Posté le : 03/05/2019 18H56
Tous ses mecs avinés et cagoulés, tatoués et encapuchonnés, braillards et exubérants, grossiers et vulgaires et primitifs vus en marge des manifestations ont pourris le mouvement, mais ont fait la joie des journalistes qui se sont rués pour filmer et faire les choux gras des rédactions. Tout ce qu’on apprend dans les écoles de journalisme : un cadre, un assemblage, un micro-trottoir pour faire vrai, mais toujours un choix sélectif plutôt qu’un autre, sont des actes politiques, car ils savent que le téléspectateur est naïf et gobe tout. Tout ceci pour réduire adroitement la pluralité des Gilets-jaunes en un amalgame unique fascisant, antisémite, machiste, phallocrate, xénophobe, islamophobe, raciste. C’était un aubaine pour ce monde-là!
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