Posté le : 29/01/2021 00H35
Samedi 4 avril.
Les portes ouvertes.
Il fait à peine jour, en ce début avril. Les oiseaux gazouillent à tue-tête depuis un petit moment, le soleil devrait être présent aujourd’hui. Jacou se réveille. Ce jour ne sera pas comme les autres ! Il fait le tour de la bâtisse, réveille les garçons et les filles. Manon prend rapidement une douche et prépare le petit déjeuner, plus copieux ce matin, au vu de l’activité prévue. Georges aussi est là, il va nettoyer son atelier pour le faire visiter. Après s’être sustenté, chacun met la main à la pâte ! Armand, François, Gabin et le Borgne s’attaquent au rez-de-chaussée, notamment au nettoyage de la réserve de charbon et de la pièce où se trouvent les chaudières. Ils s’amusent à se dessiner sur le corps avec les morceaux de charbon. Ils s’amusent, mais ils sont efficaces ! Les chaudières sont lustrées, Anatole vérifie tous leurs réglages de façon qu’elles fonctionnent sans la moindre anicroche. Le sol est balayé, puis lavé à grande eau, raclé, séché. Ce coin de la bâtisse est propre ! Les quatre garçons vont donc prendre une douche, tous les quatre ensemble, se frottent mutuellement, avec des érections à la clé, mais l’heure n’est pas au plaisir de la chair ! Une fois séchés, ils entreprennent le nettoyage du rez-de-chaussée. Josiane et Josette sont chargées des linges. Les draps, les serviettes et le reste, tout doit être propre ! La buanderie est rangée, tout est plié de façon impeccable. Les quartiers de vie des cousines sont nettoyés, pas un grain de poussière ne traine ! Elles nettoient ensuite les quartiers de Manon et Chantal, et les douches du rez-de-chaussée. Les quartiers des jumelles sont remplis des habits que chacun enfilera. Confectionnés sur mesure, ils seront seyants pour toutes et tous ! Manon et Chantal s’occupent de l’office, où tout doit être trié, classé, rangé, les piles d’assiettes bien alignées, les fourneaux briqués. La salle à manger est elle aussi passée au peigne fin. Alix, Xavier et Charles nettoient la salle de sudation, ainsi que les abords du bassin de kaolin. Il faut frotter les murs, les bancs, les sols, nettoyer les pierres et le foyer de chauffe, avant qu’Anatole ne remette la salle de sudation en fonction. Il faut qu’elle soit opérationnelle à l’ouverture des portes ! En attendant de passer à l’habillage, les jumelles nettoient les pièces du fond. Les literies sont mises à neuf, les douches sont briquées. Achille, Hugues et Joseph se chargent des dortoirs, toutes les literies sont changées, les quartiers de Dillon sont nettoyés. Tous les dortoirs sont d’une propreté exemplaire ! Tous s’appliquent à donner à leur école le meilleur d’eux-mêmes. Jacou et Dillon aménage le cabinet de Jacou… La bâtisse est maintenant propre comme un sou neuf !
Tout le monde se retrouve dehors. On parachève la disposition des tables pour accueillir les convives. Anatole termine la cambuse où seront stockées les victuailles que Child et Émile ne sauraient tarder à livrer. C'est qu'ils ont tous travaillé d’arrache-pied, villageoises et villageois, pour préparer toutes les denrées, toutes les boissons nécessaires pour la fête ! Ainsi, P’tit Louis a confectionné beaucoup de miches de pain, son four a tourné jour et nuit ces derniers jours... Anatole signale que la charrette d’Émile arrive. Alors, tout ce monde nu se précipite dans le bâtiment. Restent Anatole et Dillon qui enfilent leur tunique pour accueillir les fournisseurs. Au rez-de-chaussée, Marianne et Mariette habillent les garçons. Georges a amené ses plus beaux habits et les enfile prestement.
Les garçons sont magnifiques, dans leurs habits chatoyants de soie et de cachemire. Des couleurs vives assorties. Il n’y en a pas deux pareils mais ils sont tous aussi beaux les uns que les autres ! Un pantalon ample, ne serrant pas les attributs des hommes, une vareuse souple sur un maillot de peau, font des garçons les plus beaux hommes que l’on puisse voir par le monde ! Les filles sont habillées d’une longue jupe, fendue sur le côté, permettant tous les mouvements. Jupe surmontée d’un boléro ajusté mettant en valeur leurs belles poitrines, mais sans décolleter l’avant outre mesure.
Child et Émile ont fini de décharger le contenu de la charrette. Tout est stocké, rangé dans la cambuse, et ils s’installent avec un pichet et deux verres après avoir mené les chevaux et la charrette au bout de l’enceinte. Anatole et Dillon rentrent s’habiller, tandis qu’apparait Jacou, dans un costume magnifique. Costume tout en nuances de bleu, un pantalon ample sous une toge, il est splendide ! Il va saluer Child et Émile, il est temps d’ouvrir le portail, dès que tout le monde sera là, habillé et à pied d’œuvre. Jacou espère qu'un jour, on pourra tous vivre sans habits ! Il œuvre dans ce sens , et ce jour viendra !
Enfin, le portail s’ouvre…
Les premiers sont l’abbé Jean des Glandières, accompagné de Pierre, sur sa charrette, et de l’abbé Paul qui est assis derrière. L’abbé Jean et Pierre sont partis tôt de l’abbaye, ils ne voulaient pas arriver après tout le monde !
Pierre, en voyant les filles dans leurs atours, ne peut s’empêcher de penser à sa dernière visite, et espère que peut-être, même aujourd’hui, il trouvera l'occasion d'un moment intime avec l’une ou l’autre d’entre elles...
Avec Estelle et mes enfants Alyson et Benjamin, je me présente au portail. Jacou m’accueille et me félicite pour ma participation efficace. Les chaudières, toute la partie tuyauterie, l'eau, les douches, tout fonctionne à merveille, grâce à moi ! « Et aussi à ceux qui étaient avec moi ! » lui précisé-je.
Le Fernand arrive, avec ses nouveaux commis, des garçons de Naborum, Édouard, Jacques et Gildas, qui remplacent ses garçons et Dillon. François et le Borgne les accueillent et les emmènent pour une visite des lieux. Il apporte comme promis sa nouvelle eau-de-vie, qu’Anatole range précieusement dans la cambuse.
Émile Gouvy, le forgeron de Hombourg, est accueilli par son fils Achille, qu’il trouve rayonnant et magnifique dans son bel habit !
Venant tous deux de Tenquin, Roger Capes, maraîcher et père d’Armand, et Guillaume Holz, bûcheron et père d’Alix, sont accueillis par leurs fils respectifs. « Ma parole, tu es devenu un homme ! » dit Guillaume à Alix, qui en quelques semaines s’est métamorphosé ! Ils partent tous les quatre visiter cette bâtisse qui les impressionne.
Richard Schaff, l’éleveur de bétail de Naborum est là, avec son épouse Carole de Saint-Saëns, et leur fille Nadège, la sœur de Hugues.
Le père de Charles, Vivien Kauf, commerçant, de Naborum également, est venu avec eux. Ils ont de bonnes relations. Vivien avait confié l’éducation de son fils à Carole, qui enseignait les notions d’écriture et de lecture aux garçons Hugues et Charles, et à sa fille Nadège, Hugues et Charles les accueillent, et ensemble ils partent faire une visite de la bâtisse. Nadège, se remémorant leurs premiers rapports sexuels ratés, ne sait pas quelle attitude elle doit avoir avec Charles. Mais après une courte discussion - Charles plaidant l'inexpérience - les deux amants frustrés décident de rester malgré tout bons amis.
Michel arrive, et ses deux filles l’accueillent avec enthousiasme. Il constate qu’elles sont très belles dans leurs habits de fête ! Marianne et Mariette l’emmènent alors lui montrer où elles habitent, et quel est leur travail dans l’école.
Louis Brett, l’ébéniste de Laudrefang, arrive accompagné de Jean-Louis Stamm l’aubergiste, venu avec son épouse Marie et Ingrid Leskigson, la serveuse. Anatole, le frère cadet de Louis, les reçoit avec Joseph, le fils de Louis, et Xavier, le fils de Jean-Louis. Quand Xavier revoit Ingrid, il lui sourit, sourire que la belle rousse lui rend volontiers, ils se souviennent de la soirée qu’ils ont vécue ensemble un moment. Le groupe va s’asseoir à table pour discuter et boire un pichet ensemble. Puis ils partent à la découverte des lieux.
P’tit Louis Muller le meunier est là, accompagné de sa femme Berthe, de son fils Isabeau, de sa fille Jeanne, et du dernier, Grégoire, avec dans sa besace un grand pain surprise.
Clovis Hune, l’éleveur de volailles, arrive aussi, avec Clothilde sa femme et leurs enfants Gérôme et Fabien, de onze et neuf ans. Denis Pepin, le rémouleur, est venu avec son épouse Béatrice, et sans sa chariote !
Damien Fleich, le boucher de Naborum emmène avec lui sa femme Angel, belle-mère de Gabin, et aussi quelques terrines de sa fabrication. Son fils Gabin, heureux de revoir son père, met les terrines dans la cambuse, avant de les emmener à la visite du bâtiment.
Ainsi arrivent petit à petit les habitants de Durandalem, qui pour la plupart ont participé à la construction de l’édifice.
Les cantonniers, Pierrot Stein avec son épouse Gisèle et ses enfants Agathe de onze ans et Félix, de huit ans, ainsi que Claude Stein et son épouse Marie, avec leur fille Diane sont là.
Et même les sœurs Beten, Germaine et Gertrude arrivent, pour voir ce lieu de débauche !
Les mères et frères et sœur des cousines ne sont pas là, ils sont en vadrouille avec le comte de Créhange.
Line Hair, la femme de Georges le barbier, arrive avec Aline, sa fille. Georges leur montre son nouveau fief au sein de l’école, et leur fait visiter la maison.
Le boucher Alvin Koch, son épouse Elvire, et les jumeaux Judith et Roger sont arrivés.
Ainsi que Claude Kaas l’apothicaire, sa femme et leur fils Maxime, de cinq ans.
Il est midi, tous les invités présents se retrouvent attablés, Marianne, Mariette, Josiane, Josette, Manon et Chantal sont au service, Dillon s’occupe des vins, des vins de qualité, disponibles en grandes quantité. Child n’a pas lésiné sur ce point ! Jacou répond aux innombrables questions que posent les visiteurs. Ils ont été tous surpris, en ouvrant la porte de la salle de sudation, de la chaleur qui y règne. Le bassin de kaolin intrigue aussi beaucoup de visiteurs, qui se demandent à quoi peut bien servir cette boue blanchâtre. Jacou propose que ceux et celles qui veulent essayer se retrouvent après le repas pour une séance de sudation. La nudité étant de mise, chacun pourra s’envelopper dans une serviette que Josiane et Josette mettront à leur disposition.
La chaudière est aussi dans les discussions, ainsi que la machine à vapeur. J’apporte des réponses sur leurs fonctionnements, et sur le mécanisme qui fait tourner la machine à laver dans la buanderie. Machine qui en a épaté plus d’un et surtout plus d’une !
Le banquet se poursuit, le vin coule à flots. Dillon se fait aider par Joseph et Hugues pour abreuver tout le monde. Child fait sortir son alcool. Beaucoup le trouvent fort, notamment l’abbé Paul, qui néanmoins en boit plusieurs verres sans se rendre compte qu’il s’enivre, sous les regards outrés des bigotes Germaine et Gertrude. Tout le monde reste assis, profite de cette belle journée ensoleillée, en buvant pour certains plus que de raison.
Les jeunes enfants, Benjamin, Grégoire, Agathe, Félix, Diane, Gérôme, Fabien et Maxime s’amusent autour du bâtiment, c’est un superbe terrain de jeu. À chaque fois, ils s’arrêtent aux tables pour chiper là une friandise, là un gâteau.
Alyson, Nadège et Jeanne se connaissent. Elles ont plaisir à partager ces moments entre elles, se racontant leurs secrets.
Josiane, qui a déjà fait signe à Pierre, s’en va dans la bâtisse, prétextant un changement de linge dans la machine à laver, Pierre la suit pour l’aider. Elle ne rechigne pas. C'est lourd, le linge mouillé !
(Annexe 14. Josiane et Pierre.)
Ils sont de retour, Josiane boit une grande rasade d’eau, et Pierre un pichet de vin. « C’est qu’il fait chaud dans la buanderie ! » dit Pierre, le sourire aux lèvres. Mentalement, elle raconte leur rapport à Marianne, qui lui confirme par la pensée que c’est la plus grosse verge qu’elle ait jamais eu entre ses cuisses ! Jacou fronce les sourcils en regardant Josiane, mais sourit ensuite en croisant son regard. Il a suivi les pensées de Marianne et Josiane, et leur dit qu’il faut rester discret, surtout aujourd’hui !
Puis Jacou envoie Chantal chercher la fiole réparatrice, certains convives ne sont plus eux-mêmes, et même le curé du village chante, faux, mais chante ! Elle revient avec la fiole de liquide jaunâtre, l’abbé Paul en boit un verre, et aussitôt reprend ses esprits, « Jacou est un grand sorcier » se dit-il. Quelques convives sont ainsi retapés, la gnole du Fernand a été appréciée !
Tout le monde est joyeux, Jacou propose d’emmener celles et ceux qui le désirent dans la salle de sudation. Un groupe se forme : Isabeau et sa sœur Jeanne, Grégoire préfère rester avec ses copains, Claude et Rosine Kaas, laissant Maxime avec les enfants, Emile l’éleveur de Durandalem, Clovis sans Clotilde, Aline, la fille de Georges, Les jumeaux Judith et Roger les enfants d’Alvin le boucher, Denis Pepin et Beatrice, et Carole de Saint-Saëns, accompagnée par sa fille Nadège, Alyson, ma fille veut bien tester aussi, du moment qu’elle reste avec ses copines.
Une fois arrivés devant la salle de sudation, tous doivent se mettre nu. Josette est là pour leur donner des serviettes pour s’en draper. Ils peuvent se changer dans les douches, juste à côté. Isabeau veut y aller tout nu, il n’est pas pudique. Sa sœur Jeanne veut aussi, avant de se raviser, voyant ses copines Alyson et Nadège en serviettes. Émile préfère une serviette, il craint des réactions ostentatoires de son corps, il y pense déjà. Denis Pepin et Béatrice, Claude et Rosine Kaas, s’enveloppent. Carole aussi s’emballe dans une serviette, ainsi qu' Aline et Clovis. Elvire et Roger s’emballent à leur tour. Jacou se munit d’une serviette, pour ne pas choquer, et tous pénètrent dans la salle. Une chaleur intense les envahit. Il leur est conseillé de s’asseoir et de ne pas bouger, et de respirer lentement, sans gonfler les poumons.
Très vite, la serviette est trop chaude, et Carole l’enlève. Du haut de ses cinq pieds dix pouces, sous sa chevelure noire, elle dévoile un corps superbe, de quarante ans une belle poitrine et de magnifiques tétons, gonflés par la chaleur. Son bas-ventre est glabre, et on devine le début de sa fente entre ses cuisses, légèrement ouvertes.
Nadège alors enlève aussi sa serviette. Ses longs cheveux blonds retombent sur ses épaules, son corps d’adolescente de quatorze ans est déjà bien formé - cinq pieds dix pouces - avec des petits seins tout ronds et des petits tétons. Sa jolie toison blonde naissante est à peine visible.
Alyson, qui a vraiment trop chaud, se lâche aussi. Six pieds, avec une magnifique chevelure noire qui descend sur son dos. Son corps, charpenté comme celui d'une adulte, alors qu’elle n’a que quatorze ans, arbore de beaux seins ronds, fermes, avec des tétons fins, et une toison déjà bien noire lui couvre le pubis.
Jeanne, pour ne pas être en reste, tombe également la serviette. Brune comme son frère, de cinq pieds neuf pouces, elle est déjà complétement formée à quinze ans. Ses seins pointent en avant, terminés par des tétons pointus. Son ventre légèrement rond est tout mignon, et une magnifique toison brune orne son bas-ventre.
Aline, un peu gênée, tombe néanmoins la serviette. La rousse de dix-huit ans, cinq pieds sept pouces, a un corps splendide, des seins comme des melons qui tranchent avec son corps fin. Sa toison rousse presque rouge est superbement sculptée, et de longues jambes prolongent ses petites fesses fermes.
Judith, sans gêne, a enlevé sa serviette dès qu’elle est entrée. Une grande blonde de vingt et un ans, de six pieds, aux yeux bleus. Un corps fin orné de deux splendides seins terminés par de petits tétons tout roses, une toison blonde et fournie, et de longues et fines jambes qui lui donnent une silhouette élancée.
Rosine Kaas décide d’enlever aussi sa serviette. La belle rousse aux yeux verts, de cinq pieds cinq pouces, affiche son corps de trente ans, superbe, bien charpenté, avec de magnifiques seins hauts et fermes et de superbes tétons rouges, un ventre plat et une splendide toison rousse frisée qui ne couvre pas les lèvres rose foncé de son entrejambe.
Béatrice suit le mouvement et, pour la première fois de sa vie, se montre nue devant les autres. C’était jusqu’à présent réservé à son mari Denis. Blonde de quarante et un ans aux cheveux courts, elle est bien en chair, pas grande, cinq pieds quatre pouces, les yeux bleu azur, des seins bien volumineux et bien droits, terminés par des tétons pointus, une toison blonde épaisse, des fesses rondes et de bonne cuisses sur des jambes potelées. Elle n’éprouve aucune gêne à se dévoiler.
Son mari Denis, lui, est un peu gêné que tout le monde profite de la vue de sa femme, lui qui en avait l’exclusivité ! Il tombe alors aussi la serviette, et se montre à tout le monde, debout. C’est un homme de quarante ans, petit et trapu, cinq pieds cinq pouces, des cheveux blonds courts et des yeux vert, un poitrail musclé qui surplombe de beaux abdominaux, une toison dorée au-dessus d’un pénis long et épais, de sept pouces par deux, qui cache les testicules.
La vue de ces magnifiques femmes et de ces jeunes créatures qui se dévoilent devant lui émoustille Émile, qui détourne le regard, mais ne peut retenir une érection. Depuis qu'il a regardé Béatrice, Carole, Aline, Rosine, Nadège, Alyson et Jeanne, il reste bien emballé, sa verge dressée cachée sous sa serviette. Il craint qu’on la remarque et reste les bras croisés sur ses cuisses.
Isabeau, dix-neuf ans, est grand, au moins six pieds, les cheveux brun foncé. Il est à l’aise, il prend souvent des bains avec sa sœur, et leur nudité leur est familière. Il a un beau corps, musclé par tous ces sacs de farine qu’il transporte au moulin, et un membre viril de quelques cinq pouces qui n’a rien à envier aux autres, orné de deux belles bourses velues. Sa toison pubienne abondante et brune cache en partie son sexe.
Aline l’observe avec plaisir. C’est la première fois qu’elle le voit nu, cela lui plaît, et elle sourit en le regardant. Il lui rend son sourire, sans oser trop la regarder. Il sent comme des picotements dans le bas-ventre, et ne voudrait pas que cela se voie.
Clovis à son tour dévoile son corps. Sa petite taille de cinq pieds n’altère pas l’harmonie de l’ensemble. Un homme fin de trente ans, blond aux yeux bleus, pas très musclé. Une toison blonde sur son bas-ventre dissimule un petit sexe de quatre pouces et de petites bourses accrochées haut. Il admire la plastique de ces corps féminins dévoilés, sans réaction ostentatoire pour sa part. Il les regarde et sourit. Carole lui rend son sourire.
Roger, le frère jumeau de Judith, enlève sa serviette aussi. Il ressemble à sa sœur, à quelques détails près. Un peu plus grand, six pieds quatre pouces, un corps tout fin, un poitrail couvert de poils blonds et des tétons tout roses comme sa sœur. Un ventre plat orné d’une toison blonde abondante, et un pénis fin de 5 pouces entre deux petits testicules. Il a de longs bras et de longues jambes.
Jacou enlève aussi sa serviette. Il est bel homme, âgé de quarante-cinq ans, d’une taille de six pieds trois pouces. Une chevelure courte légèrement grisonnante. Son corps est fin et quelque peu musclé. Carole regarde ce corps d’homme mûr et ce sexe de six pouces qu’elle trouve magnifiques, sourit à Jacou, mais ne dit rien.
Claude, voyant que tout le monde ou presque est nu, tombe la serviette. Roux aux yeux verts, comme Rosine son épouse, il mesure cinq pieds huit pouces. À quarante ans, il est dans la force de l’âge. Son corps est puissant et velu, et son pubis est recouvert d’une touffe de poils roux très longs et frisés qui cache en partie son membre de cinq pouces, bien large de deux pouces.
Au bout d’un bon quart d’heure, tous sont en nage, Jacou dit qu’il est temps de sortir. Chacun se recouvre, et tous se dirigent vers la douche. Après la douche, Jacou leur propose un bain de kaolin, mais personne n’est tenté, la sudation les a quelque peu épuisés. Émile sort le dernier, gêné, toujours en érection, et reste emballé jusque sous la douche, où il tourne le dos aux autres. Il espère que sa proéminence va se calmer. Finalement, avec l’eau, elle se calme... Josette lui tend une serviette dans la douche pour se sécher. Puis tout le monde se rhabille, et le groupe rejoint les convives, sous le soleil de l’après-midi. Sur les conseils de Jacou, tous vont se désaltérer : la sudation fait perdre beaucoup d’eau, et ils ont grand soif !
Alyson me raconte sa séance. Sa peau est toute douce au toucher, et elle se sent apaisée. Elle, Jeanne et Nadège conviennent de se revoir - pourquoi pas à l’étang - dès que sera venu le temps de la baignade. Et si Nadège veut passer quelque temps à Durandalem, elle sera la bienvenue ! Elle demande à Jacou si elles pourront revenir prendre une séance de sudation. Il lui répond qu'il est d'accord, qu’il organisera cela. Toutes contentes, elles retournent à leurs discussions.
Quelques convives voudraient prendre une douche chaude. Ils ne connaissent pas ce procédé, ils aimeraient essayer. Jacou est d’accord . Et plusieurs d’entre eux vont tenter l’expérience ! Josiane et Josette les accompagnent, fournissent des serviettes, et les attendent. « Le savon est dans de petites fioles, dans chaque douche. » leur disent-elles. Ils reviennent, propres et ravis, rafraîchis malgré la chaleur de la douche, et demandent à revenir, tellement c’est agréable, une douche !
À la suite de quoi, avec Jacou et Michel, nous proposons de construire, dans le village, des douches collectives, pour que chacun puisse s’y laver et en profiter ! L’idée est applaudie, Elles pourraient se situer à côté de la salle d’armes de Dillon, mais il faudra construire un système de chauffage et prévoir une nouvelle réserve d’eau pour cela. En attendant, Jacou propose d’ouvrir les douches aux habitants, une fois par semaine. Le jour reste à définir. Il ne faut pas que cela interfère avec l’enseignement des jeunes.
Berthe, l’épouse de P’tit louis, ayant vu la machine à laver, me demande si un tel système ne pourrait pas être installé chez eux. Le moulin fournirait l’énergie pour la rotation ! Ce serait, pour elle et pour Jeanne, un gain de temps appréciable. P’tit Louis et Isabeau sont souvent pleins de farine, et le nettoyage de leurs tenues n’est pas aisé. La farine mouillée, ça colle ! Je trouve l’idée excellente, je lui promets de me pencher sur la question. Mon épouse Estelle saisit l'occasion : « Quand même, une douche et une machine à laver, tu pourrais installer ça chez nous aussi ! » Je lui promets que ce sera mon premier travail, dès que j’aurai fini Durandal ! « D’autant que la forge est juste à côté, lui dis-je. l’eau chaude ne sera pas un problème ! Il suffira de chauffer un peu d’eau plus fort pour obtenir de la vapeur, pour la rotation du tambour. Et cela permettra aussi de mécaniser le soufflet de la forge ! » .Elle est ravie.
Les convives sont rassasiés, enchantés de leur visite. Mais ils ne pourront pas, comme certains le suggèrent, venir à leur guise. « En temps normal, le lieu est clos, et nul ne peut y pénétrer sans mon aval ! précise Jacou. C'est pour préserver la qualité de l’enseignement... » Jacou préviendra Child des jours où cela sera possible.
L’heure tourne. L’abbé Jean et Pierre repartent, ils ont une lieue à faire jusqu’à l’abbaye. L’abbé Paul, parfaitement remis de sa cuite de midi, rappelle à ses paroissiens que la messe a lieu demain matin, à la chapelle. Il repart avec Pierre qui le déposera au village. Germaine et Gertrude alors lèvent le camp. Les commères auront de quoi raconter demain à la chapelle !
Roger et Guillaume aussi ont du chemin à faire jusqu’à Tenquin, ils prennent congé, embrassent leurs fils, ils sont fiers d’eux. Un à un, les convives repartent. Richard, Carole et Nadège reprennent la route, en chariot, avec Vivien. Damien les suit, sur son cheval. Mais avant de partir, Carole prend Jacou en aparté, lui demande si elle peut le consulter, elle a des douleurs dans le dos. Jacou accepte avec plaisir, et veut bien la recevoir un après-midi pendant l’entrainement des garçons. Rendez-vous est pris pour le lundi suivant, dans deux jours, en début d’après-midi. Nadège embrasse ses amies, et souhaite les revoir très bientôt.
Jean-Louis, son épouse Marie, Ingrid et Louis repartent vers Laudrefang, à pied. Ils ont une petite demi-heure de marche pour arriver à leur village.
Le Borgne, François et Dillon discutent encore un moment avec leurs remplaçants, Édouard, Jacques et Gildas, qui sont tous trois hébergés par le Fernand, dans la grange des frangins. Ils sont contents de travailler pour le Fernand, et remercient les trois garçons soldats de leur avoir donné cette chance. Le Fernand dit que ce sont de bons travailleurs, Édouard se débrouille bien sur les marchés. Il pense les embaucher définitivement. Il sait que ses fils vont partir avec Dillon dès que leur formation sera terminée. Et tous les quatre prennent congé. Le Fernand remercie vivement Jacou pour cette journée et pour tout ce qu’il fait avec Dillon pour ses fils.
Je repars aussi avec Estelle, Alyson et Benjamin, qui a un peu mal au ventre. Le gourmand s’est empiffré de gâteaux et d'autres choses délicieuses pendant et après le repas avec ses copains et copines. P’tit Louis, Berthe, Isabeau, Jeanne, Grégoire, Georges, Line et Aline Hair partent avec nous. En arrivant à hauteur du moulin? Berthe me dit : « Tu te rappelleras, Robert, pour ma machine à laver ! » . Je lui réponds que oui, dès que ce sera possible... et je regarde Estelle qui me sourit.
Bientôt, il ne reste plus de convives, le crépuscule est là.
Les portes sont fermées par Anatole. Manon, aidée par les garçons enfin nus, range toute la nourriture et les boissons dans l’office. Une armoire réfrigérée par un filet d’eau qui coule en permanence permet de conserver quelques temps les aliments. Les filles vont dans les quartiers de Marianne et Mariette déposer leurs beaux habits, et retournent dehors, enfin nues elles aussi, pour nettoyer les tables et ramasser ce qui traîne par terre un peu partout. Le démontage de ces tables sera fait demain matin, par tous, après le petit déjeuner. Enfin, les garçons et les filles vont se faire suer, après cette faste journée.
Le repas du soir est frugal, chacun peut prendre ce qu’il trouve dans l’office. Il n’y a pas de service ce soir. Demain, la vie normale reprend, avec des cours le matin, et des entraînements l’après-midi. Josette, un peu chauffée par ce que lui raconte sa cousine, avec Pierre, demande par la pensée à Anatole si elle peut venir le voir quand il aura fini son service. Ce qu’il accepte, évidemment. Les jumelles aussi se sentent des envies, et invitent Joseph et Achille dans leurs quartiers. Jacou est content de cette journée. Et pour remercier Chantal pour son travail, il l’invite dans ses quartiers, dans son cabinet. Dillon, lui, s’invite dans les quartiers de Manon. Josiane, encore tout émue par l’assaut de Pierre cet après-midi, se sent le besoin d’être consolée. Et pour qu'on la console, par la pensée, elle demande à Gabin et à Armand de la rejoindre dans ses quartiers. Le Borgne et François ont bien envie de jouer avec Hugues, et s’invitent dans son lit. Xavier et Alix, profitant de l’aubaine, veulent s’initier ensemble, aux jeux entre garçons, et Alix se retrouve dans le lit de Xavier.
(Annexe 15. Josette, Anatole. Marianne, Mariette, Joseph, Achille. Chantal, Jacou. Manon, Dillon. Josiane, Gabin, Armand. Le Borgne, François, Hugues. Xavier, Alix.)
Tout le monde regagne sa couche et s’endort, fatigué et content de cette journée où ils ont vu tant de monde.