Posté le : 30/06/2020 18H32
En débattant avec ces personnes, on sent parfois chez certains véganes le sentiment qu’ils aiment d’autant plus les animaux, qu’ils détestent les hommes, les humains.
Je pense que la leçon de tout ça, c’est qu’il faut entretenir un nouveau rapport à l’alimentation carnée.
Entretenir un autre rapport aux animaux. Entretenir un autre rapport aux animaux de laboratoire, aux animaux de boucherie…
Je vous invite à lire le livre du philosophe australien Peter Singer : « Libération animale », paru en 1975.
Les véganes sont dans une position de principe. On a besoin de personnes qui défendent des principes. Ils sont dans l’éthique de conviction, la pure éthique de conviction sans soucis de l’éthique de responsabilité.
Moi, ce que je souhaiterai, c’est que les véganes pensent à égale mesure l’éthique de conviction et l’éthique de responsabilité.
Contrairement à ce que dit grossièrement Retour432, je ne prends pas les véganes pour des cons (ces propos lui appartiennent) , mais je trouve qu’ils ont une éthique de conviction formidable, mais l’éthique de responsabilité serait de les entendre dire « si notre programme était appliqué, dans sa pure logique, ça générerait tout ça ». « Est-ce possible ? Est-ce pensable ? Est-ce réalisable ? ». Adhérez vous à ce projet nihiliste qui serait au bout du compte celui d’un véganisme appliqué ?
Ou alors de prétendre rester sur la question des principes et être prêts à tuer des gens, à détruire des vitrines de charcuteries, de boucheries. Etre prêts à incendier des restaurants, des abattoirs !
Si ils pensent faire avancer leur cause, je ne suis pas certaine du résultat.
Mais en revanche, ils pourraient réfléchir sur ce que pourrait être l’application de ces principes, qui me semble être des principes intéressants.
Les principes véganes sont des principes intéressants. Mais pas par la violence, pas par l’incendie, pas par le bris de vitrines…pas par ces moyens là.
Je pense que l’esprit des végétariens est un peu dans l’air du temps et il faut en profiter. C’est une idée bien mieux portée qu’il y a 30 ans, où on estimait qu’un végétarien, c’était un personnage un peu déjanté, un peu bizarroïde.
Lø