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Durandalem, une histoire...

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Saint-Avold Saint-Avold
Posté le : 04/06/2021 10H01
Les Lang de Gmunden

     Une charrette arrive au portail est, avec sept personnes à bord,  quatre adultes et trois enfants. Gretel Wilkinson et Benoît Spohr sont de garde.

     « Qui êtes-vous ?  demande Gretel du haut de la tour.

     - Nous sommes les Lang. Nous venons de Gmunden. On a appris qu’il y a du travail ici. »

     Gretel ouvre le portail et fait entrer la charrette.

     « Mais...  Vous êtes toute nue !  dit un des hommes, en toisant Gretel de haut en bas.

     - Ah, vous avez remarqué... Eh oui ! Ici, à Durandalem, tous, nous vivons nus. Tout le village est nudiste. Si vous travaillez chez nous, vous aussi, vous pourrez vivre nus.

    -  Mais... les enfants ? !

     - Eh bien, eux aussi vivront nus. Les enfants du village sont nus tout le temps ! Allez donc à l’auberge, Child, le patron, vous expliquera tout, et vous dira quel travail il peut vous proposer.

     Et la charrette se met en marche,.

Gretel a prévenu Child, qui les accueille devant l’auberge. « Bienvenue à Durandalem ! Vous avez sûrement eu chaud sur la route... Gael va vous emmener aux douches, cela vous fera du bien ! »

     Arrivés aux douches, Joel leur explique le fonctionnement et leur donne des serviettes. Il y a deux hommes, deux femmes, une jeune fille et deux adolescents.

     Chacune des femmes va dans une douche avec un enfant, les hommes prennent aussi chacun une douche, et la fille une autre. « Vous me donnerez vos habits, dit Joel, je les ferai laver. » .

     Les hommes sortent en premier. 

« Doit-on rester nu ? demande le plus vieux. 

- Ce n’est pas une obligation, mais tout le monde ici est nu, c’est notre façon de vivre. »

     Alors ils enlèvent leurs serviettes. Les femmes sortent avec les enfants, et voyant les hommes nus, tombent elles aussi la serviette. La fille sort nue, sans gêne.

     « Bravo ! dit Joel. Séchez-vous près du feu, et nous irons à l’auberge ensemble, c’est l’heure de fermeture ! »

     Une fois secs, tous se retrouvent chez Child. Les nouveaux arrivants se présentent.

     « Nous sommes les Lang. Je suis Pierre, j’ai trente-neuf ans. Voici ma femme Joséphine, trente-neuf ans elle aussi.  Notre grande fille Pauline, dix-sept ans, et notre fils Quentin, treize ans. Et mon frère Jules, trente-cinq ans, sa femme Émilie, trente-quatre ans, et leur fils Georges, douze ans. Nous venons de Gmunden, à dix lieues au sud.

  - Alyson va vous servir à boire. Vous cherchez du travail...  Quel genre de travail ? »

 - Ce que nous trouverons ! Nous étions au service du comte d’Insming, qui vient de décéder. Ses héritiers ne veulent plus de nous. Mon frère était jardinier, moi j'étais garde-chasse,  et nos femmes étaient servantes.

 - Voici la liste des emplois que nous pouvons vous proposer, dit Child en leur tendant le parchemin.

 - Nous voulons bien le service de restaurant... Ça on sait faire...  Hein, Émilie ?  dit Joséphine.

- Oui, c'est sûr !  Le restaurant on connait ! »

     Joséphine Lang, trente-neuf ans, est une grande blonde de six pieds deux pouces, avec une forte poitrine. Sa toison blonde est taillée ras. Elle a un beau fessier rond et de longues et fines jambes.

     Quentin Lang, treize ans, six pieds, est blond, musclé, déjà velu, avec une belle toison dorée et un sexe de cinq pouces.

     Émilie Lang, trente-quatre ans, est brune, six pieds un pouce, des petits seins pointus, et une toison fournie. Des fesses bien rebondies et des jambes fermes.

     Georges Lang, douze ans, est brun, cinq pieds dix pouces, fin, une toison naissante, et un pénis de quatre pouces.

     « Je peux être agent de sécurité », dit Pierre.

     Pierre Lang, trente-neuf ans, est un grand homme roux de six pieds six pouces, très musclé. Des pectoraux puissants une toison rousse taillée, un membre de six pouces.

     « Et moi agent d’entretien ! » dit Jules.

     Jules Lang, trente-cinq ans, est brun, six pieds deux pouces, pas très musclé, avec un pénis de cinq pouces.

     « Moi, je sais masser ! » dit Pauline. « C’est vrai ! confirme Joséphine. C’est une bonne masseuse ! »

     Pauline Lang, dix-sept ans est une grande rousse costaude de six pieds six pouces, avec un pubis taillé court, une belle poitrine avec des gros seins ronds, un fessier ferme et des jambes musclées.

     « C’est très bien ! je vais vous faire mener sur votre lieu de travail. Vous logerez sur place, nous avons des appartements pour vous. Il s’agit des Thermes de Durandalem. Je préviens Jacou, notre bourgmestre, il vous attendra là-bas. Vous y emmènerez vos affaires dans votre charrette, Gael va vous guider! »

     Et tout le monde monte sur la charrette, direction les Thermes.

     Sur place, Jacou est là, avec Alphonse Holz, pour les accueillir.

     « Bienvenue aux Thermes ! Je suis Jacou Artz, le bourgmestre, et voici Alphonse Holz, le responsable des étages des appartements. Vous allez le suivre, vous prendrez vos affaires plus tard, Gael, tu les déposes dans l’entrée, et tu amènes la charrette à Émile. »

     Ils vont monter par les escaliers intérieurs. « Voici nos Thermes, la piscine, le sauna le hammam, le bain de kaolin, et le coin des boissons. Tu travailleras ici Jules. Tu veilleras à garder ce lieu toujours propre, en équipe avec Nina et Paulette Stock. Pauline, tu auras ta salle de massage, tu seras la troisième masseuse. Tes collègues sont  Sophie et Justine Kami. »

      Puis arrivés à l’étage : « Voilà le restaurant, mesdames. Ce sera votre lieu de travail. Pierre, tu surveilleras,  et tu assureras la quiétude des clients du restaurant. Ici c’est l’hôtel. »

     Ils montent encore un étage,

« Et voici l’étage des suites, Le roi Charles y sera la semaine prochaine ! Jules et Émilie, l'appartement 18 sera pour vous. Pour vous, Pierre et Joséphine, le 19. Et pour toi, Pauline, ma grande, ce sera le 20.

- Pour moi toute seule ? C’est vrai ? Waouh ! 

-Entrez, les garçons. Vous avez votre propre chambre, à côté de celle de vos parents.

Tout le monde est ravi : de grands appartements, avec une douche et un coin d’aisance ! Le luxe...

     « Ce soir, vous mangerez à la cantine dans le bâtiment de la Résidence, Alphonse vous y emmènera, je préviens là-bas pour vous. Alphonse, tu présenteras Pierre et les femmes à Michel Bern, le gérant du restaurant, et aux cuisinières, et Pauline à Basile Bardot, le gérant des Thermes, et aux sœurs Kami, les masseuses. »

     Les nouveaux arrivants s’installent, vont chercher le peu d’affaires qu’ils ont emmenées.

     À l’auberge, les villageois se retrouvent, comme tous les soirs, et discutent de tout et de rien.

     Ce soir, il est question des nouveaux villageois.

« En quelques semaine, le village a plus que doublé le nombre de ses habitants ! fait remarquer Alvin Koch, qui est venu avec Roger.

 - Et nous n’en connaissons aucun, de ces nouveaux ! dit Clovis Hune.

 - On ne sait même pas comment ils s’appellent ! Child, tu les as rencontrés...  Comment ils sont ?  demande Denis Pepin.

     - La plupart sont des jeunes, et tous sont contents d’avoir du travail !  Mais pour mieux les connaître, je vais afficher leurs noms et leur âge ici ! dit Child.  Les Thermes sont une opportunité pour le village, chacun de nous en tirera profit ! Mais pour qu’ils fonctionnent correctement, il a fallu embaucher une quarantaine de personnes !

    - Demain matin, nous irons aux Thermes ! annonce Nestor, qui est venu avec Hantz.  

     -Adèle et Émile aussi ! Et nous mangerons au restaurant ! »
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Saint-Avold Saint-Avold
Posté le : 05/06/2021 09H24
Le barde

     Un cavalier se présente au portail est. Helga Wilkinson et Joseph Spohr sont de garde.

     « Qui êtes-vous ?

     - Je m’appelle Apollinaire de Valz, je suis barde ! J’ai entendu parler de votre village, de ses soldats, de ses douches. Je viens chanter Durandalem !

     - J'adore la musique...Entrez, l’artiste !  » dit Helga en lui ouvrant le portail.

Apollinaire est subjugué par la beauté de cette fille nue.

      « Votre beauté m’inspire ! Quel est votre prénom ? 

     - Je m’appelle Helga ! »

     Prenant sa lyre, il entonne aussitôt :

« Helga, Helga, superbe rousse,

Plus je te vois, plus tu me plais !

Helga, permets que je te trousse...

Que je te trousse un doux couplet !


- Hé ben ! Allez donc à l’auberge leur chanter quelque chose ! Je les préviens ! Vous chantez nu ? Parce qu’ici tout le monde est nu...

     - C’est vrai ? tout le monde ? Alors je me dois de me dévêtir ! »

Et sans plus attendre, il descend de son cheval, et enlève ses habits.

     Apollinaire de Valz est un petit homme de cinq pieds six pouces. Il a quarante ans. Une longue chevelure blonde, un corps fin avec un poitrail fort, un pubis rasé et un membre de cinq pouces.

     « Comme vous, je garde ma coiffe ! » dit-il en la reposant sur son chef.

     Et il repart à cheval vers l’auberge. Child, prévenu par Helga, l’attend devant l’auberge.

     « Bienvenue, le barde ! Entrez donc, venez. Vous allez d'abord vous doucher, et après vous nous pousserez une chanson ! Quel est votre nom ?

     - Je suis Apollinaire. Apollinaire de Valz. »

     - Ça fait longtemps qu’on n’a pas vu de barde, par ici ! »

Le barde suit Child jusqu’à la douche. Il apprécie, après la journée à cheval ! Et une fois séché, il arrive dans la salle de l’auberge.

      « On vous écoute, l’artiste ! »

     Et Apollinaire accorde sa lyre, et chante une chanson à boire. Les auditeurs sont ravis, et lèvent leurs verres au rythme des accords. Quand il a fini, ce sont des applaudissements unanimes.

     « Mais nous te reconnaissons !  dit Armand Horn, le marchand de vin. Nous t’avons applaudi à la foire de Lugdon il y a quelque temps !

     - Oui, je chante par monts et par vaux, au gré de ma route... Je chante soir et matin... Je chante sur mon chemin !

     À la demande générale il entonne un autre air, accompagné de sa lyre. Il a une belle voix envoûtante, tout le monde apprécie son talent.

     « Tu as sûrement soif... et peut-être faim ! dit Child. Veux-tu te restaurer un peu ? 

    - Je n’ai pas un as ! Mais si je peux payer en chantant, oui, je veux bien manger quelque chose !

- Eh bien, si tu chantes pour nous, je t’offre le gîte et le couvert ! Comptes-tu rester ici quelque temps ?

- M'offrir le gîte et le couvert

En échange de quelques vers

Que je vous chante et vous rechante

Vraiment quelle attention touchante...

 Ma foi oui, je serais bien aise de me poser enfin quelque part, je bourlingue depuis tant  d’années...  Et je suis un peu fatigué de bourlinguer !

- Et à part chanter, que sais-tu faire ?

- J'adore enseigner aux enfants...

Je sais les rendre très savants :

Histoire et sciences de nature,

Et le calcul, et l'écriture,

La langue, leur apprendre à lire...

Et même à grattouiller la lyre !

-   Ça tombe bien... Au village, nous n’avons pas encore de barde, et nous avons des enfants.  Mais d’abord, un bon canon de vin de Bourgogne !

   - Riche idée ! Volontiers ! »

     Berthe lui a préparé une assiette. Il se régale des mets qu’elle a cuisinés.

     Une fois rassasié, il se remet à chanter. Et encore, et encore...
Mon fils Benjamin est fasciné par sa lyre ! Et pendant que l’artiste discute avec les clients de l’auberge, il lui demande s’il peut l'essayer, ce qu’il accepte volontiers. Dans son coin, Benjamin reste à grattouiller les cordes, cela lui plaît ! Je me dis que demain, je lui en fabriquerai une...

     Après une chanson, Apollinaire sort prendre un peu l’air. Les gardes de nuit ont pris leurs postes, et Helga arrive par les airs, et se pose devant lui !

« Alors, le barde, tu m’aimes encore ?  dit-elle en rigolant.

 - Plus que jamais ! dit-il, ébloui par cet ange roux qui lui apparaît

- Alors, ce soir, tu voudrais bien venir chez moi, et chanter pour moi ?

 - Avec le plus grand plaisir ! »

     Une bonne dizaine de chansons plus tard, il part donc avec Helga vers son logement à la Résidence, qu’elle partage avec sa sœur Gretel. Il laisse son cheval à Hantz, qui le mènera à l’écurie.

     « Je l’héberge pour cette nuit ! » dit Helga. Chacun a compris qu’avec elle, il ne va pas se contenter de chanter...

(Annexe 72 - Apollinaire, Helga)

À l’auberge, l'assistance est sous le charme.

« Ah ! Ce nouveau-là, on l’aime bien ! » dit Clovis.

Et tout le monde est bien d'accord.

     « Une école pour les enfants, c’est une bonne idée, non ? Qu’en penses-tu, Benjamin ? »
     - Oh oui ! je veux apprendre à faire de la musique ! »
Et il fait mine de jouer avec une lyre imaginaire.
    « Demain, dit Child, j‘en parle avec Jacou ! »
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Saint-Avold Saint-Avold
Posté le : 06/06/2021 09H28
  Mardi 2 juin

Les douches de Laudrefang

                           La composition des équipes de garde de jour :

Equipe 1 :                         8-10 pause.    10-14 est.         14-16 pause.     16- 20 ouest.

Equipe 2 :                         8-10 pause.    10-14 nord.      14-16 pause.     16- 20 sud.

Equipe 3 : 8-10 est.        10-12 pause.    12-16 ouest.     16-18 pause.     18-20 est.

Equipe 4 : 8-10 nord.     10-12 pause.    12-16 sud.        16-18 pause.     18-20 nord.

Equipe 5 : 8-12 ouest.    12-14 pause.    14-18 est.         18-20 pause.

Equipe 6 : 8-12 sud.       12-14 pause.    14-18 nord.      18-20 pause.

     Deux gardes pour les équipes 1, 3, et 5, et trois gardes pour les équipes 2, 4, et 6.

     Aujourd’hui, ce sont 1 : André Martinet, Roland Martinet

                                       2 : Gretel Wilkinson Stéphane Spohr, Paul Frisch,

                                       3 : Paul Spohr, Denis Martinet,

                                       4 : Helga Wilkinson Albert Fart, Joseph Spohr

                                       5 : Bernard Spohr, Jacques Martin

                                       6 : Georgette Fart, Benoit Spohr, Pierre Spohr,

     Les tours de gardes de nuit : trois gardes à chaque poste.

À vingt heures :
Est : Abel Hahn, Nathalie Rich, Elysa Lévy.  
Ouest : Pacôme Maigret, Agnès Poly. Nissa Levy.

À deux heures :
Est : Alain Hahn, Natacha Rich, Michèle Holz.
Ouest : Alexandre Dumas, Gabriel Holz Valérie Maigret.  



     Ce matin, avec les forgerons de Naborum, Michel Wald et moi partons pour Laudrefang, installer les douches communales du village.

     Léon Iser a commandé il y a déjà quelques temps le matériel nécessaire aux fonderies de Mousson, et ce matériel est arrivé. Il ne reste plus qu’à monter tout cela.

     La technique est maintenant éprouvée, et Léon et moi la maitrisons parfaitement.

     Nous formons donc deux équipes, une avec moi, Georges Clounet et Gabrielle Krier, et l’autre avec Léon, Nicolas Lemas et Jean Schuss.

     Nous installons tous ensemble la chaudière et la cuve d’eau, Nous installons aussi un générateur de vapeur qui actionne une crémaillère pour faire monter l’eau dans la cuve.  Pas de colline ici pour créer la pente. La cuve se remplit donc avec un piston de pompage, mu par la vapeur.

     Une fois les systèmes de chauffe installés, chaque équipe monte un côté des douches, tandis que Michel Wald et Louis Brett, l’ébéniste de Laudrefang, montent les cloisons des douches, qu’ils ont doublées pour l’insonorisation.

     À midi, nous avons presque terminé. Il nous reste les douches des deux appartements contigus au bâtiment que l’on doit aussi équiper. Nous allons manger chez Jean Louis Stamm à l’auberge.

     La serveuse, la belle Ingrid, nous salue, et prend des nouvelles des soldats, qu’elle a vus récemment.

     Ernest Dor, le bourgmestre de Laudrefang, vient à notre table. Il veut savoir quand les douches seront opérationnelles. Nous lui disons : « Ce soir, elles fonctionneront toutes ! Mais il faudra que quelqu’un s’occupe des chaudières. Si tu as cette personne, envoie-nous-la, qu’on lui explique le travail à effectuer. »

     « Pas de problème, c’est mon neveu Pierre Dor, il a vingt ans, il logera dans un des appartements à côté. Il viendra en début d’après-midi ! Ingrid ! sers donc des digestifs à ces messieurs-dames... »



La journée aux Thermes

 À Durandalem, à neuf heures, les Thermes sont ouverts, et accessibles aux habitants.

     Émile, Adèle, Nestor et Hantz sont à l’entrée. Un des vigiles, Albert Holz, fait office d’hôte d’accueil.

     « Entrez ! Je vois que vous n’avez pas besoin de vestiaires, dit Albert à l'arrivée des clients nus. Mais passez par les douches. Même si vous êtes propres, c'est obligatoire !  Les agents de service vous attendent de l’autre côté . Et il leur donne des serviettes pour se sécher une fois douchés.

     Au sortir des douches, ils sont accueillis par Étienne Lombard.  Comme pour tous les employés des Thermes, c'est son baptême du feu aujourd’hui !

     Étienne Lombard est un grand homme brun, de six pieds trois pouces. Pas trop de muscles, une toison taillée, et un membre de quatre pouces.

     « Laissez ici vos serviettes mouillées ! Par ici, vous avez la piscine, et le coin boisson pour vous désaltérer, et en cas de petite faim. De ce côté, le sauna, le Hammam et le bain de kaolin. Au fond, les salles de massages. Si vous désirez vous faire masser, vous prenez rendez-vous au bureau des masseuses, juste à côté ! »

     « Je veux bien un massage ! dit Émile. Mais d’abord une sudation... au "sauna", comme vous dites ! » Et il  prend rendez-vous auprès de Sophie Kami pour un massage dans une heure. Hantz lui aussi veut bien d’un massage. Lui, ce sera avec Pauline Lang,  dans une heure lui aussi.  il accompagne Émile au sauna.

     « Après le sauna, vous irez vous réhydrater au coin boisson. Les masseuses viendront vous y chercher ! »

     « Nous, on va essayer la piscine ! » dit Adèle, qui aimait nager dans la rivière avec Nestor, à Mettis.

   - Martine Bardot est à votre disposition ! elle vous donnera des serviettes ! »

     Les enfants Stock, Annie, Romain, Julien et Vivien, viennent aussi profiter de la piscine.

     Raoul et Raymonde Frisch sont à l’entrée. Ils reçoivent les consignes, et pénètrent dans le sauna.

     Émile et Hantz en sortent, et vont au coin des boissons après une bonne douche qui les refroidit un peu.

     Émile demande : « Il faut réserver, pour le restaurant ? »

 - Non, pas aujourd’hui ! il n’y aura pas trop de monde !  » répond Joelle Lutz, en leur servant un canon de vin.

     Puis Sophie et Pauline viennent les chercher pour le massage.

     Après le sauna, les époux Frisch voudraient bien se faire masser. Ils vont voir Justine, qui veut bien les recevoir tous les deux dans son cabinet. Elle les massera l'un après l'autre.

  Berthe Muller a proposé ses talents de pâtissière pour fournir ses créations au restaurant des Thermes. Elle en livre quelques-unes, ne connaissant pas encore les besoins, mais les jours prochains,  elle en livrera d’autres.

     Une calèche se présente au portail est.  Paul Spohr et Denis Martinet sont de garde.

     « Qui êtes-vous ?  demande Denis.

     - Je suis Aimé Maigret, le chef de la police de Naborum, nous venons aux Thermes !

    - Entrez, les Thermes sont en haut du village ! »

     Et Aimé Maigret, son épouse Edmée et ses enfants Esther et Etienne, se présentent à l’entrée des Thermes.

     « Soyez les bienvenus ! dit Albert. Vous n’êtes pas du village, vous devez donc vous acquitter d’une entrée d’une once chacun. Les enfants ne paient pas. Vous passerez par les vestiaires. La nudité est obligatoire, et le passage aux douches aussi ! »

     « Nous resterons pour manger ! », dit Edmée.

     Elle veut essayer le bain de kaolin, elle trouve cela génial !

     Les enfants s’éclatent dans la piscine, avec les jeunes Stock. Les cris et les rires fusent…

     Aimé est au coin boisson, il discute avec Émile…

     Il est l’heure de monter au restaurant !

     Les enfants Stock retournent chez eux. Le repas préparé par Nina et Paulette est réchauffé par Rémi, les femmes mangeront plus tard.

     Les cuisinières, Agnès et Angèle Fergusson, et Josiane Lutz, proposent une carte variée ! Pas moins de cinq plats différents, et quelques pâtisseries.  Les pâtisseries sont produites localement par Berthe Muller, qui les a livrées ce matin.

     Une table de quatre est occupée par les Maigret, une autre par les Pferd. Les époux Frisch mangent en amoureux…

     Un déjeuner d’affaire réunit les responsables des Thermes. Michel Bern, le gérant du restaurant, reçoit Basile Bardot le gérant de l’étage des Thermes, Guillaume Bardot, le gérant de l’hôtel, et Alphonse Holz, le responsable de l’étage des appartements.

     Tout en dégustant les excellents plats proposés, servis par Joséphine et Émilie Lang, ils discutent de l’organisation du bâtiment, des horaires d’ouverture des Thermes et du restaurant, et décident de travailler de concert pour pallier les problèmes pouvant survenir.

     En bas, les agents d’entretien, Nina et Paulette stock, et Jules Lang, s’affairent à rendre le lieu propre et accueillant. Ils ont réuni les serviettes usagées des clients. Lydie Stone et Joséphine Basin les prennent pour les laver, et fournissent un lot de serviettes propres.

     Peu après quatorze heures, le bourgmestre de Naborum, Serge Lemas, accompagné de son épouse Annette et de ses trois enfants, Sophie, Alban et Audrey, se présente au portail est. Bernard Spohr et Jacques Martin viennent de prendre leurs postes.

     « Qui êtes-vous ?  demande Jacques.

- Serge Lemas, bourgmestre de Naborum ! Nous venons aux Thermes.

- Je vous ouvre !  Les Thermes sont au bout du village. »

     Et la calèche monte au village. Ils croisent la famille Maigret qui revient des Thermes, « Le restaurant est excellent ! » leur dit Aimé.

     À l’entrée, Éric Holz a remplacé son cousin Albert.

     Il leur demande quel âge a Audrey.

     « Audrey a quinze ans, répond Annette.

     - Donc, les enfants de moins de seize ans ne payant pas, cela vous fait quatre onces. Vous passez par le vestiaire, la douche et la nudité sont obligatoires dans tout l’espace des Thermes. »

     Une fois douchés, ils reçoivent de nouvelles serviettes.

     Annette, quarante ans, est une blonde de six pieds, avec une forte poitrine, un fessier bien rebondi, et de bonnes cuisses. Son pubis est rasé.

     Sophie a vingt ans. Blonde de six pieds, des seins comme sa mère, mais un corps fin, et un pubis rasé.

     Alban, dix-neuf ans, est blond, six pieds cinq pouces. Des beaux pectoraux, des bras musclés, une toison blonde dense, et un pénis de cinq pouces.

     Audrey, quinze ans, est une blonde de six pieds deux pouces, déjà formée avec de beaux seins tout ronds, et un corps fin et élancé.

     Serge et Annette vont essayer le sauna. Ils ont pris rendez-vous auprès de Sophie et Justine Kami pour un massage dans une heure.

     Sophie, Alban et Audrey vont nager. Puis Sophie et Audrey testent le hammam, puis le bain de kaolin. Le sauna leur paraît trop chaud.

     Alban, lui, enchaine des allers-retours dans le bassin.

     Le curé et ses bigotes viennent tester le sauna. Les sœurs Beten trouvent qu’il y fait trop chaud, et ressortent rapidement. Après la douche, elles vont s’allonger en salle de repos. Étienne Lombard leur propose une couverture si elles le désirent. Elles n’ont d’yeux que pour son entrejambe, qui les fascine... Quelles coquines !

     Les parents Lemas vont se réhydrater au coin des boissons, avant leur rendez-vous de massage.

     Serge se renseigne auprès de Joelle Lutz :

« Elles sont bien fraiches, vos boissons ! Mais comment faites-vous ? 

- Nous avons une chambre froide, toutes les boissons y sont stockées.

  - Une chambre froide ! Comment ça marche ? »

- Ah ! ça, il faut le demander aux techniciens, ou à Robert, qui l’a installée ! »

     Clovis Hune amène lui aussi sa famille aux Thermes.

     Gérôme et Fabien se précipitent à la piscine, Brigitte Bardot veille, quand ils sautent dans l’eau profonde. Comme ils ne savent pas bien nager, elle intervient pour les ramener au bord, là où ils ont pied ! Clovis et Clothilde, eux, vont au sauna.

     Nous, nous revenons de Laudrefang.  À peine passé le portail, nous nous déshabillons, il fait chaud ! Nous décidons d’aller nous rafraichir à la piscine, tous les six.

     Gabrielle Krier et Jean Schuss se baignent immédiatement.

     Nicolas Lemas est content de voir neveu et nièces. Il reste au coin des boissons, avec Georges Clounet, Michel et moi. Serge vient de finir son massage.

      « Alors, cette formation ? » demande Serge à son frère.

     - C’est vraiment bien ! Nous acquérons une bonne technique qui nous permettra de construire des douches à Naborum ! Aujourd’hui, nous avons installé celles de Laudrefang, Robert et Léon sont vraiment des bons pédagogues ! »

     « Robert ! me demande Serge, peux-tu m’expliquer la chambre froide ?

  - Le principe, c’est la compression d’un gaz, le naturium, découvert par Jacou, un gaz qui refroidit sous pression. Le gaz est fabriqué à l’école par Chantal. Moi, je fournis la compression avec un piston qui marche à la vapeur. 

- Intéressant ! Tu montreras à mes forgerons comment faire ! »

     Clovis nous rejoint. « Une chambre froide, ce serait bien chez moi ! » dit-il.

     « Nous viendrons chez toi installer tout le bazar : la douche, la machine à laver, et la chambre froide, mais il faut d’abord construire une tour pour la cuve d’eau ! Nous devrions avoir des pierres de Tenquin cette semaine, les Stein pourront te la construire. »

     Basile nous informe des décisions prises ce midi :

« Nous avons décidé que :

     -Le restaurant sera ouvert de onze heures à seize heures, mais l'on n pourra commander que jusqu'à quinze heures. L’ouverture des Thermes, ce sera de neuf heures à dix-neuf heures. Les portes seront fermées à dix-huit heures.

     -Nous ferons des nocturnes, une fois par mois, le vendredi, jusqu’à minuit.

     -Le restaurant fonctionnera les soirs de nocturnes jusqu’à vingt-trois heures.

     -L’accès à l’hôtel se fera par les escaliers du côté est.

     -En dehors des heures d’ouverture, l’accès aux appartements se fera par les mêmes escaliers.

     -Nous envisageons de faire des soirées privées dans les Thermes, les modalités de locations restent à définir. »

     Il me demande :

« Quand pourrons-nous utiliser les monte-personnes ?

 - Nous travaillerons dessus demain !  lui dis-je.  Mais il faudra impérativement un machiniste pour les faire fonctionner, qui aura besoin d’être formé. Il y a trois monte-personnes, il faudra donc trois machinistes. Personne ne pourra utiliser les monte-personnes sans eux... ou sans elles !  précisé-je, faisant sourire tout le monde. »

 Après nous être bien rafraîchis, nous allons maintenant faire un tour chez Child ! J’emmène la liste des horaires des Thermes, à afficher à l’auberge.
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Saint-Avold Saint-Avold
Posté le : 07/06/2021 08H05
Une école pour les enfants

    Child a réfléchi à la proposition d’Apollinaire de Valz d’ouvrir une école pour les enfants du village. Une école qui le motiverait pleinement à rester et à s’établir à Durandalem.

     Il en a discuté aujourd’hui avec Jacou, qui trouve l’idée excellente ! Jacou propose d'utiliser l'un des espaces destinés à devenir des échoppes, pour l'aménager en école.

     Apollinaire tient à se renseigner : « Combien cela fera-t-il d’enfants ? Et de quel âge ? »

     Child établit la liste, des plus âgées au plus jeune :

Alison Schmit, elle a quatorze ans.
Jeanne Muller, quatorze ans.
Quentin Lang, treize ans.
Georges Lang, douze ans.
Agathe Stein, onze ans.
Gérôme Hune, onze ans.
Annie Stock, dix ans.
Benjamin Schmit, dix ans.
Jenny Stein, dix ans.
Grégoire Muller, dix ans.
Fabien Hune, neuf ans.
Romain Stock, neuf ans.
Julien Stock, huit ans.
Félix Stein, huit ans.
Vivien Stock, sept ans.
Maxime Kaas, cinq ans.
     «  Donc, un total de seize enfants, âgés de cinq à quatorze ans...

     - Eh bien, cela en fait, du monde ! Je vais essayer de les regrouper par affinité, et par niveau de savoir. Il me faudra un peu de mobilier, des tables et des chaises, un tableau, du matériel pour écrire et dessiner… 

     - Et quand voudrais-tu commencer ?

     - Dès demain. On peut aménager le local...  On le baptiserait « centre culturel », parce qu'une école, j'ai appris qu'il y en a déjà une, l'école de soldats de Jacou et Dillon...

- Bien, va pour "centre culturel", alors !  Mais il va vite falloir  informer les familles. Et pour cela,  je propose de nommer les deux grandes filles "attachées culturelles".

- Ça sonne bien ! dit Alison.

  - Je vais chercher Jeanne, dit Isabeau.

  Child et Apollinaire expliquent à Jeanne et Alison ce qu’ils attendent d’elles :

      « Vous allez rendre visite aux parents.  Vous leur direz d'emmener leurs enfants aux Thermes, demain matin à neuf heures. Une nouvelle école est créée là-bas pour eux. Une école pour leur apprendre à lire, à écrire, à compter... Éducation intellectuelle le matin, éducation physique et artistique l’après-midi. Tout un solide bagage qui leur permettra de mieux affronter la vie !  Précisez-leur bien que c’est gratuit : grâce à l'or de sa mine, c’est le village qui prend tous les frais en charge. Les enfants mangeront au restaurant des Thermes, et ils profiteront des installations.  À ce propos, n’oubliez pas de prévenir les Lang et les Stock, qui habitent aux Thermes... Allez,  à vous de jouer, maintenant, chères ambassadrices culturelles !

- Whouah ! le beau titre ! s'exclament les filles. Comment refuser une si noble mission  ? »

Et les voilà parties pour leur tour du village.

« Maintenant, pour fêter ça, dit Child, si tu nous chantais quelque chose, Apollinaire ? »  Chœur de l'assistance : « Oh, oui ! Oh oui ! »

Et c'est parti !

« Qu'on picole

Qu'on rigole

Qu'on applaudisse à deux mains

 Notre école

Notre école

C'est demain pour nos gamins

Le roi Charles

Oui tu parles

C'est pas lui qu'a inventé

Notre école

Notre école

Mais on trinque à sa santé ! »

Et de chansons en canons, et de canons en chansons, il est bientôt l’heure d’aller souper...

Les forgerons de Naborum mangent à la cantine de la Résidence, et dorment à l’école des soldats. Ils partent ensemble, contents de leur journée.
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Saint-Avold Saint-Avold
Posté le : 08/06/2021 09H53
        Mercredi 3 juin

La première matinée d'école des enfants de Durandalem


                             La composition des équipes de garde de jour :

  Aujourd’hui, ce sont 1 : Gretel Wilkinson, Benoît Spohr

                                       2 : Paul Spohr, Jacques Martin, Roland Martinet

                                       3 : Helga Wilkinson, Albert Fart,

                                       4 : Bernard Spohr, Denis Martinet,  Pierre Spohr

                                       5 : Georgette Fart, Stéphane Spohr,

                                       6 : André Martinet Paul Frisch, Joseph Spohr

     Les tours de garde de nuit : trois gardes à chaque poste.

À vingt heures :
Est : Valérie Maigret, Alexandre Dumas, Natacha Rich
Ouest : Gabriel Holz, Michèle Holz, Alain Hahn
À deux heures :
Est : Elysa Lévy, Agnès Poly, Nathalie Rich
Ouest : Nissa Levy. Pacôme Maigret, Abel Hahn


     Ce matin, il y a du monde devant les Thermes !

     Georges Hair peut occuper une échoppe pour y installer un atelier de barbier-coiffeur. Il choisit celle du coin est, et commence son installation.

     Tous les enfants du village sont là, avec leur maman.

     En effet, aujourd’hui commence la classe, une école d’enseignement pour les enfants, dirigé par le barde Apollinaire de Valz. Cela se passe dans l’échoppe centrale.

     Anatole ramène des bancs et des tables, il en a en réserve depuis la journée des portes ouvertes.

     Estelle Schmit est là avec ses deux enfants, Alison et Benjamin, Bertha Muller aussi est venue, avec Jeanne et Grégoire. Joséphine Lang amène son fils Quentin, et Émilie Lang son fils Georges, Nina Stock vient avec sa fille Annie et son fils Julien, Paulette Stock avec ses fils Romain et Vivien, Giselle Stein avec Agathe et Félix, Marie Stein avec Jenny, Clothilde Hune avec Gérôme et Fabien, et Rosine Kaas est là avec Maxime.

     « Bienvenue au centre culturel de Durandalem ! » dit Jacou.

     « Bonjour  ! Je suis Apollinaire de Valz, l’instituteur des enfants. Merci aux mamans d’être venues ! Vous pourrez revenir chercher vos enfants à dix-sept heures. À midi, nous mangeons au restaurant des Thermes ! Maintenant, il vaut mieux que vous partiez, les enfants pourront mieux se concentrer ! » rajoute Apollinaire en souriant.

     -Bien ! Nous allons faire un tour de table, merci Anatole pour le mobilier !

     -Vous allez chacun vous présenter à vos camarades : prénom et nom, votre âge, le nom de vos parents, leur métier, votre âge, et vous direz si vous savez lire, écrire, compter, ou autre chose que vous savez faire !

     -On commence par les plus grandes...  Alison, c’est à toi !

     « Je m’appelle Alison Schmit, de Durandalem. J’ai quatorze ans, bientôt quinze... dans deux jours ! Je suis la grande sœur de Benjamin. Mon papa est Robert Schmit, le forgeron, et ma maman Estelle Schmit est cuisinière à l’auberge. Je sais lire, écrire, et compter, je travaille aussi à l’auberge comme serveuse. »

     « Je suis Jeanne Muller, quatorze ans, de Durandalem. Je suis la grande sœur de Grégoire et la petite sœur d'Isabeau. Mon papa est P’tit Louis, il est meunier et boulanger.  Ma maman est Berthe, mais elle préfère qu’on l’appelle Bertha ! Elle est pâtissière. Je sais lire et écrire, et compter ! Je travaille au moulin pour aider mon père, et j’aide ma mère à faire des pâtisseries. »

     « Quentin Lang. J’ai treize ans. Je suis le petit frère de Pauline qui travaille aux Thermes, elle est masseuse ! Je viens de Gmunden. Mon papa Pierre a été embauché comme agent de sécurité au restaurant, et ma maman Joséphine comme serveuse. C’est elle qui nous servira à midi ! Je sais compter, mais pas bien lire, ni bien écrire... Je sais nager ! »

     « Je m’appelle Georges Lang. J’ai douze ans, Je suis le cousin de Quentin. Je viens aussi de Gmunden. Mon papa Jules est agent d’entretien aux Thermes, et ma maman Émilie est serveuse avec Joséphine, elle nous servira aussi à midi. Je sais compter, pas bien lire, et pas bien écrire...  mais moi aussi je sais nager ! »

     « Je suis Agathe Stein, de Durandalem. J’ai onze ans, je suis la grande sœur de Félix et la cousine de Jenny. Mon papa Pierrot est cantonnier au village. Ma maman Gisèle ne travaille pas, elle s’occupe de la maison. Je sais un peu lire, un peu écrire, et un peu compter. Je sais cuisiner avec ma maman. »

     « Je suis Gérôme Hune, de Durandalem. J’ai onze ans. Je suis le grand frère de Fabien. Mon papa est Clovis Hune, il est éleveur de poules et de canards, et d’oies, et de dindes, et de poussins. Ma maman s’appelle Clothilde, elle aide mon papa pour élever les bêtes. Je sais un peu lire, pas écrire, un peu compter, et aussi  plumer une poule ! »

     « Annie Stock. Dix ans. La grande sœur de Julien. Nous venons de Mousson. Mon papa est Rémi, il s’occupe des chaudières des Thermes. Ma maman Nina est agent d’entretien aux Thermes. Je sais un peu lire, pas bien écrire ni compter !  Je sais pécher le poisson ! »

     « Je suis Benjamin Schmit, de Durandalem, le frère d’Alison. J’ai dix ans ! Mon papa est Robert le forgeron, et ma maman est Estelle, cuisinière à l’auberge. Je ne sais pas lire ni écrire, mais je sais très bien compter ! J’aide parfois ma sœur à servir à l’auberge, et Gael m’a appris à tirer à l’arc ! »

     « Jenny Stein. Dix ans, de Durandalem. Je suis la cousine d'Agathe et de Félix, mon papa Claude est cantonnier avec Pierrot mon tonton, ma maman Marie s’occupe de la maison. Je sais lire et écrire, ma maman m’a appris. Je sais compter un peu. Je sais aussi faire de la couture ! »

     « Grégoire Muller, de Durandalem, j’ai dix ans, je suis le frère de Jeanne, et de Isabeau. mon papa P’tit Louis est le meunier et ma maman Bertha la pâtissière. Je ne sais pas lire, pas écrire, mais je sais un peu compter... et aussi faire la pâte à pain et la pâte à gâteaux ! »

     « Fabien Hune, de Durandalem. J’ai neuf ans. Je suis le frère de Gérôme. Mon papa Clovis élève les poules avec ma maman Clothilde. Je ne sais pas lire, pas écrire. Mais je sais compter les œufs, je sais qu’une douzaine, c’est dix œufs et deux œufs ! »

     « Romain Stock, j’ai neuf ans. Je suis le frère de Vivien. De Mousson. Mon papa Raymond s’occupe des chaudières avec mon tonton Rémi, ma maman Paulette est agent d’entretien aux Thermes avec ma tata Nina. Je ne sais pas lire, ni écrire, juste compter un peu. Mais j’adore la pèche ! »

     « Julien Stock, j’ai huit ans, je suis le frère d'Annie. Mon papa Rémi et ma maman Nina travaillent aux Thermes. C’est là que nous habitons. Je ne sais pas lire, pas écrire, juste compter…J’aime bien aller pêcher avec mon frère et mes cousins. »

     « Félix Stein ! Huit ans ! De Durandalem. Le frère d'Agathe et le cousin de Jenny. Mon papa est Pierrot le cantonnier. Ma maman Gisèle est à la maison. Je sais compter, c’est tout ! Ah non... je sais aussi creuser un trou ! »

     « Vivien Stock, de Mousson, j’ai sept ans ! je suis le frère de Romain, mon papa Raymond fait les chaudières et ma maman Paulette le ménage aux Thermes. Moi non plus je ne sais pas lire, pas écrire, pas compter. Mais la pêche, ça oui, je connais ! »

     « Je m’appelle Maxime Kaas, de Durandalem. J’ai déjà cinq ans ! Tout le monde m’appelle Max. je suis le fils de Claude l’apothicaire et de Rosine son assistante. Je sais pas lire, je sais pas écrire, mais je sais compter jusqu’à dix ! »



     « Merci, les enfants pour tous ces renseignements ! Je sais mieux qui est qui...  Alison et Jeanne, vous sentez-vous capable d’apprendre à lire et à écrire aux plus jeunes ?

 -  Oui !  dit Alison. Je vais former ma petite école avec Maxime, Vivien et Felix !

 -  Et moi, je vais prendre Julien, Romain et Fabien ! dit Jeanne.

- Bien ! moi je m’occupe des autres.  On va commencer par apprendre un peu à lire à celles et à ceux qui ne savent pas... J'ai préparé des grandes étiquettes avec votre prénom écrit, je vous les distribue. Et regardez : j'en ai fait une aussi pour moi !

Je les ai tous écrits au tableau,  à côté du mien. Vous allez, chacun votre tour, essayer de retrouver le vôtre, et m'expliquer comment vous l'avez reconnu...  »
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Saint-Avold Saint-Avold
Posté le : 09/06/2021 11H14
La pause de midi

Dans le grenier des Thermes, nous sommes en train d’installer les derniers pistons pour le troisième monte-personne. Puis, nous ferons les essais, tous les trois ensemble, pour voir si la vapeur dans la cuve du grenier suffit.

     Pour l’instant, la tige en or est en haut, ce qui signifie une pression maximale dans la cuve. Ça devrait gazer !

 Il est onze heures passées quand une charrette s’arrête au portail est. Ce sont les frères Gotsch, qui livrent des pierres. Gretel Wilkinson et Benoît Spohr sont sur les tours.

     « Je vous ouvre ! dit Gretel.

     - Où devons-nous les déposer ? » demande Robert Gotsch.

     - Je me renseigne, je contacte Jacou !.. Voilà... À côté des Thermes, au fond du terrain ! »

     Ils livrent leurs pierres. Les frères Stein les attendaient pour construire la tour chez Clovis, pour la cuve d’eau. Ils déchargent la charrette en quelques instants.

     Comme à leur habitude, les deux livreurs vont ensuite voir Joel pour une bonne douche, puis vont écluser quelques canons de vin chez Child.

   Dans la mine, la galerie suit le filon, et se dirige maintenant vers le nord. Au bout d’un moment, Axell Wilkinson crie : « Je vois le jour, droit devant ! » Il creuse encore un peu, et débouche au pied de la carrière abandonnée.  « C’est superbe ! On va pouvoir accéder directement par ici, tout près du filon ! »   Les bûcherons arrivent, et s’attellent à la construction d'une entrée de mine digne de ce nom, avec une grande voûte en bois.

     Il est midi, ils vont manger à la cantine de la Résidence.

     Les frères Gotsch mangent à l’auberge, en compagnie des gardes, Georgette Fart, Stéphane Spohr, André Martinet, Paul Frisch et Joseph Spohr, qui sont en pause. Comme il n’y a pas grand monde, Child, Berthe, Aline, Estelle, Gael et Joel mangent aussi.

     Aux Thermes, Joséphine et Émilie Lang ont dressé une grande table, avec l’aide de Michel Bern, le gérant. C’est pour accueillir Apollinaire et les enfants de l'école.

   Au portail est, une charrette remplie de jeunes arrive.

     « Qui êtes-vous ? demande Gretel.

      - Nous venons de Pont-de-Sarre, nous venons manger au restaurant, et après nous irons aux Thermes ! »

     Gretel ouvre le portail.  Elle compte cinq garçons et cinq filles. Ils sont étonnés de la voir nue, avec sa coiffe marquée de l’emblème du village.

     « Je vois bien votre étonnement ! Mais ici, tout le monde est nu, et aux Thermes comme au restaurant des Thermes, la nudité est obligatoire !

     - Bon...  On n’a pas fait huit lieues pour renoncer maintenant dit un des garçons. On reste, bien sûr.

     - Bien, les Thermes sont au bout du village, on vous expliquera tout à l’entrée ! »

     Et les voilà partis pour aller manger. Ils constatent qu’effectivement, tout le monde est nu dans le village ! Il faut dire qu’avec cette chaleur, la nudité est fort agréable...

     À l’entrée des Thermes, le vigile, Yves Holz, leur explique : « L’entrée,  c'est une once par personne. Vous passez par les vestiaires, et vous prenez une douche. C'est obligatoire. Je vous donne des serviettes, que vous laisserez après la douche. Une hôtesse vous en donnera une sèche, ainsi qu’un sac pour les affaires que vous voulez emmener avec vous. Des sous pour boire un coup, par exemple...

  - Nous voulons d’abord manger !

- Pas de problème, il y a un escalier qui mène au restaurant... Bon séjour ! »

     Après la douche, ils sont accueillis par Brigitte et Martine Bardot, qui les accompagnent jusqu’au restaurant. Joséphine et Émilie préparent une table pour dix, et leur présentent la carte des menus.

    À leur table, les enfants se régalent, et Apollinaire apprécie le vin, toujours aussi excellent ! Georges Hair et son épouse Line sont venus  déjeuner en amoureux, en tête à tête.  Un moment de détente qu'ils trouvent bien agréable...

     Nous aussi nous sommes attablés, Léon, moi, et les forgerons de Naborum, Nicolas Lemas, Georges Clounet, Gabrielle Krier et Jean Schuss. Nous avons tous bien travaillé, les monte-personnes sont opérationnels !
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Saint-Avold Saint-Avold
Posté le : 10/06/2021 20H15
L’anniversaire d’Alison : la préparation

     Alison quitte le groupe d'enfants et vient me voir à table. « Dis donc, papa... Dans deux jours, j’ai quinze ans... J'aimerais bien  faire une fête avec mes copains et mes copines ! 

     - Pas de problème... Et tu veux la faire où, ta fête ?

     - Eh bien... Ici ! Tu crois qu’on pourrait ?

     - Je vais demander !

     Je me lève, je vais au coin des boissons. J'interroge Michel Bern qui est derrière le comptoir :

      - Tu avais parlé de possibilité de  soirée privée. Ma fille veut fêter son anniversaire ! Ce serait possible, ici ? 

     - Et elle veut la faire quand, cette fête ? »

     Je demande mentalement à Alison, qui me répond "Vendredi soir. Ils dormiraient à  l’hôtel"

    - Vendredi soir !

    - On va organiser ça...  Combien de personnes ? »

     J’appelle Alison :

« C’est d’accord. Tu vois avec Michel pour  le repas, pour l’hôtel, tu vois avec Guillaume, et pour les Thermes avec Basile !

- C’est génial ! je vais lancer les invitations ! »

     Elle prépare une liste d’invités.

     « Je vais inviter toutes les filles et tous les garçons entre douze et vingt-cinq ans !

     - Dis donc, ma fille,  ça va faire beaucoup de monde !

     - Eh oui ! J'ai compté . Dans le village, cela fait soixante-dix personnes : Isabeau Muller. Jeanne Muller. Nestor Pferd. Hantz Burg. Édouard Basin. Jacques Basin. Gildas Dor. Aline Hair. Judith Koch. Roger Koch. Raoul Frisch. Raymonde Frisch. Dillon d’Ortega. Les dix soldats. Josiane Welch. Josette Wasch. Marianne Wald. Mariette Wald. Manon Germain. Albert Tritz. Marie Blache. Pénélope Field. Les quinze gardes. Axell Wilkinson. Gabriel Holz. Michèle Holz. Thomas Fergusson. Basile Bardot. Brigitte Bardot. Étienne Lombard. Justine Kami. Pauline Lang. Agnès Fergusson. Angèle Fergusson. Josiane Lutz. Quentin Lang. Georges Lang. Eugène Stark. Françoise Hoste. Guillaume Bardot. Bérengère Stark. Madeleine Stone. Thérèse Stone. Juliette Stone. Émilie Stone. Léon Stark. Francine Hoste.

  Et ça n'est pas tout, je veux aussi inviter des gens de Naborum et des environs : Nadège Schaff. Isabelle Frisch. Josette Dor, de Laudrefang. Esther Maigret. Étienne Maigret. Jérémoy Mayer, de Falkenberg. Sophie Lemas. Alban Lemas. Audrey Lemas. Ce qui fait neuf personnes en plus, donc en tout quatre-vingts personnes.

    Il faudra neuf chambres d’hôtel pour ceux qui viennent d’ailleurs. Je demande à Roger qu’il aille les prévenir demain ! Je demande à Bertha de me faire un grand gâteau et plein de pâtisseries. Et on va prévoir un grand buffet froid, je demande à toutes les cuisinières et à tous les cuisiniers de préparer ça ! Pour les boissons, je demande à Child, il a reçu plein de vin ! »

     Puis, elle demande à Michel Berg : « On pourrait faire une réunion à dix-sept heures, après l’école, toi, Guillaume, Basile Alphonse et moi, pour organiser ça ?

    - D’accord !  dit Michel,  je prépare la réunion. On verra avec le personnel. »

     Et, toute contente, elle retourne à table. Elle demande à Apollinaire :  « Dis, tu viendras chanter pour moi, vendredi soir ? »

    - Mais avec grand plaisir, Alison ! »

     Il est l’heure de quitter la table. Apollinaire propose : « Cet après-midi, nous allons tous à la piscine ! »

     Alison lui demande si elle peut commencer à s’occuper de sa fête, Apollinaire est d'accord. Alors elle va voir Roger, pour qu'il aille lancer les invitations. On décide qu’il se rendra à Falkenberg dès aujourd’hui, et à Laudrefang au retour. Et demain il ira faire le tour de Naborum.

     Puis Alison va voir Bertha, qui est d’accord pour lui faire un immense gâteau, et qui s’y met tout de suite !

     Ensuite, elle va à l’auberge raconter tout ça à sa mère et à Child. Estelle lui promet de venir en renfort à la cuisine.

     Ensuite, Alison va à la Garderie voir les cuisinières, Joelle Tritz et Hilde Wilkinson, afin qu'elles préparent des plats froids pour vendredi soir. Elles sont enthousiastes à l’idée d’une grande fête des jeunes. !

     Elle voit ensuite Nissa Levy, la cheffe des gardes de nuit, pour savoir s’ils peuvent commencer leur services à dix-huit heures au lieu de vingt, et si elle peut libérer Gabriel Holz et Michèle Holz pour ce soir-là. Nissa lui répond qu’elle va organiser ça, cela fera une heure de garde en plus pour chacun !

     Elle se rend aussi à la Résidence, pour voir le cuisinier et les cuisinières, Sylvie Spar, Albert Tritz, Marie Blache et Pénélope Field, afin qu’ils préparent des plats froids pour vendredi.

     Elle dit à Sylvie que les trois autres cuisiniers sont invités, qu’il faudra qu’elle s’organise pour le repas du soir à la Résidence. Mais les gardes ne seront pas là non plus.

     « D’accord ! nous allons nous organiser ! » dit Sylvie.

     À dix-sept heures, elle se rend aux Thermes, à la réunion qu’elle a demandée. Les élèves de l’école sortent, contents de leur après-midi à la piscine. Les mamans sont là.

     Au restaurant, il y a Michel, Guillaume, Alphonse et Basile.

      Alison dit : « J’invite à ma fête tous les gens de Durandalem, et quelques amis de Naborum et des environs, entre douze et vingt-cinq ans. Il y aura quatre-vingts personnes ! Parmi elles, il y en a beaucoup qui travaillent ici... Donc, Guillaume et Basile, vous êtes invités !

 Je voudrais commencer à dix-huit heures, c’est possible ? Le personnel qui n’est pas invité accepte-t-il de travailler plus tard ? Je pense jusqu’à vingt-quatre heures ? Je voudrais profiter des infrastructures des Thermes, mais les agents de service, Brigitte Bardot, Martine Bardot et Étienne Lombard sont sur ma liste d’invités ! Pourrait-on demander aux agents de service du restaurant de s’occuper des Thermes ?

 Je pense que le coin boisson des Thermes devrait être fermé, toutes les boissons seront distribuées au restaurant. Les agents des boissons pourraient-il s’en occuper ?Pour le restaurant, j’ai aussi invité les cuisinières ! Je prévois un buffet froid, j’ai vu avec les cuisines de l’auberge, de la Garderie et de la Résidence, ils préparent des plats froids. Les cuisinières d’ici aussi. Ma maman, Estelle, viendra aider au service. Plusieurs personnes viennent d’ailleurs. Peut-on prévoir des chambres à l’hôtel ? Voilà ! j’ai fini avec mes questions. »

     Basile Bardot prend la parole : « Les agents savent que de temps en temps, ils travailleront plus tard. Certains ont des enfants, je pense à Nina et Paulette. S’ils travaillent tard, il faudra que leurs papas, Rémi et Raymond s’en occupent ce soir- là. En plus des chaudières qui devront tourner tard ! Mais ils s’arrangeront ! »

      Alison dit alors : « Mon papa viendra pour le début de la fête, Puis il passera la soirée avec les Stock et mon petit frère Benjamin ! »

     - Alors, plus de soucis, si Robert est là !

     - Il y aura donc Nina, Paulette, Jules et Sophie à l’étage des Thermes. Ça devrait aller. C’est une bonne idée de fermer le coin des boissons en bas ! Ce sera plus facile à gérer ! Je demanderai à un vigile d’être présent au bord de la piscine, par précaution. »

     Michel Bern parle à son tour : « À l’étage du restaurant, je serai présent, avec Joséphine, Émilie et Pierre Lang ainsi qu'Alice Stone. Avec Estelle en renfort, ce sera bien. »

     Alison dit : « Les jeunes Lang, Quentin et Georges, sont invités ! »

     Guillaume Bardot parle à son tour :

« Pas de problème pour des chambres d’hôtel ! Combien en voudras-tu ?

  - Il faudra neuf chambres et une pour moi, Je ne veux pas laisser mes amis tous seuls la nuit !

 - Vous serez les premiers clients de l’hôtel ! Alors je te propose : en plus des neuf chambres pour tes amis, tu disposeras de la suite royale, elle est très vaste, et si tes amis ont des craintes tous seuls ils pourront toujours venir te voir !

- Whouah ! La suite royale ! Grand merci ! »

     -Je demanderai aux buandières, Lydie Stone et Joséphine Basin, ainsi qu’aux agents d’entretien, Louis Hoste et Bérengère Stark, de s’organiser pour veiller sur toi et tes amis cette nuit-là ! Ta nuit ! dit-il avec un large sourire.

     Alphonse dit alors : « Mes deux agents de sécurité, Olivier et Oscar Stone, veilleront aussi, pour que les invités ne s’éparpillent pas partout dans la maison. Si besoin, vous me trouverez dans mon appartement, le numéro 1  »

     « Je crois qu’on a tout dit !  dit Michel Bern. Tu es une bonne organisatrice ! Cette fête sera une réussite ...  et aussi un test pour nous, pour mettre à l'épreuve  notre capacité à gérer ce genre de manifestation ! »

     « J’inviterai Jacou à faire un discours inaugural de la fête !  dit Alison en se levant. Je vous remercie beaucoup pour votre investissement. Grâce à vous, ce sera la plus belle fête qu’on puisse avoir ! Merci beaucoup ! »

     Et elle s’en va, et retourne à l’auberge pour raconter à Estelle les derniers préparatifs.

     Je suis attablé avec Michel Wald, Nicolas Lemas, Georges Clounet, Gabrielle Krier et Jean Schuss.

     Nous avons bricolé dans la grande forge, les appareils pour Clovis sont prêts. Les cantonniers Pierrot et Claude Stein ont monté la tour, Michel a préparé le plancher, on installe tout cela demain.

     Roger est déjà de retour : « J’ai vu Jérémoy Mayer à Falkenberg. Il dit qu’il est honoré que tu l’invites, il viendra sans faute ! Josette Dor aussi est toute enthousiaste, elle sera là à dix-huit heures ! »

     « Merci Roger ! »,dit Alison, et voyant les deux apprentis forgerons, Gabrielle Krier et Jean Schuss, elle leur dit : « Si vous êtes encore là vendredi soir, vous êtes bien sûr invités... Vous dormirez à l’hôtel ! »

     « Merci beaucoup ! On ne va pas louper ça,  hein,  Jean ! » dit Gabrielle Krier. Jean Schuss confirme : « Et comment, qu’on va rester ! »
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Saint-Avold Saint-Avold
Posté le : 11/06/2021 08H16
  Jeudi 4 juin

Les douches de Clovis. Le projet de la mine. La balade des enfants



      La composition des équipes de garde de jour 

      Aujourd’hui, ce sont 1 : Paul Spohr, Helga Wilkinson

                                       2 : Bernard Spohr, Georgette Fart, Joseph Spohr

                                       3 : André Martinet, Gretel Wilkinson

                                       4 : Paul Frisch, Benoît Spohr, Stéphane Spohr

                                       5 :  Denis Martinet, Albert Fart,

                                       6 : Jacques Martin, Pierre Spohr, Roland Martinet.



     Les tours de garde de nuit : trois gardes à chaque poste.

À vingt heures :
 Est : Elysa Lévy, Agnès Poly, Nathalie Rich,
Ouest : Nissa Levy. Pacôme Maigret, Abel Hahn,
À deux heures :
Est : Valérie Maigret, Alexandre Dumas, Natacha Rich,
Ouest : Gabriel Holz, Michèle Holz, Alain Hahn,


     La journée promet d’être chaude, encore. Il a déjà fait chaud toute la nuit. Même les gardes de nuit sont restés nus.

     Chez Clovis Hune, nous installons aujourd’hui une douche, une machine à laver, et une chambre froide.

      Je me rends à la grande forge. Nous avons convenu de nous retrouver ici ce matin. Léon Iser se présente au portail ouest. Denis Martinet et Albert Fart sont sur les tours de guet. « Je descends t’ouvrir ! » dit Albert. Quand il ouvre le portail, Léon est déjà nu. « Il va vraiment faire chaud, aujourd’hui ! » dit-il.

    Les forgerons de Naborum arrivent. Michel attend Nestor qui doit venir chez lui, avec une charrette pour charger le plancher, et à la grande forge pour charger les chaudières et autres tuyauteries.

     Une fois Nestor et Michel arrivés, nous avons vite fait de charger, et nous nous rendons tous ensemble chez Clovis. Il nous attend avec impatience.

     Dans la colline, derrière chez Clovis, nous voyons les mineurs s’affairer. La nouvelle entrée de la mine est bien plus pratique. La pente est bien moins raide, et le filon est consistant ! La veine s’élargit de plus en plus derrière la carrière.

      Si Joseph Stein n’avait pas eu cet accident qui l’a rendu infirme, qui a tué sa femme et blessé son fils il y a des années de cela, le filon d’or aurait été découvert bien plus tôt !

     Axell Wilkinson propose de construire, ici même, dans l’ancienne carrière, une fonderie d’or. Cela éviterait ce gros tas de minerai devant la grande forge, qu’il faut déblayer régulièrement. Me voyant chez Clovis, il vient m’en parler.

     « Oui, c’est une bonne idée ! Maintenant que je sais produire de l’énergie avec la vapeur, nous pourrions construire une fonderie, et une forge, Mais il faudra que quelqu’un d'autre s’en occupe... Je gère déjà deux forges dans le village ! »

     Gabrielle Krier s’est approchée. Le grand roux ne la laisse pas indifférente !

Axell aussi la trouve ravissante, il lui dit : « Comme tu es belle ! » 

     -  Durandalem me plaît beaucoup,  j’y habiterais bien... je pourrais m’occuper de la fonderie et de la forge ! répond la jolie rousse.

     - Oui, avec moi ! Nous ne serions pas trop de deux !

     - Je vais en parler à Jacou, leur dis-je. Nous avons assez de pierres pour construire une belle fonderie et une forge ! »

Et je souris en voyant les regards que les deux roux se lancent. Je pense qu’une nouvelle histoire d’amour est née...

     Mais pour l’heure, Michel a fini le plancher avec l’aide de Nestor. Le jeune palefrenier repart avec sa charrette vide. La chaudière est en place, nous plaçons la cuve sur le plancher.

     Nicolas Lemas et Georges Clounet ont fait l’installation intérieure de la tuyauterie, de la chambre froide, et de la machine à laver. Ils maîtrisent maintenant ce savoir-faire ! Avec les apprentis, j’installe le générateur de vapeur. Le raccordement à l’eau venant de la colline nord est terminé, la cuve se remplit.

     Les cloisons et la porte de la chambre froide sont vite montées, avec l’aide de Clovis. Michel avait tout préparé en amont, chez lui.

     Nous avons fini avant midi. Il est temps d’aller écluser quelques chopines chez Child, en attendant que la cuve soit pleine. La chaudière chauffe déjà ! Bientôt, nous aurons aussi de la vapeur.

    À neuf heures, les enfants  entrent à l’école. Ils sont venus tout seuls, sauf  le plus jeune, Maxime Kaas qui est accompagné par Rosine, sa maman.

     Apollinaire prévoit un peu d’écriture, un peu de calcul et un peu de lecture. Les enfants sont très attentifs !

     « Monsieur ! on peut vous appeler comment ? Apollinaire, c’est long à dire ! fait remarquer  Jeanne Muller.

 - Je suis le barde, le maître d’école, alors vous pouvez m’appeler barde, ou maître ?

     - Et pourquoi pas Apo ? suggère Jeanne.

     - Apo, ça me plaît...  va pour Apo. Dorénavant, vous m’appellerez Apo !

     - Alors, Apo, que fait-on cet après-midi ? demande Georges Lang.

    - Cet après-midi, nous ferons une grande promenade, par les chemins de guet. Nous monterons par la tour ouest, et nous ferons tout le tour du village. Vous découvrirez votre village vu des remparts... et moi aussi !

     « Ouais ! Ça sera chouette ! s'écrient en chœur les enfants. »

     À l’auberge, c’est calme ! Pas de visites aux douches ce matin, et personne n’est venu à Durandalem.

     Child me parle de la fête qu’organise Alison demain.

     « Pour ce qui est de l’organisation, ta fille, elle tient vraiment de son père !

 - Que veux-tu... Pour elle, c’est un cap : demain, elle sort de l’enfance pour entrer dans le monde des adultes, elle veut marquer le coup ! » Estelle est bien d'accord.

     Les gardes André Martinet, Gretel Wilkinson, Paul Frisch et Benoît Spohr, qui sont en repos, terminent de manger, il est bientôt midi. Gretel dit : « Ah ! ça ! Elle a organisé cela comme une cheffe ! Tous les gardes de jour sont invités à dix-huit heures, elle s’est arrangée avec les gardes de nuit pour qu’ils commencent plus tôt ! C’est vraiment la reine de l’organisation ! »

     Nous partons manger à la cantine de la Résidence.

     Là, nous discutons de cette fonderie à la carrière avec les mineurs.

     « C’est une bonne idée, Axell ! Vois ça avec Jacou, pour nous, un mineur de moins, ça ne pose pas de problème ! » dit Jean Weiss.

  - Surtout qu’il y en a déjà un de moins en ce moment ! rappelle Eddy Thill, qui a encore son bras en écharpe et qui mange avec ses collègues.

     Au restaurant des Thermes, il n’y a que les enfants de l’école et Apo. Pas un client ce matin aux Thermes...

      Dans la cuisine, les cuisinières s’affairent et préparent des dizaines de plats pour la fête de demain ! Les responsables des boissons, Joseph Wirth et Joelle Lutz, préparent les stocks dans la chambre froide, qui se remplit de boissons et de plats froids.

    Au rez-de-chaussée, les agents d’entretien profitent des massages…

      À l’hôtel, on prépare la soirée de demain. La suite royale est aménagée : un grand lit dans chacune des trois chambres, un lit aussi dans la pièce à vivre, et deux lits dans la salle de garde.

      Guillaume Bardot, le responsable de l’hôtel, se doute que des couples se formeront, et que les chambres de l’hôtel vont être mises à contribution. Les trente chambres sont donc prêtes.

     Quand Apo et les enfants se mettent en chemin pour la tour ouest, vers quatorze heures, Jacou est devant le portail de l’école.

      « Apollinaire, j’ai une nouvelle pour toi ! Tu vas habiter ici, dans le bâtiment derrière toi, la Résidence. Tu as l’appartement numéro onze. Tu pourras t’installer dès aujourd’hui à dix-sept heures, quand tu auras fini la classe. Adrien Molle, le concierge, t’aidera. Tu mangeras à la cantine les jours où il n’y aura pas d’école, le samedi et le dimanche, et tous les soirs.

     - Grand merci à vous de m’accueillir ainsi... Je sens que je vais m’y plaire, à Durandalem ! Allez, les enfants, nous allons gravir cette tour, puis nous chanterons sur les chemins de guet ! Sur les chemins de guet, faut chanter un air gai... »

Et il part avec sa troupe pour un tour panoramique du village.

     Arrivés au milieu de la muraille nord, après avoir chanté à tue-tête, les enfants ont soif... D'autant plus que le soleil tape ! Apollinaire s’en veut de ne pas avoir prévu de quoi boire pour cette balade.

     Mais les gardes en faction, Jacques Martin, Pierre Spohr et Roland Martinet, ont aperçu les assoiffés.  « Pas de souci ! Nous allons voler à votre secours... » Et c'est par la voie des airs que Jacques et Pierre descendent  à l’auberge. Ils en rapportent une amphore d’eau colorée au sirop et des godets pour les enfants.

     « C’est sûr, par ces chaleurs, il vaut mieux prévoir !  dit Roland Martinet. Nous allons vous aménager, à chaque tour de guet, un petit coin boisson... 

- Messieurs les gardes volants, vous êtes des anges, de vrais anges gardiens pour nous ! Grâce à vous, nous allons pouvoir continuer sans souci notre balade... La balade des enfants heureux... Tiens, on pourrait en faire une chanson... Une ballade avec deux ailes ! »
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Posté le : 12/06/2021 09H34
La visite des gens de Hombourg


Au portail est, une calèche arrive, quatre personnes sont à bord.

« Qui êtes-vous ?  demande Denis Martinet, de garde avec Albert Fart.

- Je suis le bourgmestre de Hombourg, Sylvain Rausch. Et voici mon épouse Marie-Louise, son frère Ernest Bige, et sa compagne Paulette Goh. Nous venons aux Thermes.

- Entrez ! dit Denis en ouvrant le portail, leur faisant voir sa nudité.

- Mais vous êtes tout nu ! s'étonne Sylvain Rausch.

« Oui ! Durandalem est un village nudiste. Et aux Thermes, la nudité est obligatoire ! »

Puis, au bout d’un instant, il rajoute :

« Jacou Artz, notre bourgmestre, vous accueillera devant les Thermes ! »

- Mais comment diable peut-il savoir que nous sommes là ?

- Nous avons des moyens de communications hors du commun ...Allez-y, il vous attend, les Thermes sont au bout du village ! »

Et la calèche pénètre dans le village. Ils constatent que tout le monde est nu. À leur arrivée aux Thermes, ils sont accueillis par Jacou, nu devant eux : « Bienvenue à Durandalem... Venez, je vous accompagne ! »

Il les invite à pénétrer dans les Thermes. Le vigile, Albert Holz, leur ouvre la porte.

« Voilà des serviettes, pour vous essuyer après la douche. Allez vous dévêtir au vestiaire. La douche est obligatoire pour tous...  Même moi, qui viens d’en prendre une, je dois y passer. C’est une règle d’hygiène ! Au sortir de la douche, vous aurez une serviette sèche. Je vous attends de l’autre côté. »

Martine Bardot les attend avec des serviettes sèches, Jacou va leur faire visiter les Thermes. Les voilà donc, nus.

Sylvain Rausch est un grand roux de quarante ans, six pieds sept pouces, fin. Une toison rousse très fournie sur un membre de cinq pouces.

Marie-louise Rausch a trente-cinq ans, six pieds deux pouces. Blonde, des petits seins ronds, le pubis rasé, des cuisses fines.

Ernest Bige a trente-huit ans, six pieds un pouce. Blond, des beaux pectoraux et un corps fin, une toison blonde et un sexe de cinq pouces.

Paulette Goh a trente-quatre ans, six pieds. Blonde, des seins tout ronds, elle aussi a le pubis rasé, un fessier rebondi sur des cuisses fermes.

Ils sont étonnés par la taille de la piscine, et le sauna les intrigue ! « Comment peut-on supporter une telle chaleur ?  dit Marie-Louise Rausch.

- Vous verrez, si vous voulez essayer, que cela est tout à fait supportable ! dit Jacou .»

Ils visitent le hammam, le bain de boue, les salles de massages où les filles leur proposent leurs services.  « Plus tard, peut-être ! » dit Paulette Goh.

À l’étage, la grande salle de restaurant est vide, ils font un tour par les chambres d’hôtel qu’ils trouvent spacieuses, et bien équipées, chacune avec une douche et un coin d’aisance. Ernest Bige est étonné de la capacité d’accueil du lieu.

« Au-dessus, ce sont les suites, et les appartements des employés. dit Jacou. Samedi nous faisons l’inauguration officielle des Thermes, les bourgmestres des bourgs environnants sont invités avec leurs épouses ! Il y aura un banquet samedi soir en cet honneur ! »

- C’est fort sympathique...  Je viendrai avec Marie-Louise. Devra-t-on être nus ?

- Ah, la nudité est et sera obligatoire ! dit Jacou en souriant.

Pour le moment, profitez de votre présence pour essayer tout ce qui est mis à votre disposition. Je vous laisse, nous nous revoyons donc samedi, à seize heures ! »

- Merci maitre Artz, nous allons tester les massages ! dit Marie-Louise. »

Et ils descendent voir les masseuses, Ernest préfère essayer le sauna.

Sophie Kami prend Sylvain Rausch, Pauline Lang s’occupe de Marie -Louise Rausch, et Justine Kami accueille Paulette Goh. Ernest leur dit : « On se revoit au coin des boissons ! » et il pénètre dans le sauna.

Au bout de quelques heures, les Hombourgeois retournent chez eux, enchantés de leur visite.  La nudité ne les a pas gênés plus que cela, finalement !


Les enfants ont fait le tour du village. Sur la muraille sud, en haut du puits d’aérage, ils  assistent à la relève de la garde : Bernard Spohr, Georgette Fart et Joseph Spohr arrivent, et Paul Frisch, Benoît Spohr et Stéphane Spohr s’en vont. Les enfants sont épatés par ces gardes volants, et Apollinaire ne l’est pas moins !

Puis ils arrivent à la tour ouest. Paul Spohr et Helga Wilkinson font la distribution des gâteaux qu’a ramenés Bertha pour les enfants, tout en ramenant déjà des pâtisseries aux Thermes, pour la fête de demain. Et il est l’heure de la fin de la classe pour aujourd’hui. Ils ont bien marché, à faire ainsi le tour du village. Ils sont fatigués, mais heureux de cette balade !

À l’auberge, Michel, Clovis, les forgerons de Naborum et moi, nous buvons des canons pour fêter les installations chez Clovis. Chantal m’a apporté du naturium pour la chambre froide. Tout cela fonctionne correctement !

Nous discutons de l’enseignement que les forgerons de Naborum ont reçu. Ils sont bien contents de ce nouveau bagage, et se sentent prêts à œuvrer dans leur cité pour réaliser plein de choses ! Ils retourneront à Naborum demain. « Après le repas de midi !  on mange trop bien ici ! » dit Nicolas Lemas. « Nous, nous resterons, dit Jean Schuss, nous sommes invités ! »

Axell Wilkinson arrive. Gabrielle Krier lui sourit, il veut lui parler en catimini…Elle se lève, va le voir, puis revient annoncer : « Ce soir, je suis invité par Axell, je ne dormirai pas à l’école ! ». Nous sommes ravis, nous avions déjà compris ce matin cette relation naissante. Ce soir, elle se concrétise ! Et les deux tourtereaux prennent congé et s'en vont.

Elle prend congé de nous, et s’en va avec Axell.

( Annexe 73 )

Roger a fait le tour de Naborum. Il confirme à Alison que tous ses invités viendront ! Child a déjà une nouvelle mission pour lui :

« Tu iras demain inviter les bourgmestres des bourgs environnants, ainsi que leurs épouses.  Ce sera samedi 6 juin à seize heures, pour l’inauguration officielle des Thermes, Voilà la liste.

 -Pour Hombourg, c’est fait. Sylvain Rausch a déjà confirmé sa venue.

-À Naborum, tu iras voir Serge Lemas le bourgmestre, Emmanuel Frisch le banquier, Marc Martin le joailler, et Benoît Krier le médecin.

-À Laudrefang, Ernest Dor le bourgmestre, Léon Iser le forgeron, Louis Brett le menuisier,

-À Falkenberg, Simon Lang le bourgmestre, et Joseph Pax l’hôtelier,

-À Tenquin, Georges Tramp le bourgmestre, les tailleurs de pierres Roger et Aimé Brun, Nicolas Déreck, Maurice Alanis, et les livreurs de pierres Gilbert et Robert Gotsch,

-À l’abbaye des Glandières l’archiprêtre Simon de Beauvoir, l’abbé Jean Christian, et Pierre Gross le livreur de charbon.

-Tu leur diras qu’un banquet est servi en soirée, et que l’hôtel est a leur disposition pour la nuit. »

- Je m’y attelle dès l’aube, dit Roger.»
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Posté le : 13/06/2021 08H59
         Vendredi 5 juin.

L’anniversaire d’Alison


  Tous les gardes sont invités à la fête.   La composition des équipes de garde de jour pour aujourd’hui est donc :

Equipe 1 :                         8-10 pause.    10-14 est.         14-16 pause.     16- 18 ouest.

Equipe 2 :                         8-10 pause.    10-14 nord.      14-16 pause.     16- 18 sud.

Equipe 3 : 8-10 est.        10-12 pause.    12-16 ouest.    

Equipe 4 : 8-10 nord.     10-12 pause.    12-16 sud.       

Equipe 5 : 8-12 ouest.    12-14 pause.    14-18 est.        

Equipe 6 : 8-12 sud.       12-14 pause.    14-18 nord.     

Deux gardes pour les équipes 1, 3, et 5, et trois gardes pour les équipes 2, 4, et 6.



Aujourd’hui, ce sont 1 : Joseph Spohr Gretel Wilkinson

                                  2 : Stéphane Spohr, Albert Fart, Roland Martinet.

                                  3 : Helga Wilkinson, Georgette Fart,

                                  4 : Paul Spohr, Pierre Spohr, Denis Martinet

                                  5 :  Jacques Martin, Bernard Spohr

                                  6 : André Martinet, Paul Frisch, Benoit Spohr,



Les tours de garde de nuit : exceptionnellement, les gardes commencent à dix-huit heures.

 À dix-huit heures :
Est : Valérie Maigret, Nissa Levy. Pacôme Maigret,
Ouest : Alexandre Dumas, Elysa Lévy, Agnès Poly
À une heure : 
Est : Abel Hahn, Nathalie Rich,
Ouest : Alain Hahn, Natacha Rich,


C’est un grand jour... Alison a quinze ans ! Ce soir, c’est la fête aux Thermes !

À l’aube, Roger est parti à cheval lancer des invitations pour demain pour l’inauguration des Thermes. Mais ce soir, ce sera le baptême.. la première fête aux Thermes.

Child prépare une charrette de boissons, y compris bien sûr les amphores de vin de bourgogne. Les marchands Armand et Achille Horn se font un honneur de les remplir depuis les muids stockés derrière, chez Child.

Alison, ne pouvant inviter tout le village, a demandé à Child d’offrir à chacun, ce soir; un litron à boire à ses quinze ans.

Aux Thermes, l’école a ouvert à neuf heures. Apollinaire aujourd’hui donne un cours d’histoire du pays, et on parle beaucoup de la venue prochaine du roi Charles.



Une charrette arrive au portail est. Helga Wilkinson et Georgette Fart sont sur les tours.

Helga reconnaît Pierre Gross, le livreur de charbon. Il en a plein la charrette !

« Bien le bonjour, mesdames ! lance aimablement Pierre en voyant les deux gardes sur les tours, les seins bien en avant…

« Je viens t’ouvrir ! dit Helga, en descendant de la tour. Tu livreras le charbon aux Thermes. Émile Lutz, le concierge, t’attend… »

Une fois qu'il a livré, Pierre va chez Child, qui lui apprend qu’il est invité demain avec l’archiprêtre et l’abbé Jean à l’inauguration des Thermes.

Nous sommes chez les Stein. Les cantonniers ont monté la tour. La chaudière et la cuve sont en place, les douches dans les deux maisons et la machine à laver aussi. Il reste à raccorder le générateur de vapeur pour la machine, et nous aurons fini ici aussi. Les forgerons de Naborum sont autonomes, ils y arrivent très bien. C’est leur dernier chantier à Durandalem, il doit être parfait !

Avant midi, la chaudière chauffe, le générateur de vapeur aussi.

Nous nous retrouvons chez Child.  Aujourd’hui nous mangerons à l’auberge, Adrien Molle est prévenu.

À midi, toute la classe va manger au restaurant. Cet après-midi, les enfants vont faire une visite du village et de la mine.

Le restaurant est fermé au public dès quatorze heures.

Les Thermes ferment à dix-sept heures, le temps de nettoyer pour la fête.

Les grandes, Alison et Jeanne, préparent la fête aux Thermes. Elles mettent en place les tables le long des fenêtres, pour y déposer tous les plats froids préparés dans toutes les cuisines du village.

D'autres bancs et quelques autres  tables arrivent de l’école à côté, ainsi que des chaises, des coussins, des tapis. Quelques tentures sont installées par les agents de service, pour donner un air de fête.

Il est seize heures quand une calèche arrive au portail est. Jacques Martin et Bernard Spohr sont de garde.

« Je vous ramène ma fille, et je repars ! » dit Richard Schaff, en déposant Nadège et en faisant demi-tour.

Nadège est contente de revenir au village, elle y connaît tout le monde.

Jacques Martin lui ouvre, lui dit qu’Alison est aux Thermes, et qu'elle peut y aller.

Alison est contente de revoir Nadège, elles avaient passé de si bons moments ensemble, il y a quelques semaines…Ce soir, peut-être, un rêve se réalisera.

Au portail ouest, Joseph Spohr et Gretel Wilkinson sont à leur poste. Une fille arrive à pied. Il s’agit de Josette Dor. Gretel lui ouvre le portail et prévient Alison de son arrivée. Quand Josette arrive devant les Thermes, Alison est là qui l’attend : « Je suis contente que tu sois venue ! Viens, on est en haut. ». Jeanne Muller arrive elle aussi à ce moment, et les rejoint.

Il est dix-sept heures. Les Thermes ferment leurs portes. Le vigile, Yves Holz, est devant la porte, avec la liste d’invités.

Une calèche arrive au portail est : « Nous sommes invités à l’anniversaire d’Alison, nous sommes les Lemas ! » Bernard Spohr leur ouvre, et leur dit : « Si vous restez cette nuit, laissez la calèche ici, Émile va s’occuper du cheval ! » Et les Lemas, Sophie, Alban et Audrey, montent à pied aux Thermes. À la porte, Yves leur dit : « Déshabillez-vous au vestiaire, et prenez une douche avant de monter. Cela se passe au restaurant ! »

Hilde Wilkinson et Joelle Tritz arrivent avec une charrette à bras remplis de plats empilés.

« C’est pour la fête ! » disent-elles, et elles pénètrent dans les Thermes, sans passer par les douches, pour livrer leurs plateaux. Puis elles repartent. Les filles en haut les disposent sur les tables.

J’arrive avec Estelle, Benjamin, Aline, et les deux apprentis forgerons, qui sont invités. Tous, nous avons  les bras chargés des victuailles qui ont été préparées par Berthe, Estelle et Aline. Nous montons tout cela au restaurant. Puis je descends avec Benjamin voir les frères Stock, leurs enfants attendent mon fils pour jouer ensemble. Estelle reste au restaurant pour aider en cuisine.

Albert Tritz, Marie Blache et Pénélope Field arrivent aussi les bras chargés de plats. Ils sont invités, et restent donc sur place.

Bertha Muller arrive avec P’tit Louis et Isabeau en charrette.  L'immense gâteau confectionné par Bertha est installé sur une table au milieu du restaurant. Bertha a aussi fait des dizaines de petits gâteaux, des beignets, et autres friandises.

Nestor Pferd et Hantz Burg arrivent, avec un gâteau qu’a fait Adèle pour Alison.

Les habitants de l’école à côté arrivent ensemble. Les dix soldats avec Dillon, les jumelles, les cousines, et Manon. Jacou est avec eux. Il dira deux ou trois mots, avant de repartir, et de laisser les jeunes entre eux.

Quelques gardes sont venus, : Helga Wilkinson, Georgette Fart, Paul Spohr, Pierre Spohr, et Denis Martinet. Les autres arriveront dès que la relève de nuit aura pris son poste.

Un jeune homme à cheval arrive au portail ouest : « Je suis Jérémoy Mayer, Alison m’a invité ! »

Gretel lui ouvre, lui dit de laisser son cheval. On va s’en occuper ! Et tandis qu’il se présente à la porte, Alison, prévenue, vient l’accueillir. Elle l’emmène tout de suite sous la douche, et là, ne résiste pas à l’embrasser sur la bouche ! Jérémoy espérait bien cela,.. Forcément, il  a aussitôt une érection, ce qui fait rire Alison. « Patience, patience, lui dit-elle...Ce soir, je t’inviterai dans la suite royale ! » Puis, une fois  l'ardeur du garçon calmée,  tous deux rejoignent les invités.

Axell est devant la porte. Gabrielle se précipite pour l’accueillir ! Ils prennent ensemble une douche, se serrant amoureusement, puis montent à l’étage, main dans la main.

Isabelle Frisch, Esther et Étienne Maigret arrivent à pied. Ils sont venus ensemble de Naborum. Ils ont laissé leur calèche chez Émile.

Les résidents des Thermes arrivent à leur tour.

Roger est de retour de sa mission, il a prévenu tout le monde ! Un peu fatigué de sa journée à cheval, il a besoin d’un bon coup de vin pour se requinquer.

Raoul et Raymonde Frisch arrivent. Ils ont un cadeau pour Alison : un magnifique collier de perles serties dans une chaîne fine en or rouge !

« Merci beaucoup, il est magnifique ! Quelle splendeur... Je vais le porter toute la soirée ! »

Les trois commis du Fernand sont là ! Édouard Basin, Jacques Basin, et Gildas Dor.

Enfin, voici les gardes de jour, qui viennent de se faire relever : Joseph Spohr, Gretel Wilkinson, Stéphane Spohr, Albert Fart, Roland Martinet, Jacques Martin, Bernard Spohr, André Martinet, Paul Frisch, Benoît Spohr.

Tout le monde est là !

Jacou monte sur une table : « Je souhaite un bon anniversaire à Alison... Bravo à Estelle et à Robert,  pour avoir conçu une aussi charmante personne ! Je vous souhaite à toutes et à tous un bon moment festif. Alison vous a invités pour que vous vous amusiez, et aussi pour que vous vous connaissiez mieux. Beaucoup d’entre vous ne sont au village que depuis quelques jours...  Je suis fier de cette jeunesse, qui est l’avenir de Durandalem. Mais bon, trêve de discours...  Joyeux anniversaire, Alison ! »

Jacou laisse à Joseph Wirth une fiole de son remède à prendre en cas d’abus d’alcool. Et sachant bien ce qui allait se passer ce soir,  il a aussi fait rajouter au vin sa position anti-fécondation !

 À ce moment, Apollinaire arrive avec sa lyre, et commence par un couplet improvisé :

Alison, Alison

Tu changes de saison

Alison, Alison

Tout brille à l'horizon

Alison, tes quinze ans

C'est ton plus beau présent...

Joyeux anniversaire ! Joyeux anniversaire, Alison ! Allez ! tous en chœur :  Joyeux anniversaire ! Joyeux anniversaire, Alison ! »

Et tous les invités reprennent en chœur.

Alison monte à son tour sur la table, son magnifique collier autour du cou : « Merci beaucoup Apo ! Merci à vous toutes, à vous tous ! Ce soir on fait la fête ! Prenez chacune et chacun un verre, et trinquons tous ensemble à la jeunesse de Durandalem ! » Et Joseph Wirth et Joelle Lutz distribuent des canons à chaque invité.

Le vin coule à flots ! Les amphores remplies ce matin même se vident les unes après les autres. Les jeunes discutent, des groupes se forment... Quelques-uns s’écartent du monde pour un peu d’intimité.

Les concierges, Thomas Fergusson et Émile Lutz, allument les différents candélabres et chandeliers avant la nuit. Il y en a des dizaines répartis dans tout le bâtiment, à tous les étages, y compris dans les chambres d’hôtel et dans la suite royale.

Les chambres d’hôtel sont à la disposition des invités pour un moment d’intimité s’ils le désirent.

 -Alix Holz trouve qu'Audrey Lemas est très jolie ! Il la prend par la main et l'invite à  faire un tour au sauna...

Annexe 74

Alison voit bien que certains de ses invités s’éclipsent, que des couples se forment. Chacun va prendre du plaisir ! Elle redit à Jérémoy qu’il doit être patient, elle ne peut pas abandonner ses invités, comme ça, tout de suite. Mais quand la soirée sera plus avancée, tous les deux, dans la suite royale…

En attendant, elle prend plaisir à discuter avec les résidents des Thermes et de la Résidence. Chacun a une histoire, souvent tragique. Certains ont connu bien des malheurs. Mais à Durandalem, n'est-ce pas, tout finit par s'arranger !

Peu à peu, les invités reviennent. repartent parfois, descendent à la piscine, ou au sauna, au bain de boue… Chacun se nourrit selon son envie. le choix est grand. Disposées tout le long des baies vitrées, les denrées sont plus appétissantes les unes que les autres.

Pour l'agrément des convives et d’Alison, Apo alterne les chansons et les morceaux de  lyre. Jeanne, dotée d'une belle voix, tente parfois des duos avec lui, et le public apprécie !

Sophie Kami propose à Apo de passer dans sa salle de massage. Cela lui fera du bien, un massage ! Il accepte volontiers, et descend avec elle.

La fête se poursuit toute la soirée. Les allées et venues entre l’hôtel et le restaurant sont incessantes. Demain, ce sera un sacré travail pour nettoyer toutes les chambres !

Alban Lemas demande à Helga Wilkinson, de retour avec Joseph Brett, si elle a encore assez d’énergie pour se consacrer à lui ! Elle confirme qu'elle en a, et les voilà partis ensemble.

Après leur moment d’intimité dans une chambre de l’hôtel, Gretel Wilkinson et ses adorateurs, Gabriel Holz, Armand Capes, Le Borgne Bauer, et François Bauer, s’amusent comme des fous dans la piscine.

Dans le bain de kaolin, Émilie Stone, Georges Lang et Étienne Maigret s’en donnent eux aussi à cœur joie, et rigolent de leurs corps recouverts de boue.

Le hammam est utilisé par Isabelle Frisch, Hugues Schaff et Albert Fart. Leur transpiration n’est pas due qu’à la chaleur !

L’un après l’autre, les invités prennent congé, c’était vraiment une belle fête !

La plupart des résidents de Durandalem sont partis.  Les chambres sont occupées par les invités extérieurs, qui ne sont pas seuls !

Les gardes de nuit, Abel Hahn, Nathalie Rich, Alain Hahn et Natacha Rich sont allés prendre leurs postes. La relève est à une heure.

Gabrielle Krier, accompagnée d'Axell Wilkinson, a regagné son appartement de la Résidence.

Josette Dor a beaucoup apprécié les attentions de Quentin Lang, Elle lui propose de dormir ensemble.

Jean Schuss demande à Juliette Stone si elle veut bien passer la nuit avec lui. Comme son tempérament fougueux l’avait épatée lors de leurs ébats avec Gabin Fleich. elle accepte avec plaisir !

Audrey Lemas voudrait bien d’Alix, encore, encore, et encore, et l’invite pour la nuit.

Nadège aimerait bien dormir avec ses copines, Alison et Jeanne. Alison lui dit qu’elle sera avec Jérémoy, qui l’initiera. Nadège fait savoir à Jeanne que Gildas sait bien s’y prendre, et Jeanne veut bien qu’il l’initie aussi. C'est ainsi que les trois filles se retrouvent dans la suite royale, avec Jérémoy et Gildas.

Annexe 75

Alban Lemas, lui, il est fatigué...  Il dormira seul.

Quelques bruits émanent encore des chambres de l’hôtel.  Puis le silence finit  par régner enfin dans le bâtiment des Thermes.

Après avoir débarrassé les denrées restantes, les avoir rangées dans la chambre froide, et après avoir nettoyé la salle de restaurant, Estelle me rejoint chez les Stock.  Et nous rentrons à la maison avec Benjamin. La lune montante éclaire notre route.

Les concierges sont les derniers dans le bâtiment, occupés à éteindre tous les chandeliers de la maison. Cela leur prend un certain temps. Mais ils savent maintenant comment gérer les lumières, ce sont de bons éclairagistes !
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Saint-Avold Saint-Avold
Posté le : 14/06/2021 08H43
          Samedi 6 juin

Préparatifs de l'inauguration des Thermes

Cet après-midi, les garçons soldats vont être présents à l’inauguration des Thermes, nus bien évidemment. Ils décident donc, avec Dillon, de répéter leur entrée : marcher au pas, s’aligner correctement, dans un ordre de taille croissant, le plus petit devant.

Charles, cinq pieds, a donc l’honneur d’être le premier, suivi d'Alix, cinq pieds trois pouces, puis de Gabin, cinq pieds cinq pouces, puis de Xavier, d'Armand, du Borgne, de François, et d'Achille, tous de six pieds, suivis de Hugues et  de Joseph, tous deux six pieds quatre pouces. Dillon fermera la marche.

Ils s’entrainent à s’aligner en longueur, en largeur, tous au même pas.

Leur entrée devra être remarquée. Ce sont des soldats, et doivent être considérés comme tels !



                               La composition des équipes de garde de jour 

Aujourd’hui, ce sont 1 : Jacques Martin, Albert Fart,

                                  2 : Paul Spohr, Roland Martinet, Benoît Spohr,

                                  3 : Bernard Spohr, Pierre Spohr

                                  4 : André Martinet, Joseph Spohr, Helga Wilkinson

                                  5 :  Paul Frisch, Georgette Fart

                                  6 : Denis Martinet, Stéphane Spohr, Gretel Wilkinson

Les tours de garde de nuit : trois gardes à chaque poste.

À vingt heures :

 Est : Valérie Maigret, Michèle Holz, Alain Hahn,
Ouest : Gabriel Holz, Alexandre Dumas, Natacha Rich,
 À deux heures :

Est : Nissa Levy, Agnès Poly, Nathalie Rich, 
Ouest : Elysa Lévy, Abel Hahn, Pacôme Maigret


Le matin de bonne heure, Guillaume Bardot fait le tour des chambres pour réveiller les invités qui restaient après la fête. Il visite aussi la suite où Alison et ses amies ont dormi.

« Dépêchez-vous de prendre une douche, dit-il. Un déjeuner est servi au restaurant, mais après, vous devrez partir ! » . Les agents d’entretien, Louis Hoste et Bérengère Stark ont commencé à nettoyer les chambres et à sortir le linge sale. Beaucoup de chambres ont été inaugurées cette nuit ! Lydie Stone et Joséphine Basin, les buandières, doivent laver tous les draps et les linges utilisés. Le tambour tourne déjà dans la buanderie. Les buandières Madeleine et Thérèse Stone s’occupent des serviettes, avec Alice Stone. Les deux buanderies tournent à plein régime !

Alison, Jeanne, Nadège, Gildas et Jérémoy descendent de la suite, Léon Stark et Francine Hoste s’affairent à la nettoyer pour cet après-midi. Il faut qu’elle soit impeccable, pour l’inauguration ! « Hé ben ! Ils ont fait la fête, ici ! » dit Léon, en voyant l’état des couchages, sens dessus-dessous.

Tout le personnel des Thermes travaille d’arrache-pied pour nettoyer les lieux. Il y avait plus de quatre-vingts personnes hier soir, qui ont allègrement utilisé les infrastructures ! Parmi le personnel, beaucoup y ont participé.

Alison et ses amis se retrouvent chez Child, avant de se séparer.

Les Naboriens, Jean Schuss, Audrey Lemas, Sophie Lemas, Alban Lemas, Isabelle Frisch, Esther Maigret, Étienne Maigret, retournent à Naborum. Les calèches sont chez Émile.

Gabrielle Krier ne rentrera pas à Naborum, elle voudrait rester vivre à Durandalem avec Axell Wilkinson. Elle sait que son père viendra cet après-midi pour l’inauguration des Thermes, elle lui présentera son amoureux ! Elle a demandé à Jean Schuss de parler à Nicolas Lemas son patron, de lui dire qu’elle viendra lundi lui demander son congé.

Ce sont des grandes embrassades et des mercis pour cette superbe fête.

Alison embrasse longuement Jérémoy Mayer, qui lui promet de revenir bientôt !

Josette elle aussi s’en retourne à Laudrefang, Jérémoy la déposera à cheval.

Nadège voudrait rester encore un peu avec Alison. Ses parents n’ont rien contre, du moment qu'Estelle est d’accord ! Jeanne toute contente dit alors : « On va pouvoir se voir toutes les trois ! ».

Il fait déjà bien chaud, ce matin.

J’ai rendez-vous aux Thermes avec Albert, Éric et Yves Holz, les vigiles, pour leur expliquer comment fonctionnent les monte-personnes. Ce seront eux les manipulateurs aujourd’hui.

Sur place, nous essayons les monte-personnes, et chacun essaie de manœuvrer la cage le plus régulièrement possible. Je vérifie la vapeur, avec les frères Stock, à la chaudière ouest, et dans le grenier du bâtiment où se trouve la machinerie des cages. Tout fonctionne correctement.

Les frères Stock me confirment le bon fonctionnement des chaudières, et des systèmes de chauffage de la piscine, du sauna, du hammam et du bain de kaolin. Les chambres froides fonctionnent aussi, elles ont eu à faire hier, et tout s’est bien passé, les cuisinières me l'ont confirmé. Les générateurs de vapeur sont au point.

Jacou a convoqué tous les responsables à quatorze heures, il m'a dit d'y être aussi.

Après le repas de midi, pris à l’auberge en compagnie d’Alison qui m’a conté la soirée d’hier, je retourne aux Thermes, en compagnie de Child, convoqué lui aussi pour la réunion.

Sont présent : Jacou, Chantal, le curé Paul Angst, Germaine Beten, inquiète d’être là, Apollinaire de Valz, les concierges Thomas Fergusson et Emile Lutz, les techniciens chaudières, Rémi et Raymond Stock, Le gérant des Thermes, Basile Bardot, le gérant du restaurant, Michel Bern, le gérant de l’hôtel, Guillaume Bardot, le responsable d’étage Alphonse Holz, les cuisinières des Thermes Agnès et Angèle Fergusson, et Josiane Lutz, les cuisinières de la Garderie, Joelle Tritz et Hilde Wilkinson, les cuisiniers de la Résidence, Albert Tritz, Sylvie Spar, Marie Blache et Penelope Field, les cuisinières de l’école des soldats, Manon Germain et Julie Klein, Child Germain, et moi, Robert Schmit. Claude Kaas l’apothicaire est là aussi, il se demande pourquoi ! Les masseuses, Marianne et Mariette Wald, et Fleur, Delphine et Alice Martinet, ont également été convoquées.

Jacou prend la parole :

« Tout le personnel doit être prêt à son poste pour seize heures.

-D’abord, il y aura la bénédiction de l’archiprêtre des Glandières, Paul, tu es chargé de son accueil.

-Ensuite, nous couperons le ruban devant la bâtisse. La mise en place du ruban est aux soins des concierges ! Thomas et Émile, c’est votre travail.

-Les ciseaux seront portés par le plus jeune du village, Maxime Kaas. Claude, tu es chargé de l’emmener pour seize heures.

-Apollinaire, tu joueras un air de musique pour l’occasion.

-La doyenne du village, Germaine Beten, coupera le ruban, que Child et moi tiendrons de chaque côté.

-Les premiers à entrer seront les invités des bourgs avoisinants, précédés des ecclésiastiques, y compris Paul et Germaine. Child, tu es chargé de les accueillir, et de les accompagner aux vestiaires et aux douches, qui restent obligatoires, ainsi que la nudité dans les Thermes.

-Une fois que les invités seront passés par les douches, la population du village pourra aussi entrer. Tout le monde est invité.

-Les cuisinières, vous êtes chargées de nourrir tout le monde, cela fait plus d’une centaine de personnes. Les tables sont dressées, le personnel va les décorer. Vous pouvez déjà y aller.

-Les masseuses de la Résidence et de l’école, vous pratiquerez dans les chambres de l’hôtel, à la demande des invités. Vous apporterez vos onguents et votre matériel pour seize heures.

-Robert, qu’en est-il des monte-personnes ?

« Ils sont opérationnels et seront en service, ce sont les vigiles, les cousins Holz, qui les manipuleront, nous avons répété ce matin. »

-Parfait ! Les concierges, vous avez la charge de l’éclairage, cela va durer assez tard…

-Chantal, tu assureras une permanence médicale, tu t’installeras dans la petite suite au second étage. Alphonse t’aidera à t’installer. Tu prendras ce qu’il te faut pour cela dans mon cabinet à l’école. Fais-toi aider par Josette et Josiane pour tout amener en temps voulu, pour être prête à seize heures !

-Rémi et Raymond, vous êtes chargés du bon fonctionnement de l’ensemble.

Voilà !  Ce sera l’ultime répétition avant samedi prochain, quand le roi Charles sera dans nos murs !

-Merci à vous toutes et tous, et vive les Thermes de Durandalem ! »



Les premiers invités se présentent au portail ouest. Bernard Spohr et Pierre Spohr sont à leur poste.

« Nous sommes invités ! » dit Léon Iser, accompagné de sa copine Juliette Greco, du bourgmestre de Laudrefang Ernest Dor, de son épouse Annie, et du menuisier Louis Brett, avec sa compagne Charlotte Gainsbar.

« Je vous ouvre ! » dit Pierre, reconnaissant Léon, avant de descendre de la tour.

« Vous pouvez enlever vos habits ou les garder, mais dans les Thermes vous devrez les enlever ! »

Alors les six Laudrefangeois se déshabillent, Pierre garde leurs vêtements dans la tour.

Les voyant arriver, Child vient à leur rencontre.

« Bienvenue !  leur dit-il. Venez, allons boire un verre en attendant ...» et il les emmène à la cantine de la Résidence, où il a décidé avec Florent Molle que l'on pouvait venir boire un coup.

Au portail est, une charrette arrive.

« Qui êtes-vous ? » demande Georgette Fart, de garde avec Paul Frisch.

« Nous venons de Tenquin, nous sommes invités aux Thermes ! », dit Georges Tramp, le bourgmestre. Il y a dans la charrette, Georges Tramp, son épouse Myriam, les tailleurs de pierres Roger Burn, son épouse paulette, Aimé Burn, sa compagne Julie Lasko, Nicolas Déreck, son épouse Régine, Maurice Alanis, et sa compagne Anne Rica, ainsi que les livreurs de pierres Gilbert Gotsch et sa femme Martine, et Robert Gotsch et son épouse Martha.

Georgette descend leur ouvrir le portail.  À part les frères Gotsch, qui sont habitués, les autres s'étonnent de voir que Georgette est toute nue.

« On nous a dit que ce serait nu... Nous avons eu chaud, peut-on se doucher ?

- Pas de souci, Joel vous attend aux douches communales ! »

Et la charrette va jusqu’aux douches.

« Vous devez patienter un peu, leur dit Joel, il n’y a que six douches ! 

- Pas de problème, répond Gilbert. Nous y allons à quatre, nos femmes sont jumelles… »

Ils apprécient cette eau qui les nettoie de leur sueur et de la poussière de la route. Les frères Gotsch en savent quelque chose !

Au sortir de la douche, ils laissent là leurs vêtements et leur charrette et vont à pied aux Thermes. Joel prévient Child, qui vient les accueillir et les emmène à la Résidence.

Au portail ouest, une autre calèche arrive avec quatre personnes à bord.

« Qui êtes-vous ? demande Bernard Spohr.

- Nous venons de Falkenberg, je suis le bourgmestre, et voici l’hôtelier. Nous sommes invités aux Thermes.

- Entrez ! Child vient vous chercher ! »

Et Child, prévenu mentalement, les accueille au portail.

« Voici Rachel, mon épouse, dit Simon Lang, et Adrienne Pax, l’épouse de Joseph, l’hôtelier ! »

« Venez avec moi à la Résidence, vous pourrez vous doucher ! » dit Child. Et il les emmène. Ils en profitent pour se doucher puis, nus, ils trinquent avec Child et les autres invités en attendant l’heure.

Au portail est se présentent trois nouvelles calèches.

Dans la première, l’archiprêtre Simon de Beauvoir, l’abbé Jean Christian, et Pierre Gross, venant de l’abbaye des Glandières. Georgette reconnait Pierre, et leur ouvre le portail.

« Passez par les douches chez Joel, ce sera plus simple ! »

Et la calèche s’en va jusqu’aux douches. Joel, prévenu, les attend.

La deuxième calèche vient de Naborum, Georgette reconnaît le bourgmestre, et lui tient le même discours. À bord, il y a Serge Lemas, son épouse Paulette, Emmanuel Frisch, sa compagne Paulette Munch, Marc Martinet son épouse Joelle, et  aussi Benoit Krier et sa compagne Simone Sinior.

Quant à la troisième calèche, elle arrive de Hombourg. Sylvain Rausch et son épouse Marie-Louise sont à bord. Georgette leur redit la même chose, et les envoie chez Joel.

Marie-Louise est d'abord réticente quant à la nudité. Mais s'apercevant que même les hommes d’Église sont nus, elle se dit que finalement le Seigneur l’a voulu ainsi ! Alors elle décide de reste nue elle aussi en sortant de la douche.

Et c'est ainsi que les Naboriens, les Hombourgeois et les curés avec Pierre arrivent tous nus, en même temps, à la Résidence où Child les attend.

Emile Pferd, avec Hector et Hantz, prennent en charge les charrettes, et s’occupent des chevaux, qu’ils mettent dans les nouvelles écuries, avant de monter aux Thermes avec Adèle.

Les bigotes sont arrivées, le petit Maxime aussi.  Tout le village est là, on va pouvoir commencer ! 
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L'inauguration des Thermes

Apollinaire joue un air de circonstance avec sa lyre. Jacou et Child tiennent le ruban de chaque côté du portail. Le petit Maxime avance, l'air très sérieux, portant une paire de ciseaux posée sur un coussin. La doyenne Germaine prend les ciseaux, et coupe le ruban.

L’archiprêtre Simon de Beauvoir, flanqué des abbés Jean et Paul, bénit le local, en murmurant un charabia latin que personne ne comprend. Puis il donne le goupillon à Paul qui le passe à Germaine.

Ils entrent les premiers, et vont sous la douche. Au sortir de la douche, une fois qu'ils sont séchés, Brigitte Bardot, Martine Bardot et Étienne Lombard leur tendent des serviettes propres et sèches. Là, ils attendent les officiels avec Jacou, qui va diriger et commenter la visite.

Il commence : « Vous voici à l’intérieur des Thermes ! Voici Basile Bardot, le gérant des Thermes. À votre droite, la salle de repos, et les salles de massages, avec leurs masseuses, Sophie Kami, Justine Kami, et la jeune Pauline Lang. 

-Devant vous, il y a les salles de sauna, de hammam et de bain de boue, et les agents qui s’occupent de vous dans ces lieux : Brigitte Bardot, Martine Bardot et Étienne Lombard.

-Nous portons une grande attention à l’hygiène, et nos agents d’entretien, Nina Stock, Paulette Stock et Jules Lang, ici présents, y veillent ! 

-Ici, la piscine. Nos agents de service et d’entretien sont toujours présents. 

-Et voici le coin des boissons, ou vous pouvez aussi prendre une petite collation si vous avez un creux. Un coin géré par Joseph Wirth et Joelle Lutz.

-il y a de la place pour accueillir une foule de personnes !

-Je vous invite maintenant à monter à l’étage. Vous y trouverez le restaurant et l’hôtel. Par ici ! Des monte-personnes, qui évitent d'avoir à emprunter les escaliers, sont à votre disposition. Si des personnes sont désireuses de les essayer , nos monteurs Albert Holz, Éric Holz et Yves Holz sont à votre service !

-Pas plus de deux par cage ! » rajoute-t-il en voyant la bousculade. Alors, plutôt que d’attendre, la plupart des visiteurs empruntent les escaliers.

Au restaurant, ils sont accueillis par Michel Bern, le gérant, qui présente son personnel.

 « Voici Agnès Fergusson et Angèle Fergusson, nos jeunes cuisinières, et Josiane Lutz, la cheffe de cuisine.

-Nous avons aujourd’hui le renfort des cuisiniers de nos autres demeures, Joelle Tritz et Hilde Wilkinson, de la Garderie, le bâtiment de nos gardes de nuit, et Albert Tritz, Sylvie Spar, Marie Blache et Pénélope Field, les cuisiniers du bâtiment la Résidence, qui héberge nos gardes de jours et nos mineurs, et enfin les cuisinières de l’école de soldats, Manon Germain et Julie Klein.

-Nos agents de service, Joséphine Lang et Émilie Lang, aidées par Joshua Levy et Giselle Levy, de la Résidence.

-Voici nos agents d’entretien Eugène Starck et Françoise Hoste, et notre agent de sécurité Pierre Lang.

-Comme vous le voyez, elles dressent les tables pour le banquet.

-Et voici Alice Stone, notre buandière.

-Je vous laisse passer de l’autre côté de l’escalier, vous y trouverez l’hôtel. »

Et les visiteurs, Jacou en tête, arrivent à l’hôtel. Ils sont accueillis par Guillaume bardot, le gérant.

« Bienvenue à l’hôtel des Thermes ! Nous avons trente chambres individuelles, pour une ou deux personnes, chacune équipée de douche et de coin d’aisance.

-Ici, nous avons les dortoirs, qui peuvent accueillir chacun vingt personnes. Il y a cinq dortoirs, donc une capacité d’accueil de cent personnes ! ils comportent aussi tous des douches, et des coins d’aisance. »

« Mais pourquoi tant de places ?  demande Serge Lemas, le bourgmestre de Naborum.

- La semaine prochaine, nous accueillons le roi Charles, sa suite et son armée rapprochée, plus d’une centaine de personnes en tout ! »

« Voici Louis Hoste et Bérangère Starck, nos agents chargé de l’entretien de l’hôtel.

-Et voilà nos buandières, Lydie Stone et Joséphine Basin, qui ont fort à faire pour laver tout le linge et les draps de l’hôtel !  rajoute Guillaume.

« Et ici une des buanderies, dit Joséphine Basin. Comme vous le constatez, le tambour de lavage est en marche ! »

« Nous avons fait venir les masseuses de l’école, Marianne Wald et Mariette Wald, et les masseuses de la Résidence, Fleur Martinet, Delphine Martinet et Alice Martinet. Elles œuvrerons ici, dans les chambres de l’hôtel, et sont à votre disposition !



« Je vous emmène maintenant un étage plus haut, où se trouvent les suites, dit Jacou.

-Vous êtes ici dans la suite royale, équipée de tout le confort pour notre roi.

-Ici, le logement de sa garde personnelle.

-Vous voyez la deuxième buanderie, avec ses buandières, Madeleine Stone et Thérèse Stone. Et voici Alphonse Holz, le responsable de l’étage.  Cette suite est équipée pour l’occasion en antenne médicale, Voici Chantal Brett, notre assistante médicale à l’école. »

« J’ai la responsabilité de la quiétude des suites, avec mes agents Olivier Stone et Oscar Stone » dit Alphonse.

 « Voici Juliette Stone et Émilie Stone, nos jeunes filles au service des suites. Léon Starck et Francis Hoste veillent à la propreté permanente des lieux ! »

Jacou dit alors : « Voici les appartements du personnel des Thermes. »

« Je peux vous faire visiter le mien, dit Alphonse. Ils sont tous identiques ! »

Et les visiteurs terminent leur visite par l’appartement, qu’ils trouvent spacieux et doté de tout le confort.

« Maintenant, Messieurs et mesdames, je vous laisse profiter de nos infrastructures. N’hésitez pas à solliciter le personnel, ils sont là pour vous !

-Je vous invite toutes et tous pour le grand banquet, à dix-huit heures. D’ici là, bonne visite ! »

Et tout le monde redescend au rez-de-chaussée. Certains utilisent les monte-personnes, qui fonctionnent sans arrêt !

Le sauna est envahi, la chaleur a du mal à se maintenir. ce sont des entrées et des sorties incessantes !

La piscine aussi est prise d’assaut, par ces chaleurs. Beaucoup apprécient la fraicheur de l’eau, chauffée malgré tout. Les tailleurs de pierres et les livreurs de Tenquin, sont heureux dans l’eau, eux qui baignent si souvent dans la poussière !

Plusieurs personnes veulent des massages, et vont voir les filles qui les attendent, soit en bas, soit au niveau de l’hôtel.

 Les sœurs Beten acceptent, pour la première fois de leur vie, de confier leur corps aux mains d’une autre personne. Fleur et Delphine s’occupent d’elles, elles ressortent enchantées de ces massages.

 L’abbé Paul, lui aussi, veut bien d’un massage, et demande à Alice Martinet de s’occuper de lui. C’est la deuxième fois en peu de temps qu’il se fait toucher son corps. Il apprécie vraiment les soins que lui procure Alice ! Il se rend compte que son anxiété maladive a disparu... Il la remercie vivement, « Je vous solliciterai une place au paradis, pour les bienfaits que vous m’avez octroyés ! » 

Benoît Krier, le médecin de Naborum, veut tester lui aussi. Il connaît les points sensibles du corps, et veut savoir si les masseuses les connaissent aussi ! Il emmène avec lui sa compagne, Simone Sinior, et demande aux jumelles si elles peuvent les masser dans la même chambre. « Pas de souci, dit Mariette,  on va faire ça chez Marianne ! » Eux aussi sortent heureux. Benoît est rassuré : elles connaissent bien leur métier !

Au rez-de-chaussée, les salles de massage sont occupées également. L’archiprêtre et l’abbé Jean en profitent, ainsi que Pierre, le livreur de charbon.

Au coin des boissons, les bourgmestres discutent avec Jacou, tandis que leurs épouses font connaissance, au hammam et au bain de kaolin.

« Il y a beaucoup de personnel ! Vous les avez recrutés comment ? » demande Simon Lang, le bourgmestre de Falkenberg.

« Certains sont arrivés par hasard, en venant essayer les douches. D’autres étaient en situation désespérée, et ç'a été pour eux une opportunité incroyable ! Quelques-uns avaient entendu parler d’embauche à Durandalem, et sont venus tenter leur chance. Au total, pour le bâtiment des Thermes, nous avons plus de quarante salariés  !

- Mais vous ne pouvez pas rentabiliser tout cela ! objecte Georges Tramp, le bourgmestre de Tenquin.

-Non, évidemment. Si nous avons pu réaliser un tel projet, c’est grâce à l’or que nos mineurs extraient de la mine. C’est vraiment un grand filon.

« C’est vrai ! les pierres que nous vous avons fournies ont été grassement payées ! reconnaît Georges Tramp.

- Eh oui... Cela nous permet aussi de payer largement tout le personnel de nos bâtiments, l’école, la Résidence, la Garderie et les Thermes.

- Tout cet or doit susciter bien des convoitises ! fait remarquer  Serge Lemas.

- Certes... Des pillards ont essayé de voler l’or. Mais bien mal leur en a pris ! Nous avions embauché et formé des gardes, pour veiller jour et nuit sur notre sécurité. Et les gardes ont décimé les pillards !

- Quelle technologie incroyable ! Comment ça marche ? » demande Sylvain Rausch.

-Tout cela est sorti de la tête d’un génie de la technique, notre forgeron Robert Schmit. C’est lui qui, à partir de la grande forge où il a fabriqué l’épée pour le roi Charles, a eu des intuitions et a mis au point les douches, les machines à laver, les chambres froides. Tout cela avec l’aide de plusieurs autres forgerons.  Notamment Léon Iser, de Laudrefang, qui l’a assisté dans tous ses projets, et de quelques autres : Nicolas Lemas, Georges Clounet, Jean Schuss et Gabrielle Krier, de Naborum, Albert Feuer, Norbert Feuer, Jérémoy Mayer, de Falkenberg, et Émile Gouvy, votre forgeron à Hombourg.

-Voilà Rémi Stock et Raymond Stock. Ce sont les techniciens qui s’occupent de toute la technique du bâtiment. Si vous êtes intéressés, ils peuvent vous faire visiter les aménagements techniques. Mais soyez de retour pour dix-huit heures ! »

Quelques personnes suivent les techniciens.

Vers dix-huit heures, les concierges, Thomas Fergusson et Émile Lutz, aidés par Anatole Brett, le concierge de l’école, allument les chandeliers dans le restaurant, l’hôtel et les Thermes.

Les tables sont en place. La plus grande est réservée aux invités extérieurs et à leurs conjointes. Les autres sont en placement libre, hormis une table réservée aux gardes, qui ne viendront qu’à vingt heures, et une deuxième  prévue pour les enfants de Durandalem. Les grandes filles Alison et Jeanne, avec leur invitée Nadège, s’occuperont des enfants.

Il est dix-huit heures. Les convives s’attablent. Le reste du village est désert, ils sont tous aux Thermes ! Les gardes ont la charge de prévenir, si des étrangers arrivaient.

Tout le monde est installé, un verre apéritif leur est servi.

« Mesdames et messieurs, je lève mon verre aux Thermes de Durandalem ! » dit Jacou, et toutes et tous en chœur : « Aux Thermes de Durandalem ! »

« Voici nos gardes de nuit, qui ne vont pas rester, ils prennent bientôt leur poste ! » Les douze gardes se lèvent, applaudis par tous les convives.

« Mesdames et messieurs, voici les soldats du roi, qui vont partir avec lui la semaine prochaine ! » Et les soldats arrivent, au pas, Dillon en tête, dans un ordre parfait ! Ils sont chaleureusement applaudis.

« Et voici nos mineurs, de retour de la mine ! dit Jacou.  Messieurs, prenez place ! »

Un des mineurs, Axell Wilkinson, est en compagnie d’une grande et ravissante rousse, Gabrielle Krier.

Ils se dirigent vers la grande table, où est assis le médecin de Naborum, Benoît Krier, le père de Gabrielle.

 « Père, je te présente Axell Wilkinson... Nous nous aimons, et nous voulons vivre ensemble, à Durandalem ! Nous donnes-tu ton assentiment ? »

Benoît Krier, après un moment d’étonnement, en voyant sa fille nue,  rayonnante aux bras de ce grand roux, lui répond : « Si tel est ton désir, ma fille, je te donne mon assentiment ! Mais il faut aussi que le bourgmestre de Durandalem soit d’accord... »

Jacou alors se lève : « Gabrielle, tu es la bienvenue à Durandalem, et tu le sais ! Je vous souhaite tout le bonheur que vous méritez !

 - Et puis, précise Axell, nous avons un projet ! Construire une fonderie dans l’ancienne carrière pour fondre le minerai de la mine...

- C’est un beau projet, convient Jacou. Vous pouvez vous y atteler ! »

Le banquet se poursuit dans la bonne humeur. Les habitants font connaissance des nouvelles têtes au village. Ce n’est pas tous les jours !

Les mets, plus délicieux les uns que les autres, se succèdent, et le vin coule à flots. Les frères Horn, invités en tant que résidents provisoires, sont applaudis pour la qualité du vin qu’ils ont apporté.

Il est vingt heures passées quand une bande de quinze jeunes font leur entrée au restaurant.

 « Je vous demande d’accueillir les gardes de Durandalem, dit Jacou. Ils viennent d’être relevés. » Et c’est sous les applaudissements que les gardes vont s’installer à la table prévue pour eux.

La nuit tombe. mais l’éclairage est bien suffisant pour illuminer le banquet !

Rémi Stock et Raymond Stock quittent les lieux pour vérifier les chaudières. Ils reviennent bientôt. Comme d'habitude, tout va bien.

Apollinaire est présenté aux invités : « Voici Apollinaire de Valz, notre nouveau barde. Et nous avons créé avec son aide une école des enfants, qu'il anime avec beaucoup de cœur ! » Tous les enfants lui font un ban et scandent :  «A-po ! A-po ! A-po ! » Il prend aussitôt sa lyre, et enchante l’assistance de sa belle voix, accompagné par une superbe musique de sa composition. Les applaudissements fusent.

Jacou annonce à ses voisins de table qu’ils sont invités samedi prochain avec leurs épouses, pour la venue de Charles . Ils pourront emmener trois ou quatre notables de leur cité. Il leur demande s’ils connaissent des bardes susceptibles de venir samedi prochain pour accueillir le roi.

 Georges Tramp dit qu’à Tenquin, il y a deux bardes, et qu’ils les enverra à Durandalem.

Simon Lang propose les services d’une confrérie non loin de Falkenberg, il y a là-bas trois ou quatre bardes, trompettistes, qui animent parfois la fête de la cité.

 « Notre barde, l’excentrique Dave, se fera un plaisir de venir chanter... Surtout s’il peut le faire nu ! » dit en rigolant le bourgmestre de Naborum, Serge Lemas.

« Nous avons à Hombourg un chœur d’hommes d’une douzaine de membres, je vais leur demander de préparer quelque chose pour l’occasion ! » dit Sylvain Rausch, le bourgmestre de Hombourg.

Discrètement, Jacou demande à Simon Lang si Madame Claude pourrait venir avec ses filles passer les jours de samedi et de dimanche à Durandalem, Le roi et sa cour en seraient sûrement ravis, et n'auraient pas, ainsi, à solliciter le personnel ! « Combien de filles faudrait-il ? » demande Simon. « Autant qu’elle pourra en ramener ! » répond Jacou en souriant.

Il est tard quand les premiers quittent le banquet. Les villageois rentrent chez eux, les uns après les autres, en saluant les invités au passage. Jacou fait savoir aux invités extérieurs que des chambres d’hôtel sont à leur disposition dès qu’ils le veulent !

Les gardes de nuit, de leur propre initiative, raccompagnent les villageois, en éclairent leur route. Jacou, qui en a des échos par la pensée, apprécie grandement le geste.

 Je quitte à mon tour nos invités, avec Estelle, Benjamin, Alison et Nadège.

Bientôt, tous les invités ont regagné leurs chambres. Les derniers quittent le restaurant, et le calme revient dans la bâtisse.

Sur décision de Jacou, les Thermes seront fermés demain dimanche. Cela permettra au personnel, bien sollicité ces deux derniers jours, de profiter enfin d'un peu de repos.

Les agents débarrassent les tables, les concierges commencent à éteindre les lumières. Et tout le monde va se coucher. Bonne nuit, Durandalem !
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Posté le : 16/06/2021 06H06
          Dimanche 7 juin

Le village en travaux

                             La composition des équipes de garde de jour :

Equipe 1 :                         8-10 pause.    10-14 est.         14-16 pause.     16- 20 ouest.

Equipe 2 :                         8-10 pause.    10-14 nord.      14-16 pause.     16- 20 sud.

Equipe 3 : 8-10 est.        10-12 pause.    12-16 ouest.     16-18 pause.     18-20 est.

Equipe 4 : 8-10 nord.     10-12 pause.    12-16 sud.        16-18 pause.     18-20 nord.

Equipe 5 : 8-12 ouest.    12-14 pause.    14-18 est.         18-20 pause.

Equipe 6 : 8-12 sud.       12-14 pause.    14-18 nord.      18-20 pause.

Deux gardes pour les équipes 1, 3, et 5, et trois gardes pour les équipes 2, 4, et 6.



Aujourd’hui, ce sont 1 : Bernard Spohr, Roland Martinet

                                  2 : Paul Frisch, Denis Martinet, Georgette Fart

                                  3 : Jacques Martin, Stéphane Spohr

                                  4 :  Pierre Spohr, André Martinet, Benoît Spohr,

                                  5 : Albert Fart, Gretel Wilkinson

                                  6 : Paul Spohr, Joseph Spohr, Helga Wilkinson


Les tours de garde de nuit : trois gardes à chaque poste.

À vingt heures :

 Est : Elysa Lévy, Abel Hahn, Pacôme Maigret
Ouest : Nissa Levy, Agnès Poly, Nathalie Rich, 
À deux heures :

Est : Gabriel Holz, Alexandre Dumas, Natacha Rich
Ouest : Valérie Maigret, Michèle Holz, Alain Hahn,


Après un petit déjeuner copieux, les invités de la veille s’en retournent chez eux. Ils passent par les écuries d'Émile, récupèrent leurs calèches, leur charrettes, leurs habits, et s’en vont par les portes est et ouest.

Les Thermes sont fermés aujourd’hui. Mais à l’auberge règne une activité intense !

En vue de l’arrivée de Charles - dans six jours maintenant - et du nombre de personnes qui vont se retrouver dans le village, il faut agrandir la capacité d’accueil de l’auberge...

Les terrassiers sont à l’œuvre, pour creuser les fondations d’une nouvelle salle à côté de l’auberge. Michel va poser un plancher pour installer trois douzaines de tables.

Les bûcherons-mineurs sont aussi à l’œuvre, sur la scie mécanique qui débite les troncs en planches.

Car il en faut, des planches,  pour sécuriser la mine,  pour construire cette annexe de l’auberge, et aussi pour la nouvelle fonderie d'Axell Wilkinson et de Gabrielle Krier, qui sera bâtie dans l’ancienne carrière. Les jeunes gens ont échafaudé les plans. Les travaux commenceront demain. Leur fonderie se doit d'être opérationnelle avant l’arrivée du roi !

Dans le pré, à côté de la Résidence, les soldats entraînent la population au tir à l’arc. Ce matin est venu le barde, Apollinaire de Valz, qui dit avoir besoin de se muscler. Les grandes filles Alison, Jeanne et Nadège sont également présentes, ainsi que les trois commis du Fernand, Édouard et Jacques Basin, et Gildas Dor. Le but de l'exercice est d'atteindre une cible placée  à trente pieds. Il faut d'abord savoir acquérir la bonne posture. Les débuts sont fastidieux, mais à force de persévérance, et grâce aux conseils avisés des jeunes soldats, toutes et tous parviennent à la fin à toucher la cible. Les apprentis archers sont  contents !

En fin de matinée, les instructeurs et leurs élèves du jour se retrouvent chez Child. La nouvelle terrasse de l'auberge est déjà presque achevée !
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Posté le : 17/06/2021 09H01
          Lundi 8 juin


 La composition des équipes de garde de jour :

Equipe 1 :                         8-10 pause.    10-14 est.         14-16 pause.     16- 20 ouest.

Equipe 2 :                         8-10 pause.    10-14 nord.      14-16 pause.     16- 20 sud.

Equipe 3 : 8-10 est.        10-12 pause.    12-16 ouest.     16-18 pause.     18-20 est.

Equipe 4 : 8-10 nord.     10-12 pause.    12-16 sud.        16-18 pause.     18-20 nord.

Equipe 5 : 8-12 ouest.    12-14 pause.    14-18 est.         18-20 pause.

Equipe 6 : 8-12 sud.       12-14 pause.    14-18 nord.      18-20 pause.

Deux gardes pour les équipes 1, 3, et 5, et trois gardes pour les équipes 2, 4, et 6.



Aujourd’hui, ce sont 1 : Paul Frisch, Stéphane Spohr

                                  2 : Jacques Martin, André Martinet, Helga Wilkinson

                                  3 : Pierre Spohr, Gretel Wilkinson

                                  4 :  Albert Fart, Joseph Spohr, Denis Martinet,

                                  5 : Paul Spohr, Roland Martinet

                                  6 : Bernard Spohr, Georgette Fart, Benoit Spohr

Les tours de garde de nuit : trois gardes à chaque poste.

À vingt heures :

 Est : Gabriel Holz Alain Hahn, Valérie Maigret,
Ouest : Alexandre Dumas, Natacha Rich Michèle Holz,
À deux heures :

Est : Abel Hahn, Nissa Levy, Nathalie Rich,  
Ouest : Elysa Lévy, Pacôme Maigret, Agnès Poly.


La leçon de botanique

Ce matin, les murs se montent à la carrière, les cantonniers sont à l’œuvre. Les pierres ont été facilement ramenées depuis le stock à côté des Thermes. Axell Wilkinson et Gabrielle Krier, bien sûr, sont sur le chantier. Les plans sont faits. Ce soir, les murs de soutènement des cuves et trémies seront achevés. Dès demain, je pourrai installer le système de soufflet qui fonctionnera à la vapeur, la cuve d’eau et la chaudière. La vapeur permettra aussi de faire fonctionner une turbine qui renouvellera l’air dans la mine. C’est une annexe que les mineurs ont souhaitée, et que j’ai concrétisée et réalisée !

Gabrielle descend chez Émile pour qu’il lui selle un cheval. Elle a l'intention d'aller à la forge de Naborum voir Nicolas Lemas, son patron forgeron, comme elle l’avait dit à Jean, son collègue apprenti. Axell  se propose de l'accompagner. Une fille seule est toujours vulnérable !

Aux Thermes, les cours ont repris pour les enfants du village. Nadège y participe également. Elle est suffisamment érudite pour apprendre à lire aux plus jeunes.

« Chantal va venir ce matin nous donner une leçon de botanique, annonce  Apo à ses élèves. La botanique, c'est la science des plantes. Et cet après-midi, nous irons dans la forêt, nous apprendrons à reconnaitre les arbres !

- Oh là là ! dit le petit Maxime Kaas, mais j'ai peur, moi, dans la forêt ! Il y a des tas de loups et de brigands !

- Oui, Maxime...  Mais nous serons escortés par nos vaillants soldats, nous ne risquerons rien !

- Ah bon... Alors comme ça, ça va ! répond Maxime soudain plein de courage. On y va tout de suite ?  »
Et toute la classe éclate de rire.

C'est à ce moment que Chantal fait son entrée, portant plusieurs sacs contenant des plantes.

Elle leur présente la fameuse trémulonde, celle qui permet de communiquer par la pensée, et qu’on ne trouve qu’en un seul endroit, dans la caverne de la colline nord. Elle en a planté une dans un pot. Elle leur montre comment elle réagit : quand on approche la main, la trémulonde se met à trembler en agitant les feuilles. Et si on la touche, on ressent des piqûres !

Elle leur montre aussi la plante étrange qu'elle a découverte dans les marais, et qu'elle a nommée la frigidaire. On peut en tirer un gaz, le naturium, qui devient tout froid quand on le presse très fort, et qui est utilisé dans les chambres froides pour conserver les aliments.

Puis Chantal explique : « Eh oui, toutes les plantes, du simple brin d’herbe au chêne géant,  participent à la vie sur Terre ! Il faut toutes les respecter, chacune joue un rôle bien précis :  certaines nous nourrissent,  d’autres nous soignent, d’autres encore nous fournissent le bois pour construire, pour nous chauffer… Il n’y a pas de plante inutile ! Mais beaucoup encore n’ont pas livré leur secret, ou leur utilité...  Et tous les jours, je fais des découvertes. Cet après-midi, je vous montrerai quelques plantes des bois, et je vous parlerai aussi des champignons ! »
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Posté le : 18/06/2021 08H06
Gabrielle

Une calèche s'arrête devant le portail est. Il n'est que dix heures, mais la chaleur se fait déjà sentir !

Paul Frisch et Stéphane Spohr sont sur les tours.

« Qui êtes-vous ? » demande Paul.

- Nicolas Lemas, forgeron de Naborum, et mon apprenti Jean... Nous venons voir Gabrielle Krier !

- Entrez, elle n’est pas loin. Elle s’apprêtait justement à partir pour Naborum ! »

Et en effet , voici les deux amoureux, Axell et Gabrielle, qui arrivent à cheval, venant de chez Émile.

« Bonjour Nicolas,  bonjour Jean ! Nous partions vous rendre visite !

- Oui, dit Nicolas. Jean m’a dit que tu voudrais arrêter ton apprentissage !  À cause de ce garçon ... Axell !

- En effet ! Je voudrais que tu me rendes ma liberté. J’ai demandé une avance sur mes futurs salaires  pour te dédommager de tous tes efforts pour m’instruire.

- Mais quel travail vas-tu donc faire ici ? Forgeronne ?

- Pas exactement ! Axell et moi, nous montons une fonderie pour traiter le minerai qui sort de la mine. La fonderie est en construction.

- C’est vrai ? Peux-tu me montrer ça ?

- Bien sûr ! Suis-nous avec ta calèche, la fonderie sera bâtie à la vieille carrière. »

Et les quatre arrivent à la carrière où je travaille.  Je salue Nicolas et Jean, et je leur demande la raison de leur venue.

- Gabrielle m’a parlé d’une fonderie...

- C’est exact ! Les jeunes en construisent une ici même. Ils ont plein d’idées, auxquelles ils m’associent !

- Mais c’est superbe ! s'extasie Nicolas.  C’est d’accord, Gabrielle.  Je te rends ta liberté, tu n’es plus mon apprentie !

- Grand merci, Nicolas...  Voici trois livres-or pour te dédommager !

- Garde-les donc. Toi et ton amoureux, vous en aurez sûrement besoin. Promets-moi juste de m’inviter au mariage ! dit Nicolas en rigolant. »

Elle lui saute au cou et l’embrasse, tout émue.

« Robert, si tu veux, je peux te prêter mon apprenti, Jean Schuss, pour ce mois, afin qu’il maîtrise bien ton art. Et en juillet, nous commencerons la construction des thermes à Oderfang !

- Voilà deux bonnes nouvelles...  Jean, tu veux bien passer ce mois à Durandalem ?

- Oh oui ! avec plaisir, Robert !

- Et pour vos thermes, vous n’aurez pas à aller chercher loin l’eau qu’il vous faudra ! J’expliquerai à Jean le système de pompage qu’on va installer ici pour l’air. Ça marchera aussi pour l’eau ! »

-  À ce propos, il fait bien chaud ! Peut-on prendre une douche, ce matin ?

- Bien sûr ! Descendez, Joel vous attend !

- On mange ensemble, à l’auberge ?

- D’accord, à tout à l’heure ! »

Et la calèche redescend la colline, et arrive à l’auberge. Joel, prévenu par mes soins, les attendait. « Bienvenue ! les douches vous accueillent ! »

Nicolas et Jean ressortent nus, et c'est ainsi qu'ils vont chez Child prendre un canon.

« Nous mangerons ici, avec Robert, Axell et Gabrielle. Peux-tu nous préparer une table ? 

- Volontiers  ! répond Child. »
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Saint-Avold Saint-Avold
Posté le : 19/06/2021 09H11
Madame Claude et ses filles


Une calèche se présente à la porte ouest. Six femmes sont à bord.

« Qui êtes-vous ? demande Paul Spohr, de garde avec Roland Martinet.

- Je suis Madame Claude, la tenancière de la maison de filles de Falkenberg. Mes filles et moi, nous allons aux Thermes ! »

- Entrez, les Thermes sont sur votre gauche, c'est le grand bâtiment, là-bas… »

Et les filles arrivent aux Thermes. Yves Holz les accueille à l’entrée. Il leur explique : « Vous entrez aux vestiaires, vous vous déshabillez. Vous prenez votre douche, c'est obligatoire. Au sortir des douches, on vous donnera une serviette sèche. La nudité est obligatoire dans toute la maison ! » Madame Claude est toujours étonnée de cette nudité non sexuelle... mais elle se plie au règlement. Elles vont d’abord essayer le sauna. Brigitte et Martine sont là pour leur donner les serviettes. Voyant ces deux belles rousses nues, Madame Claude se dit qu'elles conviendraient bien dans son personnel ! Elle leur demande si leur travail leur plaît,

« Oui, nous sommes très heureuses ici, et très bien payées ! »

« Dommage… » dit Madame Claude. Puis elle demande si elle peut voir le bourgmestre. Brigitte lui dit qu’elle va voir s’il est disponible. Elle revient en disant à Madame Claude : « Il sera là dans une demi-heure, vous avez largement le temps de profiter du sauna ! »

Au bout d’un bon quart d’heure, elles sortent, en nage, et vont prendre une bonne douche. Elles se sentent nettoyées après cette sudation. « Et la peau est toute douce ! » dit Lula, une des filles.

Jacou arrive avec Dillon. Les filles reconnaissent tout de suite Dillon. « C’est le soldat ! » Son entrejambe est très reconnaissable. « Oui oui, c’est bien lui ! » sourient-elles. Elle s’approchant toutes les cinq. L’une d’elle a déjà sa verge bien en main.

« Dillon, occupe-toi de ces dames, dit Jacou. Moi, j'ai à parler avec madame Claude ! »  Il sait  très bien de quoi vont discuter Dillon et les filles...

Dillon les emmène alors vers la première salle de massage, demande à Sophie Kami de faire une pause, et de lui laisser la salle. Puis il pénètre avec les cinq filles, et referme la porte…

Emmenant Madame Claude au coin des boissons, Jacou lui offre un alcool léger, une douceur qu’elle apprécie !

« Bien, parlons ! Simon Lang m’a fait savoir que vous vouliez des filles . Combien en voulez-vous ? Les cinq que j’ai ramenées sont des permanentes, mais je peux en avoir plus ! »

- Il en faudrait... au moins vingt ! » dit Jacou.

- Vingt ! Houuuu ! quelle fiesta ! s'écrie Madame Claude.  Cela dit, ce n’est pas un problème, je les aurai...  Même  davantage !  Mais cela a un coût, bien sûr.

- Votre prix sera le nôtre ! 

- Un sou par jour et par fille. Pour elles. Et un sou par jour et par fille pour moi ! Et vous les nourrissez, et bien sûr, vous les hébergez !

« Pas de souci ! Topons là, dit Jacou. Nous ferez-vous l’honneur d’être des nôtres samedi prochain ?  En tant qu’invitée, s’entend ! »

- Ce sera avec grand plaisir ! Pour quelle heure ? »

- Soyez là pour midi, vous et vos filles .

- Nous serons là ! Sera-t-on nues ?

- Oui, après la cérémonie d’ouverture, tout le monde pourra se mettre nu s'il le désire.

- Et le roi, lui aussi sera nu ?

- Il fera comme bon lui semble, mais il est prévenu ! Il sait que Durandalem est un village nudiste. »

Un raffut de tous les diables émane de la salle de massage…Heureusement, il n’y a pas de client dans les Thermes pour s'en offusquer !

Madame Claude s'inquiète pour Dillon : « Elles vont le tuer ! »

« Attendons, répond Jacou. Cela se calme, ils vont sortir…»

Et la porte s’ouvre. Les filles sortent les unes après les autres, titubantes... Dillon sort le dernier, un sourire fendu jusqu'aux oreilles, la verge dressée bien haute. Dix-huit pouces au moins, sur quatre de large ! Il faut dire qu’il a bénéficié des soins préalables et des potions de Jacou... Il aurait pu en satisfaire vingt !

Madame Claude n’en revient pas...  Quel énorme phallus !  « Venez Madame, ce serait dommage de vous en priver ! » Et c'est au tour de Madame Claude de rejoindre Dillon dans la salle de massage.

Au coin des boissons, Sophie Kami boit un verre en attendant. Jacou offre un remontant aux cinq filles que Dillon a honorées, elles en ont bien besoin ! Puis il leur propose d’aller se rafraichir dans la piscine.

« Étienne Lombard va veiller sur vous ! »

« Ah, un homme avec un sexe normal... » dit l’une d’entre elles. Et elles vont faire trempette en sa compagnie. Évidemment, elles ne peuvent s’empêcher de jouer avec ses attributs, et son pénis de six pouces passe vite à douze, et double de largeur. Jacou sourit en entendant les bruits émanant de la salle de massage, Apparemment, Madame Claude prend bien du plaisir...

Elle ressort peu après avec Dillon, épanouie  et rayonnante. «Ooooh... Ça faisait longtemps que je n’avais pas joui comme ça ! »

La salle est quand même un peu salie par tous ces ébats. Dillon demande aux agents d’entretien Nina et Paulette Stock de nettoyer les traces.

Madame Claude, après avoir pris un fortifiant avec Jacou, rappelle ses filles.

« Allez, mesdemoiselles, il est temps de manger, maintenant !  Tout cela, n'est-ce pas, ça creuse... »

Et elles montent au restaurant, à l'étage du dessus. Seuls sont attablés les enfants de l’école, accompagnés de leur maître et de Chantal. Ah, les filles de Madame Claude ! Apollinaire trouve ces créatures très belles.  Voilà que ça lui donne quelques idées ...  et son membre ne reste pas insensible !  Il préfère donc attendre un peu avant de se lever pour quitter la table, et s'efforce de faire diversion en discutant de belles plantes avec Chantal....

Apo, Chantal et les enfants ont rendez-vous devant l’école avec les soldats qui doivent les escorter. Les soldats sont déjà prêts, en chausses, l’arc et le carquois en bandoulière. Ils ont prévu aussi des chausses pour les enfants.  En marchant pieds nus dans les bois,  on pourrait se blesser les pieds ! Et tout le monde part ensemble vers la forêt à l’entrée du village.

À l’auberge, le forgeron Nicolas Lemas prend congé, et retourne à Naborum,  Je dis à Jean : « Viens avec moi, on va bien te trouver un hébergement ! » et je l’emmène à la Résidence voir le concierge, Adrien Molle. 

« Il te reste un appartement ?  demandé-je à Adrien.

- Oui ! il en reste un, le numéro dix-sept !

- Très bien ce sera donc ton appartement, Jean. Tu prendras tes repas ici, avec Gabrielle et Axell. Cela ne pose pas de problème, Adrien ?

- Aucun... Bienvenue à la Résidence ! Viens, Jean, je te présente le personnel de la maison. 

 -  Aujourd’hui, dis-je à Jean, prends le temps de t'installer tranquillement ! Nous attendrons demain pour commencer à travailler ensemble au chantier de la fonderie...»

Et je retourne à la carrière.
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Saint-Avold Saint-Avold
Posté le : 20/06/2021 09H30
L’incendie

Apo, Chantal et les enfants sont arrivés au portail, Paul Spohr et Roland Martinet leur demandent d’attendre. Ils appellent les gardes sur les chemins de guet : « Regardez là-bas, au loin, en direction de Naborum ! On dirait qu'il y a beaucoup de fumée ! »

Alors Joseph, le plus âgé des soldats, décide d’aller voir, et  il s’envole  vers la fumée, accompagné d'Alix.

Ils reviennent précipitamment : « C’est la forêt qui brûle ! Si on ne fait rien, le feu va atteindre le village ! »

Joseph prévient Jacou. Un incendie ! Que faire ?

« Moi,  j'aurais bien une idée, dit Alison. Par la voie des airs, on pourrait porter des grosses cuves d’eau et les vider sur les flammes ! »

- Bonne idée ! dit Jacou qui vient d'arriver. Prenons déjà celle de la Garderie, il y a un muid d’eau ! Et deux des soldats dégagent la cuve de ses tuyaux, et la soulèvent sans difficulté pour la transporter au-dessus des flammes.

Les enfants rebroussent chemin. Ils vont devoir se promener dans la forêt à l’ouest, à l’intérieur du périmètre fortifié.

Dans la forêt à l’est, au sol, on aperçoit des gens qui essaient d’étouffer les flammes avec des branchages, mais le vent de l’est s’est levé, ce qui rend vaines leurs tentatives.

Trois des soldats, Alix, Armand et Le Borgne, descendent pour les éloigner... Et ils voient alors que ce sont des enfants. Des enfants  de Naborum, tout ébahis de voir arriver par les airs ces guerriers nus qui les arrêtent... « Reculez ! Reculez encore ! Vous allez voir ! » leur crie Alix.

Et au-dessus du feu, Joseph renverse le muid d’eau, ce qui noie une grande partie de l’incendie. Achille et Hantz arrivent à leur tour, chacun avec un muid pris à l’écurie, et les vident sur les flammes qui restent. En cinq minutes, l’incendie est maîtrisé !

Jacou, qui a enfilé une tunique prise à la garderie, arrive auprès des jeunes Naboriens.

« Comment ce feu a-t-il commencé ? »

« C’est notre faute ! » avoue tout penaud un garçon accompagné de deux filles. Tous les trois tout noirs de suie,  avec quelques rougeurs de brûlures sur les bras.

« On a voulu allumer un feu pour faire cuire des fèves, et le feu a pris à la prairie, et puis à la forêt, et on ne savait plus comment arrêter ça ! »

 Jacou comprend bien le caractère accidentel de la situation. Il demande à Chantal de prendre une calèche chez Émile et de venir récupérer  les trois enfants, afin de les soigner et de les laver.

« Et comment vous appelez-vous, jeunes gens ?

- Je m’appelle Étienne Maigret, fils d’Aimé Maigret.

- Moi, c’est Jeanne Paulin, fille de Georges Paulin.

- Et moi Isabelle Nacht, fille de Hergott Nacht. »

- Étienne...  Tu es donc le fils d’Aimé Maigret, le chef de la police de Naborum ! Je le connais, je vais le faire prévenir ! Et vous, les filles, vous habitez aussi à Naborum ?

- Oui, dans la caserne de police...Nos papas sont policiers à la ville.

-Très bien, nous allons prévenir et rassurer vos parents. N’ayez aucune crainte, Chantal va venir s’occuper de vous !

Peu de temps après, Chantal est là, pour conduire les enfants à Durandalem, à l’école des soldats.

Jacou, quant à lui,  réunit les soldats à l’entrée du village.

« Vous allez bien surveiller le lieu de l’incendie. Avec ce vent, il pourrait repartir. On va remplir un muid de l’écurie et le garder près du portail, en cas de besoin.  Les autres cuves peuvent être remises en place. Moi, je vais faire un tour à Naborum. »

Vite, il file à l’école, se revêt de ses habits de bourgmestre, et s'envole vers Naborum. Il atterrit discrètement juste avant l’entrée de la ville et se rend à la caserne. Aimé Maigret, le chef de la police, lui raconte ce qui s’est passé.
« On a vu la fumée et on ne savait pas ce que c’était ! Alors deux gars sont allés voir, et m’ont raconté des choses incroyables... Une histoire de  diables nus, qui portaient dans les airs une grosse cuve d’eau, qu’ils ont vidée sur les flammes, puis une deuxième, puis une troisième ! Les deux gars étaient très apeurés, ils répétaient que c'était de la diablerie ! Mais maintenant que je te vois arriver, dit-il en rigolant, je me doute que tes fameux soldats volants y sont pour quelque chose... 

-  Effectivement... Et nous avons trouvé un bon moyen d’éteindre les incendies ! Nous allons sûrement constituer une brigade spéciale pour cela. Mais je suis aussi venu vous annoncer, à toi, à Georges Paulin et à Hergott Nacht, que ce sont vos enfants qui sont à l’origine de ce feu. Un feu qui s’est propagé par accident. Ils ont bien essayé de l’éteindre, ils s’y sont brûlés, mais rien n’y a fait. Heureusement, nos gardes veillaient, Dès le début de l’incendie, ils ont vu la fumée qui s’élevait, et ils ont pu donner l'alarme. 

Rassure-toi, vos enfants vont bien, ils sont pris en charge par mon assistante Chantal, qui soigne leurs brûlures. Je vous propose de venir les récupérer à Durandalem cet après-midi, toi, ton épouse, et les Paulin et les Nacht. Vous êtes tous invités aux Thermes , et vous rentrerez chez vous avec vos enfants.

- C'est trop aimable à toi, Jacou... Mais nous ne le méritons pas : nos enfants ont commis une faute, et nous, leurs parents, nous les avons laissé faire ! 

- Grâce à eux, nous avons résolu un problème, celui de l’incendie. Le destin a voulu que ce soient eux qui ont allumé le feu, mais ils ne sont pas responsables de l'incendie...Le vrai responsable, c’est le vent ! Nous avons de grandes réserves d’eau, nous pouvons donc faire face. On n’y avait pas pensé avant, le problème ne s’étant pas posé. Mais grâce à vos enfants, nous savons maintenant éteindre un incendie. Préviens les autres,  j'insiste, vous êtes invités aux Thermes ! »

Et peu de temps après, une calèche traverse la forêt en direction de Durandalem, avec à son bord les Maigret, les Paulin et les Nacht, accompagnés d’un bourgmestre....
Message edité le 21/06/2021 06H02
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Saint-Avold Saint-Avold
Posté le : 21/06/2021 05H54
Du réconfort après l'alerte

Entre temps, les filles de Falkenberg ont fini de manger, et elles repassent une dernière fois par les douches, puis s’habillent dans les vestiaires, et s’en vont à bord de leur calèche vers Falkenberg.

Une calèche partie, une autre qui arrive...

Au portail est, Roland Martinet l'interpelle :

« Qui êtes-vous ?

- Jacou Artz ! dit Jacou en rigolant.

- Oh, pardon, je ne t’avais pas reconnu, habillé !   »

Et Roland ouvre le portail en souriant.

« Mais ils sont tout nus ! s'étonne  Hergott Nacht.

- Oui Hergott, lui dit Aimé. Tout le monde est nu ici.  Ces histoires de diables nus dans les airs... Ce n’étaient pas des diables, mais les soldats de Durandalem ! 

- Et vous savez, on s’y fait très bien, à la nudité, tient à rajouter Edmée Maigret, »

Fabienne Paulin et Sylvie Nacht semblent encore perplexes...

La calèche arrive aux Thermes.

« Ces messieurs-dames sont mes invités ! » dit Jacou à Yves qui garde l'entrée.

« Venez, déshabillez-vous aux vestiaires, et prenez une douche.  Voici des serviettes pour vous sécher.

- Et après, on reste nues ? demande Sylvie Nacht,

- Oui ! » répond Edmée.  Et tu vas voir comme on se sent bien, toute nue ! »

Georges Paulin est un homme de trente-cinq ans, brun, six pieds, assez musclé, un pubis bien velu, un membre de six pouces entre deux jambes musclées.

Fabienne Paulin est une femme brune de six pieds. Elle a trente-six ans. Des jolis petits seins terminés par des petits tétons roses.  Une toison brune couvre son pubis, cachant en partie de longues lèvres roses dans son entrejambe.

Hergott Nacht est un grand roux de quarante ans, six pieds six pouces. Un poitrail bien développé, des abdominaux bien durs, et une toison rouge sur un sexe de six pouces, entre deux jambes bien musclées.

Sylvie Nacht est rousse elle aussi.  Trente-cinq ans, six pieds, une forte poitrine bien accrochée, avec des tétons longs et fermes, Sa toison rousse est taillée. De belles cuisses et un beau postérieur, tout rond.

Et ils arrivent devant le sauna. Aimé propose de commencer par là. Et ils s’engouffrent dans l’antre à la chaleur infernale.

En sortant, ruisselants de sueur, ils se précipitent sous la douche pour se refroidir.

Jacou les invite au coin des boissons pour se réhydrater.

Voici Chantal  avec les enfants. Tout propres, nus, avec les avant-bras bandés.

Étienne Maigret, treize ans, est encore tout penaud. Il se sent coupable de ce qui est arrivé. Il a risqué la vie de ses copines !

Jeanne Paulin a treize ans. Brune, de cinq pieds cinq pouces. Une toison commence à poindre sur son pubis. Georges est content de voir sa fille, souriante, nue, sans gêne, ses petits seins pointus en avant.

Hergott est émerveillé par sa fille Isabelle. Il ne l’avait pas vue nue depuis un bon bout de temps, et elle est quasiment devenue une femme ! Isabelle, treize ans, mesure six pieds. Rousse, elle a une belle poitrine bien développée., et une toison rousse déjà bien fournie.

Les mamans serrent tout émues leurs enfants dans leurs bras. Dire qu'elles auraient pu les perdre dans l’incendie !

« Nous sommes désolés, dit Étienne, je suis seul responsable, j'ai entraîné les filles avec moi,  et j'ai allumé le feu ! »

Tout en souriant aux mamans, Chantal les rassure.  « Ce n’est heureusement pas grave, les enfants. Vos brûlures sont superficielles, et dans deux jours, il n’y paraîtra plus ! Je vais vous donner des bandes et de la pommade pour refaire les pansements demain. »

« Soyez fiers, leur dit Jacou.  Pensez que grâce à vous, le village de Durandalem sait maintenant lutter contre les incendies !

- Vous ne serez pas punis, vous n’avez pas commis de faute,  dit Aimé. Mais vous avez malgré tout commis une imprudence en allumant du feu dans un champ d’herbes sèches, avec du vent ... Vous auriez pu subir des brûlures bien plus graves ! Je pense que vous retiendrez la leçon....

- Oh oui, c'est sûr, on la retiendra ! répondent en chœur les enfants.

- Messieurs, il est d’usage de se faire masser, après le sauna ! rappelle Jacou. Nos masseuses vous attendent. Mesdames, ce sera ensuite votre tour. »

Et tandis que ces dames restent au coin boissons avec leurs enfants, les policiers vont chacun dans une des salles de massage.

 Sophie s’occupe d’Aimé. Justine prend soin de Georges, et Pauline se charge de Hergott.

Couché sur le ventre, Aimé sent tous les nœuds dans son dos se défaire sous les massages de Sophie. Elle s’occupe aussi des bras et des jambes, avant de lui dire de se retourner. Elle lui masse le poitrail, les flancs, le ventre, puis le bas-ventre. Elle continue sur les jambes, puis les pieds, puis monte sur lui…

Quelque temps plus tard, il prend une douche et ressort de la salle, en faisant signe à Edmée d'y entrer à son tour.

Justine procède de même avec Georges. Lui aussi a besoin d’une bonne douche, avant de sortir de la salle de massage et de laisser la place à son épouse Fabienne.

Dans la troisième salle, Pauline s’occupe de Hergott, qui est aux anges quand elle  cajole son bas-ventre. Une bonne douche le remet d’aplomb. Il ressort et invite sa femme, Sylvie, à aller se faire masser à son tour.

De retour au coin des boissons, les hommes disent à Jacou que ces masseuses savent vraiment y faire... Jacou sourit, il connait le savoir-faire des masseuses !

Quand les femmes ressortent, elles sont ravies. Elles ont eu bien du plaisir à se faire masser. Apparemment, le savoir-faire des masseuses s'applique aussi aux femmes !

« C’est vrai qu’on se sent rudement bien, toute nue... reconnaît Sylvie Nacht.  Grand merci et bravo aux masseuses ! »

 Les habits des enfants, très endommagés par le feu, sont vraiment irrécupérables. Chantal leur apporte des tuniques.

Les Naboriens quittent les Thermes et reprennent la route de Naborum, Sans oublier de se rhabiller.  «  Eh oui, à cause de la police ! » plaisante Aimé.  Et tout le monde éclate de rire.

Jacou arrive à l’auberge, dans laquelle les soldats ont installé leur base de surveillance de l’incendie. Je suis présent avec Axell, Gabrielle et Jean, qui nous a rejoints une fois installé. C’est la première fois qu’il a un appartement ! Plus tard dans la soirée, il a rendez-vous avec Juliette Stone, qu’il a connue lors de l’inauguration des Thermes. « Je l’ai invitée à décorer mon petit chez-moi ! » dit-il avec fierté.

La construction de la fonderie avance bien. Demain, nous mettrons en place une trémie, un four, une soufflerie, une chaudière et un générateur de vapeur. Léon viendra nous aider. Et nous installerons aussi une crémaillère pour la remplir de minerais, ainsi qu’une ventilation de la galerie.

« Oui, nous allons monter une brigade anti-incendie !  confirme Jacou. Comme vous le savez, le feu a été maitrisé. Mais la sécheresse de ces derniers jours nous commande d’être vigilants. Ce sera le rôle des gardes de veiller sur les alentours du village, et de signaler toute fumée suspecte. Robert, tu vas installer des muids d’eau aux portes du village, que l’on conservera pleins, pour parer à toute éventualité . Deux muids par porte, ça sera bien ! »

Puis il dit à Roger, qui vient d'arriver avec Alvin : « Demain, tu iras à l’abbaye des Glandières. Tu leur demanderas la liste de leurs invités pour samedi. Tu me ramèneras cette liste. »
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Bergerac Bergerac
Posté le : 21/06/2021 12H03
Ditsch a écrit :
...Dix-huit pouces au moins, sur quatre de large !....
Madame Claude n’en revient pas... Quel énorme phallus !


Effectivement, 18 pouces ça fait environ 46 cm et avec 4 pouces de large, on est sur un diamètre de 10 cm !!!
Quel malotrou !!!!
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Saint-Avold Saint-Avold
Posté le : 21/06/2021 12H35
Au moins une qui suit !mort de rire
C'est un être d'exception, ce Dillon !ange
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