Corail a écrit :
Ben dis donc Lo t'en connais des choses , vous êtes combien dans ta tête pour avoir tant de connaissances
Mon cher Corail, la culture qui est, pour certains qui n’en ont pas, comme la confiture que l’on étale…mais aussi « ce qui demeure dans l'homme lorsqu'il a tout oublié » comme le disait Edouard Herriot ou Emile Henriot ou peut-être un pédagogue japonais qui était en fait une suédoise, Ellen Key. Je ne sais plus très bien.
Alors pour m’enrichir, je lis beaucoup, tard dans la nuit. Et j’ai lu sur ce sujet, notamment :
Louise Kahors : Le livre noir du véganisme : Peut on être absolument éthique ?
Jocelyne Porcher : Cause animale, cause du capital.
Paul Ariès : Lettre ouverte aux mangeurs de viande.
Frédéric Dehnez : Achetez bio.
Fréderic Denhez : la cause végane.
Marc-André Selosse: Jamais seul : ces microbes qui construisent les plantes, les animaux, les civilisations
Mais aussi les travaux de Laurent Chevalier, médecin consultant en nutrition au CHU de Montpellier, dont les livres « Alors on mange quoi » et « Le livre antitoxique »….
Des armées de savants se sont attachés à percer les mystères de la pensée, mais, mon cher Corail tu as constaté que des personnes d’intuition n’ont eu aucune difficulté à deviner que ma boite crânienne cachait mal un cloaque de certitudes de pensées gluantes, d’intentions boueuses autant dire de fausses connaissances et de tartuferies suivis de quelques likeurs en toute duplicité.
Certes, il peut sembler que je « juge tout un mouvement et une philosophie juste sur quelques extrémistes » mais il faut ouvrir les yeux, avoir l’esprit critique et constater que le bris de vitrines, la diffusion de vidéos chocs, des actions coups de poing, des attaques à la personne, la présence de meneuses vindicatives ou leaders revendicatifs dans les médias, par des groupuscules extrémistes, donnent une vision caricaturale à ce mouvement.
Le véganisme est minoritaire dans la pratique, mais il bénéficie de la sympathie de la population car devenu sensible à la souffrance animale et les aspects peu écologiques des élevages productivistes.
Effectivement, quand je vois les réactions soulevées, je ne me trompe pas en disant que les véganes et les antispécistes ont le vent en poupe de la bonne conscience et dans les milieux intellectuel de l’effet de mode d’une nouveauté. (c’est un peu la même démarche qui s’est passée avec les effets de l’homme sur le réchauffement de la planète).
Toutes ces lectures permettent de découvrir les contradictions de ce mouvement, sans parler des groupuscules d’activistes) qui est dans l’erreur et l’intox en argumentant qu’un monde exclusivement végétal règlerait les problèmes de l’agriculture, de la nutrition et bien sûr du climat mis à toutes les sauces !
Il faut questionner ces mouvements afin de les cerner au mieux. Qui sont réellement les véganes et les antispécistes, et les groupuscules extrémistes qui mènent le bal ?
Pourquoi s’opposent-ils à la consommation d’animaux ? On croit savoir, mais avons-nous bien la réponse ?
Quelles sont leurs sources d’inspiration ?
On peut se demander si ils ont une vision politique et sociale du monde ? Ca, ce n’est pas joué d’avance !
Ont –ils réellement une analyse et une réflexion de science écologique ? Ce n’est pas clair, c’est confus. Beaucoup trop d’amalgames !
Suite à des discussions avec les nutritionnistes, on se demande s’ils ont une réflexion nutritionnelle ?
Quels sont les fondements doctrinaux de l’esprit végane/antispéciste, les relations qu’ils entretiennent avec les géants de l’industrie agroalimentaire, avec la finance, mais aussi avec l’industrie de la foodtech.
Au final, voilà ce qui aurait pu être des sujets de discussion d’une table ronde dans le cadre d’une AG d’une fédération naturiste au lieu d’être une proposition sur une valorisation/formation à la cuisine végétarienne / végane. Ce biais aurait permis de s’interroger sur notre rapport à la nature et à la vie, mais aussi à nos utopies, notre inconscient, notre idéal, notre imaginaire.
Alors, la cause végane, un nouvel intégrisme ???
Lø