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Durandalem, une histoire...

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Arcachon Arcachon
Posté le : 21/01/2022 19H18
Lavoiron a écrit :
Et on voit que malgré les années les protagonistes font toujours preuve d’un bel appétit.

Et ce n'est qu'un début...clin d'oeil
Message edité le 21/01/2022 19H22
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Saint-Avold Saint-Avold
Posté le : 22/01/2022 23H08
Dans les Thermes, des cellules sont réservées à l’enseignement.

     Charlemagne désire savoir si cette école perdure encore. Jacou l’emmène donc visiter les classes. L’Empereur est admiratif des enseignements que reçoivent les élèves de Durandalem !

     « Eh oui, lui dit Jacou. Tous les enfants de Durandalem savent lire et écrire plusieurs langues, ils savent compter, et ils ont une grande connaissance des choses de la vie ! »

      Charles s'enquiert :

« - Mais le barde qui jadis m'a tant réjoui les oreilles, il n’est plus là ? 

     - Si fait, répond Jacou. Mais il n’enseigne plus. Cela dit, si tel est votre bon plaisir, il jouera et chantera pour vous ce soir, avec ses musiciens ! »

     Et mentalement, il prévient aussitôt Apollinaire et les musiciens Jenny Stein, 43 ans, Benjamin Schmit, 43 ans, Garfield Schmit, 20 ans, et Béatrice Spohr, 23 ans, ainsi que le jeune barde Simon Schmit, 20 ans,  afin qu’ils se réunissent en hâte.
Ils devront concocter un programme pour l’Empereur, un récital qui lui sera présenté ce soir aux Thermes. L’Empereur est ravi !

     Jacou poursuit :

     « Nous avons trois classes et trois enseignantes : Jeanne Muller, Nadège Schaff, et Agathe Stein. Jeanne Muller, 47 ans, s’occupe des grands, qui se partagent entre les cours théoriques en classe et l’apprentissage d’un métier chez un artisan. »

     Jeanne donne tous les détails :

     « Les jumeaux Jules et Julie Stock, 15 ans, sont en apprentissage chez Mikael Thiel, l’ébéniste menuisier, et y reçoivent aussi des cours dispensés par Marianne et Mariette Wald, pour la sculpture sur bois.
Les jumelles Christine et Christel Martinet, 14 ans, sont intéressées par les métiers de la santé, les massages, la médecine.
Elles sont apprenties chez Chantal Iser, à l’ancienne école, et bénéficient ainsi de l’enseignement de Jacou.
Elles passent aussi des moments au cabinet de médecine de Marie Brett, au village, à l’ancien cabinet de Jacou.
Piotr Hahn, 13 ans, est fasciné par les lames, les épées et les couteaux, il est apprenti chez Denis Pepin, 73 ans. Le rémouleur est à la retraite, mais veut bien enseigner son savoir au jeune Piotr. »

Nadège Schaff, 47 ans, s’occupe des moyens, qui n’ont pas encore d’option de métiers en vue. 
Ce sont Michael Hoste, 12 ans, les jumelles Marguerite et Pétulla Martinet, 12 ans, Bernard Bardot, 11 ans, Georgette Hahn, 11 ans, Manon Hoste, 10 ans, et les jumelles Josiane et Joelle Bardot, 10 ans.

 Agathe Stein, 44 ans, s’occupe des plus petits :  Eli Thiel, 9 ans, Gilles Bardot, 8 ans, les jumeaux Robert et Pascal Mayer, 6 ans, Abraham Thiel, 5 ans.

     « Grand merci, mesdames, grand merci, Jacou, conclut l'Empereur. Car c'est grâce à votre exemple et à Durandalem que j’ai instauré l’école des enfants dans tout mon empire ! »

     Puis il remonte dans sa suite, et là, ô surprise... Tatiana la blonde et Angèle la rousse l’attendent ! Un alléchant programme...
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Issoire Issoire
Posté le : 23/01/2022 14H15
Et voilà, encore une tranche d’histoire de l’éducation scolaire qu’il va falloir réviser . Ce sacré Charlemagne n’aurait-il été qu’un vilain plagiaire.
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Arcachon Arcachon
Posté le : 23/01/2022 14H28
Tout comme les inventeurs de l'horloge, de la machine à vapeur, de l'eau courante, des douches, du frigo, de la machine à laver, du lave-vaisselle, de l'ascenseur et de l'automobile ne sont que des vilains plagiaires de Roro le Schmit ! mort de rire
Message edité le 23/01/2022 14H29
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Saint-Avold Saint-Avold
Posté le : 23/01/2022 21H25
  Les filles sortent de la suite impériale, vont dans leur chambre prendre une douche, et rejoignent le dortoir, où plusieurs soldats attendent.

     C’est un va-et-vient incessant. Les filles s’occupent des soldats trop pressés qui bâclent la chose en quelques coups. Mais elles savent y faire pour qu’ils éprouvent le plus grand plaisir !

     Les buandières ramassent les serviettes au fur et à mesure du passage des soldats, qui prennent quand même le temps de se doucher avant de sortir des chambres, hygiène oblige. Tout le monde est nu, et tout le monde se doit d’être propre !

    Jérôme Binz et Raphael Krips, les deux cavaliers qui accompagnaient les filles, se sont mêlés au groupe en attente dans le dortoir. Ils ont aussi eu leur part de bonheur entre les cuisses des filles !

     Les filles de joie ont rejoint le mouvement, et bientôt les quarante hommes de la troupe de Charlemagne sont satisfaits.

     Demain, une autre charrette devrait arriver. On pourra remettre cela plus longuement, plus doucement. Plus nombreux, plus nombreuses, en variant les plaisirs !

     Dans les chambres, Louis Hoste, 61 ans, Bérengère Stark, 53 ans,  Léon Starck, 58 ans, et Francine Hoste, 58 ans, nettoient les douches. Les buandières renouvellent le stock de serviettes propres et les literies.



  Dans le village, la relève de la garde a eu lieu à 16 heures.

     A l’ouest, Joseph et Pierre Spohr sont en pause, remplacés par Gretel Wilkinson et Stéphane Spohr. Ils en profitent pour descendre par la voie des airs à l’auberge, pour boire un truc qui réchauffe !

      Ils sont rejoints par Benoît Spohr, Georgette Fart et Alexa Dumas, de retour des remparts sud, remplacés par Bernard Spohr, Paul Frisch et Johan Martinet. Ils en profitent pour se mettre à l’aise, et laissent tomber leurs chauds et lourds habits pour se réchauffer nus devant la cheminée, qui ronfle d’un beau brasier.

     Comme à l’accoutumée, ils commentent les paysages hivernaux, les animaux qui galèrent pour trouver une frêle nourriture, et le froid qui les pénètre, surtout quand ils se déplacent dans les airs !

     Mais aujourd’hui, avec la charrette de filles qui vient d’arriver, ils ont de quoi papoter...

     « J’en connais qui vont se payer du bon temps ! dit Joseph. »

     Gabriel, le garde champêtre, annonce la venue de Charlemagne, ainsi que des filles de Falkenberg. Il se réchauffe après sa tournée d’annonce, nu devant l’âtre rayonnant, un grog à la main.

     Ma fille Alison Schmit, 47 ans, la serveuse attitrée, leur dit être au courant. L’Empereur et ses hommes, elle les a vus passer tantôt. Elle leur sert un grog, la gnôle au Fernand, avec une tisane faite de plantes issues de la culture de l’ancienne école.

Il est 17 heures, les classes sont maintenant vides, les enfants se sont rhabillés et sont rentrés chez eux.

     Les bardes et musiciens se sont réunis dans une cellule des Thermes pour répéter les chants et musiques qu’il vont interpréter ce soir devant l’Empereur.

 À l’auberge, Child, qui fête ses 79 ans cette année, est attablé avec  le Fernand Bauer, 73 ans, P’tit Louis Muller, 73 ans, Émile Pferd, 73 ans, et moi, 71 ans. Une belle table d’ancêtres ! Nous buvons tranquillement un vin que Child a déniché dans sa cave, et qui s’est bien gardé !

     « Ha ! dit Child, si nous avions trente ans de moins, nous serions bien allés voir de près ces jouvencelles toutes fraîches, n’est-ce pas, les amis ? »

     Roger Koch est revenu des Thermes, accompagné des deux gens d’arme. Ils viennent boire un coup à l’auberge, et raconter les dernières nouvelles de Falkenberg : Madame Claude qui ne va pas bien, et d’autres filles qui vont arriver…

     Gabriel Holz, prévenu mentalement par Jacou, est chargé d'annoncer le concert de ce soir en l’honneur de l’Empereur Charlemagne. Toute la population est invitée.

     Il se rhabille et refait le tour du village, pour claironner l’évènement.

     Quelque temps plus tard, il est de retour à l’auberge, transi. Un bon grog nu, et cela va mieux !
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Saint-Avold Saint-Avold
Posté le : 24/01/2022 21H34
     Nous sommes le soir, aux Thermes. Les tables sont dressées pour le souper, au fond du restaurant. On installe une estrade, sur laquelle prennent place les musiciennes et musiciens pour le concert de ce soir en l’honneur de l’Empereur.

     Hormis Apollinaire de Valz, qui a toujours sa belle voix, sont présents Jenny Stein, qui joue de la flûte, mon fils Benjamin Schmit, à la lyre à doubles cordes, son fils le jeune barde Simon Schmit, à la voix de soprano, mon autre petit-fils Garfield Schmit, au buccin, et enfin son épouse Béatrice Spohr au tambourin et aux chœurs.

     Charlemagne fait son entrée, suivi de sa cour.  Il est juste coiffé de la couronne d'empereur que lui a posée le pape Léon III, il y a deux mois.

     Une fois qu'il est installé, le service à table débute, et tout le monde se régale !

     Roger Koch et Gabriel Holz ont répandu la nouvelle du concert dans tout le village, toute la population a été invitée.
Tandis que les convives mangent, les habitants arrivent, se déshabillent et se douchent, avant de se sécher et monter nus dans la salle de restaurant, où des chaises ont été mises en place pour le public. Chacun ne manque pas de se présenter devant l’Empereur et de lui présenter ses respects !

     Quasiment tout le village est là, réuni aux Thermes. Il n’y a que les gardes de nuit qui veillent, ainsi que les gens d’arme qui effectuent des rondes. Notre doyenne Gertrude Beten, 81 ans, n’est pas là non plus. elle se sent partir. L’abbé Charles Higgins, qui vient de la quitter pour présenter ses respects et bénir l’Empereur, retourne à son chevet. Tout comme le médecin Marie Brett, il pense qu’elle ne passera pas la nuit...

     Le concert débute, les airs et les chansons enchantent le public. Surtout Charles, qui adore cette musique  jouée tout spécialement pour lui.

     Pour l’occasion, le coin des boissons est ouvert. Chacun peut se prendre une pinte de vin ou une autre boisson, par exemple un coup de la célèbre gnôle du Fernand.

    La magnifique soirée se poursuit. Les musiciens entonnent des airs des plus enjoués, au grand bonheur de toute l’assistance.

     Vers 23 heures, le concert prend fin sous les applaudissements de l’Empereur et du public

     Les villageois redescendent aux vestiaires, et s’emmitouflent bien chaudement pour rentrer chez eux.
Les rues et les chemins du village sont difficilement repérables sous la neige, qui ne cesse de tomber. Heureusement, tous les cent pas, les gens d’arme ont allumé les réverbères... Une attention que la population tout entière apprécie. Sous la lueur de ces candélabres, on trouve plus facilement son chemin !

Demain, l’Empereur et tous ceux qui le voudront auront droit à des massages et à une bonne relaxation aux bains des Thermes.

     Aux Thermes, l’heure est aux rangements. Charlemagne et ses soldats ont regagné leurs quartiers. Ce soir, l’Empereur désire deux filles pour passer la nuit avec lui, et quatre filles pour ses gardes.

     Ce sont Ulla et Prune qui se portent volontaires pour passer la nuit avec Charles. Cela ne lui déplaît pas d’avoir des femmes mûres et bien expérimentées !

     Quant aux gardes, ils reçoivent Ida, Isabelle, Louise et Léa.



    Elles vont ensuite regagner leur chambres, elles aussi sont épuisées des assauts de tous ces mâles en rut. Elles aspirent à un repos bien mérité ! Néanmoins, elle descendent au restaurant pour se désaltérer. Joseph Wirth, Joelle Lutz et Josie Bern sont encore là, à terminer les rangements et à charger les machines à laver.

     Josie, les voyant bien fatiguées, leur sert un remontant, une spécialité de Jacou pour remettre en forme  !

     Il est minuit passé quand elles vont se coucher, ainsi que Joseph, Joelle et Josie.

     Les concierges, Thomas Fergusson et Émile Lutz sont affairés à éteindre les luminaires partout dans les Thermes, tandis que les techniciens Rémi Stock, Raymond Stock et Paulin Martinet font le tour des chaudières. Ils s’assurent qu’elles pourront tourner toute la nuit.

     Le système de crémaillère monté sur chaque chaudière, alimenté par une trémie, mû par des pistons actionnés à la vapeur, a automatisé le chargement en charbon.
Cela facilite grandement la tâche des techniciens.
Ce n'est pas du luxe, car en plus de  la chaudière de leur appartement, ils doivent également gérer celle des bains, celle de l’eau de la piscine, celle de l’étage du restaurant et des suites, celle de l’étage de l’hôtel et des appartements, et enfin celles des machines à laver dans les buanderies et les cuisines...
Message edité le 25/01/2022 10H39
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Saint-Avold Saint-Avold
Posté le : 26/01/2022 09H34
Vendredi 10 février.

     Il neige toujours. La neige est tombée toute la nuit, atteignant une hauteur moyenne de plus de trois pieds...

     L’abbé Charles Higgins sonne le tocsin. Comme il l'avait pressenti, Gertrude Beten n'a pu passer la nuit.

   Elle  vient de décéder, à l’âge de 81 ans, après toute une vie consacrée à servir Dieu. Elle était la doyenne du village.

     Le nouveau doyen est donc Childéric Germain, alias Child , qui va fêter ses 79 ans.

Gabriel Holz, le garde champêtre, est chargé d’annoncer la nouvelle et d'expliquer pour qui sonne le glas.

     Avec l’aide de mon gendre Jérémoy, à l’avant de ma chariote à vapeur, je fixe un grand godet en biais, afin de pousser la neige sur le côté. Le système fonctionne bien, et je me promène, nu dans ma chariote surchauffée, dans tous les chemins et toutes les rues du village, afin de dégager la neige...

     L’abbé Higgins, profitant du chemin bien dégagé, se rend chez Mikael Thiel, au chalet. Il vient lui passer commande d'un cercueil pour Gertrude.  « On ne pourra pas l’ensevelir avant le printemps, lui dit-il. Nous allons donc devoir la garder tout l'hiver dans la chapelle réfrigérée. Il faudrait un cercueil étanche. » Mikael  promet que le cercueil sera prêt l'après-midi même. 

     L’église possède en effet une annexe, une chapelle réfrigérée pour conserver les corps avant l’ensevelissement. Nous l'avions construite avec Michel Wald et les frères Stein.  Bien utile en hiver, quand la terre est vraiment trop dure pour creuser . Bien utile aussi en été : cela permet la veillée des corps  quand il fait très chaud.  Dans la chapelle, deux cercueils reposent déjà, en attente de mise en terre : celui de Jules Lang, décédé en décembre à l’âge de 71 ans, et celui de Bruno Martinet, décédé en janvier à l’âge de 77 ans. Gertrude Beten sera donc la troisième... Les frères Stein, qui font aussi office de fossoyeurs, auront du travail dès le redoux !
 

Ce matin, c’est session de massages. 

Toutes les masseuses du village se retrouvent aux Thermes.

     Pour l’occasion, Fleur, Delphine et Alice, les trois épouses Martinet, quoique retraitées, ont repris du service aujourd’hui !

     Marianne et Mariette Wald, les jumelles  masseuses de l’ancienne école sont là. Les cuisinières et les buandières de l’ancienne école sont aussi de la partie. Josiane Welch,  Josette Wasch, , Manon Germain,  et Pénélope Field, toutes aguerries aux massages avec les soldats... il y a déjà 33 ans !

     Elodie Spohr,  masseuse de la résidence est venue aussi.

     Et les masseuses des Thermes, Pauline Lang, Rose Spohr, Zoé Lombard, Sophie Kami et Justine Kami,  sont bien sûr présentes.

     Avec cette équipe de 15 masseuses, la matinée devrait suffire pour assurer le bien-être de toute la suite et de l’Empereur.

     En plus des salles de massage, au rez de chaussée, des tables de massages ont été installées dans les chambres de l’hôtel, et bien sûr une autre table dans la suite impériale.

     Zoé Lombard est préposée à s’occuper de l’Empereur. Elle se présente devant la suite impériale . Elle est accueillie par Charlemagne en personne.

   « - Bonjour, Votre Majesté ! Voulez-vous bien vous allonger sur le ventre  ? Je vais vous masser la nuque et le dos.

    « Ravissante masseuse que voilà... Je me confie à vos jolies mains ! »

     Et elle commence par l’enduire d'une huile préparée par Chantal, une huile tout à la fois stimulante et relaxante. Tandis que Zoé lui masse tout le corps, Charles s'extasie :

     « Oh...Oooh... Comme c'est agréable, ces massages... Que cela me fait du bien ! »

     Massé complétement, Charles titube en se levant. Zoé l’aide à s’installer dans la baignoire où coule une eau bien chaude. Il sent qu’il est en train de partir...  « Laissez-vous aller, vous ne risquez rien, je veille, je reste à vos côtés ! » Et aussitôt, il s’endort comme un bébé…

     Jacou, ne voyant revenir ni la masseuse, ni le massé, s’inquiète un peu. Il demande mentalement à Zoé si tout va bien. Elle lui répond que tout va pour le mieux, que pour l’instant il récupère, et qu'il sera bientôt en pleine forme !

     Tous les soldats du roi passent sur les tables de massage, certains massages sont plus poussés, mais tout le monde est satisfait de l’opération. 
Message edité le 14/02/2022 16H24
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Issoire Issoire
Posté le : 26/01/2022 10H29
J’avais pris un peu de retard dans la lecture et je vois que malgré les années le corps et l’esprit ont conservé une place importante. Et que la technologie y fût en perpétuelle évolution.
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Saint-Avold Saint-Avold
Posté le : 27/01/2022 23H51
Il est presque midi quand au portail ouest se présente une grande luge, tirée par deux chevaux et précédée par trois cavaliers.

     Jacques Martin et Stéphane Spohr sont de garde.

    « Qui êtes-vous ? demande Jacques en faisant glisser la fenêtre.

     - Nous venons de Falkenberg, de la part de Madame Claude, disent les cavaliers. Et nous escortons ces jeunes filles mandées par Jacou.

- Dans ce cas,  allez vite aux Thermes, le deuxième bâtiment à gauche, vous y êtes attendus ! Je me rhabille et je descends vous ouvrir.  »

  Depuis la tour, Stéphane  prévient mentalement Jacou, Dillon, et Hantz.

  Le long traîneau s'arrête devant les Thermes. Les vigiles Michel Hoste et Amandine Bardot aident les filles à en descendre. Elle sont dix. Vraiment des jouvencelles. Certaines, apparemment,  ont à peine dix-huit ans.

Les masseuses proposent d'emblée aux filles et à leur escorte de se faire masser, ce que toutes et tous acceptent avec joie.

     Et c’est avec un grand sourire que les soldats arrivent à la salle à manger, où des boissons énergisantes leur sont servies à discrétion.

 « Emmenez vos montures et le traîneau aux écuries juste à côté, dit Michel. Hantz Burg vous y attend pour les prendre en charge. Et revenez vite vous réchauffer ici, il y fait bien bon ! » 

     « Bienvenue aux filles de Falkenberg ! Je m’appelle Dillon d’Ortega, Je suis chargé de m’occuper de vous et de votre bien-être lors de votre séjour ici.  Entrez, et déshabillez-vous aux vestiaires !

   - Déjà ?!  s'étonne une des filles.

   - Oui, ici, tout le monde vit nu ! Vous allez prendre une bonne douche bien chaude. Une fois que vous serez séchées, je vous présenterai à l’Empereur Charlemagne, qui nous fait l’honneur d’être parmi nous. 

  - Toutes nues devant l’Empereur ? !  s'exclame une autre.

   -  Mais oui, vous verrez... Lui aussi est tout nu, comme tout le monde ! » 

    Brigitte Bardot,  Martine Bardot,  Étienne Lombard,  Zoé Lombard, et Mia Fart... Le personnel des Thermes est là, pour leur donner des serviettes et les réceptionner à la sortie des douches.

     Dillon tombe son manteau de peau, laissant apparaître son imposante anatomie. Les exclamations fusent : « Qu’il en a une grosse... Whouaah ! »

     « Comment vous nommez-vous, mesdemoiselles ?  demande Dillon pour détourner la conversation et les regards.

    - Je suis Marie, la responsable du groupe, j’ai 25 ans. »

C'est une blonde, 5 pieds six pouces, avec des seins pointus, et, comme toutes, elle a le pubis rasé.

     « Bernadette, 19 ans. » Blonde aux seins ronds, 6 pieds.

     « Adèle, 18 ans » Rousse, 6 pieds, les cheveux courts et des gros seins.

     « Paulette, 20 ans. » Blonde, 5 pieds 5 pouces, des seins très pointus.

     « Gertrude, 19 ans. » Rousse, 6 pieds.

     « Germaine, 19 ans. » Rousse, 6 pieds, jumelle de Gertrude.

     « Claudine, 21 ans. » Brune, des seins énormes couverts par une chevelure abondante, 6 pieds.

     « Claudette, 21 ans. » Sœur jumelle de Claudine, et sa copie conforme.

      « Margot, 18 ans. » Rousse, 5 pieds 3 pouces, des seins ronds et fermes.

    « Sylvie, 19 ans. » Brune, 5 pieds 5 pouces, des petits seins ronds.

     « Bien ! conclut Dillon. Il est midi.  Je vais donc vous présenter à Charlemagne, et vous vous restaurerez avant que je vous montre vos quartiers ! »

     Et, suivi par les dix jouvencelles, il gravit les marches et arrive devant l’Empereur. Un Empereur apparemment très bien remis de son vigoureux massage d'hier...

     « Votre Majesté, voici les filles attendues, en renfort de celles qui sont arrivées hier !

    - Hmmm... Comme elles sont belles, bien fraîches... Et elles semblent si délicates, si fragiles...

    - Votre Majesté est bien bonne, lui répond Marie. Elles sont déjà toutes bien aguerries aux plaisirs de la chair ! 

     - Je n’en doute pas... Et tantôt je voudrais goûter à toute cette fraîcheur !

     - Vos désirs seront exaucés, Sire ! Commandez, nous sommes vôtres...

   - Passons d'abord à table, les interrompt Dillon. Nous verrons cela plus tard. »

Il sent que les désirs de l’Empereur montent bien vite...

     Entre-temps, Michel Bailly,  Édouard et Gérard Chop,  les escorteurs, sont arrivés eux aussi au restaurant des Thermes. Ils ont rejoint les deux gardes arrivés hier, leurs copains Jérôme Binz et Raphael Krips.



     Au village a lieu la relève de la garde de midi.

     Albert Fart et Hankel Thiel vont relever Jacques Martin et Stéphane Spohr au portail ouest. Gretel Wilkinson, Christina Hahn et Alexa Dumas vont relever Benoît Spohr, Georges Frisch et Georgette Fart au rempart ouest.

     Les gardes arrivent en volant à l’auberge, pour le repas de midi.

     Gabriel Holz, le garde champêtre, après avoir annoncé le décès de Gertrude Beten, est là lui aussi.

     Tous les midis, il mange à l’auberge avec les gardes.

     Les commentaires vont bon train, encore une fois, à propos de ce traîneau rempli de superbes jouvencelles.  Réservées hélas, semble-t-il aux soldats du roi !

     Child, qui ne dit rien, demande en pensées à Jacou si les gardes ne pourraient pas, eux aussi, disposer des filles s’ils en avaient le désir.

     Jacou lui répond que demain pourra être une journée des filles pour tout le village, y compris pour les gardes ! Car demain, l’Empereur se rend à l’abbaye des Glandières avec toute sa troupe. Donc, jusqu'au soir à leur retour, il n'y aura plus de soldats du roi à Durandalem !

      « Demain donc, dit Gabriel, oui, toutes les filles seront à votre disposition, messieurs. Et à la vôtre aussi, mesdames, bien sûr. Un cadeau de notre bourgmestre ! Oui, demain, pendant les pauses, vous pourrez profiter des filles, qui seront ici à l’auberge pour vous ! »

     Voilà une nouvelle  bien agréable...

   « Folâtrer avec une jouvencelle, cela va être un plaisir ! se réjouit Georgette Fart. Vivement demain ! »

     Gabriel refait alors le tour du village pour annoncer à tout le monde la venue des filles.
Message edité le 28/01/2022 10H50
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Issoire Issoire
Posté le : 28/01/2022 19H50
Une technique très au point pour affronter un hiver qui paraît rigoureux, de nos jours nous ne pratiquons qu’au cap et en plein été en plus c’est ballot.
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Saint-Avold Saint-Avold
Posté le : 31/01/2022 00H23
     Aux Thermes, on s’organise pour le voyage de demain. Roger Koch, escorté par les deux gens d’arme Aline et Pascal Spohr, va partir vers l’abbaye des Glandières, pour annoncer la venue de l’Empereur.

 « Il y a beaucoup de neige, fait remarquer Roger. La chariote de Robert pourrait ouvrir la marche et déblayer la route, comme elle l’a fait ce matin au village ! On pourrait faire cela dès maintenant...

 - Bonne idée, approuve Jacou. Je fais mander Robert et sa chariote immédiatement ! »

    Puis, s’adressant mentalement aux buandières des Thermes, il leur dit de se tenir prêtes demain matin pour habiller en conséquence l’Empereur et sa suite.

     J’arrive prestement aux Thermes à bord de ma chariote. Heureusement, la chaudière est encore allumée. Je l'arrête à côté des Thermes, et je demande aux techniciens de remplir le chariot que j’ai en remorque. Deux lieues séparent Durandalem de l’abbaye. J’ai estimé à une heure la durée du trajet.

     « C’est toi, Roger, qui vas conduire la chariote. Sois prudent et emporte un manteau à enfiler pour quand tu sors. À l’intérieur, tu devras être nu, il fait très chaud !

     - C’est entendu, Robert...  Allons-y !  dit-il à son escorte. »

Tout en se déshabillant pour enfiler le manteau et les chausses,  ils s’engouffrent tous les trois dans la chariote. Aline et Pascal  ont emporté leur épée et leur arc,  pour se défendre en cas d'attaque imprévue.

     Et les voilà partis ! Au portail est, les gardes Jacques Martin et Stéphane Spohr viennent de prendre leur poste. Voyant  arriver la chariote, Jacques enfile le manteau et les chausses et descend ouvrir.

     La chariote attaque la couche de neige gelée, sans difficultés. La traction est puissante et pousse facilement la neige sur le bas-côté.

     Il est 14 heures passées. Ils doivent être de retour avant 17 heures. Plus tard, de nuit, ce serait  plus périlleux.

     Au bout d’un moment, la chariote, chargée de ses joyeux occupants bien au chaud , arrive au carrefour de Naborum et prend la route de Mettis, en direction de l'abbaye.

     Quand ils arrivent en vue des Glandières, les gardes sur les tours donnent aussitôt l’alerte ! On les comprend : jamais ils n’avaient vu une machine infernale comme celle-ci, qui fume de toutes parts et crache la neige sur le côté !

« Qui va là ? »  s'écrie Pierre Gross, le chef de la garde.  Lui et ses hommes bandent leur arc, prêts à tirer...

     Il voit sortir de la chariote un homme nu, qui enfile vite un manteau. Puis une fille et un garçon tout aussi nus, qui font de même.

      « Bonjour Pierre... Ne me reconnais-tu point ? je suis Roger Koch, le coursier de Durandalem. Et je te présente mon escorte, Aline et Pascal Spohr ! Quant à cette machine qui vous a tant surpris, c'est une nouvelle invention de Robert le forgeron, qui permet de dégager la neige devant elle, et de voyager bien au chaud.  Pouvons-nous entrer ?

   - Bien sûr. Ouvrez la porte, vous autres ! »  

Voilà la machine  derrière les remparts, qui fait un tour en dégageant la neige devant la bâtisse.

     « Mais c’est une invention géniale ! Et pourquoi êtes-vous là ?

    - Je viens porter un message à votre père supérieur, l’archiprêtre des Glandières, Simon de Beauvoir ! »

     - Suivez-moi, je vous mène à lui. »

L’archiprêtre est maintenant âgé de 78 ans.

      « Alors, il paraît que tu as un message pour moi ?

     - Oui, Monseigneur ! L’Empereur du Saint Empire Romain d’Occident, Sa Majesté Charlemagne en personne, est de passage à Durandalem. Il y fait étape avant de retourner à Aix. Il a émis le souhait de venir prier ici même avec vous demain ! »

     - Demain !!  Mais combien sont-ils avec lui, et combien de temps resteront ils ?

     - Une quarantaine. ils viendront le matin, et repartiront dans la journée, pour être de retour à Durandalem avant la nuit. Ils apporteront des victuailles pour nourrir tout le monde.

     - Soit ! Mais la route est fort peu praticable, avec toute cette neige...

     - Monseigneur, ne vous inquiétez pas pour cela, dit Pierre. Venez donc voir dehors la dernière trouvaille de Robert, leur forgeron ! »

Et il  entraîne l’archiprêtre dans la cour.

      « Voici la chariote qui écarte la neige, et nous fait voyager au chaud !réexplique Roger. Charlemagne et ses gens arriveront à l'abbaye une heure après le lever du jour !

     - Très bien ! Nous allons nous organiser pour les recevoir au mieux. Merci pour votre visite !

    - Oui, maintenant, nous allons rentrer, pour être de retour avant la nuit, et nous élargirons  encore le chemin ! »

     Sous les yeux ébahis de l’archiprêtre, les deux hommes et la femme se mettent nus devant la chariote et y pénètrent, refermant la porte. Puis il repartent par le portail que Pierre a fait ouvrir.

     Le trajet de retour se fait sans aucune difficulté. Le chemin est bien large et bien dégagé. Dès avant 17 heures, ils se retrouvent devant le portail est de Durandalem.
Message edité le 02/02/2022 21H21
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Issoire Issoire
Posté le : 01/02/2022 09H20
Et Wikipedia qui nous présente le fardier de Cugnot comme la première automobile, décidément les historiens n’ont pas eu la curiosité de notre écrivain-chercheur. Tant d’années passées à déneiger à la pelle!
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Saint-Avold Saint-Avold
Posté le : 02/02/2022 21H28
« Qui va là ? »  demande machinalement Jacques Martin... Alors que, bien sûr, il a reconnu la chariote qui revient de l'abbaye !

     Stéphane  enfile les chausses et le manteau, et va ouvrir le portail.

     Roger, Aline et Pascal sont de retour aux Thermes. Mission accomplie ! Une bonne douche est nécessaire. Ils ont eu chaud dans la chariote ! Puis ils montent tous les trois prendre du plaisir. Rendez-vous au dortoir, leur a-t-on dit...

   Demain, c'est moi qui transporterai l’Empereur à l’abbaye !  Je récupère la chariote pour descendre à l’auberge. Ce soir, je vais lui faire une révision complète.

     Aux Thermes, les filles attendent les clients dans le dortoir. Elles sont dix-huit, plus les quatre filles de joie. Elles ont rassasié la majorité des soldats de Charlemagne. L'Empereur lui-même a eu droit à Gertrude et Germaine, les jumelles rousses. Elles l'ont quasiment anéanti ! À ce rythme-là,  il risque de trépasser... Heureusement, les remèdes et les potions de Jacou savent redresser toutes les situations !

     Le personnel des Thermes a lui aussi le droit de profiter des filles, et il ne s'en prive pas !   Marianne Tritz et Paulette Holz se sont prises au jeu. Avec les jumelles brunes Claudine et Claudette, elles ont eu de très grands moments de jouissance et d’orgasme. D'autant que Dillon est passé par là, et les a fait jouir toutes les quatre l’une après l’autre !

    Une fois contrôlés les niveaux d’eau et de charbon des chaudières, les techniciens des chaudières sont montés tous les trois, prétextant une vérification technique. Après vérification, ils confirment : leurs verges fonctionnent à merveille !

     Même Jacou s’est laissé tenter. Il a eu droit à une fellation terrible. Ce qui lui a fait remonter, outre des souvenirs du passé, une décharge des plus intenses !

    Les buandières et les agents d’entretien sont au taquet ! Les buandières Josiane et Josette, de l’ancienne école, et Madeleine Stone de la Résidence, sont venues en renfort, apportant un stock de serviettes et de draps. Celui des Thermes arrive à sa fin.

     Toutes les chambres de l’hôtel ont été occupées.  Tous les agents d’entretien se mettent  à la tâche :  Nina et Paulette Stock, Eugène, Bérengère et Léon Stark, Françoise, Francine  et Louis Hoste, Claude Bardot. Plus le renfort de ceux de la Résidence, Joshua et Gisèle Levy, de ceux de la Garderie, Sophie Maigret et Jenny Tell, et celui de Patrick Martinet, de la Garderie II. Tout ce monde n'est pas de trop pour arriver à suivre la cadence de nettoyage des douches et les changements de literie. D'autant qu'au passage, ils profitent eux aussi des bienfaits prodigués par les filles, ce qui ne manque pas de ralentir la cadence de nettoyage !

     Les machines à laver tournent à fond, et même celle de l’ancienne école est en fonction. Mariette, Marianne, Josette et Josiane s’y sont mises aussi. 

     Bien sûr, les agents de sécurité Jean et Jacky Muller ont été sollicités, et n’ont pas fait de manières pour satisfaire les jouvencelles.

   C'est ainsi que presque tout le personnel a eu des rapports sexuels avec les filles de madame Claude...

Mais le calme revient petit à petit dans la maison. La table pour le repas du soir se prépare.  L’Empereur est remis de ses émotions. Mais côté sexe, lui a préconisé Jacou, il ne doit plus rien entreprendre avant deux jours !

     Demain, rappelons-le, avec sa troupe, il doit rendre visite à Monseigneur Simon de Beauvoir, à l’abbaye des Glandières.

     Au repas du soir, Jacou prend la parole.

      « Vaillants soldats de l’Empereur, vous avez profité des plaisirs de la chair. Nous espérons que vous en êtes satisfaits ! »

    Une clameur de satisfaction et de bravos s’élève dans l’assistance.

     « Demain, dès le lever du jour, vous escorterez l’Empereur jusqu’à l’Abbaye des Glandières, à deux lieues d’ici. Vous y passerez la journée, et vous serez de retour demain soir.  Je vous suggère donc de vous coucher tôt, afin de récupérer de vos efforts de tantôt ! »

     Puis il se tourne vers la table des filles :

     « Demain, les filles, vous irez dans le village, au contact de la population, qui est avide de vous connaître ! Vous aurez des chambres à l’auberge, à la Résidence, aux deux garderies, à l’écurie, à la ferme. Dillon vous indiquera les différents lieux où vous vous rendrez ! Vous y passerez la journée, et la population viendra vous solliciter. Mais sachez que vous ne serez contraintes en aucune manière  !  Ce soir, reposez-vous, vous avez quartier libre,  vous pouvez faire ce que bon vous semble. Après toutes ces rudes sollicitations, nul doute que vous apprécierez les tisanes et la pommade apaisante que Chantal Iser et Valérie Burg vont venir vous distribuer... »

     Et le repas se poursuit dans le calme. Des rires fusent parfois. La bonne humeur règne parmi les soldats , ce qui ravit Charlemagne, vraiment très heureux d’être revenu à Durandalem.

     Et bientôt, tout le monde s'en va prendre du repos, d’aucuns dans leurs appartements, les filles dans les chambres.  Le personnel retourne chez lui.

     Après toute cette joyeuse agitation règne un silence bien apaisant. Les concierges font leur tournée d’extinction des candélabres, les techniciens contrôlent les chaudières, et toute la maison s’endort.

     Il ne neige plus depuis que Roger est revenu de l’abbaye.

     La lune brille et illumine la blanche campagne austrasienne. Plus aucun bruit dans le village, si ce n’est le bruit des pas des gardes de nuit qui font leur ronde sur les remparts.
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Issoire Issoire
Posté le : 04/02/2022 12H04
À la lecture de ces nouveaux épisodes, on a l’impression qu’une certaine forme de convivialité s’est perdue dans nos villages , dommage.
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Saint-Avold Saint-Avold
Posté le : 06/02/2022 00H04
  La cloche de l’ancienne école sonne sept coups. Le jour se lève. Le responsable de l’hôtel, Guillaume Bardot, 54 ans, fait le tour des chambres et des dortoirs pour réveiller toute la troupe, et va prévenir la garde de l’Empereur que le petit déjeuner est servi.

     Dans l’écurie, c’est l'effervescence. Il faut préparer quarante chevaux !   Hantz Burg et ses palefreniers, Vivien Pferd et José Stock sont à pied d’œuvre. ils avaient déjà tout préparé la veille, et sont en train de seller les chevaux recouverts au préalable d’une chaude couverture.

     Tout le personnel des Thermes est là pour aider les soldats à se vêtir. Chaudement, car il gèle dehors !

     J’arrive aux Thermes aux commandes de ma chariote à vapeur. Je sors nu de la chariote et je m’engouffre prestement dans l’établissement. Après une douche bien chaude,  je me présente devant Charlemagne.

     « Votre Majesté, je vous invite à faire le trajet à bord de ma chariote jusqu'à l’abbaye des Glandières, vous voyagerez bien au chaud !

     - Ce sera avec le plus grand plaisir, Maître Forgeron du Royaume. Au retour, je te nommerai Maître Forgeron de l’Empire !

     - Votre Majesté est trop bonne... Inutile de vous habiller. dans la chariote, il fait une chaleur d’enfer !  Agnès Hune, notre buandière de 17 ans, fera le voyage avec nous. Elle s’occupera de vos impériaux vêtements, ceux que vous revêtirez  à l’abbaye. »

     Le moment du départ est arrivé. Un grand chariot tiré par deux chevaux est rempli de victuailles, pour se nourrir sur place. Il y en a bien assez pour nourrir aussi tous les habitants de l’abbaye ! À bord, Josiane Lutz et Marianne Tritz , les cuisinières qui s’occuperont du repas. Et les jumelles Marlène et Hélène Basin, qui feront le service. Le chariot sera mené par Hantz Burg en personne !

     Les soldats vont à l’écurie reprendre leurs montures. L’Empereur monte dans la chariote et confie son manteau à Agnès. Je m’y installe, et nous ouvrons la marche, en roulant doucement sur le sol gelé.

     La veille, à l’aide de la lame devant la chariote, Roger avait dégagé la neige. Et comme elle a cessé  de tomber, j’ai pu démonter la lame, ce qui nous allège.

Il est huit heures sonnantes quand le convoi franchit le portail est. Les gardes Gretel Wilkinson et Georgette Fart viennent de prendre leur poste, et ouvrent grands les deux battants du portail, en saluant l’Empereur et la troupe. 

Le voyage se passe sans encombre. Les soldats sont partis devant pour  s’assurer que la route est bien libre.

     Charlemagne est ravi d’être au chaud. Et en ravissante compagnie, ce qui ne gâte rien. Si Jacou ne lui avait pas interdit la gaudriole, il aurait bien profité de la fraîcheur de son habilleuse...

      « Tu me plais beaucoup, sais-tu, mignonne !

     - Dès que votre Majesté le souhaitera, je serai à votre disposition... »

     Et la troupe arrive en vue de l’abbaye. Il est bientôt neuf heures. Les gardes de l’Empereur sont devant le portail :

     « Ouvrez, au nom de l’Empereur Charlemagne ! »

     Pierre Gross, le chef des gardes de l’abbaye, donne aussitôt l’ordre d’ouvrir.

     Nous mettons tous les trois nos chausses fourrées. Je sors le premier. J'enfile mon manteau. Agnès, qui s'est déjà tout habillée à l’intérieur pour ne point trop perturber la piété des moines, sort à son tour. . Elle présente à Charles la tunique impériale et le manteau de pourpre et d’hermine. Il s'en revêt prestement. Puis elle le coiffe de sa couronne et s’écarte avec respect.

     Simon de Beauvoir, l’archiprêtre dirigeant l’abbaye s’avance dans la neige qui crisse sous ses pas :

     « Quel honneur, votre Majesté ! Au nom du pape Léon III, représentant de Dieu sur la Terre, et au nom de tout le clergé, nous vous souhaitons la bienvenue en nos murs !

     - Je suis touché par votre accueil. Mais entrons vite, ce sera sûrement plus confortable à l’intérieur !

     - Certes. Si Votre Majesté et son escorte veulent bien me suivre… »

     Et tous pénètrent dans le réfectoire de l’abbaye, chauffé correctement.

     Pierre prend en charge le chariot et les filles, pour les mener à l’office. Hantz, à l’aide de quelques moines, emmène les chevaux à l’abri.

     Simon de Beauvoir indique un trône dressé là pour l’occasion, et Agnès débarrasse l’Empereur de son manteau d’hermine, avant de s’éclipser  discrètement pour rejoindre les filles à l’office. Car une présence féminine ne saurait être bienvenue lors de ces conversations entre le clergé et l’Empereur, elle le sait bien...

    Les discussions vont bon train entre Simon de Beauvoir et Charlemagne. On discute de religion, de l’emprise du clergé sur la population et de son contrôle, on parle de Sa Sainteté le pape Léon III, et de son emprise sur la Lombardie, grâce à Charlemagne et à son armée…

     Mais on parle aussi des filles de Falkenberg, actuellement en résidence à Durandalem... L’archevêque souhaiterait que l’Empereur ordonne à Jacou d’en envoyer quelques-unes ici, pour satisfaire les gardes. Eux, ils n’ont pas prêté serment à Dieu et n’ont pas fait vœu de chasteté !

« Je n’ai aucun ordre à donner à Jacou, rétorque Charlemagne. Au village, je suis son hôte, et non son Empereur ! Néanmoins, je vais intercéder en votre faveur pour que votre requête soit entendue...»

     Les soldats de l’Empereur sont attablés dans une pièce annexe, servis par les moines, mais aussi par les filles venues de Durandalem. Les pichets de vins apportés dans le chariot sont fort sollicités, et quelques moines se laissent eux aussi tenter par ce nectar. C'est un très gouleyant vin de Bourgogne, envoyé spécialement pour le village par les négociants en vin de Lugdon.

     Un moine arrive, il murmure un mot à l’oreille de Simon, qui dit :

     « On me fait savoir que votre Majesté peut, si elle le désire, passer à la salle à manger. Le repas est servi ! »

     Dans l’office, je fais savoir à l’abbé Jean Christian, le second de Simon de Beauvoir, que j’ai avec moi quelques fioles que m’a confiées Jacou. Notamment, ajouté-je en souriant, celle qui dégrise et retape en un instant celui qui a trop bu. Vu l’avidité avec laquelle certaines de ses ouailles consomment, cela pourrait servir.

   « Grand merci, Robert... Effectivement, je le crains, nous risquons d'avoir besoin de tes potions magiques à la fin du repas ! »

     Ledit repas est succulent. Les cuisinières des Thermes, assistées de moines de l’abbaye, ont servi un banquet digne de l’Empereur. Il les félicite pour ces mets, tous plus délicieux les uns que les autres.

     Les soldats ont fait bombance. Pierre suggère à l'Empereur que quelques-uns des soldats pourraient prendre le relais des gardes de l’abbaye. Ainsi lesdits gardes pourraient eux aussi profiter de ces excellents mets... Charlemagne lève une main. Aussitôt, sa garde personnelle se lève et va relever les gardes sur les remparts.

     « J’ai toute confiance en eux, soyez certains qu’ils ne failliront pas !  dit-il à Simon. Quand les beaux jours reviendront, vous viendrez, vous et ceux de Durandalem, passer du bon temps dans mon fief d’Aix !

- Votre Majesté nous honore, en nous invitant en ses murs. C’est un privilège qui nous touche ! »

     La visite de l’abbaye débute par la chapelle. L’Empereur et Simon de Beauvoir s'y recueillent un moment.

      Puis l'on passe aux caves. Là sont fabriquées diverses liqueurs à base de fruits d’Austrasie : pommes, raisins, quetsches, cerises, poires...  On en tire d’excellents alcools distillés et macérés.

     Enfin, l’Empereur visite les cellules des moines. Ils vivent de façon austère, loin des conforts de la haute société bourgeoise. Néanmoins, chaque cellule est équipée d’une douche, et le système d’eau chaude que j’ai installé il y a quelque temps fonctionne parfaitement.

     « Votre Majesté, dis-je, sans vouloir vous commander, il se fait tard, et il serait prudent de retourner à Durandalem avant la nuit !

    - Tu as raison, Robert le Schmit ! Il est temps de prendre congé de nos hôtes... »

     Et pendant que Charlemagne fait ses adieux à Simon de Beauvoir et à ses disciples, je prépare la chariote, en lançant vivement le feu qui était en veille. Au bout d’un temps, la pression est à nouveau suffisante. Nous pouvons partir !

     Les chevaux sont sortis des écuries. Hantz veille à ce que tout se déroule bien, et les soldats enfourchent leurs montures. Les filles remontent à bord du chariot vide. Toutes les denrées et boissons restantes ont été laissées à l’abbaye.

     Agnès est devant la chariote, Quand Charlemagne arrive, elle lui enlève son manteau, et le masquant à la vue, elle lui enlève aussi sa tunique, le faisant monter nu dans la chariote.

     Puis elle monte dans la chariote et se déshabille tant bien que mal à l’intérieur, où règne une chaleur d’enfer. Il est temps que nous démarrions.  Je tombe les habits à mon tour, et je m’installe nu aux commandes. Je referme la porte, nous voilà  prêts. Pierre donne l’ordre d’ouvrir le portail, et la troupe se met en branle, avec la chariote en tête escortée à cheval par la garde de l’Empereur. Direction Durandalem !

     Le voyage se passe sans problème. Le soleil de midi a fait un peu fondre la glace, apportant une meilleure adhérence aux roues de la chariote. Il est dix-sept heures quand notre convoi est de retour devant le portail est.

Albert Fart et Georges Frisch sont de garde.

« Qui va là ? » lance Albert du haut des remparts. « Ouvrez, au nom de l’Empereur ! » dit un des gardes à cheval.

     Il nous avait bien sûr reconnus, mais le protocole doit être respecté, c’est la même consigne depuis trente ans !

     Albert et Georges se vêtent prestement, et descendent ouvrir les deux battants du portail pour laisser entrer la troupe.

     Tous sont contents d'être de retour. Les soldats déposent les chevaux aux écuries des Thermes, où les palefreniers les prennent en charge. Hantz y emmène aussi le chariot vide.

     Puis Charlemagne sort de la chariote, nu, et se dépêche d’entrer dans les Thermes. Il est suivi de près par Agnès, qui porte ses habits, et qui les dépose à l’entrée afin que les buandières les prennent pour les laver.

   Quant à moi, je conduis la chariote jusqu’à la grande forge. Mon gendre Jérémoy me fait alors savoir qu’il a bricolé quelque chose d'intéressant, et qu'il va me le montrer.
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Issoire Issoire
Posté le : 06/02/2022 21H09
Hâte de découvrir la dernière trouvaille de nos géniaux bricoleurs et de savoir à quoi on bien pu s’occuper les villageois en l’absence de l’empereur. Auquel cette journée d’abstinence aura probablement fait le plus grand bien.
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Saint-Avold Saint-Avold
Posté le : 08/02/2022 00H31
La journée des filles.
 
Les filles reviennent des maisons des habitants après avoir passé une journée épuisante - mais ô combien jouissive - auprès de quasiment toute la population de Durandalem. Le personnel des Thermes, quant à lui, avait déjà eu droit hier à leurs faveurs.

     - Tatiana a œuvré dans les bains communaux et à l’auberge.

     - Nina et Prisca ont rencontré les mineurs et les clients de l’auberge.

     - Claudine, Claudette et Margot se sont occupées des gardes lorsqu’ils étaient en pause, ainsi que des clients de l’auberge.

     - Angèle a pris en charge la maison d’Émile et ses palefreniers. Elle est allée ensuite visiter la maison des cantonniers.

     - Paulette s'est chargée des banquiers-orfèvres, puis est allée prêter main forte à Angèle chez les cantonniers.

     - Gertrude et Germaine sont allées visiter la Résidence.

     - Ella et Isabelle ont goûté aux produits de la ferme.

     - Louise officiait dans la maison des forgerons.

     - Ida était au four et au moulin, puis, elle aussi, chez les cantonniers.

     - Adèle et Sylvie ont visité la fonderie, puis se sont chargées des deux garderies et des gens d’arme.

     - Bernadette, Marie et Léa ont passé la journée à l’ancienne école.

     Pour l'occasion, Chantal Iser, Marie Brett et Valérie Burg ont ouvert un cabinet de soin dans un des dortoirs des Thermes, afin de soigner, calmer et requinquer toutes les filles, dont les anatomies ont été soumises à rude épreuve !

     Une fois remises, elles se présentent au repas.

     Jacou prend la parole :

     « Ce soir, c'est à vous toutes, mesdemoiselles, que je veux rendre hommage. Vous n’avez pas failli lors de votre mission. Une mission des plus difficiles... .Vous en serez généreusement récompensées  ! Je sais que pour vous, c’est un plaisir autant qu’un métier. Le village de Durandalem a donc prévu des cadeaux pour vous ! »

     À ce moment, Emmanuel Frisch entre dans la salle de restaurant avec une petite charrette, dans laquelle brillent des objets dorés.

     Il en sort deux et les apporte à Jacou.

     « Voici pour vous, mesdemoiselles, des outils de plaisir.  En bois recouvert d’or. Ils pourront être vos assistants sexuels. Un outil anal, en forme de sapin, et un outil vaginal, en forme de phallus. Ils ont été confectionnés par notre orfèvre, Emmanuel Frisch. Il les a testés sur l’une d’entre vous, qui lui a rendu visite... »

     Paulette se lève alors et témoigne :

     « C’est vrai, ces outils sont formidables. Qu'ils soient utilisés seuls, ou ensemble, ou avec un bon mâle ! »

     Et toute la salle s’esclaffe...Voilà des paroles qui donnent envie d’essayer.

     « Chacune d’entre vous recevra un exemplaire de chacun de ces outils !  Demain, mesdemoiselles, nous vous offrons en outre une remise en forme dans notre ancienne école, des soins prodigués par nos masseuses expertes.  Ces soins durent à peu près deux heures. Il vous faudra former trois groupes de cinq à six personnes, un groupe le matin et deux l’après-midi. Rendez-vous en bas, Dillon est désigné pour vous y emmener. Trois d’entre vous ont déjà testé ces soins. Demandez-leur ce qu’elles en pensent ! »

       Alors Bernadette, Marie et Léa se lèvent, enthousiastes.

      « C’est fantastique ! dit Marie. Que du plaisir, que du bonheur, que de la jouissance. Et un orgasme comme nous n’en n’avions jamais eu ! »

     - C’est vrai,  renchérit Bernadette. C’est vraiment incroyable ! »

    - Et après, ajoute Léa, nous sommes dans une forme éblouissante, comme vous pouvez voir ! »

    - Voilà, conclut Jacou.  Mesdemoiselles, Sa Majesté l’Empereur voudrait maintenant vous dire quelques mots ! »

     Charlemagne alors se lève et proclame :

     « Mesdemoiselles, vous avez su rendre heureux votre Empereur et toute son armée, ainsi que la population de tout un village. Un village  qui me tient particulièrement à cœur, j'ai nommé Durandalem ! Vous êtes et vous serez toujours respectables et respectées par votre Empereur ! 

Et votre Empereur à une faveur à vous demander : seriez-vous prêtes à donner de votre personne, lors d’un voyage à l’abbaye des Glandières, un jour prochain ?  Il y a là-bas une communauté de moines, et des gardes défendant l’abbaye. Ils seraient ravis de vous accueillir. »

     Alors Marie se lève.

     « Les filles, qu’en pensez-vous ? »

     Toutes acquiescent à la demande de l’Empereur.

     « Ce sera une joie et un honneur que de satisfaire cette communauté ! reprend Marie. Est-ce loin de Durandalem ? »

     Alors Charlemagne se tourne vers Jacou qui dit :

     « L’abbaye des Glandières se trouve à seulement deux lieues d’ici, nous y sommes en moins d’une heure ! »

     Je demande à l’Empereur si je peux prendre la parole.

     Charles en profite pour tenir une promesse qu'il m'a faite durant le trajet :

     « Que l’on m’apporte Joyeuse, mon épée ! »

     Et une fois en possession de l’épée, il m'ordonne :

      « Maître Forgeron du royaume, à genoux ! »

     Je m’exécute et m'agenouille devant lui.

     « Robert le Schmit, tu m'avais jadis fabriqué une épée magique, Durandal, que j’ai offerte à mon neveu Roland, prince des Marches de Bretagne. Hélas, Roland a péri lors d’un combat en Hispanie, et Durandal a disparu à jamais !
Je te présente sa remplaçante, mon épée Joyeuse.
Par les pouvoirs qui sont les miens, et par la volonté de Dieu, Robert le Schmit, je te nomme ici Maître Forgeron de l’Empire Romain d’Occident ! »

     Et il me pose le plat de Joyeuse sur l’épaule gauche, puis sur la droite.

     « Relève toi, Maître Forgeron de l’Empire ! Tu as la parole maintenant... »

     - C’est un immense honneur d’être ainsi honoré par Votre Majesté ! »  

Puis me tournant vers les filles :

     « Mesdemoiselles, une bonne nouvelle pour vous : j’ai inventé une chariote qui permet de voyager à l’abri des intempéries.

     - Je l’ai expérimentée moi-même aujourd’hui en me rendant à l’abbaye des Glandières ce matin !  m'interrompt l’Empereur.

     - Si fait ! Outre cela, mon gendre, digne héritier de mon art, vient de mettre au point  une chariote plus grande, qui permettra de vous transporter toutes à la fois, au chaud et à l’abri des intempéries, jusqu’à l’abbaye des Glandières, et d'en revenir. Tout cela sans devoir vous vêtir ! »

     À ces mots, les filles sont ravies !

     « Certes, dit Marie, devoir prendre la route en hiver n’est pas très agréable... Mais la perspective de voyager dans un tel confort a de quoi  nous réjouir ! »

     « Au terme de votre séjour parmi nous, ajouté-je, je vous ramènerai de la même manière à Falkenberg ! »

     Un signe de tête approbateur de Charlemagne, et c'est au tour de Jacou de prendre la parole :

     « Maintenant, fêtons dignement la nomination de Robert le Schmit au grade le plus élevé de l’Empire ! Buvons tous à sa santé ! »

     Et le repas se prolonge jusque tard dans la nuit. On boit, on festoie, on célèbre ma nomination. Ma gloire de ce soir rejaillit sur tout le village !

     Prenant congé, je retourne chez moi. Ma chariote a encore assez d’énergie pour m’y ramener sans encombre et à l’abri du froid.

     Il gèle particulièrement fort cette nuit. La campagne est éclairée par une lune brillante. Demain, il va faire bien froid !

      Petit à petit, tout le monde va se coucher. Bientôt, il n’y a plus d'éveillés que les concierges qui font leur tour d’extinction des chandeliers, et les techniciens qui font leur ronde des chaudières de l’établissement.
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Posté le : 08/02/2022 13H30
Depuis tout ce temps on peut considérer que nous n’avons fait que nous enfoncer tout doucement dans l’obscurantisme .
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Saint-Avold Saint-Avold
Posté le : 11/02/2022 01H36
Dimanche 12 février.

Les gardes qui sont de réserve aujourd’hui, à savoir Paul Spohr, Pierre, Roland, et André Martinet, vont aider les techniciens communaux Julien Stock, Alain Koch et Armand Bardot à entretenir et à réparer les foyers pour la production de vapeur. En effet, une partie des conduits a gelé cette nuit, et quelques maisons sont privées d’eau.

     Comme il fait très froid, ils se relaient , et se réchauffent à l’auberge, en attendant de retourner au travail.

     À dix heures, Benoît et Stéphane Spohr, qui viennent du portail est, ainsi que  Hankel Thiel et Joseph et Pierre Spohr, qui viennent des remparts nord, arrivent à l’auberge, après s’être fait relever par Gretel Wilkinson et Georges Frisch au portail est et par Jacques Martin, Christina Hahn et Johan Martinet au rempart nord.

     Joseph Spohr annonce qu’une partie de la réserve d’eau de la muraille nord a tendance à geler.  Et  Pierre Spohr précise que  si l’eau gèle, elle risque de faire éclater la muraille  ! Il faudra renforcer la production de vapeur sur les murs, tout le long...

    « J’ai prévenu Jérémoy et ses fils Nathan et Léo, dit Hankel Thiel. Ils vont arriver avec du matériel pour ajouter des générateurs de vapeur. »

     Peu de temps après, les forgerons sont là. Jérémoy a inauguré à cette occasion sa grande chariote à vapeur, pour transporter les générateurs et des tuyaux. La chariote  permet en plus à chacun de se réchauffer sur place !

     Il y a déjà plus de trente ans, un chemin pavé a été construit tout le long des murailles du village, pour faciliter l’accès aux chariots livrant le charbon nécessaire aux générateurs de vapeur.

     Tout le monde se met au travail. Les gardes de réserve retournent à la muraille, les employés communaux terminent la réparation de la conduite descendante, et l’eau se remet à couler. Bientôt elle arrivera à nouveau aux maisons.

     Les forgerons, et les gardes de faction sur les remparts nord commencent à installer des tuyaux et des générateurs. Les braises fournies par la chariote permettent d'allumer les générateurs et de produire de la vapeur. Et bientôt, toute la muraille est renforcée du côté du village, contre la réserve d’eau.

     Jérémoy a prévu de renforcer au printemps ces murailles-réserves d’eau. Une muraille supplémentaire de chaque côté isolera complétement la réserve. Il n’y aura plus de problème de gel !



     Notre abbé Paul Angst est décédé l’an passé. L’évêché de Mettis a dû nommer un jeune curé remplaçant, Charles Higgins. Ce matin à onze heures, c'est lui qui va dire une messe en mémoire de Gertrude Beten,  décédée vendredi dernier, munie des sacrements de l’Église. Une messe annoncée à tous par Gabriel Holz, le garde champêtre.

     Gertrude était notre doyenne, et restait la seule bigote de Durandalem,  après le décès de sa sœur Germaine, il y a deux ans. Sa dépouille repose dans la chambre froide de la crypte, en attendant une terre plus meuble pour l’ensevelir.

 

     Quelques-uns des enfants sont là pour servir la messe.

      Les filles de Falkenberg et leurs gardes ne sont pas là. Ni Dillon et les masseuses de l’ancienne école, qui s’en occupent ce matin. Quant aux aubergistes Marion Wasch, Julie Wasch, Estelle Schmit et Alison Mayer, elles  s’occupent des gardes en pause. Roger, lui, doit partir en chariote prévenir l’abbaye des Glandières de l’arrivée des filles demain. Mais la plupart des autres habitants sont présents, et l’église est bondée.

     Toutes et tous sont nus. Il fait bien chaud dans l’église, malgré le froid glacial qui règne dehors.  L’Empereur Charlemagne en personne assiste aux funérailles, nu et couronné, en présence de plusieurs de ses fidèles gardes. Des gardes nus, mais armés, comme le veut le protocole.

     Le bourgmestre, Jacou Artz, prend la parole, évoquant la longue vie de cette ouaille de Dieu, et le service exemplaire qu’elle a accompli sans faillir durant toutes ces années.

     Elle sera inhumée au printemps, aux côtés de sa sœur Germaine et de l’abbé Angst, qu’elle a servi jusqu’à sa mort.



     Après la messe, un peu avant midi, les habitants se retrouvent à l’auberge. L’Empereur, sa garde et quelques quidams se rendent aux Thermes, pour y prendre le repas de midi.

     Les soldats de l’Empereur sont restés bien au chaud. Certains n'ont pas manqué de profiter des bienfaits dispensés par les filles disponibles.

     Les gardes en pause à l’auberge ont fini de manger, et repartent à leurs postes. Benoît et Stéphane Spohr prennent la relève au portail ouest, remplaçant Bernard Spohr et Georgette Farts.  Hankel Thiel et Joseph et Pierre Spohr se rendent aux remparts sud, remplaçant Albert Fart, Alexa Dumas, et Paul Frisch.

     Même après toutes ces années, les habitants sont toujours épatés de voir ces gardes volants passer au-dessus d’eux. Aujourd’hui, ils sont particulièrement emmitouflés. La vitesse du vol renforce la sensation de froid glacial  !

     À l’auberge, ma fille Alison fait le service, aidée par Aline Hair, la blanchisseuse, qui assure aussi la distribution de vêtements chauds. pour celles et ceux qui en font la demande.

     Notre nouveau doyen Child se rappelle un hiver semblable dans les années 770... La glace avait alors atteint une épaisseur de plus d’une demi-toise dans l’étang d’Oderfang, au nord de Naborum !
Message edité le 14/02/2022 16H28
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Saint-Avold Saint-Avold
Posté le : 14/02/2022 16H51
  Vers treize  heures, une charrette se présente au portail ouest.

     « Qui êtes-vous ? » demande Benoît Spohr, en ouvrant la fenêtre du poste de garde au-dessus du portail.

     « Paul Priest et Pierre Kirsch. Nous venons de Falkenberg, nous apportons une nouvelle à Jacou Artz, votre bourgmestre. »

     « Entrez ! » dit Benoît tandis que Stéphane s’est habillé pour descendre ouvrir le portail.

     « Vous trouverez Jacou Artz aux Thermes. Présentez-vous aux vigiles à l’entrée. »

 Prévenus mentalement par les gardes du portail, les vigiles Amandine Bardot et Jean d’Ortega sont sortis devant les Thermes pour les accueillir.  Hantz Burg est venu des écuries tout à côté  pour prendre en charge leurs chevaux et les réchauffer.

     « Entrez vite ! dit Amandine. Venez prendre une bonne douche bien chaude, le voyage a dû vous geler jusqu’aux os !

    - Si fait ! Nous sommes transis de froid !

     - Après la douche, ajoute Jean, je vous accompagnerai voir Jacou. Il est en train de déjeuner avec l’Empereur Charlemagne. » .

     Une fois douchés et réchauffés, ils se rendent nus au restaurant et s’inclinent devant l’Empereur.

     « Relevez-vous, messieurs ! » leur dit-il.

     « Quelles nouvelles vous ont fait braver le froid ? » demande Jacou.

     Paul Priest prend la parole :

     « Eh bien voilà...Madame Claude a rendu son dernier soupir hier au soir. Ses funérailles auront lieu en l’église de Falkenberg, ce mercredi. Elle aurait souhaité que ses filles soient là, elle espérait qu’elles seraient présentes...

    - Voilà une bien triste nouvelle... Madame Claude était ici une personne estimée !

     - Elle l’était tout autant à Falkenberg ! ajoute Pierre.

     - Eh bien soit ! dit Jacou. Les filles et leurs gardes seront de retour à Falkenberg mardi dans la soirée. Installez-vous à table, restaurez-vous, reprenez des forces. Je suppose que vous repartez tantôt !

     - Oui, Maître Jacou, nous repartons dès que possible... »

    Jacou me demande alors si ma chariote pourrait faire l’aller-retour à Falkenberg. Roger la piloterait. Je lui réponds que c'est tout à fait possible. Il se tourne vers les deux émissaires :

  « Messieurs, nous disposons d'un nouveau moyen de locomotion qui va vous épargner le froid pour le trajet du retour ! Il s'agit d'une chariote à vapeur mise au point par notre infatigable inventeur Robert Schmit,  que vous connaissez déjà... Roger va vous conduire à bord de la chariote à vapeur. Nous attellerons la charrette derrière.

   - Vrai ? c’est une joie de savoir que nous n’arriverons pas gelés à Falkenberg ! »

     Et après le repas, les deux émissaires attendent au chaud que Roger soit là avec la chariote.

Roger est passé chez moi. J’ai fait le plein de charbon et d’eau, et j’ai installé le chasse-neige à l'avant. Ainsi, le trajet du retour sera beaucoup plus aisé !  Roger se déshabille, monte dans la chariote, et se rend devant les Thermes. Hantz sort de l’écurie avec la charrette, l’accroche à l'arrière, puis retourne vite au chaud.

     Les deux émissaires sortent, un peu surpris qu’on leur dise de sortir nus. Ils s’engouffrent vite  dans la chariote, et apprécient grandement la chaleur qui y règne. Amandine leur tend leurs vêtements pour qu’ils s’habillent en arrivant à Falkenberg. Et les voilà partis !

     Au portail ouest, c’est Benoît qui s’y colle.  Se rhabillant chaudement, il descend ouvrir le portail pour laisser passer cet étrange attelage avec une charrette sans charretier ! Et il remonte prestement  dans la salle de garde bien chauffée.

     « Ce qui serait pratique, dit-il, ce serait de pouvoir ouvrir le portail depuis ici, sans être obligés de descendre dans le froid...   Il faudra demander ça à Robert ou à Jérémoy, ils vont bien encore nous trouver un système à leur façon ! » 

     La chariote affronte les rigueurs de l’hiver. La lame fait son office et dégage des blocs de neige gelée sur le côté. Le chemin pour le retour est libéré.

     « Quelle belle invention ! dit Paul. Robert est vraiment un génie !

     - Oui, et en plus, nous avons le modèle familial, qui permettra de ramener toutes vos filles ensemble au chaud mardi !

     - Il nous faut cette technologie ! Crois-tu que Robert y consentirait ?

     - Je le lui demande ! »

Et Roger m'appelle. Je réponds que je suis d'accord, et qu’il n’a qu’à mener la chariote chez Albert et Norbert Feuer, les forgerons de Falkenberg. Ils comprendront vite le principe, je les ai enseignés sur la vapeur, il y a déjà longtemps. Et ils ont installé des douches et des saunas dans la maison de Madame Claude, ainsi qu'à l’hôtel Pax.

     « Oui, c’est possible, leur dit Roger.  Je vais séance tenante présenter la chariote à Albert et Norbert Feuer, vos forgerons. »

     Les voilà sans encombre à Falkenberg, en ayant dégagé le chemin sur la route. Roger, sur les indications des deux émissaires, arrive devant la forge des frères Feuer. Ils en sortent nus, au grand étonnement des rares personnes dehors par ce froid, et se rhabillent prestement, comme le fait Roger.

     Roger leur explique alors tous les bienfaits d’une telle machine, qui permet non seulement de voyager au chaud, mais peut aussi déblayer la neige ! Et il leur suggère de construire un modèle similaire,

    La charrette a été décrochée.  Roger remonte dans la chariote, tombe le manteau et les chausses, et nu, commence à déneiger les rues de Falkenberg. En quelques minutes, il a dégagé la place, les accès à l’hôtel  et à l’église, la rue commerçante et les entrées nord et sud du bourg...

     « Robert Schmit est vraiment un génie ! » s'extasie Norbert.

     « Le meilleur qui soit ! » renchérit Albert.

    L'ancien bourgmestre de Falkenberg, Simon Lang, est décédé voici quelques années. C'est son successeur, Joseph Nau, qui se présente à la forge. Pierre Kirsch l’informe de la réussite de la mission qu’il leur avait confiée, à lui et à Paul Priest.

     « Les filles seront là dès mardi soir, et c’est Roger, que tu vois à bord de cette chariote, qui les conduira ! C'est la dernière invention de Robert Schmit, de Durandalem. Une chariote autonome, et qui en plus déblaie la neige ! »

     Joseph Nau est ébahi par cette machine, conduite en plus par un homme tout nu !

     « Nous pouvons construire les mêmes, lui dit Albert Feuer. Robert nous a enseigné jadis les mécanismes à vapeur, et il nous le permet bien volontiers !

     - Dans ce cas, ordonne le bourgmestre, mettez-vous au travail sur l’heure ! 

     - Allez, Roger, dit Norbert, viens donc boire un petit canon avec nous avant de repartir  !

- Oh oui, et même deux !  sourit Roger. »

Il sort nu de la chariote, et s’habille rapidement de longues chausses fourrées et d’un long et épais manteau.

    Tout le monde s’installe dans la forge, autour de l’âtre. Norbert sort une gnole que fabrique Jean Claudel, réputée excellente !

     « Il faudra comparer avec celle du Fernand Bauer, de Durandalem. Elle aussi est excellente !  dit Roger, en buvant d’un trait un godet, puis un deuxième.

     - Bonne idée ! approuve Joseph. On pourrait organiser une rencontre pour goûter nos produits de nos terroirs, au prochain printemps...

     - Je dois rentrer avant la nuit, dit Roger. Mais j'ai encore le temps de dégager le chemin qui mène à la ferme de Jean Claudel, pour le remercier de cette excellente gnole...

- Allez ! Un troisième pour la route, alors !  dit Norbert en lui remplissant le godet à ras bord. »

Roger l'écluse aussi vite que les deux autres.

Il s’était mis nu dans la forge. Il ressort ainsi, et rentre dans sa chariote après avoir remis du charbon et de l’eau pour le retour.

     Le voilà parti, salué de loin par Jean. En zigzaguant quelque peu, il dégage le chemin qui mène à la ferme, puis reprend la route pour Durandalem, en déneigeant l’autre rive du chemin.

     Quoique toujours zigzaguant, il parvient sans encombre au portail ouest vers 17 heures.

Ce sont maintenant  Gretel Wilkinson et Georges Frisch qui assurent le tour de garde.

     « Qui va là ? » demande Gretel du haut de sa fenêtre entrouverte.

     Roger sort de sa chariote, tout nu. Bien chargé par la gnole de Jean Claudel, tout titubant, il balbutie d'une voix pâteuse :

     « C’est…c’est moi !  Moi, Roger, de retour de… mission à Falk… Falken… heu…Falkenberg ! Oui...C’est ça... Falken…berg ! »

     Georges Frisch, une fois habillé, descend ouvrir. Il lui conseille de laisser là la chariote et d’aller se dégriser sous la douche !

     Alors Roger part nu, zigzaguant dans la nuit tombante vers les Thermes, manquant de glisser avec les pieds nus sur le sol gelé, sous le regard amusé de Jérémoy, sorti de la grande forge pour récupérer la chariote...

     J'ai appris la nouvelle. Je me dis que je dois le sermonner. Il aurait pu verser avec la chariote, et personne ne l’aurait su. Il aurait pu finir gelé dans le fossé...

     Dire que demain, il doit conduire les filles à l’abbaye, et les attendre pour les ramener ! J’espère qu’il saura mieux se tenir...
Message edité le 14/02/2022 21H36
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