherchez quoi, comme travail ?

- Cuisine, ménage…dit Eugène. Et toi, tu es là avec tes frères ?

- Oui, on est tous des gardes du village. Vous verrez Joseph, Pierre et Stéphane à l’auberge, ils sont en pause.

-  C’est impressionnant, ces murailles ! Et des gardes en permanence...

Helga descend de la tour de guet et dit : « Nous avons déjà subi trois attaques au village, nous nous protégeons ! »

Les Lingennois sont impressionnés par cette immense rousse !

« Helga Wilkinson, notre cheffe de garde ! dit Benoit.

- Une femme garde... Ce n’est pas commun ! dit Bérengère .Et vous êtes plusieurs femmes à être gardes ? 

- Trois le jour, et six la nuit ! répond Helga.

- Bon, allons prendre une douche ! disent en chœur les jumelles Françoise et Francine.

Et ils partent en calèche.

Ils entrent dans l’auberge. Les frères Spohr sont attablés avec Denis Martinet et Gretel Wilkinson.

« Tiens ! des Lingennois ! Quel bon vent vous amène ici ? demande Joseph.

- On cherche du boulot ! Et Benoît a dit qu’on pouvait prendre une douche...

- Bienvenue, les Lingennois ! Je suis Child, c'est moi qui m’occupe des embauches. Allez avec Gael, il vous mènera aux douches, et nous verrons ensuite pour le boulot. »

Et les six Lingennois arrivent chez Joel, qui leur propose soit d’aller seuls, soit à deux dans les douches. « Donnez-moi vos habits, je les ferai laver. » Alors ils se déshabillent.

« Nous sommes trois couples, alors trois douches suffiront ! » dit Louis.

Et il pénètre dans une douche avec Bérengère, Eugène avec Françoise et Léon avec Francine.

Ils ressortent nus, et vont se sécher devant l’âtre.

Eugène Stark a vingt-cinq ans. Blond, six pieds, bien musclé, une toison abondante sur le pubis, et un pénis de quatre pouces.

Léon, vingt-trois ans, a la même anatomie.

Bérengère est une blonde de vingt ans. Six pieds, des beaux seins ronds, et une toison dorée bien fournie sur de longues jambes fines.

Louis Hoste a vingt-huit ans. Très musclé, très grand, six pieds neuf pouces. Roux, un poitrail très velu, et une toison rouge très épaisse qui ne cache pas son membre de six pouces, entre des cuisses bien musclées.

Françoise et Francine sont des copies conformes l’une de l’autre : vingt-cinq ans, six pieds trois pouces, des cheveux roux abondants. Larges d’épaules, des gros seins bien droits, elles ont le pubis rasé, des fesses rondes et fermes, et des cuisses musclées sur des jambes épaisses.

Puis ils retournent nus à l’auberge. Child leur donne la liste des postes à pourvoir :



Pour les appartements :

un responsable d’étage :
deux buandières :
deux agents de service : 
deux agents d’entretien :
deux agents de sécurité : 
Pour l’hôtel :

un gérant : Guillaume Bardot.
deux agents de service :
deux buandières :
deux agents d’entretien :
deux agents de sécurité :
Pour le restaurant :

un gérant : Michel Bern.
trois cuisiniers : Agnès Fergusson, Angèle Fergusson, Josiane Lutz.
une buandière :
trois agents de service :
deux agents d’entretien :
deux agents de sécurité :
Pour le Bâtiment :

deux concierges : Thomas Fergusson, Emile Lutz.
deux techniciens chaudières : Rémi Stock, Raymond Stock 
trois vigiles :
Pour les Thermes :

Le gérant : Basile Bardot.
quatre agents de service : Brigitte Bardot, Martine Bardot, Etienne Lombard,
trois masseuses : Sophie Kami, Justine Kami,
trois agents d’entretien : Nina Stock, Paulette Stock,
deux agents des boissons : Joseph Wirth, Joelle Lutz.
trois agents de sécurité :

« Nous voulons bien être des agents d’entretien ! dit Eugène. Nous savons faire !

- Soit !  Quels postes choisissez-vous ?

- Françoise et moi au restaurant, Louis et Bérengère à l’hôtel, et Léon et Francine aux appartements.

- D’accord ! Vous commencez lundi. Vous aurez cet après-midi un logement provisoire dans la Résidence, vous y mangerez aussi. »

À la Résidence, les familles Stock déménagent et s’installent dans les appartements des techniciens aux Thermes. Les frères Stock font le tour avec moi, en béquilles, des chaudières et des générateurs.

« Très bien ! » dit Child. Vous pouvez déjà aller à la Résidence, les appartements sont disponibles ! » Adrien Molle l’a prévenu de la sortie des Stock.

Thomas Fergusson, qui dort à l’auberge, s’installe dans son appartement de concierge aux Thermes avec sa compagne, Brigitte Bardot.

Les maçons ont commencé la construction chez Émile, ceux du chantier ont fini le bâtiment des Thermes, et rejoignent les autres chez Émile. Le bâtiment se monte à vue d’œil, il n’y a pas d’étage. Il sera fini ce soir ! Les maçons ont décidé qu’ils partiraient tous ensemble demain matin.

Les douches sont installées à l’hôtel.  J’installe les machines : la chambre froide de l’office du restaurant, le lave-vaisselle, et la machine à laver de la buanderie.

Les verriers ont fini l’étage, ils ont commencé le dernier, et pensent avoir tout terminé ce soir.

Au rez-de-chaussée, à la piscine, les agents d’entretien, Nina et Paulette Stock, ont commencé le nettoyage.

Après le repas, les Stark et les Hoste viendront les aider.
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Saint-Avold Saint-Avold
Posté le : 24/05/2021 23H08
Les cousins d’Alix

Il est quatorze heures quand une calèche arrive devant le portail est. Georgette Fart et Paul Frisch sont sur la tour de guet.

« Qui êtes-vous ?  demande Paul.
- Nous sommes les cousins d’Alix Holz, un des soldats de l’école. Nous venons de Tenquin. On nous a dit que vous cherchiez des gardes ! dit un des quatre occupants de la calèche.

- Allez à l’auberge, Child vous renseignera ! dit Georgette.

D’où ils sont, ils peuvent apercevoir les seins nus de Georgette, et ils en sont étonnés. Quand elle descend leur ouvrir, ils s'aperçoivent qu’elle est nue de la tête aux pieds ! Enfin non, pas tout à fait :  sur la tête, elle porte une coiffe....

Ils arrivent à l’auberge.  Child, prévenu mentalement par Georgette, les accueille : « Soyez les bienvenus ! Vous êtes des gardes ? » Ils sont étonnés de voir que Child le sait :

« Oui, nous étions dans l’armée de l’ouest de Charles, nous sommes démobilisés, et nous cherchons du travail. Ce sont les frères Gotsch qui nous ont parlé de Durandalem.  Notre cousin Alix est ici à l’école de soldats, nous a-t-on dit.... Euh, vous êtes tous tout nus comme ça  ?

- Eh oui, tout le village est nudiste ! Vous aussi, vous devriez vous mettre à l’aise... Et vous pouvez prendre une douche à côté. Alix va venir, il est prévenu !

- Comment faites-vous donc pour prévenir aussi rapidement ?

« Nous avons des pouvoirs qui nous le permettent. Et qui permettent aussi…cela !  dit Child  en pointant son doigt vers le ciel.

Les cousins Holz sont stupéfaits ! C'est Alix qui arrive nu en volant !

« Salut les cousins !

- Comme tu es costaud ! Quand nous sommes partis à la guerre, tu n’étais encore qu’un petit garçon...  Tu as quel âge, maintenant ?

- J’ai quinze ans...

- Quinze ans...  Ça alors... On t’en donnerait  bien vingt !

- Child, je te présente mes cousins Holz . Alphonse et son frère Albert, et Éric et son frère Yves. »

- Nous sommes revenus de l’Aquitaine avec Pépin,   nous y étions en garnison depuis six ans. Nous l’avons accompagné jusqu’à Neuilly. Il est décédé il y a peu. C’est Charles qui prend maintenant les commandes du royaume .

- Oui, nous le savons, dit Child. Le roi Charles doit venir ici dans quinze jours ! 

- Nous n’avions que vingt ans quand nous sommes partis, dit Alphonse. J’ai vingt-huit ans, mon frère Albert en a vingt-six, comme  les cousins jumeaux Éric et Yves.

- Nous avons besoin de vigiles, ça vous intéresse ? 

- Oui ! Avec Pépin, j’étais responsable de son intendance, dit Alphonse.

- Alors je peux te proposer un poste de responsable d’étage dans notre nouveau bâtiment. Nous y avons prévu des appartement pour Charles et sa suite.

- Et pour vous, messieurs ?  Il nous faut trois vigiles pour le bâtiment, ou des agents de sécurité pour la piscine et le restaurant.

- Vigiles, cela nous va bien !

-Alors, vous êtes embauchés ! Vous commencez lundi. Je vais demander à Jacou de vous héberger à l’école jusqu’à ce que les appartements soient terminés.

- Alors, et cette douche ?

- Alix, veux-tu les emmener chez Joel ?

- Volontiers ! Suivez-moi, cousins.

- Mais comment fais-tu donc pour voler ?

- C’est un pouvoir que nous a enseigné Jacou, notre bourgmestre. Vous aussi, vous aurez ce pouvoir ! Après la douche, je vous emmène à l’école, et je vous le présenterai ! J’ai demandé à Nestor de prendre votre calèche et de s’occuper du cheval. »

Alphonse Holz, vingt-huit ans, est brun,  six pieds quatre pouces, musclé, des jambes puissantes, et un pénis de Cinq pouces.

Albert, vingt-six ans, a la même corpulence que son frère Alphonse.

Éric et Yves, les jumeaux de vingt-six ans, sont parfaitement identiques. Roux, six pieds cinq pouces, des pectoraux puissants, ils sont très velus Leur toison rousse est très fournie, sur un membre de cinq pouces.
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Saint-Avold Saint-Avold
Posté le : 26/05/2021 14H17
Les Stone

Une charrette arrive au portail ouest, par la route de Falkenberg. À bord, six filles et deux garçons. Gretel Wilkinson et Joseph Spohr sont à leur postes sur les tours de guet.

« Qui êtes-vous ? demande Gretel.

- Nous sommes la famille Stone. Nous cherchons du travail !

- Allez à l’auberge, et demandez Child, dit Gretel en ouvrant le portail, leur dévoilant sa nudité.

- Mais vous êtes toute nue ! C’est donc vrai... On n’a pas voulu le croire quand Pierre, de l’abbaye des Glandières, nous a dit qu'à Durandalem il y avait du travail... mais qu'on travaillait tout nu !

- Vous pouvez vous déshabiller, ou prendre une douche à côté de l’auberge si vous n’êtes pas propres ! D’où venez-vous ?

- De Maranges, à cinq lieues d’ici, vers Mettis. C’est vrai que nous avons chaud ! On transpire, dans nos braies...

- Allez donc directement aux douches, Child vous y attend ! »

Ne comprenant pas comment ce Child peut déjà les attendre, ils vont à l’auberge. Child est devant la porte, et les salue.
« Bienvenue, les Stone !

- Mais...Comment savez-vous notre nom ?

- Vous l’avez dit aux gardes... Et les gardes me l’ont dit ! »

De plus en plus bizarre, ce village, se disent-ils. Ils constatent qu’en effet, tout le monde est nu.

« Venez aux douches, Joel va vous expliquer. Vous viendrez ensuite à l’auberge, et on verra pour du travail ! »

Joel, nu devant eux, leur explique le fonctionnement, et leur dit de lui donner leurs braies pleines de pour les laver. Il y a deux femmes plus âgées, et quatre jeunes filles, qui observent Joel. Surtout son entrejambe !

« Là ? Maintenant ? On ôte nos braies et on se met tout nus devant toi ? dit un des garçons.

- Si vous voulez ! Sinon, faites-le dans la douche, et vous me les donnerez en sortant... »

En sortant de la douche, les plus âgés, les deux garçons et les deux femmes se sont emballés dans des serviettes. Les quatre filles plus jeunes, elles, sortent nues.

Joel leur propose d’aller à l’auberge, mais ils doivent laisser les serviettes ici. Les plus vieux hésitent encore à se déshabiller complétement.  « Allez ! les parents ! il le faut ! vous avez dit que vous le feriez ! » disent les jeunes filles. Finalement, ils ôtent les serviettes, et se montrent nus devant leurs enfants pour la première fois !

« Bravo ! allons à l’auberge ! » Joel les accompagne en emmenant leurs braies, qu’il donne à Aline pour qu'elle les lave.

Child leur demande de se présenter.

« Nous sommes les Stone. Je suis Olivier, voici mon épouse Alice, mes filles Juliette et Émilie, mon frère Oscar, son épouse Lydie, et ses filles Madeleine et Thérèse. Nous venons de Maranges.

- Quel âge avez-vous ?  demande Child.

- J’ai trente-cinq ans, Alice trente-quatre ans, Juliette seize ans, et Émilie quinze ans.

-  Moi, dit Oscar, j’ai trente-six ans, Lydie a trente-cinq ans, et les jumelles ont dix-huit ans. » 

Olivier Stone est un homme blond de six pieds, pas très musclé, avec un pénis de cinq pouces.

Alice est blonde, six pieds, des gros seins lourds, et des fesses rebondies.

Juliette est blonde, cinq pieds dix pouces, de petits seins, et un fessier arrondi.

Émilie est blonde, des gros seins, et les mêmes fesses que sa mère.

Oscar est roux, six pieds trois pouces, fin, avec un membre de six pouces.

Lydie est blonde, six pieds deux pouces, des seins ronds et fermes, et des petites fesses sur de longues jambes fines.

Madeleine est rousse, Thérèse est blonde. Elles font six pieds quatre pouces. De gros seins qui pointent tout droit, des petites fesses et des jambes effilées.

- Je vous sers quelque chose à boire ?  demande Child.

- Nous n’avons pas mangé aujourd’hui, dit Olivier, et nous n’avons pas de quoi payer !

- Pas de souci...  Si vous travaillez ici, vous ne payez pas la nourriture ! Berthe ! Estelle ! préparez quelque chose pour eux, s’il vous plait ! »

Et se tournant vers eux :

« Que buvez-vous, en attendant ? J’ai un excellent vin de Bourgogne… 

- Va pour le vin !

- Les filles aussi ?

- Oui, oui ! » 

Il ramène une pinte de vin et des godets.

« Nous avons plusieurs emplois à proposer ! Voici la liste.

- Agent de sécurité, ça me convient, dit Olivier. Oscar aussi veut bien être agent de sécurité.

- Moi, je me vois bien buandière du restaurant , dit Alice.

- Et nous au service !  disent Juliette et Émilie.

- Nous serons buandières ! décident les jumelles Madeleine et Thérèse.

- Moi aussi,  dit Lydie.

- Parfait !  dit Child. »

Il part un moment à l’arrière de l’auberge, et revient avec une liste mise à jour..

Les appartements des Thermes

« Voici la liste des appartements. Ils sont tous identiques. Ils comprennent deux chambres, une pièce à vivre avec coin cuisine, une douche et un coin d’aisance.

-Ils se situent au deuxième étage, sauf ceux des concierges et des techniciens, qui sont dans l’annexe du Bâtiment.

- Ils seront tous disponibles dès demain, vous pourrez emménager chacun et chacune dans votre appartement ! »

1 : Alphonse Holz. (responsable de l’étage des appartements.)
2 : Thérèse et Madeleine Stone. (buandière aux Thermes.)
3 : Émilie et Juliette Stone. (buandière aux Thermes.)
4 : Francine Hoste – Léon Starck. (agents d’entretien aux Thermes.)
5 : Olivier et Alice Stone. (agent de sécurité – buandière aux Thermes.)
6 : Oscar et Lydie Stone. (agent de sécurité – buandière à l’hôtel.)
7 : Louis Hoste - Bérengère Stark. (agents d’entretien à l’hôtel.)
8 : Guillaume Bardot – Angèle Fergusson. (gérant de l’hôtel – cuisinière.)
9 : Eugène Stark – Françoise Hoste. (agents d’entretien du restaurant.)
10 : Josiane Lutz – Michel Bern. (cuisinière – gérant du restaurant.)
11 : Albert Holz. (vigile.)
12 : Éric Holz. (vigile.)
13 : Yves Holz. (vigile.)
14 : Joelle Lutz – Joseph Wirth. (agents des boissons des Thermes.)
15 : Sophie Kami – Justine Kami. (masseuses des Thermes.)
16 : Agnès Fergusson – Basile Bardot. (cuisinière – gérant des Thermes.)
17 : Martine Bardot – Étienne Lombard. (agents de service.)
18 :
18 :
20 :
C1 : Thomas Fergusson – Brigitte Bardot. (concierge - agent de service.)
C2 : Joséphine Basin – Emile Lutz. (buandière – concierge.)
T1 : Rémi et Nina Stock – Annie, Julien. (technicien – agent de service.)
T2 : Raymond et Paulette Stock – Romain, Vivien. (technicien – agent de service.)
Message edité le 26/05/2021 14H22
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Saint-Avold Saint-Avold
Posté le : 27/05/2021 07H40
L’accident de la mine

Dans l’après-midi, les mineurs arrivent à l’auberge, l'air soucieux.

« Nous avons eu un problème dans la mine, dit Jean Weiss. Nous sommes descendus de plus en plus profond, et certains ont eu des malaises. Ça manque d’air, en bas, tout au fond  !

- Nous devons donc creuser un puit d’aérage, dit Axell Wilkinson . Mais il y a un problème : d’après nos mesures, il débouchera à l’extérieur de la muraille sud...  .

- Loin de la muraille ? demande Child.

- Non, juste une dizaine de pieds, non loin de la tour au centre du mur.

- Il faudrait construire une muraille d’enclave, comme sur le mur ouest, suggère David Martinet. Sinon, il y aurait un accès direct à la mine depuis l'extérieur, et du coup, un accès direct au village !

- Ça me semble une bonne solution, répond Child. Je fais venir des maçons ! Nous allons étudier cela...»

Et Child appelle mentalement les maçons du chantier d’Émile. Paul Jenlain et René Price arrivent aussitôt. On leur expose le problème.

 « Il reste des pierres au mur nord et chez Émile, dit Paul. Nous en avons assez pour construire une enclave ! Mais il faudra savoir où se trouve votre puits...

- Nous allons continuer à creuser le trou aujourd’hui ! dit Jean.

Et les mineurs repartent donc à la mine, pour creuser ce puits. Manœuvre dangereuse, car il y a risque d’éboulement, en creusant par-dessous ! Les mineurs se relaient, l’air est rare.

« Et nous, nous allons ramener les pierres là-haut ! » dit Paul, qui repart avec René chez Émile pour charger les pierres sur une charrette. Émile prépare une autre charrette pour aller chercher les pierres du mur nord. Les maçons montent au mur nord, et avec l’aide des gardes Albert Fart, André Martinet et Bernard Spohr, ils balancent les pierres par-dessus la muraille afin de les charger sur la charrette pour les emmener au mur sud.

Dans la mine, le terrain est friable ! De gros blocs de pierre tombent. Un des mineurs, Eddy Thill, a juste le temps d’écarter la tête, et reçoit un bloc sur l’épaule gauche, Une immense douleur le fait hurler. Il est vite évacué de la mine. Son frère Éric le soutient, et ils se rendent prestement à l’école.

Une fois prévenu, Jacou administre un puissant sédatif à Eddy, ce qui le fait tomber dans l’inconscience.  On va pouvoir examiner sa blessure sans le faire souffrir davantage. Chantal et Jacou se rendent compte que l’omoplate est cassée en deux ! Ils remettent en place les deux bouts fracturés, ils appliquent un emplâtre qui bloque le cou, l’épaule et le bras gauche jusqu’au coude, et ajustent une large écharpe pour soutenir l’avant-bras. Il n’y a rien d’autre à faire, il faut que l’os se ressoude ! Puis ils couchent le blessé. Il va dormir quelques heures, jusqu’à demain !

Jacou demande à Éric les circonstances de l’accident. Celui-ci lui raconte :

« Nous nous sentions mal au fond de la galerie, la veine d’or descend de plus en plus bas. Nous nous sommes rendu compte que l’air arrivait très peu. Quand nous étions plusieurs au fond, nos torches vacillaient, certains ont fait des malaises. On est allés à l’auberge boire un verre et faire une pause, et avec Child, nous avons décidé de creuser un puits vertical d’aérage à cet endroit, au fond de la galerie. C’est en creusant ce puits que le bloc de pierre est tombé sur Eddy, qui a juste eu le temps d'écarter la tête. Heureusement, sinon c’était sur le crâne qu’il le prenait, le bloc de pierre ! Nous avons pris des mesures. Le puits débouchera à l’extérieur de la muraille sud, non loin de la tour du centre. Child a fait venir les maçons. Ils ont décidé de construire une enclave autour du puits, avec les pierres qui restent du chantier de la muraille nord, et celles du chantier des écuries d’Émile. Nous, on est retournés creuser le puits, pour savoir où il débouchait exactement. C’est là que l’accident est arrivé ! Mes compagnons continuent à creuser, les maçons ramènent les pierres.

- Merci Éric ! tu peux rejoindre tes compagnons ! Ton frère guérira, et sans séquelles ! »

Puis Jacou demande mentalement aux mineurs où en sont les travaux. Ils lui répondent que le puits est creusé, et que la muraille est en cours de construction. Grâce aux douze maçons, l’enclave sera bientôt terminée !

Mentalement, Jacou me demande de réfléchir à une protection pour les mineurs en cas de chute de pierre.

Je me penche sur la question. Et peu après, je trouve qu'un heaume en métal, avec un amortissement en étoupe sous le heaume, et une lanière pour le maintenir sur la tête, ce serait une bonne protection. Par contre, une armure sur le corps alourdirait les mineurs. De simples épaulettes devraient suffire à les protéger. Je me lance dans la fabrication de plusieurs exemplaires, que je proposerai demain aux mineurs pour qu'ils les testent.

Jacou apprend la fin des travaux des Thermes. Il faut fêter ça ! Child lui a dit en pensées qu’à l’auberge, ce soir, on fêtera aussi le départ des maçons et des verriers ! Rendez-vous est pris pour vingt et une heures. Ça va être une grosse fête...  Jacou, prévoyant, prépare quelques remèdes... dont la fameuse potion qui dessoûle !

Tout le monde se prépare à descendre à l’auberge. Eddy ne se réveillera pas avant leur retour.

Éric revient quelque temps plus tard informer ses compagnons : « Eddy se trouve avec l’os de l’épaule fracturé ! Jacou et Chantal sont en train de remettre l’os droit, ils l’ont endormi pour cela. Jacou a dit qu’il en a pour quelques semaines à guérir, mais qu'il guérira ! »

Prudemment, les mineurs continuent leur forage, et bientôt, il voient le jour ! Ils sont à huit pieds de la muraille. La galerie se trouve à soixante pieds en dessous. Aussitôt, Pierrot et Claude Stein, aidés par Paul Priest et Pierre Kirsch, les maçons de Falkenberg, creusent une tranchée autour du trou, sur un carré de vingt pieds par vingt. Les pierres sont arrivées, et tous les maçons s’y mettent pour construire le mur autour du trou, que les mineurs ont agrandi à huit pieds de diamètre.

Dans la soirée, on a fini de dresser la muraille de vingt-cinq pieds de haut. Ajourés pour laisser passer l’air, deux planchers sont vite posés : l'un au niveau du sol, et l'autre à hauteur du chemin de guet, avec les poutres que les bûcherons avaient préparées pour étayer la galerie.  Un accident, cela suffit bien !

Les maçons redescendent chez Émile avec le reste de pierres, pour finir leur chantier de l’écurie. Puis ils se retrouvent à l’auberge, pour fêter la fin de leurs travaux. En un temps record, ils auront construit l’abattoir d’Alvin Koch, l’immense bâtiment des Thermes, la maison du banquier, les écuries d’Émile, terminé les murailles et ajouté une enclave pour le puits d’aérage !

Ce soir, il y a la fête à l’auberge pour le départ des maçons.

Les verriers aussi ont fini la pose des vitres aux Thermes, ils laissent les vitres nécessaires aux écuries, Michel et ses collègues Jules Ferry et Joseph Nau sauront les poser ! Les verriers repartent donc aussi demain.

« Ça va faire de la place !  dit Émile, qui encore hier hébergeait soixante-dix chevaux chez lui. Heureusement que les gardes de nuit nous ont aidés à les étriller, tous ces chevaux ! »
Message edité le 27/05/2021 17H19
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Posté le : 28/05/2021 13H15
La fête de départ

Berthe et Estelle s’affairent en cuisine. Les pensionnaires, les embauchés d’Alésia, ainsi que les verriers mangent plus tôt. Une table pour Berthe, Estelle, Aline, Alyson, Benjamin, Gael, Joel est dressée, afin qu’après vingt heures la salle soit disponible pour la fête.

Je mange avec les autres à la cantine de la Résidence. Ce soir, les Falkenbergeois seront encore hébergés chez l’habitant.

À la cantine de la Résidence, à vingt heures, tout le monde mange rapidement. Personne ne veut rater la fête !

À l’école, même combat ! Le repas est vite servi, de façon à ce que chacune et chacun puissent descendre à l’auberge.

 Après le repas du soir, une fois la table débarrassée, Jacou, Chantal, Marianne, Mariette, Josiane, Josette, Manon, Julie, Dillon, Alix, Xavier, Charles, Armand, Le Borgne, François, Gabin, Hugues, et Anatole descendent tranquillement à pied à l’auberge.

Joseph et Achille ne devrait pas tarder à revenir de Mousson, après leur mission d’escorte des de Wendel.

Ils admirent la magnifique bâtisse des Thermes, qui est terminée. Ils sont rejoints par les Falkenbergeois Albert Feuer, Norbert Feuer, Jérémoy Mayer, Jules Ferry, Joseph Nau, Paul Priest, Pierre Kirsch, et moi, les résidents de la Résidence,  les gardes Joseph, Bernard, Benoit, Stéphane, Pierre, Paul Spohr, Denis, André, et Roland Martinet, Helga et Gretel Wilkinson, Paul Frisch, jacques Martin, Albert et Georgette Fart ; les maçons Paul Jenlain, René Price, Edouard Cher, Georges Claudius, Michel Strog, Martin Moth, Adrien Wirth, Bertrand Wirth, Bernard Wirth, Maurice Storm, Constant Bour, Matthieu Bour ; les mineurs Jean et Jacques Weiss, Éric Thill, Albert et Norbert Mick, Axell Wilkinson, Bruno Martinet, René Martinet, David Martinet, le personnel Adrien Molle, Albert Tritz, Sylvie Spar, Marie Blache, Joshua Levy, Giselle Levy, Eugène Stark, Françoise Hoste, Francine Hoste, Léon Starck, Louis Hoste, Bérengère Stark, Albert Holz, Éric Holz, Yves Holz, Alphonse Holz .

« Une belle bande ! dit Jacou.  Le village a plus que doublé le nombre de ses habitants ! » En passant devant les Thermes, ils voient les familles Stock devant leurs appartements. « Nous ne venons pas, nous avons encore du mal à rester debout ! Nous profitons de ces superbes appartements avec nos épouses et nos enfants ! Bonne fête ! » disent les deux blessés.

La bande arrive à l’auberge. Ils restent dehors pour la plupart. Alyson et Aline servent des canons de rouge à tout le monde. Child trinque avec les verriers et les nouveaux de Maranges qui dorment ce soir à l’auberge.

Les habitants de Durandalem arrivent : Fernand Bauer, Yvonne Basin, Édouard Basin, Jacques Basin, Gildas Dor, Adèle Pferd, Nestor Pferd, Germaine Beten, Gertrude Beten, Paul Angst, Pierrot Stein, Claude Stein, Clovis Hune, Georges Hair, Line Hair, Alvin Koch, Elvire Koch, Judith Koch, Roger Koch, Claude Kaas, Denis Pepin, Béatrice Pepin, P’tit Louis Muller, Berthe Muller, Isabeau Muller, Michel Wald, Yvette Welch. Certaines dames sont restées avec leurs enfants.

Et venant de l’est, le personnel de la Garderie nous rejoint : Hilde Wilkinson, Pénélope Field, Florent Molle, Joelle Tritz, Sophie Maigret et Jenny Tell, ainsi que les gardes qui prennent leur service à deux heures, Alain Hahn, Natacha Rich, Michèle Holz, Alexandre Dumas, Gabriel Holz , et Valérie Maigret.



À l’auberge, il y a déjà Child, Berthe, Estelle, Alyson, Benjamin, Aline, Gael, Joel, les verriers Helmut Bour, Hantz Schmidt, Ludwig Beet, Wolfgang Mose, Adolf Gleb, Alphonse Bach, et les Stone, Olivier, Alice, Juliette, Émilie, Oscar, Lydie, Madeleine et Thérèse.

« Ce soir, nous sommes cent quarante à boire mon vin ! dit Child. la réserve en prend un sacré coup ! On va arriver à bout des deux cents amphores que j’ai achetées récemment !

Je lève mon verre au travail des ouvriers, des maçons, qui nous ont fortifié le village et construit des magnifiques bâtiments, au travail  des verriers qui ont fait des prouesses sans casser une seule vitre !

Et je souhaite la bienvenue à tous les nouveaux venus qui changent la face de notre village ! À votre santé à toutes et tous ! Prost !»

À son tour, Jacou prend la parole : « Je voudrais juste dire que c’est grâce à vous toutes et à vous tous que Durandalem va devenir une cité hors du commun !  Je lève mon verre à la nudité, qui nous a rapprochés les uns des autres, et je remercie tous les habitants de m’avoir suivi dans cette quête de l’hygiène !

Je voudrais aussi remercier particulièrement Robert, qui a permis grâce à ses inventions ce progrès qui a fait de notre village la cité la plus avancée et la plus propre de tout le royaume ! 

 À votre santé ! Prost !

Encore quelques mots. Les Thermes sont achevés. J’invite tous les enfants de Durandalem à venir inaugurer la piscine, demain, avec leurs mamans. Nos soldats veilleront sur eux ! Rendez-vous à quatorze heures.

J’invite aussi tous les futurs résidents à s’installer dans leurs appartements dès demain matin, et à prendre en compte leurs nouveaux emplois.

Nous ferons une fête d’inauguration des Thermes samedi prochain, quand tout le monde sera bien rodé ! Vous, chers Durandalémois, tout au long de la semaine, vous pourrez venir visiter et tester les installations des Thermes.

Et maintenant, place à la fête ! »

Au portail est, deux cavaliers se présentent : « Joseph et Achille, soldats du roi ! »

Les gardes de nuit en poste sont Abel Hahn, Nathalie Rich, Elysa Lévy. C’est Nathalie Rich qui se trouve sur la tour de guet, les deux autres sont en patrouille sur les chemins de guet.

Elle ouvre le portail aux soldats, leur disant que tout le village fait la fête à l’auberge.

Quand ils arrivent à l’auberge, tout le monde les remarque, ce sont les seuls habillés ! Car tout le monde est venu tout nu. Il fait encore bien chaud, malgré la nuit tombante. Child leur propose de prendre une douche chez lui à l’auberge, ce qu’ils acceptent volontiers. Puis ils se joignent à la fête. Ils disent à Jacou que le voyage s’est bien passé, et qu’il est invité à Mousson quand il lui plaira !
Message edité le 28/05/2021 20H55
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Posté le : 29/05/2021 09H27
     Dimanche 31 mai

Première journée des Thermes



  La composition des équipes de garde de jour :

Equipe 1 :                         8-10 pause.    10-14 est.         14-16 pause.     16- 20 ouest.

Equipe 2 :                         8-10 pause.    10-14 nord.      14-16 pause.     16- 20 sud.

Equipe 3 : 8-10 est.        10-12 pause.    12-16 ouest.     16-18 pause.     18-20 est.

Equipe 4 : 8-10 nord.     10-12 pause.    12-16 sud.        16-18 pause.     18-20 nord.

Equipe 5 : 8-12 ouest.    12-14 pause.    14-18 est.         18-20 pause.

Equipe 6 : 8-12 sud.       12-14 pause.    14-18 nord.      18-20 pause.

Deux gardes pour les équipes 1, 3, et 5, et trois gardes pour les équipes 2, 4, et 6.

Aujourd’hui, ce sont 1 : Bernard Spohr, Georgette Fart,

                                  2 : Paul Frisch, Gretel Wilkinson, Pierre Spohr,

                                  3 : Denis Martinet, Paul Spohr,

                                  4 : Joseph Spohr, Helga Wilkinson, Albert Fart,

                                  5 : Jacques Martin, André Martinet,

                                  6 : Benoît Spohr, Stéphane Spohr, Roland Martinet,

Les tours de garde de nuit : trois gardes à chaque poste.

À vingt heures :

Est : Alexandre Dumas, Gabriel Holz Valérie Maigret.
Ouest : Alain Hahn, Natacha Rich, Michèle Holz,                                                    
À deux heures :

Est : Pacôme Maigret, Agnès Poly. Nissa Levy
Ouest, Abel Hahn, Nathalie Rich, Elysa Lévy.  


Ce matin, à l’école, Jacou donne un cours de gardiennage aux soldats...
« Cet après-midi, je vous rappelle que vous allez faire les gardes d’enfants  ! Tous les enfants du village sont invités aux Thermes, avec leurs mamans. Vous avez en charge leur sécurité à la piscine et dans le bâtiment. Ceux d’entre vous qui savent nager pourront initier les enfants à la nage.

-Il n’y aura pas de personnel aux Thermes, ils seront tous en réunion au restaurant. C'est donc vous qui devrez gérer les entrées du bâtiment, pour ne laisser passer que les enfants et leurs mamans. Personne d’autre ne sera autorisé à entrer !

-Pour ceux d'entre vous qui ne savent pas nager, j’ai prévu des cours cette semaine. Ce sera en soirée, pour ne pas occuper le bassin en présence du public. Les Thermes ouvrent demain. Nous ferons l’inauguration officielle samedi. »

Il leur explique ce que c’est que l’autorité avec les enfants, qui ne craignent pas l’autorité comme les adultes.
« Il faut user de diplomatie à tout moment, les gronder quand ils le méritent, ne pas les blâmer devant les autres, ne pas créer de rivalité entre eux. 

- Voilà, nous allons passer à table assez tôt, de façon que vous ayez digéré, au moins en partie. Il n’est pas bon de se trouver dans l’eau au début de la digestion. Vous risquez un choc qui pourrait vous noyer ! Nous mangerons donc à onze heures, et vous irez aux Thermes pour ouvrir à quatorze heures. »

Après le repas, les soldats vont faire leur trotte quotidienne, et une courte sieste pour ceux qui le désirent. Avant quatorze heures, ils sont devant les Thermes, prêts à remplir leur rôle de gardes d’enfants...et de mamans !

Ce matin, il y a du mouvement chez Émile ! Les douze chevaux des maçons sont sellés, Nestor et Hantz emmènent dix chevaux aux Thermes pour atteler les quatre chariots et la charrette des verriers. Ils sont là, ils déchargent les vitres restantes dans l’édifice des Thermes, dans une échoppe, en réserve pour l’écurie, et en cas de casse.

Jacou les rejoint, avec un sac d’or pour les payer. Grassement, remarquent-ils... 

« C’est bien plus que le prix convenu ! 

 - Certes, convient Jacou tout souriant, mais vous avez été excellents et fort rapides  sur cette opération ! Cela mérite bien un supplément ! »

Les maçons sortent de l’école. Il y auront passé trois semaines, depuis le 11 mai ! Ils n'ont pas manqué de saluer les membres de l’école, et en particulier les filles qui les ont si bien massés, entre autres… Jacou les a payés. Chacun repart avec un bon pactole. Ceux de Manderen sont ravis. Ils ont, disent-ils, une vraie fortune en poche.

« Rendez-vous compte, dit Matthieu Bour, nous avons gagné en une semaine le salaire de deux mois de construction du château... Nous revenons quand vous voulez ! »

Ceux de Mettis sont heureux aussi. Ils vont prendre du temps pour eux, sans se soucier des dépenses, avec tout ce que Jacou leur a donné !

Jacou les remercie encore pour le travail fourni, leur donne à chacun une fiole de potion pour voler. « Si vous en voulez encore, pas de soucis, venez ! Vous serez toujours les bienvenus ! » Puis il les salue.

Ils passent par l’auberge pour saluer Child et les filles qui les ont si bien accueillis, puis descendent à pied chez Émile, qu'ils remercient pour les soins de leurs montures. Elles sont en pleine forme ! Et les voilà partis. Denis Martinet et Paul Spohr leur ouvrent le portail.

À ce moment, une charrette arrive, avec un couple à bord, et tout un barda derrière.

« Qui êtes-vous ? demande Denis.

 - Nous sommes Raoul et Raymonde Frisch, les futurs Durandalémois... Nous venons nous installer !

- C’est vous les banquiers, je crois ?

- Oui, banquier et orfèvre !

- Bienvenue, vous voilà chez vous ! Entrez, allez à l’auberge. Child vous attend !

- Ah bon ? Il sait déjà que nous venons ?

- Oui, ici nous communiquons par la pensée... Et vous aussi,  vous pourrez bientôt  le faire ! »

Et les jeunes mariés, Raoul et Raymonde Frisch, entrent dans leur nouveau village de résidence. Child les attend devant l’auberge, avec Gael et Joel. « Bienvenue ! Les garçons vont vous aider à installer vos meubles.  Avec leurs pouvoirs, ce sera un jeu d'enfant  ! » En effet, les meubles sont transportés et mis en place facilement. Même le grand lit à baldaquin est monté sans souci à l'étage.  Ils avaient pourtant eu beaucoup de peine à le charger, même avec l’aide de leurs parents à Naborum !

Les verriers sont au portail.  Ils remercient Nestor, Émile et Hantz pour les soins des chevaux, saluent les gardes, et repartent pour Meisenthal.

Les renforts de Falkenberg, eux aussi, rentrent chez eux. Ils ont beaucoup appris, et peuvent dorénavant lancer des chantiers de douches à l’hôtel Pax et à la Maison des filles de Madame Claude. Je viendrai les aider avec Léon mais d’abord, nous devons équiper les futures douches communales de Laudrefang. Pour l’heure, je suis chez Émile pour son écurie et ses appartements.

Aux Thermes, c’est l’effervescence ! Les locataires s’installent au deuxième étage. Ce sont des allées et venues continuelles dans les escaliers, les monte-personnes n'étant pas encore en fonction.

Pour chauffer l’eau des douches des Thermes, de l’hôtel, et des appartements, aux chaudières, les frères Stock, aidés par Thomas Fergusson le concierge, ont démarré les feux. Tout cela a l’air de fonctionner correctement. La crémaillère fonctionne, elle aussi. Elle monte le charbon aux étages pour les chaudières, une fois le générateur de vapeur sous pression. La chaudière ouest, pour les chambres froides et la buanderie est aussi en chauffe. Les locataires sont prévenus. Il n’y aura pas d’eau chaude pour les douches avant la fin d’après-midi !

Le restaurant des Thermes n’ouvrira qu’au cours de la semaine, il manque encore du personnel. Les locataires des appartements doivent s’inscrire sur une liste à la cantine de la Résidence, pour les repas qu’ils désirent prendre.

Jacou a fait savoir aux résidents des Thermes qu’il les attend cet après-midi à quatorze heures, au restaurant, pour donner les directives à chacun, et présenter tout le monde.

Léon, qui est venu m’aider pour équiper les écuries, rentre chez lui à midi. Jacou l’a chargé de prévenir Émile, Josiane et Joelle Lutz, Michel Bern, Joseph Wirth, Joséphine Basin, et Sophie et Justine Kami, à Laudrefang, qu’il peuvent emménager aujourd’hui, pour être opérationnels dès demain.

« Je sais où ils sont, je les préviens !  assure Léon en partant.»

Éric Thill, devant le portail de l’école, vient prendre des nouvelles auprès d’Anatole de son frère Eddy, blessé hier à la mine.
« Il va bien, il ne souffre pas, grâce aux médications de Jacou. Et en ce moment, il mange avec nous !
-  Merci Anatole, je suis rassuré... »
Puis Éric retourne à la cantine de la Résidence pour rassurer ses compagnons.
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Posté le : 30/05/2021 10H24
Première ouverture de la piscine des Thermes

Un peu avant quatorze heures, les soldats au complet se retrouvent dans les Thermes. Ils accueillent les enfants du village, pour le premier essai de la piscine. Les enfants arrivent,

Quatre des soldats, les plus jeunes, Alix, Xavier, Charles et Armand, sont chargés de surveiller les enfants.  La piscine, au bout, fait quand même sept pieds de profondeur. Deux des soldats, Joseph et Achille surveillent l’entrée des Thermes, pour ne laisser passer que les enfants et leurs mamans. François et Gabin, bons nageurs, apprendront aux enfants à nager, Le Borgne et Hugues s’occuperont des mamans, avec Dillon.

Les premiers enfants arrivent.  Ce sont les Stock : Annie, dix ans, julien, huit ans, Romain, neuf ans, et Vivien, sept ans, avec leurs mamans Nina et Paulette. Rosine Kaas et Maxime, cinq ans, se présentent à leur tour, suivis de Clothilde Hune, avec Gérôme, onze ans et Fabien, neuf ans, de Gisèle Stein, et de ses enfants Agathe, onze ans et Félix, huit ans, Puis c'est Marie Stein avec Jenny, dix ans. Berthe Muller est venue avec sa grande fille Jeanne, quatorze ans, et son fils Grégoire, dix ans. Estelle Schmit accompagne sa fille Alyson, quatorze ans, et son fils Benjamin, dix ans.

Ils s’amusent comme des fous dans l’eau. Pour certains, c’est leur premier bain.

Dillon va vérifier la température du sauna. Comme elle est correcte, il invite les mamans à une séance. Alors, Nina, Paulette, Rosine, Clothilde, Gisèle, Marie, Berthe, et Estelle y vont.  Les grandes, Alyson et Jeanne, veulent aussi en profiter ! Le Borgne retourne chercher des serviettes à l’école. Ils en ont apporté pour les enfants, mais pas pour le sauna.

Le sauna est grand, cinquante pieds par cinquante, carré, avec le foyer de pierres au centre.

Dillon leur dit que la température va encore monter, mais qu’elles ressentiront déjà les effets aujourd’hui. Alyson confirme : « Celui de l’école est plus chaud ! »

Des locataires des appartements voulaient profiter de la piscine, mais Joseph et Achille ont des consignes. « Aujourd’hui, seulement les enfants et leurs mamans... Mais à partir de demain, vous aussi vous pourrez ! De toute façon, vous avez une réunion au-dessus, au restaurant, avec Jacou. Vous vous devez d’y assister ! » 

Dans la piscine, Le Borgne et Hugues ont rejoint François et Gabin, et les enfants, pour leur apprendre à nager. Des cris , des rires, des bruits d'éclaboussures, c'est tout un joyeux brouhaha qui monte de la piscine !
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Saint-Avold Saint-Avold
Posté le : 31/05/2021 08H37
Le personnel des Thermes

À l’étage, Jacou a réuni tous les habitants des Thermes.

Il fait les présentations : « Je demanderai à chacun de se lever à l’appel de son nom.

 -Il y a deux concierges. Thomas Fergusson, ici présent, et Émile Lutz, qui devrait arriver. -Leurs rôles sont de s’occuper de la bonne gestion des portes de   l’établissement, de la fermeture des Thermes aux horaires qui sont encore à définir, ainsi que de l’éclairage dans tout le bâtiment, et de la ventilation. Ce sont eux les   interlocuteurs des personnes extérieures qui voudraient pénétrer dans le bâtiment, que ce soient des fournisseurs, ou des visiteurs privés. Tout le monde a le droit bien sûr de recevoir chez soi, mais il faut passer par les concierges. L’accès aux logements se fait par l’escalier à côté de la conciergerie.

-Deux techniciens chaudière, Rémi et Raymond Stock, œuvrent pour que vous ayez toujours de l’eau chaude pour vos douches. Ils s’occupent de tous les systèmes de chauffage et de vapeur nécessaires à la bonne marche de l’établissement. Ils gèrent aussi la maintenance des douches. Si vous avez un souci de douche, ce sont eux vos sauveurs !

-Nous avons trois vigiles : Albert Holz, Éric Holz, et Yves Holz qui veillent sur votre tranquillité, de jour comme de nuit. Si vous rentrez tard, vous risquez de vous faire interpeller ! Il vous faudra justifier votre présence...

Voilà pour le Bâtiment. Passons aux Thermes.

-Les Thermes, c’est-à-dire la partie publique qui comprend les vestiaires, les douches, la piscine, le sauna, le hammam, le bain, les salles de massage et de repos et le coin des boissons, tout cela est sous la responsabilité du gérant. La nudité y est obligatoire. Le gérant est Basile Bardot. C’est le chef du personnel des Thermes. Ce personnel étant :

-Une caissière, pas encore embauchée, qui fera payer un droit d’entrée aux Thermes, aux visiteurs étrangers au village. Bien sûr, vous toutes et vous tous, vous ne payez pas. Le prix d’entrée n’est pas encore fixé, mais sera de l’ordre d’une once.

-Les agents de service, Martine Bardot, Étienne Lombard et Brigitte Bardot, qui s’occupent du public, à la piscine au sauna, au hammam et au bain, et qui gèrent les serviettes pour les clients.

-Les agents d’entretien, Francine Hoste et Léon Starck, qui ont en charge la propreté constante des lieux.

-Les agents des boissons, Joelle Lutz et Joseph Wirth, qui devraient arriver. Ils gèrent le coin des boissons, et transmettent au gérant Basile Bardot les commandes de stocks.

-Les masseuses, Sophie Kami et Justine Kami, qui vont arriver, et qui gèrent les rendez-vous de massages.

-Les buandières, Thérèse et Madeleine Stone, qui s’occupent des serviettes utilisées, fournissent le stock de serviettes propres aux agents de service, et qui lavent et font  sécher les serviettes à la buanderie, au premier étage.

-Un agent de sécurité, Olivier Stone, qui veille à la tranquillité des clients, et à la nudité obligatoire.

Cela te fait treize personnes à gérer, Basile !

- Pas de souci,  j’y arriverai très bien ! Simplement, je demande à chacune et à chacun de me transmettre quotidiennement les problèmes, s’il y en a, afin que je gère au mieux...  En dehors des heures d’ouverture, à toute fin utile, mon appartement est le numéro 16. »



Une charrette remplie de monde et d’affaires arrive au portail ouest. Denis Martinet et Paul Spohr sont sur les tours de guet.

« Qui êtes-vous ? 

- Nous venons de Laudrefang. Nous sommes Émile, Josiane et Joelle Lutz, Michel Bern, Joseph Wirth, Joséphine Basin, Sophie et Justine Kami. Nous sommes embauchés aux Thermes, Jacou nous a dit de venir aujourd’hui.

- Bienvenue à vous !dit Paul, je vous ouvre ! »

Et il descend ouvrir le portail.

« Pour entrer aux Thermes vous devez être nus ! Êtes-vous propres ?

- Pas vraiment, on s’est dépêchés de charger nos affaires, et nous voilà !

- Bon, Présentez-vous à l’entrée. Les soldats Joseph et Achille vous feront prendre une douche, et vous irez directement à l’étage. Jacou est en train de faire les présentations générales. »

Et les Laudrefangeois arrivent aux Thermes. Joseph, prévenu mentalement par Paul, les emmène aux douches, en passant par le vestiaire. « Je vous attends, je vous emmènerai à l’étage. La douche n’est peut-être pas très chaude, mais par cette chaleur, ça vous rafraîchira ! » dit-il en rigolant.

Peu de temps plus tard, ils sortent des douches et après s’être séchés, Joseph les emmène chez Jacou : « Les arrivants de Laudrefang ! » dit-il, avant de redescendre à son poste.

« Bienvenue ! Asseyez-vous, vous vous lèverez à votre nom.

Joelle Lutz et Joseph Wirth, vous êtes les agents des boissons. Vous êtes sous la responsabilité de Basile Bardot, le gérant des Thermes. C’est avec lui que vous verrez pour la gestion des stocks de boisson.

Sophie Kami et Justine Kami, vous êtes les masseuses des Thermes, vous êtes également sous la responsabilité de Basile Bardot. Vous gérez les rendez-vous de massages.

Je vous présente Thomas Fergusson, un des deux concierges. Émile Lutz, tu es le deuxième. Je répète votre rôle, à toi et à Thomas :  vous occuper de la bonne gestion des portes de l’établissement, de la fermeture des Thermes aux horaires qui vont être définis, de l’éclairage dans tout le bâtiment, ainsi que de la ventilation. Vous êtes les interlocuteurs des personnes extérieures qui voudraient pénétrer dans le bâtiment, que ce soient des fournisseurs, ou des visiteurs privés. Tout le monde a le droit bien sûr de recevoir chez soi, mais il faut passer par les concierges. L’accès aux logements se fait par l’escalier à côté de la conciergerie.

-Les deux techniciens chaudière, Rémi et Raymond Stock, œuvrent pour que vous ayez toujours de l’eau chaude pour vos douches, ils s’occupent de tous les systèmes de chauffage et de vapeur nécessaires à la bonne marche de l’établissement. Ils gèrent aussi la maintenance des douches. Si vous avez un souci de douche, ce sont eux vos sauveurs !

-Les trois vigiles : Albert Holz, Éric Holz, et Yves Holz veillent sur votre tranquillité, de jour comme de nuit. Vous risquez de vous faire interpeller si vous rentrez tard.  Il vous faudra justifier votre présence !

-Les Thermes, c’est-à-dire la partie publique, qui comprend les vestiaires, les douches, la piscine, le sauna, le hammam, le bain, les salles de massage et de repos et le coin des boissons, tout cela est sous la responsabilité du gérant. La nudité y est obligatoire. L’accès aux Thermes se fait par les vestiaires et les douches. La sortie également.

-Le gérant est Basile Bardot. C’est le chef du personnel des Thermes. Ce personnel étant :

-Une caissière, pas encore embauchée, qui fera payer un droit d’entrée aux Thermes, aux visiteurs étrangers au village. Bien sûr, pour vous toutes et tous, vous ne payez pas. Le prix d’entrée n’est pas encore fixé, mais sera de l’ordre d’une once.

-Les agents de service, Martine Bardot, Étienne Lombard et Brigitte Bardot, qui s’occupent du public, à la piscine au sauna, au hammam et au bain, et qui gèrent les serviettes pour les clients.

-Les agents d’entretien, Francine Hoste et Léon Starck, qui ont en charge la propreté constante des lieux.

-Et donc les agents des boissons, Joelle Lutz et Joseph Wirth, qui gèrent le coin de boissons, et qui réfèrent au gérant Basile Bardot les commandes de stocks.

- Les masseuses, Sophie Kami et Justine Kami, qui gèrent les rendez-vous de massages.

-Les buandières, Thérèse et Madeleine Stone, qui s’occupent des serviettes utilisées et fournissent le stock de serviettes propres aux agents de service, et qui lavent et font sécher les serviettes à la buanderie, au premier étage.

-Un agent de sécurité, Olivier Stone, qui veille à la tranquillité des clients, et à la nudité obligatoire.

Bien, maintenant que tout le monde est là, continuons !

-Le restaurant :    

-Le gérant est Michel Bern. Il est responsable du personnel du restaurant, et de la gestion des stocks de la cuisine. Le personnel :

-Les cuisinières, Agnès Fergusson, Angèle Fergusson, et Josiane Lutz, vous déciderez, entre vous, et avec Michel Bern, qui sera la cheffe de cuisine, qui sera l’interlocutrice de Michel, pour la gestions des denrées.

-La buandière est Alice Stone, qui s’occupera de la propreté des nappes, serviettes et autres torchons du restaurant. Elle utilisera la buanderie au même étage.

-Les agents de service ne sont pas encore embauchés.

-Les agents d’entretien, Eugène Stark et Françoise Hoste, s’occuperont de la propreté constante du restaurant.

-L’agent de sécurité du restaurant n’est pas encore embauché.

Nous passons à l’hôtel :

-Le gérant est Guillaume Bardot. Il gère l’attribution des chambres, des dortoirs, et  des suites du deuxième étage. Il est responsable du personnel de l’hôtel, à savoir :

-Les agents de service, Paulette Stock et Nina Stock qui s’occupent du bien-être des clients de l’hôtel et des suites. Pour l’instant, elles sont avec leurs enfants à la piscine.

-Les buandières, Émilie Stone, Juliette Stone, Joséphine Basin. Elles gèrent le linge de l’hôtel, les draps, les serviettes des chambres, des dortoirs et des suites… Leur domaine est la buanderie du deuxième étage.

-Les agents d’entretien, Louis Hoste et Bérengère Stark, veillent à la propreté de l’hôtel.

-Un agent de sécurité, Oscar Stone, veille au calme et au repos des clients.

-Et enfin l’étage des appartements et des suites.

-Responsable de l’étage des appartements, Alphonse Holz. Il est responsable du personnel de l’étage, à savoir :

-Une buandière, Lydie Stone, qui s’occupera de votre linge, celui des appartements.

-Elle utilisera la buanderie de l’étage.

-Un agent de sécurité, pas encore embauché, qui veillera au calme des suites et des appartements.

-Un agent d’entretien, pas encore embauché, qui veillera à la propreté de l’étage, et des suites.

-Vous prenez vos fonctions demain, les vigiles dès ce soir.

Voilà. Je vous ai tout dit...

Ah non, encore deux ou trois choses : La liste des appartements et de leurs occupants sera affichée à l’arrivée à l’étage. Privilégiez les escaliers côté concierge, les grands escaliers ne seront plus accessibles après la fermeture de l’établissement au public. Vous saurez demain quels sont les horaires d’ouverture.

-Vous prendrez vos repas à la cantine de la Résidence, plutôt qu’au restaurant. N’oubliez pas de vous inscrire, midi et soir, pour cela.

-Les concierges et les techniciens, vous avez déjà commencé !  dit-il en riant.

Ah ! j’ai failli oublier ! nous avons des nouveaux habitants dans le village non loin de l’auberge, à côté des douches communales : Raoul et Raymonde Frisch, qui vont ouvrir deux commerces : une banque et une orfèvrerie. »

En bas, dans les Thermes, les mamans ont apprécié le sauna ! « On y reviendra, disent-elles, ça fait du bien ! »

Quant aux enfants, ils semblent adorer la piscine, ils s’amusent bien avec les soldats ! Et les soldats n’ont pas l’air mécontents non plus...
Message edité le 31/05/2021 21H25
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Saint-Avold Saint-Avold
Posté le : 01/06/2021 09H16
La visite des parents Frisch /Martin

À l’entrée est, après seize heures, une calèche arrive. Quatre personnes sont à bord.

« Qui êtes-vous ?  demande Jacques Martin, de garde avec André Martinet.

- Emmanuel Frisch, Paulette Munch, Marc et Joelle Martin. Nous sommes les parents des nouveaux habitants, Raoul et Raymonde Frisch. Nous venons les aider à s’installer !  »

- Je vous ouvre le portail !  dit Jacques, qui se présente nu devant eux.

- Ah oui ! C’est vrai, la nudité...  Nous allons d’abord prendre une douche !

- Je préviens Joel…Il me dit qu’il y a de la place ! Vous restez là ce soir ?

- Non, dit Marc Martin, nous repartons pour Naborum avant la nuit... Je suis épaté par vos moyens de communication ! »

Et la calèche s’arrête devant les douches, Joel est là qui les attend, avec le sourire. En passant,  ils ont aperçu la maison de leurs enfants. C’est une belle bâtisse !

Après la douche, c'est tout nus qu'ils vont voir leurs enfants. Des enfants surpris de les voir... et de les voir nus, de surcroît !

Ils visitent la maison. À l’arrière, la chaudière et le générateur de vapeur, l’emplacement du coffre, qui va arriver des fonderies de Mousson, l’atelier d’orfèvrerie, avec une petite forge pour les travaux minutieux, plus une douche et un coin d’aisance. À l’étage, deux chambres et une pièce à vivre, avec une machine à laver, un lave-vaisselle, une chambre froide. « Il a fait fort, Robert ! » dit Emmanuel.

À l’avant, la place pour l’échoppe d’orfèvre, avec une grande baie vitrée, et de l’autre côté, un comptoir pour la banque. Vraiment, ils sont bien installés !

« Allons boire un coup chez Child ! » dit Raoul.

À l’auberge, Emmanuel demande à me voir. Child lui répond que je suis en train de terminer une installation chez Émile, et que je ne devrais plus tarder !

Chez Emile, Michel termine la pose des fenêtres. Les garçons sont contents, ils ont chacun un spacieux appartement attenant aux nouvelles écuries, avec tout le confort ! J’ai fini l’installation, ce matin. Léon m’a aidé à poser la chaudière et la cuve d’eau. L’eau est déjà chaude pour les douches, et le générateur de vapeur pour la machine à laver fonctionne. Ils vont pouvoir laver les couvertures des chevaux, qui ont quand même une odeur tenace qu’un simple bain ne suffit pas à éliminer. Avec la machine, c'est une nouvelle ère qui s’ouvre aux écuries !

Michel, Hantz, Nestor et moi, nous montons à l’auberge. Nous allons fêter cela !

À l’auberge, les heureux baigneurs viennent prendre un goûter avec leurs mamans.

Berthe et Aline ont installé une grande table pour tout ce monde. Il y a les familles Stock : Annie, Julien, Romain, et Vivien, avec leurs mamans Nina et Paulette. Rosine Kaas et Maxime, Clothilde Hune, avec Gérôme et Fabien, Gisèle Stein et ses enfants Agathe et Félix,  Marie Stein avec Jenny, Berthe Muller avec sa grande fille Jeanne et son fils Grégoire, mon épouse Estelle Schmit, ma fille Alison, et mon fils Benjamin.

Benjamin, un habitué des lieux, fait le service : « Et pour ces dames... Que désirez-vous, mesdames ? » susurre-t-il d’un ton moelleux, dans l’hilarité générale.

Les femmes sont unanimes : « C’est vraiment superbe, les Thermes ! Vraiment, Estelle, ton mari est un génie ! Et les douches, c’est tellement bien ! » dit Clothilde.  J’aimerais bien en avoir chez moi ! Je lui demanderai ! » et Rosine : « Moi aussi ! » Giselle et Marie disent qu’elles aussi aimeraient bien une douche pour laver les enfants, et qu’une machine à laver, ce serait bien pour laver les frusques de leurs maris ! Benjamin fait mine de s'étonner : « Pour laver les frusques de vos maris ? Ben pourquoi ? Ils ont jamais de frusques, ils sont toujours tout nus ! » Ce qui fait éclater de rire tout le monde.

Nous arrivons à l’auberge, les femmes nous saluent. Emmanuel Frisch veut me parler : « Nous avons décidé en conseil des notables que nous allions installer des Thermes à Naborum. Nous savons que tu es très pris par les réalisations dans le village... »

 « Et ce n’est pas fini ! » disent Giselle et Marie.

« Et bien que nous te sachions très occupé, le souhait de notre bourgmestre serait que tu formes nos forgerons aux techniques nécessaires pour installer des douches et une salle de sudation. Serais-tu prêt à le faire ? Nous avons deux forgerons et deux apprentis, dont une fille, qui sont très intéressés ! Nicolas Lemas, le forgeron que tu connais, a pris deux apprentis : Jean Schuss, dix-neuf ans, le fils de l’ébéniste Fernand Schuss, et Gabrielle Krier, dix-neuf ans également, la fille du médecin Benoit Krier. Elle adore fabriquer des épées et manipuler le fer et l’enclume. Le deuxième forgeron vient de s’installer à Naborum, il s’appelle Georges Clounet, il est maréchal-ferrant.

- Je n’ai rien contre le fait de former des gens, lui dis-je. Je viens déjà de former les forgerons de Falkenberg. Attendez, je vais poser la question à Jacou ! »

Peu de temps après, j'ai la réponse :

« Pas de problème, Jacou me dit qu’il peut nourrir et loger quatre personnes, depuis que les maçons sont partis. Ils peuvent venir quand ils veulent ! J’ai un chantier imminent à Laudrefang, et je reçois des demandes de ces dames, demandes que je me dois d’honorer. Oui, mesdames vous aurez vos douches !  dis-je en me tournant vers la grande table, ayant capté leurs demandes. « Grand merci, Robert ! » disent en chœur Clothilde, Rosine, Giselle et Marie.

Emmanuel Frisch me dit « Quel pouvoir fantastique de communiquer ainsi ! Jacou, il est loin ? 

- À l’école, au bout du village !  lui réponds-je.

- Ils peuvent venir dès demain ! Alors, ils dorment sur place ?

- Oui, toute la semaine ce serait bien ! je leur expliquerai les techniques que j’ai mises au point pour nos Thermes.

- Vous avez construit des Thermes ? 

- Oui, les dames à cette table viennent de les tester avec les enfants

- C’est génial !  disent les enfants.

- On peut les visiter ? »

Je pose la question…

« Oui, Jacou vous attend sur place. vous aurez la primeur ! Je vous accompagne ! Nestor et Hantz, je reviens trinquer avec vous !

- On ne bouge pas, on t’attend !  dit Nestor en souriant.»

Et les Naboriens, leurs enfants et moi, nous partons tous pour les Thermes.  Jacou nous y attend avec les deux concierges, Thomas Fergusson et Émile Lutz.

Les Naboriens sont sidérés par la taille du bâtiment... Trois niveaux ! Nous pénétrons dans les Thermes. Les agents d’entretien Francine Hoste et Léon Starck nettoient les abords de la piscine, qui ont été bien éclaboussés par les ébats joyeux des enfants. Martine Bardot et Étienne Lombard finissent de ramasser toutes les serviettes utilisées. Jacou est content de voir que les agents sont déjà au travail. Et les Naboriens restent bouche bée... Le sauna, le hammam, le bain de kaolin, les salles de massage, ils regardent tout avec de grand yeux admiratifs !

Puis nous montons d’un étage. Un immense restaurant avec de grandes baies vitrées. Derrière, un hôtel avec trente chambres avec douches, trois grands dortoirs avec dix douches. Et des puits de lumière, avec jardins intérieurs... Et une grande buanderie avec un grand tambour… Encore un étage, et nous arrivons aux vingt appartements. C’est comme une ruche, les habitants se visitent les uns les autres, font connaissance. Nous visitons la suite royale, un palais pour le roi Charles, les deux autres suites pour les éminences, le tout éclairé par les puits de lumière. Encore une buanderie, où le grand tambour tourne, lavant le linge des résidents. Un appartement vide : deux chambres, un espace de vie avec un coin cuisine, une douche et un coin d’aisance. Et nous redescendons par l’escalier d’accès qui nous mène à la conciergerie. Je montre la tour des cuves et des chaudières. Les nouveaux techniciens, encore mal remis de leurs blessures à la cuisse, s'affairent clopin-clopant. Les Naboriens sont ébahis !

« Voilà ! nous avons fait le tour !  dit Jacou. Envoyez-nous vos forgerons, ils apprendront à faire la même chose chez vous !

- C’est fantastique... Mais ça a dû coûter cher ! juge Emmanuel, en banquier averti.

-  Nous avons embauché près de quarante personnes pour faire tourner les Thermes, ils habitent tous dans les appartements du haut. Mais pas de souci, nous avons de l’or, notre mine fonctionne à plein ! Et nous aurons quelques lingots à mettre dans ton coffre, dit Jacou à Raoul.

- J’en serai honoré !  répond-il. »

Et nous retournons à l’auberge, en prenant congé de Jacou, qui retourne à l’école.

Les Naboriens rentrent chez eux. Les jeunes Frisch vont passer leur première nuit à Durandalem. Et moi je retourne trinquer aux nouvelles écuries avec Nestor, Hantz et Michel, qui m'attendent à l'auberge.

Puis Estelle, Alison, Benjamin et moi, nous rentrons chez nous.
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Saint-Avold Saint-Avold
Posté le : 02/06/2021 08H57
          Lundi 1er juin

Les forgerons de Naborum


                La composition des équipes de garde de jour :

Equipe 1 :                         8-10 pause.    10-14 est.         14-16 pause.     16- 20 ouest.

Equipe 2 :                         8-10 pause.    10-14 nord.      14-16 pause.     16- 20 sud.

Equipe 3 : 8-10 est.        10-12 pause.    12-16 ouest.     16-18 pause.     18-20 est.

Equipe 4 : 8-10 nord.     10-12 pause.    12-16 sud.        16-18 pause.     18-20 nord.

Equipe 5 : 8-12 ouest.    12-14 pause.    14-18 est.         18-20 pause.

Equipe 6 : 8-12 sud.       12-14 pause.    14-18 nord.      18-20 pause.

Deux gardes pour les équipes 1, 3, et 5, et trois gardes pour les équipes 2, 4, et 6.

     Aujourd’hui, ce sont 1 : Georgette Fart, Pierre Spohr,

                                       2 : André Martinet, Roland Martinet, Albert Fart,

                                       3 : Helga Wilkinson, Joseph Spohr

                                       4 : Paul Spohr, Jacques Martin, Paul Frisch,

                                       5 : Gretel Wilkinson, Benoit Spohr

                                       6 : Bernard Spohr, Denis Martinet, Stéphane Spohr



     Les tours de garde de nuit : trois gardes à chaque poste.

     À vingt heures :

Est : Alain Hahn, Natacha Rich, Michèle Holz.
Ouest : Alexandre Dumas, Gabriel Holz Valérie Maigret.                                                   
     À deux heures :

Est : Abel Hahn, Nathalie Rich, Elysa Lévy.  
Ouest : Pacôme Maigret, Agnès Poly. Nissa Levy.


  Une nouvelle liste d’embauche est établie :

     Les Thermes recrutent :

Un caissier ou une caissière.
Un agent d’entretien.
Deux agents de sécurité.
Deux agents de service de restaurant.
Un masseur ou une masseuse.
Postes à pourvoir immédiatement.

     Elle est affichée à l’auberge.



Des cavaliers se présentent de bon matin au portail est.

Helga Wilkinson et Joseph Spohr sont sur les tours de guet.

     « Qui êtes-vous ? » demande Helga.

     - Nous sommes des forgerons de Naborum, nous devons voir Robert Schmit ! »

     Elle me prévient mentalement que des forgerons de Naborum sont là pour moi, et elle leur ouvre le portail. Je lui réponds que je viens les chercher chez Émile, qu’ils aillent y laisser leurs chevaux.

     Voyant Helga nue, ils sourient.

« Emmanuel Frisch nous avait prévenus ! C'est donc vrai que vous êtes tous nus ! dit un des hommes.

  - Oui, et vous aussi, vous pouvez vous mettre nus, c’est fortement recommandé ! Robert arrive. En attendant, amenez vos montures chez Émile, les garçons vont s’en occuper. Vous vous déshabillerez aux douches ! »

     Nestor et Hantz viennent prendre les chevaux des quatre Naboriens.

     J’arrive devant le portail.

     « Je suis Robert, C'est moi qui assurerai votre formation cette semaine.

     - Salut Robert ! dit Nicolas Lemas. Voici donc mes deux apprentis, Jean Schuss et Gabrielle Krier.  Ils ont dix-neuf ans. Et voici notre nouveau maréchal-ferrant, Georges Clounet.

- Enchanté ! Je vous emmène aux douches, puis nous irons voir Jacou, à l’école. »

À l’auberge, quand nous arrivons, Joel est en train de prendre son petit déjeuner avec Gael.

     « Mais les douches n’ouvrent qu’à dix heures !

     - Ils sont avec moi, et Jacou nous attend ! Allons, Joel, sois gentil, ouvre-nous les douches, s’il te plaît !

     « Ah ! si Jacou les attend !  dit-il en rigolant. »
Et il va nous ouvrir la porte.

« Je vous laisse. Tu expliqueras le fonctionnement, Robert !

- Pas de souci ! Merci Joel ! »

     J’explique toute l’installation, les raccords, les visualisations, le système d’air chaud, et les Naboriens entrent chacun dans une douche, avec une serviette.

     Ils ressortent, enroulés dans la serviette. Je leur confirme que la nudité est conseillée au village.  Alors Nicolas et Georges se défont de leurs serviettes.

     Nicolas Lemas est un homme de quarante ans, brun, de six pieds deux pouces, musclé, avec une toison clairsemée et un membre de quatre pouces.

     Georges Clounet a trente-huit ans. Blond, une forte musculature, six pieds quatre pouces, un pénis de cinq pouces sous un pubis rasé.

     Les jeunes hésitent.  C'est  Gabrielle Krier qui se décide la première à ôter sa serviette.

     C'est une rousse de six pieds six pouces, avec des bras musclés, une poitrine haute avec des seins ronds et fermes. Une toison rouge couvre son pubis et son entrejambe, elle a de bonnes cuisses et un fessier bien rond, de longues jambes avec de beaux mollets.

     Jean Schuss finit par tomber la serviette aussi.

     C’est un garçon brun de six pieds sept pouces. Des pectoraux puissants, des gros bras, des bons abdominaux, et une toison dense au-dessus d’un phallus de six pouces. Un fessier bien rebondi sur de grosses cuisses fermes et des mollets épais. Tout cela lui donne une silhouette d’athlète.

     Nous nous mettons en route pour l’école. Joel a pris leurs habits pour les donner à Aline. Elle les lavera et les gardera prêts pour eux lorsqu’ils quitteront le village.

     Jean est embarrassé. Il évite de regarder Gabrielle. Il ne l’avait jamais vu nue, et il avait souvent fantasmé sur son corps. Il essaie de ne pas y penser, mais son membre se redresse quand même ! Par la pensée, je demande Jacou de prévoir une de ses potions anti-érection pour le jeune homme, qui marche devant nous pour ne pas nous montrer son émoi !

     Nous arrivons devant l’école. Jacou nous attend, une fiole à la main. Il dit à Jean de boire. Ce qu’il fait. Instantanément, son membre redevient flasque. Le jeune homme est soulagé...

      « Bienvenue, les forgerons ! Nous allons d’abord nous promener un peu, suivez-moi dans l’école...  Robert, tu peux aller chercher les trois vigiles, à côté, et les emmener à la buanderie ? »

     J’ai compris : aujourd'hui,  les forgerons de Naborum et les vigiles des Thermes vont être initiés ! Je reviens avec les vigiles Albert, Éric, et Yves Holz. Ce sont les cousins d’Alix, le plus jeune des soldats. Anatole nous ouvre le portail et nous allons à la buanderie. Josette et Josiane ont préparé les vêtements spéciaux et les chausses pour aller à la caverne.

     Je dis aux forgerons que je les attendrai pour manger à midi à l’école. En attendant, je vais travailler sur le système de monte-personne des Thermes. Les concierges m’assisteront.

Les futurs initiés partent par la colline nord en suivant les chemins de guet. Ils sont munis d'une épée, pour se défendre contre les leevancliffus à queue acérée qui hantent la caverne. Ils reviennent quelque temps après avec leur récolte : des sacs contenant la trémulonde, la plante extraordinaire, base du secret. Les filles, Marianne, Mariette, Josiane et Josette ont préparé les chambres occultées pour l’occasion, et les sept visiteurs, après avoir inhalé leur potion, ont droit à un sommeil forcé.

     À midi, je vais manger à l’école, avec les forgerons de Naborum. Maintenant réveillés, ils testent déjà leurs nouveaux pouvoirs.



 Un grand chariot bâché tiré par quatre chevaux se présente au portail est.

     « Qui êtes-vous ?  demande Joseph du haut de la tour.

     - Nous sommes les frères Horn, Armand et Achille. Nous venons livrer du vin à l’auberge. »

     Helga ouvre le portail. Les Horn lui sourient, ils trouvent cette créature nue merveilleuse !

     « Child vous attend ! » dit-elle. Et en effet,  Child est devant l’auberge :

« Ah ! vous êtes arrivés ! il était temps ! nous avons déjà éclusé les deux cents amphores de la dernière fois !

 - Nous vous avons ramené non pas deux, mais trois muids de vin de Bourgogne. Mais si vous n’en voulez que deux, pas de souci, nous irons vendre le troisième à Mettis !

  - Non, non ! Je prends les trois ! » Il appelle Joel et Gael, et leur dit de décharger les barriques et de les stocker à l’arrière.

      Les frères Horn sont ébahis de voir leurs barriques voltiger comme des plumes dans les airs, elles qui pèsent quand même trois mille livres chacune !

    - Si vous pouviez nous héberger, dit Achille, nous resterions un peu... le voyage nous a fatigués.

- Pas de souci. Vous êtes mes invités, le temps qu’il vous plaira. Pour commencer,  Joel va vous emmener aux douches. Mettez-vous à l’aise ! »
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Posté le : 03/06/2021 07H25
Les monte-personnes

     Dans le bâtiment des Thermes, les techniciens ont activé les chaudières. Les générateurs de vapeur marchent à pleine puissance, la réserve de vapeur sous pression au grenier est presque pleine.

     J’ai mis au point un système de soupape avec une colonne en or qui monte selon la pression de vapeur, dévoilant un trou si la pression est trop importante.

      La colonne pesant quarante livres, il faut une pression de plus de quarante livres pour ouvrir la soupape. Ce qui nous permet de garder la vapeur à haute température, bien au-dessus de celle de l’eau qui bout !

     Nous faisons des essais des monte-personnes. Dans le grenier, un piston s’active dans une chambre, entrainant un axe fixé sur le bord d’une roue. Sous la pression, il avance, libère au bout un jour qui fait chuter la pression, il revient, en rebouchant le jour, remonte en pression, et ainsi de suite, faisant tourner la roue sur un axe.

      Sur l’axe est fixé une autre roue, avec son piston en face de l’autre, permettant de faire tourner l’axe dans un sens ou dans l’autre.

      Une roue centrale supporte un câble de chanvre, avec un tour mort, relié d’un côté au sommet d’une cage, et de l’autre à un contrepoids équivalant au poids de la cage plus deux cents livres.

      Ce qui permet de faire monter et descendre la cage avec une charge de près de quatre cents livres, soit trois personnes.

     La commande se trouve dans la cage. Un double cordage descend d’en haut tout le long. L’action sur le cordage fait bouger une clavette au niveau des arrivées de vapeur sur les pistons : « monter », « arrêt », « descendre ».

     Je fais les premiers tests. Les concierges ne veulent pas entrer dans la cage avec moi !

     J’arrive au deuxième étage. Je me rends compte qu’il faut une butée haute, pour que la cage ne monte pas trop haut !

   À l’étage, Sophie et Justine Kami veulent bien essayer cette cage, et entrent avec moi. Je verrouille la porte, et c’est parti ! Je tire sur le cordage, et la cage descend, au rythme de trois pieds par seconde, et on arrive trente pieds plus bas, sains et saufs !

     Je demande aux filles combien elles pèsent. Elles m’avouent - discrètement - peser pas loin de cent cinquante livres chacune. Avec mon poids, cent cinquante livres aussi, nous avons chargé le monte-personnes à quatre cent cinquante livres !

     Les sœurs Kami sont des grandes rousses de six pieds deux pouces. Elles sont musclées, une poitrine bien en avant, de gros seins fermes. Leurs pubis sont rasés, et de longues jambes musclées partent de belles fesses bien rondes.

     « Je vous remonte ?  dis-je avec le sourire.

     - Oh oui ! C’est rigolo, de s'envoyer en l'air comme ça ! »

     Et la cage remonte, à la même vitesse. C’est une réussite ! Mais il faut un manipulateur qui connaisse le système... Cet après-midi, avec les Naboriens, nous installerons les deux autres cages.

     J’installe une butée haute, qui bloque la cage. J'ai aussi installé des sécurités, qui bloquent la cage en cas d’absence de vapeur, par des pistons de chaque côté qui poussent une barre avec la pression. Un ressort tire la barre sous la cage en cas d’absence de vapeur. J’ai installé le système au premier et au deuxième étage.

     Il est bientôt midi. Je préviens Manon que je m’invite à manger avec eux à l’école, elle me répond que c’était prévu !

     Après un repas où les nouveaux initiés découvrent leurs pouvoirs, nous retournons tous aux Thermes. Avec les forgerons, nous montons au grenier. Je leur explique mes installations, les générateurs de vapeur, et tout ce que j’ai pu réaliser avec les générateurs et des pistons.

     Je bloque le système, afin que personne ne puisse essayer.  Il y aurait danger !

     Je leur fais visiter le bâtiment, le lave-vaisselle, les chambres froides des cuisines, du coin boissons et de l’office du second étage. Nous rencontrons Alphonse Holz, le responsable d’étage.  « Tu peux dire aux résidents qu’ils peuvent stocker des produits frais dans la chambre ! » lui dis-je en lui montrant la chambre froide dans l’office.

      Je montre ensuite les buanderies avec les tambours en action. Au premier les buandières ont accès à la cour intérieure du puits de lumière, elles ont tendu des ficelles pour accrocher le linge à sécher.

      Puis nous allons dans la tour des chaudières, là où le charbon arrive tout seul, les cuves d’eau étant chauffées pour chaque niveau. Ils sont épatés ! Et voici le système de chauffage du sauna et du hammam, ainsi que le chauffage du bain de kaolin, avec les générateurs de vapeur, dont l'un fonctionne comme les monte-personnes, pour la crémaillère du charbon.

     Nous allons ensuite à la grande forge.  Ils apprécient la crémaillère qui ramène l’eau en haut de la colline. Puis, par le chemin de guet, nous allons voir la grande réserve d’eau alimentée par la crémaillère. Elle est presque pleine !

     « Que de travaux titanesques ! » s'extasie Georges Clounet.

Paul Spohr, Jacques Martin et Paul Frisch, de garde au mur nord, nous confient : « Cette réserve, c’est notre piscine privée. Un peu froide, peut- être... Mais ça fait du bien par ces grosses chaleurs. Et en plus, Jacou a rajouté un produit dans l’eau, pour qu’elle reste potable.... Pas de problème quand on boit la tasse ! » 

     Nous redescendons à la grande forge. Ils vont pouvoir fondre le minerai d’or. Jamais encore ils n’en ont eu l’occasion !

      Je leur dis: « Vous pouvez chacun couler une livre-or dans ces moules. Vous pourrez le garder, ce sera votre cadeau de baptême de  fondeur d’or ! Et demain, nous nous rendrons à Laudrefang, pour installer les douches communales...»

Pensez un peu si nos forgerons sont ravis... Vous vous rendez compte... Couler de l’or !  Et une fois que chacun a coulé sa livre-or, nous allons fêter cela chez Child, comme il se doit !
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