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L'histoire de Durandalem. L'école de Dillon.

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Saint-Avold Saint-Avold
Posté le : 26/01/2021 21H27
Jeudi 2 avril.

     Ce matin après la douche, le massage des poignets et le petit déjeuner, les garçons vont apprendre un peu de géographie. Jacou leur explique ce qu’est le Monde, la terre, les mers, et les contrées qui se trouvent de chaque côté. La Gaule est vue en détail, Charles la parcourant en tous sens pour maintenir la paix dans tous les recoins du pays. Sur une carte, dessinée par Jacou, ils repèrent l’Austrasie, situent Durandalem, et voient les contrées lointaines dont ils ont déjà entendu parler : la Germanie, la Bretagne, l’Hispanie, l’Italie, les contrées de l’Orient, l’Afrique, les pays du Grand Nord. Jacou leur dit que la Terre est ronde, que c'est une boule, et que ce qui est à l’est rejoint ce qui est à l’ouest. Les garçons ont du mal à assimiler ! À l’ouest de la Gaule, il n’y a rien, disent-ils. Jacou leur affirme que si, même si personne à sa connaissance n’y est encore allé ! « Au bout de la grande mer, il y a une terre, assurément, et peut-être bien encore une mer qui rejoint le lointain Orient ! » leur affirme-t-il. « La croyance que la mer s’arrête, et que si on s’y aventure, on tombe dans le néant ou les profondeurs infernales, c'est une fabulation ! Ces croyances ont été inventés par les hommes d’Église, qui ne pouvaient répondre aux interrogations des marins. C’est pour cette raison que personne n’a encore osé tenter l’aventure vers l’ouest ! ». Il leur explique les montagnes, les plaines...  Telle celle de Durandalem qui a été, il y a longtemps, creusée par un glacier qui usait la roche en glissant. Il leur parle aussi des différences de température suivant les contrées. Plus on va vers le nord, et plus il fait froid, mais quand on est tout au nord, on ne peut qu’aller vers le sud !

     L’heure du repas approche. Jacou annonce que cet après-midi, ils feront de la course, afin de muscler leurs jambes. Après le repas, le petit trot et la sieste, ils s’équipent. Un pagne, vu qu’ils vont sortir de l’enceinte. Et pour protéger leurs pieds, Josette et Josiane ont préparé des chausses aux semelles renforcées prévues pour la course. Et Dillon en tête, les voilà partis pour faire le tour des collines autour de Durandalem.

     Pendant ce temps, Jacou a préparé Chantal.  Il va l’emmener à la caverne, afin qu’elle aussi soit initiée au pouvoir de communication mentale.

    Pendant que les garçons courent, longeant des champs que les paysans ensemencent, ces derniers se demandent bien quelle est cette troupe à moitié nue qui court ainsi dans les collines ! Après un après-midi à courir, ils ont parcouru bien six lieues, à travers les champs, les bois et les prés, aux alentours du village. Ils arrivent à l’école, fatigués, hors d’haleine, les jambes lourdes, et vont prendre une douche revigorante avant d’aller dans la salle de sudation.

     Jacou est revenu avec Chantal. Après son inhalation, elle dort.

     Marianne et Mariette se préparent à masser les cuisses et les jambes des garçons. Josiane et Josette s’y mettent aussi, ainsi que Manon. Nos coureurs sont dans un tel état de fatigue qu’ils ne pensent pas à solliciter les filles pour autre chose. Après les massages, ils sont réunis autour du coin des boissons, à boire des boissons énergétiques. Ils en ont besoin !

     Le repas du soir est servi. Chantal arrive à point pour manger, un peu étourdie, et répond, mentalement, difficilement aux questions qui lui sont posées. Une fois nourrie, cela va mieux, et elle est opérationnelle pour aider Manon à débarrasser. Nouvelle importante : Jacou leur annonce que l’école va faire une journée « portes ouvertes ». Tout le village est invité, ainsi que les familles de tous les habitants de l’école. Ce sera dans deux jours. La journée de demain sera consacrée à la préparation de la manifestation. Donc pas de cours le matin, et pas d’entraînement l’après-midi. Les jumelles demandent aux garçons de se présenter devant elles. Elles ont besoin de leurs mensurations pour fignoler les habits festifs qu’elles ont cousus pour cette  journée « portes ouvertes ». Chacun peut disposer maintenant d’un peu de temps, avant d’aller se coucher.

     Josiane et Josette, accompagnées par Manon et Chantal, rejoignent les jumelles dans leurs quartiers, pour les aider à terminer les habits, Quelques garçons, émoustillés par la poitrine proéminente de Chantal, aimeraient bien la voir de plus près. Mais ce soir les filles restent sérieuses, elles ont du travail. Il est bientôt l’heure pour tout le monde de se coucher. Anatole fait sa ronde, et, allant dans ses quartiers, il passe devant ceux des jumelles affairées à la couture avec les autres filles. Il entend des rires, elles ont l’air de prendre plaisir à ce qu’elles font ! Mentalement, il leur souhaite, l’une après l’autre, une bonne nuit. Elles répondent de la même manière et lui souhaitent une bonne nuit aussi.



 Vendredi 3 avril.

     C’est le jour des préparatifs !  Les garçons descendent devant l’école. Ils ont revêtu une tunique, car ils attendent Michel et Émile qui doivent arriver avec une charrette pleine de planches. Le portail est grand ouvert, la charrette arrive, les garçons déchargent les planches, des tréteaux, et quelques tables que Michel a fabriquées. Une fois la charrette vidée de son contenu, Michel et Émile repartent. Les garçons ferment le portail, et comme le soleil est généreux ce matin, ils enlèvent leurs tuniques pour profiter sur tout leur corps de ses rayons bienfaiteurs. Les planches et les tréteaux serviront à confectionner une grande table de banquet, ainsi que des bancs pour asseoir 150 convives demain au repas de midi. Les garçons se mettent au travail.  Après avoir exécuté ses tâches matinales, Anatole vient les diriger, il sait comment faire. Dans le courant de la matinée, une grande table est installée, suffisante pour accueillir tous les convives. Les garçons sont contents d’eux !  Child arrive pour livrer les plats préparés pour ce midi. Manon arrive, dans sa tunique comme d’habitude. Chantal aussi a enfilé une tunique, pour prendre livraison des plats.  Manon la présente à Child. C'est elle qui l’aide dorénavant pour les repas.  Child repart. Le portail refermé, Manon le verrouille. Dorénavant plus personne ne peut entrer sans se faire ouvrir en actionnant la cloche. Elles vont donc vers le bâtiment. Les garçons leur donnent un coup de main pour porter les plats jusqu’à la table où ils vont bientôt manger. Et ils les débarrassent prestement de leur tunique, faisant bondir les seins de Chantal, qui en rit !

     Le repas terminé, Manon et Chantal débarrassent le tout vers l’office et nettoient la vaisselle. Dillon aimerait bien passer un moment avec Chantal, ses gros seins lui plaisent beaucoup ! Il lui donne donc rendez-vous dans une pièce du fond, ce qu’elle accepte avec plaisir : elle a vu l’appareil que Dillon porte entre ses jambes ! La sieste aujourd’hui est facultative. Alix veut bien aller dans son lit, mais seulement si Josiane le rejoint ! Josiane est toute jouasse de faire la sieste avec Alix. Il en est de même pour Charles et Josette. Le Borgne voudrait que Manon lui masse le poignet, et il l’invite dans son lit. Marianne, elle, s’invite dans le lit d’Achille, et Mariette vient dans le lit de François. Les autres garçons, Xavier, Armand, Gabin, Hugues, Joseph, retournent dehors prendre le soleil.

(Annexe 13. Chantal, Dillon. Josiane, Alix. Josette, Charles. Manon, Le Borgne. Marianne, Achille. Mariette, François).

     Après la sieste, l’après-midi est bien entamée. Les jeunes alités rejoignent les autres au soleil. Ils jouent au ballon. Dillon les rejoint. Tandis que Chantal, mandée mentalement, va voir Jacou dans son cabinet, car ils ont quelques préparations à concocter pour le lendemain. Puis vient la sudation qui fait encore transpirer celles et ceux qui étaient au soleil. Et après la douche, toutes et tous se retrouvent au coin des boissons. Aujourd'hui, Jacou leur a exceptionnellement autorisé l’alcool ! Les filles boivent des liqueurs, goûtent les différents parfums. Les garçons tâtent à l’eau de vie du Fernand, qu’ils comparent à celle qui vient de l’abbaye, et trinquent à leur avenir de soldats ! Les filles pouffent de rire... L’alcool, cela aide pour les éclats de rire ! Manon se modère un peu. Elle doit être capable de mettre la table et de servir tout le monde, ce soir ! Les garçons, eux, sont ivres. Alix ne tient plus debout, c’est sa première vraie cuite ! Les autres chantent, très faux, et sont contents de leur fortune. Manon demande de l’aide aux autres filles, qui, bien qu'éméchées, acceptent volontiers. Chantal, quant à elle, est restée avec Jacou pour préparer de mystérieuses potions… Les filles mettent la table tant bien que mal. Marianne et Mariette ont enfilé les tuniques pour aller chercher les plats de Child, qui les voit arriver bras dessus bras dessous, et comprend que pour elles, la fête a déjà commencé ! Il se remémore les quelques bonnes cuites qu’il a prises dans son auberge, et se dit, le sourire aux lèvres, qu’il faut bien que jeunesse se fasse !

     Il est l’heure de passer à table. Jacou arrive avec une carafe remplie d’un liquide jaunâtre, il sert un petit verre à chacun, y compris à Alix. C’est un remède à base de plantes qui dessaoule instantanément et donne une bonne énergie à celui qui le boit. Après l'avoir bu, Alix se redresse aussitôt, en demandant ce qu’il s’est passé, sous les rires de tous.  Toutes et tous sont à nouveau en bonne forme. Jacou voulait faire ce test sur eux. Test réussi ! Et il se dit que demain, son breuvage soignera sûrement plus d’un convive. Car il connait les penchants de certains pour le bon vin. D'autant que le Fernand a promis de faire goûter sa nouvelle distillation !

     Tout le monde mange de bon appétit. Une fois la grande table débarrassée, Jacou leur explique le déroulement de la journée de demain. Les filles confirment que les habits sont prêts. Chacun s’habillera juste avant l’ouverture des portes. Il s’agira d’accueillir tout le monde. Jacou et Dillon s’occuperont de l’accueil des habitants de Durandalem, les garçons accueilleront leurs familles respectives, des groupes seront faits afin de visiter les installations. En vue de cette visite, demain matin, avant l’ouverture des portes, chacun mettra la main à la pâte pour nettoyer, ranger la maison, qu’elle soit un exemple d’hygiène et de propreté ! «Vos armes seront astiquées, elles doivent rutiler ! dit Jacou. Même la réserve de charbon devra briller ! ». Il va de soi qu’eux-mêmes se seront douchés avant de s’habiller. Tout le monde va vite se coucher, car pour cette journée des « portes ouvertes », demain, on se lève tôt  !
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Saint-Avold Saint-Avold
Posté le : 29/01/2021 00H35
Samedi 4 avril.

 Les portes ouvertes.

     Il fait à peine jour, en ce début avril.  Les oiseaux gazouillent à tue-tête depuis un petit moment, le soleil devrait être présent aujourd’hui.  Jacou se réveille. Ce jour ne sera pas comme les autres !  Il fait le tour de la bâtisse, réveille les garçons et les filles. Manon prend rapidement une douche et prépare le petit déjeuner, plus copieux ce matin, au vu de l’activité prévue. Georges aussi est là, il va nettoyer son atelier pour le faire visiter. Après s’être sustenté, chacun met la main à la pâte ! Armand, François, Gabin et le Borgne s’attaquent au rez-de-chaussée, notamment au nettoyage de la réserve de charbon et de la pièce où se trouvent les chaudières.  Ils s’amusent à se dessiner sur le corps avec les morceaux de charbon. Ils s’amusent, mais ils sont efficaces ! Les chaudières sont lustrées, Anatole vérifie tous leurs réglages de façon qu’elles fonctionnent sans la moindre anicroche. Le sol est balayé, puis lavé à grande eau, raclé, séché.  Ce coin de la bâtisse est propre ! Les quatre garçons vont donc prendre une douche, tous les quatre ensemble, se frottent mutuellement, avec des érections à la clé, mais l’heure n’est pas au plaisir de la chair ! Une fois séchés,  ils entreprennent le nettoyage du rez-de-chaussée. Josiane et Josette sont chargées des linges. Les draps, les serviettes et le reste, tout doit être propre ! La buanderie est rangée, tout est plié de façon impeccable. Les quartiers de vie des cousines sont nettoyés, pas un grain de poussière ne traine ! Elles nettoient ensuite les quartiers de Manon et Chantal, et les douches du rez-de-chaussée. Les quartiers des jumelles sont remplis des habits que chacun enfilera.  Confectionnés sur mesure,  ils seront seyants pour toutes et tous ! Manon et Chantal s’occupent de l’office, où tout doit être trié, classé, rangé, les piles d’assiettes bien alignées, les fourneaux briqués. La salle à manger est elle aussi passée au peigne fin. Alix, Xavier et Charles nettoient la salle de sudation, ainsi que les abords du bassin de kaolin.  Il faut frotter les murs, les bancs, les sols, nettoyer les pierres et le foyer de chauffe, avant qu’Anatole ne remette la salle de sudation en fonction.  Il faut qu’elle soit opérationnelle à l’ouverture des portes ! En attendant de passer à l’habillage, les jumelles nettoient les pièces du fond. Les literies sont mises à neuf, les douches sont briquées. Achille, Hugues et Joseph se chargent des dortoirs, toutes les literies sont changées, les quartiers de Dillon sont nettoyés. Tous les dortoirs sont d’une propreté exemplaire ! Tous s’appliquent à donner à leur école le meilleur d’eux-mêmes. Jacou et Dillon aménage le cabinet de Jacou…  La bâtisse est maintenant propre comme un sou neuf !

     Tout le monde se retrouve dehors.  On parachève la disposition des tables pour accueillir les convives. Anatole termine la cambuse où seront stockées les victuailles que Child et Émile ne sauraient tarder à livrer.  C'est qu'ils ont tous travaillé d’arrache-pied, villageoises et villageois, pour préparer toutes les denrées, toutes les boissons nécessaires pour la fête ! Ainsi, P’tit Louis a confectionné beaucoup de miches de pain, son four a tourné jour et nuit ces derniers jours... Anatole signale que la charrette d’Émile arrive. Alors, tout ce monde nu se précipite dans le bâtiment. Restent Anatole et Dillon qui enfilent leur tunique pour accueillir les fournisseurs. Au rez-de-chaussée, Marianne et Mariette habillent les garçons. Georges a amené ses plus beaux habits et les enfile prestement.

 Les garçons sont magnifiques, dans leurs habits chatoyants de soie et de cachemire. Des couleurs vives assorties. Il n’y en a pas deux pareils mais ils sont tous aussi beaux les uns que les autres ! Un pantalon ample, ne serrant pas les attributs des hommes, une vareuse souple sur un maillot de peau, font des garçons les plus beaux hommes que l’on puisse voir par le monde ! Les filles sont habillées d’une longue jupe, fendue sur le côté, permettant tous les mouvements. Jupe surmontée d’un boléro ajusté mettant en valeur leurs belles poitrines, mais sans décolleter l’avant outre mesure.

     Child et Émile ont fini de décharger le contenu de la charrette. Tout est stocké, rangé dans la cambuse, et ils s’installent avec un pichet et deux verres après avoir mené les chevaux et la charrette au bout de l’enceinte. Anatole et Dillon rentrent s’habiller, tandis qu’apparait Jacou, dans un costume magnifique. Costume tout en nuances de bleu, un pantalon ample sous une toge, il est splendide !  Il va saluer Child et Émile, il est temps d’ouvrir le portail, dès que tout le monde sera là, habillé et à pied d’œuvre. Jacou espère qu'un jour, on pourra tous vivre sans habits ! Il œuvre dans ce sens , et ce jour viendra !

     Enfin, le portail s’ouvre…

     Les premiers sont l’abbé Jean des Glandières, accompagné de Pierre, sur sa charrette, et de l’abbé Paul qui est assis derrière. L’abbé Jean et Pierre sont partis tôt de l’abbaye, ils ne voulaient pas arriver après tout le monde !

     Pierre, en voyant les filles dans leurs atours, ne peut s’empêcher de penser à sa dernière visite, et espère que peut-être, même aujourd’hui, il trouvera l'occasion d'un moment intime avec l’une ou l’autre d’entre elles...

Avec Estelle et mes enfants Alyson et Benjamin, je me présente au portail. Jacou m’accueille et me félicite pour ma participation efficace. Les chaudières, toute la partie tuyauterie, l'eau, les douches, tout fonctionne à merveille, grâce à moi ! « Et aussi à ceux qui étaient avec moi ! » lui précisé-je.

Le Fernand arrive, avec ses nouveaux commis, des garçons de Naborum, Édouard, Jacques et Gildas, qui remplacent ses garçons et Dillon. François et le Borgne les accueillent et les emmènent pour une visite des lieux. Il apporte comme promis sa nouvelle eau-de-vie, qu’Anatole range précieusement dans la cambuse.

 Émile Gouvy, le forgeron de Hombourg, est accueilli par son fils Achille, qu’il trouve rayonnant et magnifique dans son bel habit !

Venant tous deux de Tenquin, Roger Capes, maraîcher et père d’Armand, et Guillaume Holz, bûcheron et père d’Alix,  sont accueillis par leurs fils respectifs. « Ma parole, tu es devenu un homme ! » dit Guillaume à Alix, qui en quelques semaines s’est métamorphosé ! Ils partent tous les quatre visiter cette bâtisse qui les impressionne.

Richard Schaff, l’éleveur de bétail de Naborum est là, avec son épouse Carole de Saint-Saëns, et leur fille Nadège, la sœur de Hugues.

Le père de Charles, Vivien Kauf, commerçant, de Naborum également, est venu avec eux. Ils ont de bonnes relations. Vivien avait confié l’éducation de son fils à Carole, qui enseignait les notions d’écriture et de lecture aux garçons Hugues et Charles, et à sa fille Nadège, Hugues et Charles les accueillent, et ensemble ils partent faire une visite de la bâtisse.   Nadège, se remémorant leurs premiers rapports sexuels ratés,  ne sait pas quelle attitude elle doit avoir avec Charles. Mais après une courte discussion - Charles plaidant l'inexpérience - les deux amants frustrés décident de rester malgré tout bons amis.

Michel arrive, et ses deux filles l’accueillent avec enthousiasme. Il constate qu’elles sont très belles dans leurs habits de fête ! Marianne et Mariette l’emmènent alors lui montrer où elles habitent, et quel est leur travail dans l’école.

Louis Brett, l’ébéniste de Laudrefang,  arrive accompagné de Jean-Louis Stamm l’aubergiste, venu avec son épouse Marie et Ingrid Leskigson, la serveuse. Anatole, le frère cadet de Louis, les reçoit avec Joseph, le fils de Louis, et Xavier, le fils de Jean-Louis. Quand Xavier revoit Ingrid, il lui sourit, sourire que la belle rousse lui rend volontiers, ils se souviennent de la soirée qu’ils ont vécue ensemble un moment. Le groupe va s’asseoir à table pour discuter et boire un pichet ensemble. Puis ils partent à la découverte des lieux.

P’tit Louis Muller le meunier est là, accompagné de sa femme Berthe, de son fils Isabeau, de sa fille Jeanne, et du dernier, Grégoire, avec dans sa besace un grand pain surprise.

 Clovis Hune, l’éleveur de volailles, arrive aussi, avec Clothilde sa femme et leurs enfants Gérôme et Fabien, de onze et neuf ans. Denis Pepin, le rémouleur, est venu avec son épouse Béatrice, et sans sa chariote !

Damien Fleich, le boucher de Naborum emmène avec lui sa femme Angel, belle-mère de Gabin, et aussi quelques terrines de sa fabrication. Son fils Gabin, heureux de revoir son père, met les terrines dans la cambuse, avant de les emmener à la visite du bâtiment.

    Ainsi arrivent petit à petit les habitants de Durandalem, qui pour la plupart ont participé à la construction de l’édifice.

Les cantonniers, Pierrot Stein avec son épouse Gisèle et ses enfants Agathe de onze ans et Félix, de huit ans, ainsi que Claude Stein et son épouse Marie, avec leur fille Diane sont là.

Et même les sœurs Beten, Germaine et Gertrude arrivent, pour voir ce lieu de débauche !

Les mères et frères et sœur des cousines ne sont pas là, ils sont en vadrouille avec le comte de Créhange.

Line Hair, la femme de Georges le barbier, arrive avec Aline, sa fille. Georges leur montre son nouveau fief au sein de l’école, et leur fait visiter la maison.

Le boucher Alvin Koch, son épouse Elvire, et les jumeaux Judith et Roger sont arrivés.

Ainsi que Claude Kaas l’apothicaire, sa femme et leur fils Maxime, de cinq ans.

     Il est midi, tous les invités présents se retrouvent attablés, Marianne, Mariette, Josiane, Josette, Manon et Chantal sont au service, Dillon s’occupe des vins, des vins de qualité, disponibles en grandes quantité. Child n’a pas lésiné sur ce point ! Jacou répond aux innombrables questions que posent les visiteurs. Ils ont été tous surpris, en ouvrant la porte de la salle de sudation, de la chaleur qui y règne.  Le bassin de kaolin intrigue aussi beaucoup de visiteurs, qui se demandent  à quoi peut bien servir cette boue blanchâtre. Jacou propose que ceux et celles qui veulent essayer se retrouvent après le repas pour une séance de sudation. La nudité étant de mise, chacun pourra s’envelopper dans une serviette que Josiane et Josette mettront à leur disposition.

     La chaudière est aussi dans les discussions, ainsi que la machine à vapeur. J’apporte des réponses sur leurs fonctionnements, et sur le mécanisme qui fait tourner la machine à laver dans la buanderie. Machine qui en a épaté plus d’un et surtout plus d’une !

     Le banquet se poursuit, le vin coule à flots. Dillon se fait aider par Joseph et Hugues pour abreuver tout le monde. Child fait sortir son alcool. Beaucoup le trouvent fort, notamment l’abbé Paul, qui néanmoins en boit plusieurs verres sans se rendre compte qu’il s’enivre, sous les regards outrés des bigotes Germaine et Gertrude. Tout le monde reste assis, profite de cette belle journée ensoleillée, en buvant pour certains plus que de raison.

     Les jeunes enfants, Benjamin, Grégoire, Agathe, Félix, Diane, Gérôme, Fabien et Maxime s’amusent autour du bâtiment, c’est un superbe terrain de jeu.  À chaque fois, ils s’arrêtent aux tables pour chiper là une friandise, là un gâteau.

    Alyson, Nadège et Jeanne se connaissent. Elles ont plaisir à partager ces moments entre elles, se racontant leurs secrets.

     Josiane, qui a déjà fait signe à Pierre, s’en va dans la bâtisse, prétextant un changement de linge dans la machine à laver, Pierre la suit pour l’aider. Elle ne rechigne pas. C'est lourd,  le linge mouillé !

(Annexe 14. Josiane et Pierre.)

     Ils sont de retour, Josiane boit une grande rasade d’eau, et Pierre un pichet de vin. « C’est qu’il fait chaud dans la buanderie ! » dit Pierre, le sourire aux lèvres.  Mentalement, elle raconte leur rapport à Marianne, qui lui confirme par la pensée que c’est la plus grosse verge qu’elle ait jamais eu entre ses cuisses ! Jacou fronce les sourcils en regardant Josiane, mais sourit ensuite en croisant son regard. Il a suivi les pensées de Marianne et Josiane, et leur dit qu’il faut rester discret, surtout aujourd’hui !

     Puis Jacou envoie Chantal chercher la fiole réparatrice, certains convives ne sont plus eux-mêmes, et même le curé du village chante, faux, mais chante ! Elle revient avec la fiole de liquide jaunâtre, l’abbé Paul en boit un verre, et aussitôt reprend ses esprits, « Jacou est un grand sorcier » se dit-il. Quelques convives sont ainsi retapés, la gnole du Fernand a été appréciée !

     Tout le monde est joyeux, Jacou propose d’emmener celles et ceux qui le désirent dans la salle de sudation. Un groupe se forme : Isabeau et sa sœur Jeanne, Grégoire préfère rester avec ses copains, Claude et Rosine Kaas, laissant Maxime avec les enfants, Emile l’éleveur de Durandalem, Clovis sans Clotilde, Aline, la fille de Georges, Les jumeaux Judith et Roger les enfants d’Alvin le boucher, Denis Pepin et Beatrice, et Carole de Saint-Saëns, accompagnée par sa fille Nadège, Alyson, ma fille veut bien tester aussi, du moment qu’elle reste avec ses copines.

     Une fois arrivés devant la salle de sudation, tous doivent se mettre nu. Josette est là pour leur donner des serviettes pour s’en draper.  Ils peuvent se changer dans les douches, juste à côté. Isabeau veut y aller tout nu, il n’est pas pudique. Sa sœur Jeanne veut aussi, avant de se raviser, voyant ses copines Alyson et Nadège en serviettes. Émile préfère une serviette, il craint des réactions ostentatoires de son corps, il y pense déjà. Denis Pepin et Béatrice, Claude et Rosine Kaas, s’enveloppent. Carole aussi s’emballe dans une serviette, ainsi qu' Aline et Clovis. Elvire et Roger s’emballent à leur tour. Jacou se munit d’une serviette, pour ne pas choquer, et tous pénètrent dans la salle. Une chaleur intense les envahit.  Il leur est conseillé de s’asseoir et de ne pas bouger, et de respirer lentement, sans gonfler les poumons.

     Très vite, la serviette est trop chaude, et Carole l’enlève. Du haut de ses cinq pieds dix pouces, sous sa chevelure noire, elle dévoile un corps superbe, de quarante ans une belle poitrine et de magnifiques tétons, gonflés par la chaleur. Son bas-ventre est glabre, et on devine le début de sa fente entre ses cuisses, légèrement ouvertes.

      Nadège alors enlève aussi sa serviette. Ses longs cheveux blonds retombent sur ses épaules, son corps d’adolescente de quatorze ans est déjà bien formé - cinq pieds dix pouces - avec des petits seins tout ronds et des petits tétons. Sa jolie toison blonde naissante est à peine visible.

     Alyson, qui a vraiment trop chaud, se lâche aussi. Six pieds, avec une magnifique chevelure noire qui descend sur son dos. Son corps, charpenté comme celui d'une adulte, alors qu’elle n’a que quatorze ans, arbore de beaux seins ronds, fermes, avec des tétons fins, et une toison déjà bien noire lui couvre le pubis.

     Jeanne, pour ne pas être en reste, tombe également la serviette. Brune comme son frère, de cinq pieds neuf pouces, elle est déjà complétement formée à quinze ans. Ses seins pointent en avant, terminés par des tétons pointus. Son ventre légèrement rond est tout mignon, et une magnifique toison brune orne son bas-ventre.

     Aline, un peu gênée, tombe néanmoins la serviette. La rousse de dix-huit ans, cinq pieds sept pouces, a un corps splendide, des seins comme des melons qui tranchent avec son corps fin. Sa toison rousse presque rouge est superbement sculptée, et de longues jambes prolongent ses petites fesses fermes.

   Judith, sans gêne, a enlevé sa serviette dès qu’elle est entrée. Une grande blonde de vingt et un ans, de six pieds, aux yeux bleus. Un corps fin orné de deux splendides seins terminés par de petits tétons tout roses, une toison blonde et fournie, et de longues et fines jambes qui lui donnent une silhouette élancée.

Rosine Kaas décide d’enlever aussi sa serviette. La belle rousse aux yeux verts, de cinq pieds cinq pouces, affiche son corps de trente ans, superbe, bien charpenté, avec de magnifiques seins hauts et fermes et de superbes tétons rouges, un ventre plat et une splendide toison rousse frisée qui ne couvre pas les lèvres rose foncé de son entrejambe.

Béatrice suit le mouvement et, pour la première fois de sa vie, se montre nue devant les autres. C’était jusqu’à présent réservé à son mari Denis. Blonde de quarante et un ans aux cheveux courts, elle est bien en chair, pas grande, cinq pieds quatre pouces, les yeux bleu azur, des seins bien volumineux et bien droits, terminés par des tétons pointus, une toison blonde épaisse, des fesses rondes et de bonne cuisses sur des jambes potelées. Elle n’éprouve aucune gêne à se dévoiler.

Son mari Denis, lui, est un peu gêné que tout le monde profite de la vue de sa femme, lui qui en avait l’exclusivité ! Il tombe alors aussi la serviette, et se montre à tout le monde, debout. C’est un homme de quarante ans, petit et trapu, cinq pieds cinq pouces, des cheveux blonds courts et des yeux vert, un poitrail musclé qui surplombe de beaux abdominaux, une toison dorée au-dessus d’un pénis long et épais, de sept pouces par deux, qui cache les testicules.

      La vue de ces magnifiques femmes et de ces jeunes créatures qui se dévoilent devant lui émoustille Émile, qui détourne le regard, mais ne peut retenir une érection. Depuis qu'il a regardé Béatrice, Carole, Aline, Rosine, Nadège, Alyson et Jeanne, il reste bien emballé, sa verge dressée cachée sous sa serviette. Il craint qu’on la remarque et reste les bras croisés sur ses cuisses.

    Isabeau, dix-neuf ans, est grand, au moins six pieds, les cheveux brun foncé. Il est à l’aise, il prend souvent des bains avec sa sœur, et leur nudité leur est familière. Il a un beau corps, musclé par tous ces sacs de farine qu’il transporte au moulin, et un membre viril de quelques cinq pouces qui n’a rien à envier aux autres, orné de deux belles bourses velues. Sa toison pubienne abondante et brune cache en partie son sexe.

     Aline l’observe avec plaisir.  C’est la première fois qu’elle le voit nu, cela lui plaît, et elle sourit en le regardant. Il lui rend son sourire, sans oser trop la regarder. Il sent comme des picotements dans le bas-ventre, et ne voudrait pas que cela se voie.

    Clovis à son tour dévoile son corps. Sa petite taille de cinq pieds n’altère pas l’harmonie de l’ensemble. Un homme fin de trente ans, blond aux yeux bleus, pas très musclé. Une toison blonde sur son bas-ventre dissimule un petit sexe de quatre pouces et de petites bourses accrochées haut. Il admire la plastique de ces corps féminins dévoilés, sans réaction ostentatoire pour sa part. Il les regarde et sourit. Carole lui rend son sourire.

Roger, le frère jumeau de Judith, enlève sa serviette aussi. Il ressemble à sa sœur, à quelques détails près. Un peu plus grand, six pieds quatre pouces, un corps tout fin, un poitrail couvert de poils blonds et des tétons tout roses comme sa sœur. Un ventre plat orné d’une toison blonde abondante, et un pénis fin de 5 pouces entre deux petits testicules. Il a de longs bras et de longues jambes.

   Jacou enlève aussi sa serviette. Il est bel homme, âgé de quarante-cinq ans, d’une taille de six pieds trois pouces. Une chevelure courte légèrement grisonnante. Son corps est fin et quelque peu musclé. Carole regarde ce corps d’homme mûr et ce sexe de six pouces qu’elle trouve magnifiques, sourit à Jacou, mais ne dit rien.

Claude, voyant que tout le monde ou presque est nu, tombe la serviette. Roux aux yeux verts, comme Rosine son épouse, il mesure cinq pieds huit pouces. À quarante ans, il est dans la force de l’âge. Son corps est puissant et velu, et son pubis est recouvert d’une touffe de poils roux très longs et frisés qui cache en partie son membre de cinq pouces, bien large de deux pouces.

     Au bout d’un bon quart d’heure, tous sont en nage, Jacou dit qu’il est temps de sortir. Chacun se recouvre, et tous se dirigent vers la douche. Après la douche, Jacou leur propose un bain de kaolin, mais personne n’est tenté, la sudation les a quelque peu épuisés. Émile sort le dernier, gêné, toujours en érection, et reste emballé jusque sous la douche, où il tourne le dos aux autres. Il espère que sa proéminence va se calmer. Finalement, avec l’eau, elle se calme... Josette lui tend une serviette dans la douche pour se sécher.  Puis tout le monde se rhabille, et le groupe rejoint les convives, sous le soleil de l’après-midi. Sur les conseils de Jacou, tous vont se désaltérer : la sudation fait perdre beaucoup d’eau, et ils ont grand soif !

     Alyson me raconte sa séance. Sa peau est toute douce au toucher, et elle se sent apaisée. Elle, Jeanne et Nadège conviennent de se revoir - pourquoi pas à l’étang - dès que sera venu le temps de la baignade. Et si Nadège veut passer quelque temps à Durandalem, elle sera la bienvenue ! Elle demande à Jacou si  elles pourront revenir prendre une séance de sudation. Il lui répond qu'il est d'accord, qu’il organisera cela. Toutes contentes, elles retournent à leurs discussions.

     Quelques convives voudraient prendre une douche chaude. Ils ne connaissent pas ce procédé, ils aimeraient essayer. Jacou est d’accord . Et plusieurs d’entre eux vont tenter l’expérience ! Josiane et Josette les accompagnent, fournissent des serviettes, et les attendent. « Le savon est dans de petites fioles, dans chaque douche. » leur disent-elles. Ils reviennent, propres et ravis, rafraîchis malgré la chaleur de la douche, et demandent à revenir, tellement c’est agréable, une douche !

     À la suite de quoi, avec Jacou et Michel, nous proposons de construire, dans le village, des douches collectives, pour que chacun puisse s’y laver et en profiter !  L’idée est applaudie, Elles pourraient se situer à côté de la salle d’armes de Dillon, mais il faudra construire un système de chauffage et prévoir une nouvelle réserve d’eau pour cela. En attendant, Jacou propose d’ouvrir les douches aux habitants, une fois par semaine. Le jour reste à définir. Il ne faut pas que cela interfère avec l’enseignement des jeunes.

     Berthe, l’épouse de P’tit louis, ayant vu la machine à laver, me demande si un tel système ne pourrait pas être installé chez eux. Le moulin fournirait l’énergie pour la rotation ! Ce serait, pour elle et pour Jeanne, un gain de temps appréciable. P’tit Louis et Isabeau sont souvent pleins de farine, et le nettoyage de leurs tenues n’est pas aisé. La farine mouillée, ça colle ! Je trouve l’idée excellente, je lui promets de me pencher sur la question. Mon épouse Estelle saisit l'occasion : « Quand même, une douche et une machine à laver, tu pourrais installer ça chez nous aussi  ! »  Je lui promets que ce sera mon premier travail, dès que j’aurai fini Durandal !  « D’autant que la forge est juste à côté, lui dis-je.  l’eau chaude ne sera pas un problème ! Il suffira de chauffer un peu d’eau plus fort pour obtenir de la vapeur, pour la rotation du tambour.  Et cela permettra aussi de mécaniser le soufflet de la forge ! » .Elle est ravie.

     Les convives sont rassasiés, enchantés de leur visite. Mais ils ne pourront pas, comme certains le suggèrent, venir à leur guise.  « En temps normal, le lieu est clos, et nul ne peut y pénétrer sans mon aval ! précise Jacou. C'est pour préserver la qualité de l’enseignement... » Jacou préviendra Child des jours où cela sera possible.

     L’heure tourne. L’abbé Jean et Pierre repartent, ils ont une lieue à faire jusqu’à l’abbaye. L’abbé Paul, parfaitement remis de sa cuite de midi, rappelle à ses paroissiens que la messe a lieu demain matin, à la chapelle. Il repart avec Pierre qui le déposera au village. Germaine et Gertrude alors lèvent le camp. Les commères auront de quoi raconter demain à la chapelle !

     Roger et Guillaume aussi ont du chemin à faire jusqu’à Tenquin, ils prennent congé, embrassent leurs fils, ils sont fiers d’eux. Un à un, les convives repartent. Richard, Carole et Nadège reprennent la route, en chariot, avec Vivien. Damien les suit, sur son cheval. Mais avant de partir, Carole prend Jacou en aparté, lui demande si elle peut le consulter, elle a des douleurs dans le dos. Jacou accepte avec plaisir, et veut bien la recevoir un après-midi pendant l’entrainement des garçons. Rendez-vous est pris pour le lundi suivant, dans deux jours, en début d’après-midi. Nadège embrasse ses amies, et souhaite les revoir très bientôt.

     Jean-Louis, son épouse Marie, Ingrid et Louis repartent vers Laudrefang, à pied. Ils ont une petite demi-heure de marche pour arriver à leur village.

     Le Borgne, François et Dillon discutent encore un moment avec leurs remplaçants, Édouard, Jacques et Gildas, qui sont tous trois hébergés par le Fernand, dans la grange des frangins.  Ils sont contents de travailler pour le Fernand, et remercient les trois garçons soldats de leur avoir donné cette chance.  Le Fernand dit que ce sont de bons travailleurs, Édouard se débrouille bien sur les marchés. Il pense les embaucher définitivement. Il sait que ses fils vont partir avec Dillon dès que leur formation sera terminée. Et tous les quatre prennent congé. Le Fernand remercie vivement Jacou pour cette journée et pour tout ce qu’il fait avec Dillon pour ses fils.

     Je repars aussi avec Estelle, Alyson et Benjamin, qui a un peu mal au ventre. Le gourmand s’est empiffré de gâteaux et d'autres choses délicieuses pendant et après le repas avec ses copains et copines. P’tit Louis, Berthe, Isabeau, Jeanne, Grégoire, Georges, Line et Aline Hair partent avec nous. En arrivant à hauteur du moulin? Berthe me dit : « Tu te rappelleras, Robert, pour ma machine à laver ! » . Je lui réponds que oui, dès que ce sera possible...  et je regarde Estelle qui me sourit.

     Bientôt, il ne reste plus de convives, le crépuscule est là.

      Les portes sont fermées par Anatole. Manon, aidée par les garçons enfin nus, range toute la nourriture et les boissons  dans l’office. Une armoire réfrigérée par un filet d’eau qui coule en permanence permet de conserver quelques temps les aliments. Les filles vont dans les quartiers de Marianne et Mariette déposer leurs beaux habits, et retournent dehors, enfin nues elles aussi, pour nettoyer les tables et ramasser ce qui traîne par terre un peu partout. Le démontage de ces tables sera fait demain matin, par tous, après le petit déjeuner. Enfin, les garçons et les filles vont se faire suer, après cette faste journée.

     Le repas du soir est frugal, chacun peut prendre ce qu’il trouve dans l’office. Il n’y a pas de service ce soir. Demain, la vie normale reprend, avec des cours le matin, et des entraînements l’après-midi. Josette, un peu chauffée par ce que lui raconte sa cousine, avec Pierre, demande par la pensée à Anatole si elle peut venir le voir quand il aura fini son service. Ce qu’il accepte, évidemment. Les jumelles aussi se sentent des envies, et invitent Joseph et Achille dans leurs quartiers. Jacou est content de cette journée. Et pour remercier Chantal pour son travail, il l’invite dans ses quartiers, dans son cabinet. Dillon, lui, s’invite dans les quartiers de Manon.  Josiane, encore tout émue par l’assaut de Pierre cet après-midi, se sent le besoin d’être consolée. Et pour qu'on la console, par la pensée, elle demande à Gabin et à Armand de la rejoindre dans ses quartiers.  Le Borgne et François ont bien envie de jouer avec Hugues, et s’invitent dans son lit. Xavier et Alix, profitant de l’aubaine, veulent s’initier ensemble, aux jeux entre garçons, et Alix se retrouve dans le lit de Xavier.

 (Annexe 15. Josette, Anatole. Marianne, Mariette, Joseph, Achille. Chantal, Jacou. Manon, Dillon. Josiane, Gabin, Armand. Le Borgne, François, Hugues. Xavier, Alix.)

     Tout le monde regagne sa couche et s’endort, fatigué et content de cette journée où ils ont vu tant de monde.
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Posté le : 30/01/2021 00H01
Dimanche 5 avril.

     Tout le monde est à pied d’œuvre pour démonter et ranger les alentours de la bâtisse dans l’enceinte.  Le tout est rangé dans un coin de la réserve de charbon, la place est propre !

     Puis arrive l’heure des cours. Les jeunes continuent à se perfectionner en écriture.  Jacou dispose de quelques manuscrits prêtés par l’abbé Jean des Glandières, pour l'entraînement à la lecture et l’apprentissage du latin.

     Pour midi, Manon et Chantal ont sorti les restes du banquet d’hier. Il y a quelques bonnes bouteilles de vins de qualité à finir aussi, ce dont tous profitent ! Ils savent que Jacou a le remède en cas d’abus, mais ils restent raisonnables, et n’abusent pas de ces nectars. Les filles aussi aiment bien boire un peu, et ne s’en privent pas.  L’après-midi, après la sieste, cours de gymnastique !

     Michel a amené des espaliers qu’il a fabriqués pour l’occasion. Une dizaine, pour que tous puissent travailler simultanément. Et les jeunes enchaînent les pompes, les espaliers, les sauts à la corde, les équilibres sur planche, etc.

     Pendant ce temps, Jacou et Chantal se livrent à des expériences avec des plantes. Tous deux s’habillent pour aller cueillir quelques fleurs naissantes du printemps dans les collines au sud de Durandalem, là où se trouvent les tourbières.  Quelques-unes de ces fleurs ont des vertus que Jacou veut découvrir, et Chantal a une bonne expérience des plantes, elle a travaillé chez un herboriste.  Elle connait déjà quelques recettes et mélanges étonnants. Jacou est content de sa disciple, et lui dit en rigolant que la bande de garçons est un terrain d’expérimentation idéal ! Ils ont découvert une plante, qui pousse dans les tourbières.  Ses feuilles échancrées, une fois mouillées et chauffées, dégagent non pas de la vapeur, mais un gaz. Un gaz hautement inflammable, vu la flamme qui s’est dégagée l’autre jour, lors d’essais. Jacou a baptisé ce gaz du nom de « naturium ».  Après la cueillette, une fois de retour, ils décident de produire ce gaz, de le stocker dans une petite cuve étanche, à l’abri des flammes, et de faire quelques expériences.  Pour ce faire, mieux vaut prendre des précautions. Ils se protègent avec des habits de cuir qui leur couvrent tout le corps, et pour la tête, avec une visière que j’ai fabriquée, en verre souple et transparent, obtenu en faisant fondre du sable. Déjà, ils se rendent compte qu’en pressant le couvercle rendu étanche avec de l’étoupe, le gaz se comprime, et que la cuve devient plus fraîche. Ils ont découvert le moyen de faire du froid !

     Pour les garçons, une bonne douche, après cette exposition au soleil d’avril déjà chaud. Et la sudation élimine les toxines générées par les mouvements forcés des muscles. La séance de massages qui suit est très appréciée ! Dillon enseigne aux garçons ce que Jacou et les jumelles lui ont enseigné sur cette science, et aujourd’hui, c’est Joseph qui masse Dillon, son cobaye du jour. Ce qui lui permet de le reprendre, corrigeant quelques postures, quelques mouvements. Bientôt Joseph sera lui aussi un bon masseur !

  Dillon prévoit d’organiser un tournoi d’échecs un de ces soirs.  Encore faut-il qu'ils soient assez nombreux  à mémoriser les règles de ce jeu ! Ce soir, donc, ceux qui maîtrisent bien les règles apprennent à ceux qui peinent encore.

     Au repas du soir, Jacou annonce la découverte qu’ils ont faite, Chantal et lui. Cela augure de plusieurs projets ! Mais pour l’heure, il est temps de se retirer, chacun sur sa couche, pour se reposer et dormir. Chantal sert une tisane de sa composition, qui aide à la méditation, et qui induit un sommeil réparateur.



Lundi 6 avril.

     Trois cours sont au programme.

     La matinée commence avec des cours de langue, et les garçons enchainent ensuite sur les calculs et les mathématiques. Le dernier cours traitera de sciences naturelles, et particulièrement de botanique. Jacou explique aux garçons, et aux filles, qui les ont rejoints, les mystères et les propriétés des plantes qui poussent autour de nous.  « Il y a par le monde, dit-il, d’autres espèces de plantes, toutes plus fascinantes les unes que les autres, mais nous nous en tiendrons à celles de nos contrées.»  Il parle des plantes que l’on consomme, les légumes, les herbes aromatiques. Il parle des arbres, dont la grande variété nous séduit, et des fruits que l’on récolte, mais aussi des vertus des feuilles des arbres, qui nous soignent et nous guérissent de beaucoup de maux. Il parle enfin de plantes spéciales connues de lui, celles qu’il expérimente, telles les plantes cueillies dans la caverne. Ou encore les plantes des tourbières, que Chantal et lui ont ramenées hier, et qui permettront des expériences très intéressantes augurant de grands progrès à venir.
« Le "naturium", ainsi l’ai-je nommé, est un gaz qui s’échappe de cette plante si on la fait décocter puis bouillir. Et ce gaz, très inflammable, possède la propriété de se refroidir si on le compresse ! Imaginez-vous qu’en compressant le "naturium " on arrivera à conserver beaucoup plus longtemps les denrées qui s’altèrent à température ambiante. On pourra même faire de la glace, comme celle qui couvre nos étangs en hiver, et cela même en plein été ! »

    Les auditeurs sont stupéfaits par cette découverte ! « On pourra donc rafraîchir un endroit clos qui en plein été, quand le soleil tape dur, est trop chaud pour y vivre ! Le plus difficile sera de conserver sous pression ce gaz, qui par nature est aussi très volatil ! » Puis il parle encore d’autres plantes, notamment d'une, qui donne un grand pouvoir, un pouvoir inutilisé enfoui dans nos cervelles, mais que cette plante permet d’activer. Un pouvoir aussi étonnant que la transmission de la pensée. « Mais quel est donc ce pouvoir ? » lui demandent les jeunes. « Il nous permettra d'effectuer des actions à distance, de déplacer des choses sans les toucher ! » annonce Jacou sous un   «wouaaaaa ! » général. « Mais tu as expérimenté ce pouvoir ? Tu sais t’en servir ? » demande Dillon, vraiment intrigué. Jacou lui répond que oui, il l’a déjà possédé, du temps de son Maître Sirius, qui le lui avait enseigné. Mais ce pouvoir s’est dissipé, faute d'avoir été entretenu. Pour qu’il soit durable, il faut consommer une potion qui l’active. « Mais je me souviens toujours de la formule des dosages des différents ingrédients, formule que je tiens de Sirius. Et quand j’aurai réussi à composer cette potion pour ainsi dire "magique", toute personne qui en boira disposera de ce pouvoir, très puissant !  Il me manquait un ingrédient, une plante... Et c’est Chantal, en me parlant des propriétés étranges d’un végétal des tourbières, qui m’a remis sur la piste. Je la remercie grandement pour son aide précieuse ! »

    L’heure du repas approche. Le cours s’arrête là, mais Jacou a encore quelque chose d'important à dire : « Cet après-midi, je reçois une personne qui souffre de maux de dos, je lui ai promis d’essayer de la soigner, elle viendra donc dans mon cabinet. Je ne veux pas qu’elle vous croise nus, ni même qu’elle vous voie.  Alors, voici comment nous allons procéder : la sieste sera courte, et vous irez tous vous entraîner au tir à l’arc derrière le bâtiment, à l’opposé du portail. Ainsi, elle ne vous verra pas ! Child sera là, avec son matériel. Dillon tu es chargé de l’accueillir quand il arrive.  Après le repas, toi et Anatole, vous l’aiderez à installer le matériel. Et vous vous entraînerez moins longtemps, de façon à faire la sudation plus tôt cet après-midi. Chantal, qui accueillera cette personne et me l’emmènera, viendra vous prévenir ensuite du moment où vous pouvez venir en salle de sudation et viendra avec vous. Dillon, bien sûr, toi et Anatole aiderez et raccompagnerez Child sans traîner ! Puis, après la douche, vous irez en salle de massage, où toutes les filles vous attendront pour une séance. Les filles, vous pouvez faire une sudation après le repas, et vous vous retrouverez toutes en salle de massage pour vous perfectionner mutuellement à ces techniques, en attendant les garçons. J’appellerai Chantal quand j’en aurai fini avec cette personne. Chantal ira l’accompagner jusqu’au portail, et ensuite viendra vous libérer des filles ! » termine-il en riant et en faisant rire tout le groupe. Maintenant, dressons la table et mangeons ! »

    Jacou a volontairement gardé l’anonymat de cette personne.  Il s’agit de Carole de Saint- Saëns, la mère de Hugues, et que Charles connait très bien aussi. Il ne veut pas que son fils s’inquiète, ou que les garçons interfèrent dans ses soins.

    Après un petit tour de course et une courte sieste, les garçons sont à pied d’œuvre avec Child et ses trébuchets, pour une séance de tir sur cibles mouvantes. Joseph essaie, et arrive à toucher deux cibles lancées en même temps, en décochant deux flèches l’une derrière l’autre. Tout le monde, même Child, est épaté ! C’est vraiment le meilleur archer du groupe ! Tous progressent et touchent leur cible, sur les conseils de Child et de Dillon. L’entraînement est vraiment intéressant.

    Carole arrive, reçue par Chantal. Elle  l’accompagne chez Jacou,  puis va prévenir les garçons que l’heure de la sudation est arrivée.

    Les garçons rejoignent donc la salle de sudation après la douche, ils ont transpiré sous le soleil en bandant leurs arcs. Anatole propose à Child de laisser son matériel ici, il construira un abri pour le stocker. Ainsi, il n’aura plus besoin de se déplacer en charrette. Child dit que c’est une bonne idée, et quitte les lieux sur sa charrette vide.

    Les filles, après une sudation, sont en salle de massage. Elles se massent, bien sûr, apprennent des techniques de massage, mais aussi apprennent à connaître des points secrets en elles, que Jacou a enseignés à deux d’entre elles, Marianne et Mariette.

(Annexe 16. Marianne, Mariette, Manon, Josiane, Josette, Chantal. Carole, Jacou. Marianne, Mariette, Manon, Josiane, Josette, Chantal, Alix, Xavier, Charles, Achille, Armand, Le Borgne, François, Gabin, Hugues, Joseph, Dillon.)

    Jacou reçoit Carole de Saint-Saëns, lui explique qu’elle ne verra pas son fils aujourd’hui, pour cause d’entraînement, et lui prodigue des soins complets, extérieurs et intérieurs, ainsi qu’une sudation et un bain de kaolin. Et Carole, qui est arrivée avec un mal de dos, repart guérie. Chantal va donc pouvoir libérer tout le monde.

      Et tout ce beau monde se retrouve à table. Ils sont tous affamés. Leurs efforts physiques pendant l’entraînement et les massages les ont aussi déshydratés. Et personne ne rechigne à aller se coucher. Manon et Chantal s’occupe de la vaisselle, tandis que Josiane et Josette nettoient les douches et la salle de sudation. Mariette et Marianne nettoient la salle de massage. Après leurs ébats communs, elle est bien sale ! Puis les filles regagnent leurs quartiers. Anatole fait le tour du bâtiment, vérifie que toutes les fenêtres soient fermées. Le ciel était déjà menaçant ce soir. Il pourrait bien y avoir une tempête dès cette nuit, ou demain matin. Il fait le tour des salles, éteint toutes les chandelles encore allumées, et descend vers ses quartiers. En passant près des quartiers des jumelles, il demande mentalement s’il peut venir leur souhaiter une bonne nuit. Elles acceptent, bien qu’elles soient très fatiguées,  mais à  condition que ça ne dure pas longtemps, car elles tombent de sommeil ! Cela lui suffit pour qu’Anatole ait une grosse érection...  et il rentre chez elles.

(Annexe 17. Anatole, Marianne, Mariette.)

    Une fois dans ses quartiers, après leur avoir souhaité une bonne nuit, et après la douche, il se couche et s’endort rapidement.
Message edité le 30/01/2021 00H36
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Posté le : 31/01/2021 17H40
Mardi 7 avril.

La classe est studieuse, sous la direction de Dillon. Les mathématiques, les langues sont étudiées.

Jacou et Chantal partent chercher des herbes dans les tourbières de l’autre côté de la vallée. Ils en ont pour deux bonnes heures à pied, il y a une lieue jusqu’aux tourbières. Pour continuer à fabriquer la potion qui permet de déplacer les objets à distance,  ils trouveront là-bas les herbes adéquates .

Après la sieste, les garçons reprendront l’entraînement à l’épée.

Les filles se sont amusées à faire le compte des garçons qu’elles n’ont pas encore baisés.

(Annexe 18. comptage)

Elles ont décidé de faire un rapport, en mesurant les verges, au repos, puis en érection. Elles doivent encore en parler à Chantal. Chacune a deux garçons à mesurer. On fera ça après les massages, chacune en convoquera deux chez elle. Pendant les massages, après la sudation, quelques demandes en pensées émanent des esprits ! Les filles mesurent les pénis des garçons, discrètement, sans leur donner de la vigueur. Elles consignent leurs mesures sur un tableau . C'est ainsi que Marianne demande à Xavier et à Charles de la rejoindre dans ses quartiers. Mariette, elle,  demande à Hugues et Alix. Pour Manon, ce sera Gabin et Armand.  Josette convoque le Borgne et François. Josiane n’a plus qu’à demander à Joseph et Achille, Dillon les rejoindra plus tard.

(Annexe 19) (Marianne, Xavier, Charles.) (Mariette, Hugues, Alix. Manon, Armand, Gabin.) (Josette, le Borgne, François. Josiane, Joseph, Achille, Dillon.)


De retour de leurs mesures, les filles dressent la table pour le repas du soir.



Mercredi 8 avril.

    Ce matin, après le passage des garçons chez Georges le barbier, Jacou reprend ses cours de botanique. Avec Chantal, il a trouvé les plantes qu’il cherchait, et les expériences sont en cours.  « En ce moment, les plantes macèrent dans un jus spécial. Pour l'instant, je vais vous parler des plantes qui ont un effet psychique sur nous, en les mangeant, ou les fumant. Une de ces plantes, la Cannabis Sativa, venue des pays au-delà de la Grande Bleue, a été apportée par les Arabes lors de leur tentative d’invasion. Invasion repoussée comme je vous l’ai déjà dit par Charles Martel, le grand- père de Charles notre roi. Cette plante s’acclimate très bien dans nos régions, et, hormis son côté psychotoxique, elle a des vertus. Sa fibre permet de faire les cordages les plus résistants qui soient. Si vous fumez ses feuilles ou ses fleurs, vous vous sentirez différents, insouciants, et sans envie d’entreprendre. Cette plante peut calmer les angoisses, mais elle peut aussi les exacerber, cela dépend des personnes !  En fonction des doses, elle peut calmer les douleurs. Si je vous en parle ce matin, c’est parce que vous ferez , tous ensemble, l’expérience de goûter cette plante ! Vous la reconnaîtrez facilement, et vous en devez connaitre les effets, bénéfiques ou néfastes selon le mode de consommation. »

L’heure du repas est arrivée. Après le petit trot digestif et la sieste, les garçons vont faire du tir à l’arc. Tout le matériel est là. Child ne vient pas aujourd’hui, Mais Dillon reprend les essais sur cible mouvante, et charge les trébuchets.

Après les exercices, la sudation, les massages, le repos, le repas du soir…
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Saint-Avold Saint-Avold
Posté le : 31/01/2021 17H44
Jeudi 9 Avril

     Ce matin est un grand jour !

     Tout le monde est dans la grande salle, les filles et Anatole aussi.

     Après avoir testé sur lui-même, tôt, Jacou est affirmatif : « J’ai réussi à retrouver la formule pour la potion qui permet de déplacer les objets à distance ! » Et il fait une démonstration, en soulevant une chaise, juste en levant sa main dans sa direction. Les garçons et les filles sont sidérés ! Puis il dit : « Au début, je n’arrivais pas à déplacer une personne ! Chantal, qui a bien voulu être mon cobaye, ne bougeait pas, et ne ressentait rien de mon geste envers elle. Elle était assise sur une chaise, et la chaise ne bougeait pas ! Je pensais que ma formule n’était pas au point. Chantal a voulu y goûter aussi, et elle arrivait, tout comme moi, à déplacer les objets. Mais, chose stupéfiante, elle a également réussi à me soulever, à trois mètres d’elle ! Je ressentais comme un bourdonnement en moi. J’ai réessayé sur elle, et là, cela a fonctionné ! Pour déplacer les personnes, il fallait donc que les personnes visées aient bu elles aussi cette potion...  Mais ce déplacement de notre corps par un autre, nous pouvons nous-mêmes le contrôler. J’ai demandé à Chantal d'essayer à nouveau de me soulever : elle n’y arrivait pas. Car le contrôle mental que je possède, et que vous possédez toutes et tous, bloque le processus à volonté.  Vous avez le pouvoir de vous transmettre vos pensées, on ne peut donc vous déplacer contre votre gré. Cela fait trois heures que j’ai bu la potion. Je ne connais pas encore la durée sur moi de ce pouvoir, mais il est limité dans le temps. Je vais distribuer à chacune et à chacun une rasade d’un demi-canon, afin d’évaluer les durées de l'effet. Outre la durée du pouvoir, je vous demande de me signaler mentalement tous les changements que vous pourriez ressentir, comme un malaise, ou un étourdissement. Maintenant, vous allez vous exercer, tester votre nouveau pouvoir. On se revoit en fin de matinée pour les comptes rendus. »

 Et chacun part de son côté.

 Anatole descend dans sa chaufferie, et essaie sur le charbon. Il arrive à soulever du tas…un bloc de charbon, juste un ! Pas très pratique pour charger la chaudière... Il essaie ensuite avec une pelle. Il l’enfonce, sans effort, à distance, dans le tas de charbon, parvient à la soulever pleine, et à la vider dans la chaudière. Voilà qui est déjà plus intéressant.  Mais il doit garder la pelle à vue, sinon elle choit ! Il essaie sur une grosse poutre gisant au sol, et arrive à la soulever sans problème.

 Josiane et Josette essaient sur le linge, et arrivent au même résultat. Un seul drap à la fois. Mais à elles deux, elles arrivent à poser, sur un grand drap déplié au sol, une grande quantité de draps et de serviettes, les unes après les autres. Puis elles parviennent à saisir mentalement les coins du grand drap et à les nouer ensemble, avant de réussir à soulever le tout.

 Le Borgne et François, eux, s’amusent à se faire déplacer mutuellement dans les airs. Ils parviennent à se synchroniser... Les voilà qui volent tous les deux ! Mais pour revenir sur terre, François a mal estimé la vitesse de descente, et le Borgne a atterri violemment sur ses pieds, se faisant bien mal aux chevilles !  Du coup, il a arrêté sa transmission. Et François, alors à près de deux mètres dans les airs, est retombé brusquement, se tordant une cheville. Et les voilà tous les deux, blessés, à appeler Jacou à leur secours !

 Les jumelles, dans leurs quartiers, aménagent les lieux. Elle déplacent les armoires, les lits, essaient plusieurs configurations, et tout cela sans se fatiguer, ce qui les épate et leur plaît beaucoup.

 Dillon en profite pour ranger son entrepôt d’armes. Il peut maintenant ranger en hauteur des objets lourds, tels que les coffres remplis d’épées. Cela lui fait un gain de place considérable ! Bon, il lui faudra de la potion pour redescendre cette caisse...

 Alix se mesure à Xavier, pour le contrôle d’un rondin, l’un à dix pas de l’autre. Chacun veut le tirer à lui. Le rondin est en suspension. Il vibre en émettant un grondement sous les influences contraires des deux garçons, mais ne bouge pas !

Achille essaie de soulever Joseph, et il y parvient. Mais une fois décollé du sol, Joseph refuse, et retombe aussitôt à terre. On peut donc arrêter l’influence en cours. Mais attention à notre situation à ce moment là  : ne pas se trouver trop haut ! Ensuite, ils inversent les rôles, et arrivent aux mêmes résultats.

 Armand et Gabin font des essais de hauteur. Ils arrivent à monter jusqu' au-dessus du bâtiment ! Ils prennent bien soin de redescendre et de se poser en douceur. Ce qui est arrivé tout à l'heure aux frangins leur a servi de leçon.

 Manon aussi réaménage ! Dans l’office, elle peut  ranger, d’une façon bien plus pratique, des armoires pleines de vaisselle, des armoires bien lourdes en bois massif, qu'elle n'avait jamais eu le courage de vider ou de déplacer.

 Hugues et Charles font des essais de vitesse. Ils ont pris des lances, et les envoient se ficher dans un panneau de bois. Ils constatent que les lances déplacées mentalement vont plus vite que lorsqu'ils les jettent avec les bras.

 Chantal et Jacou font des expériences de mélanges de produits toxiques à distance. Ils maitrisent vite le remplissage et le vidage d’une fiole, ou d’une éprouvette. Jacou expérimente aussi  le transport des deux blessés aux chevilles. Il les déplace depuis l’extérieur du bâtiment jusqu’à son cabinet, en passant par la fenêtre, à l’étage !  Son diagnostic est formel : « Toi, le Borgne, tu as le talon droit cassé, et une entorse sur la cheville gauche ! Décidément, tu te blesses souvent...  Quant à toi, François, tu t’en tires bien. Avec une simple foulure de la cheville, tu peux encore marcher. Quelques jours de bandage avec une de mes pommades et il n’y paraîtra plus ! Mais toi, le Borgne, je vais te mettre un emplâtre sur le talon, et tu ne pourras plus marcher pendant quelques semaines. » « Alors, dit le Borgne, ce sera François qui me portera à distance ! N’est-ce pas, François ? » François acquiesce, c’est la moindre des choses...



 Tout le monde se retrouve avant le repas, et toutes et tous racontent leurs expériences diverses. Chacun enregistre bien les possibilités et les limites de son nouveau pouvoir.



     Child est devant le portail. Manon et Chantal descendent en tunique pour réceptionner les denrées du repas du jour, puis grâce à leur pouvoir s’amusent à porter les plateaux jusqu’à l’office, par la voie des airs.

 Mais après le repas, il s’avère que leur pouvoir est devenu inopérant. Jacou l’avait déjà constaté avant le repas, sur lui,  tout comme Chantal. Ce n’est donc pas une question de nourriture ingurgitée après avoir bu la potion.

 François demande et obtient une fiole de potion. « C’est pour trimbaler mon frère ! Je le mets au lit, je me couche aussi...  Nous ne trotterons pas avec vous ! »

 Après la sieste, les garçons s’entraînent au lancer de javelot.  Leur cible, bien éloignée, doit être atteinte au centre ! Certains, encore insuffisamment musclés, n’arrivent pas à lancer aussi loin. « Il faudra bien, pourtant ! » leur dit Dillon. Après la sudation, Dillon demande donc à Jacou de faire fabriquer quelques agrès pour muscler rapidement les moins forts parmi les garçons. Jacou verra cela avec Anatole et Michel. J’interviendrai sûrement aussi dans leur construction.

Ce soir, Jacou doit passer chez lui, au village, prendre quelques ingrédients. Il passera chez Child et demandera que je vienne avec Michel à l’école pour étudier la chose.
Message edité le 01/02/2021 00H32
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Posté le : 02/02/2021 18H51
Dimanche 26 avril.



    « Ce matin, pas de cours : nous préparons la visite de nouveaux habitants de Durandalem qui sont arrivés cette semaine. » annonce Jacou. « Il s’agit d'Yvette Welch, sœur de Josiane, ,de Gael et Joel Wasch, frères jumeaux de Josette, de Nestor Pferd, neveu d’Émile l’éleveur de chevaux, qui viendra avec Isabeau Muller, le fils de P’tit Louis, que vous avez déjà vu lors des portes ouvertes. Yvette est la cuisinière de Michel Wald. » Cette dernière précision fait réagir  Marianne et Mariette, les filles de Michel. « Ah, il s’est enfin trouvé une femme ! » disent-elles en en chœur en souriant. Jacou poursuit  : « Gael Walch est le nouvel assistant de Child dans son échoppe, et Joel Walch a commencé hier la gérance des nouvelles douches communales, qui ont ouvert hier matin. Nestor Pferd est venu avec sa mère, Adèle, la belle-sœur d’Emile, et travaille chez Émile en tant que palefrenier. Ils seront là pour midi. Michel devait venir, mais Robert a besoin de lui pour des travaux, ce sera pour une prochaine fois ! » « Mais alors, nous devrons nous vêtir ! » disent plusieurs garçons. « Non, précise Jacou. Je les ai prévenus de la nudité obligatoire à l’école. Ils se déshabilleront à leur arrivée. Josette et Josiane, vous irez les accueillir au portail,  et vous les emmènerez à la buanderie, où ils enlèveront leurs habits. Chantal et Manon, vous vous occuperez du repas que Child leur a donné pour nous, et vous dresserez déjà la table. Les présentations se feront ici, dans la grande salle. Je compte sur l’attention de toutes et tous pour que leur visite soit un succès !" conclut-il.

    Peu avant midi, les cousines vont au portail, et guettent l'arrivée des invités. Quand le portail s’ouvre, les invités constatent tout de suite que la nudité est de mise ! Josiane et Josette les emmènent à la buanderie, pendant que Manon et Chantal se chargent des victuailles. Dans la buanderie, Nestor et Isabeau regardent les cousines et Yvette qui se déshabillent, pendant que Josiane et Josette observent l’anatomie des quatre garçons. Mais chacun se tient sage, chassant des pensées qui pourraient provoquer quelques réactions... Plus ostentatoires chez les garçons ! Ils arrivent à l’étage, et les présentations sont faites.

 « Je vous présente Yvette Welch, trente ans, la sœur de Josiane, qui habite dans le chalet avec Michel Wald, notre bûcheron. Elle vient de Naborum. Elle est la cuisinière de Michel » dit Jacou à la cantonade. Yvette est enchantée de connaitre les filles de Michel. « Voici les jumeaux Gael et Joel Wasch, vingt-huit ans, les frères de Josette. Ils viennent de Naborum. Gael est le nouvel assistant de Child, et Joel le nouveau gérant des douches communales. Et voici Nestor Pferd, dix-neuf ans, le neveu d’Émile. Il vient de Mettis. Emile le prend comme palefrenier. Et Isabeau Muller, dix-neuf ans, le fils de P’tit Louis, notre meunier, il travaille avec son père au moulin." termine-t-il.

    Il présente alors aux nouveaux arrivants, tour à tour, les résidents de l’école : « Je suis Jacou, quarante-cinq ans, le Maître d’enseignement, et le soigneur. Je suis aussi le médecin du village, ainsi que son bourgmestre. Child est mon adjoint et s’occupe des affaires du village quand je suis à l’école. Dillon, vingt et un ans, du village, est notre instructeur d’arme. »

 « Les élèves :  Alix Holz, quatorze ans, Xavier Stamm, quinze ans, Charles Kauf, quinze ans, Achille Gouvy, seize ans, Armand Capes, seize ans, Le borgne Bauer, seize ans, François Bauer, dix-sept ans, Gabin Fleich, dix-sept ans, Hugues Schaff, dix-huit ans, et Joseph Brett, dix-huit ans. »

    « Charles, Gabin et Hugues viennent de Naborum, Alix et Armand de Tenquin, Xavier et Joseph de Laudrefang, et Achille vient de Hombourg. Le Borgne et François sont les fils du Fernand, le fermier de Durandalem. » 

    Puis il présente les filles.  

« Manon Germain, vingt-cinq ans, est la fille de Child, notre aubergiste. Elle s’occupe de nos repas.

 Marianne et Mariette Wald, vingt ans, sont les filles jumelles de Michel, le bûcheron, elles sont les masseuses attitrées des élèves.

Josiane Welch, vingt-deux ans, et Josette Wasch, vingt-deux ans, sa cousine, sont nos buandières, elles viennent de Naborum.  

Chantal Iser, trente ans, est mon assistante au cabinet. Elle est aussi l’aide de Marion. Elle vient de Laudrefang. »

« Et enfin voici Anatole Brett, trente ans,  notre concierge. Il vient de Laudrefang.
Voilà, tout le monde a été présenté. Nous allons prendre un apéritif ensemble avant de passer à table, de façon que chacun et chacune puissent faire plus ample connaissance. Vous trouverez les boissons sur le coin, servez-vous à votre guise ! »

    Après quelques verres et quelques discussions, tout le monde passe à table, chacun s’assoit où cela lui plaît. Child a bien fait les choses, des mets délicieux en abondance, et du vin sublime, les convives ne rechignent pas à se resservir ! Une fois que tout le monde est repu, Child prend la parole :

 « Maintenant, nous allons toutes et tous faire un petit trot autour du bâtiment, c’est une tradition de l’école ! Puis, pour celles et ceux qui le désirent une petite sieste sera possible ! »

 Et tout ce petit monde va trottiner autour de la bâtisse, sous les rires des invités qui se plaisent à ce jeu. Puis tous rejoignent la grande salle. Quelques friandises et autres liqueurs leur sont proposées, tandis que les jumelles, les cousines, Manon et Chantal débarrassent la grande table. Ensuite chacune comme chacun peut s’occuper à son gré. Les jumelles proposent aux jumeaux de visiter leur quartier. Anatole va faire visiter son domaine à Yvette. Manon discute avec Nestor, ils s’éloignent. Josiane et Isabeau vont visiter la buanderie. Dillon et Chantal vont discuter botanique. Josette a des petites douleurs et va consulter Jacou.

 Quant aux dix élèves, selon leur habitude, ils gagnent leur lit pour la sieste.

(Annexe 20. Marianne, Mariette, Gael, Joel. Yvette, Anatole. Manon, Nestor. Josiane, Isabeau. Chantal, Dillon. Josette, Jacou.)

    La sieste est finie, les invités sont de retour dans la grande salle.

    Jacou propose de s’hydrater, car maintenant, tous vont aller dans la salle de sudation. Certains aimeraient bien que Jacou refasse le fameux "ouragan", mais il s'abstiendra : il trouve que ce serait trop pour quelques invités, dont c’est la première sudation ! Ils se retrouvent donc tous sous la douche, puis entrent dans la salle de sudation. Pour Yvette et les jumeaux, c’est chaud ! Pour Nestor aussi, mais Isabeau le rassure : « Tu verras, ce sera super ! » Ensuite, après une douche rafraichissante, c'est le bain de kaolin, qui est vraiment apprécié ! Il est réservé aux invités, pour éviter qu'il déborde sous le nombre d'occupants. Puis l'on va se faire masser : un rituel bien établi de la maison ! Dans la salle de massage, toutes les tables sont prises. Jacou s’occupe d’Yvette, Marianne de Gael, Mariette de Joel. Manon masse Nestor, Josiane se charge d’Isabeau, Josette masse Joseph, Chantal prend Hugues, Alix masse Xavier, Achille est sur Charles, Armand avec Gabin. Le Borgne avec François, et Dillon s’occupe d’Anatole. Les pommades et huiles de Jacou font merveille. L'on n’entend que des soupir de satisfaction, de plaisir et de béatitude... Après cette séance ô combien relaxante, tout le monde repasse à la douche une dernière fois, avant de regagner la grande salle, pour se sustenter quelque peu. Car tout cela, ça creuse ! Et les invités, enchantés, discutent encore avec les résidents. Des rires fusent...  Les résidents communiquent mentalement entre eux pour satisfaire au mieux les invités.

Mais pour les invités, il est temps maintenant de quitter l’école, la soirée est déjà bien entamée. Repassant par la buanderie, ils se rhabillent. Ils regrettent que soit déjà finie cette journée en tenue de peau qu’ils ont vraiment appréciée. Jacou est chaudement  félicité pour la qualité de son enseignement. Et ils remercient tous les résidents, qui se sont rassemblés au portail pour saluer leur départ.
Message edité le 03/02/2021 18H23
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Saint-Avold Saint-Avold
Posté le : 09/02/2021 18H44
coucou
Les deux histoires, complémentaires, " l'histoire du village ", et " l'école de Dillon ", sont maintenant au même jour.
Les récits paraîtront en alternance.
Demain, si tout va bien vous aurez, ici-même, " les Vikings à l'école "...

Portez-vous bien nus.
Rorobetise
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Saint-Avold Saint-Avold
Posté le : 10/02/2021 21H08
Lundi 27 avril.

Les Vikings.

     Tout le monde est attablé. Les garçons vont bientôt faire leur petit trot avant la sieste. Jacou vient d’être prévenu de la visite des Vikings. 
«Avant que vous quittiez la table, vous devez savoir que pour l’entraînement de cet après-midi, des archers-instructeurs du roi Charles viendront vous voir à l’œuvre ! Ils arriveront bientôt, vous les verrez après la sieste. »
Une fois les garçons sortis, Jacou dit aux filles : « Je compte sur vous, les filles, pour bien les accueillir. Cela fait sans doute longtemps qu’ils n’ont pas vu de filles nues. Ils auront des envies... » Et il ajoute en souriant : «Vous pourrez sûrement les satisfaire !»

Les garçons sont couchés. Les filles en tuniques  guettent au portail. Et voici les Vikings. Très étonnés que ce soient des filles qui les accueillent ! Josiane et Josette les emmènent à la buanderie, suivies des autres filles. Anatole est nu devant eux, et les filles leur demandent de se mettre nus eux aussi. De plus en plus étonnés, ils se déshabillent. Jacou et Dillon arrivent, nus également.
« Je suis Jacou, le Maître de l’école, et voici Dillon, notre instructeur des jeunes soldats, et Anatole, notre concierge. » Les cinq gaillards remarquent bien sûr la taille imposante du membre viril de Dillon. Et Anatole n’est pas mal loti aussi !
« Oui, tout le monde est nu, c'est la règle à l’école. Question de mental, de contrôle de soi. Nous ne nous habillons que pour accueillir les invités au portail ! » 
Les filles enlèvent leur tuniques. Elles ont aussi, bien sûr, remarqué la belle taille de leurs phallus ornés de roux ! Les cinq guerriers sont subjugués par toutes ces beautés devant leurs yeux...  Cela fait un moment qu’ils n’ont pas eu de contacts avec la gent féminine !
Sans plus attendre, chacune des filles prend un Viking par la main, et l’entraîne dans ses quartiers. Marianne, Mariette, Chantal, Manon, Josiane et Josette sont prêtes ! Dillon fera le sixième garçon. Et Jacou fera son tour... pour surveiller tout cela.

    (Annexe 22. Marianne, Mariette, Simen, Isak, Anatole. Josiane, Josette, Nils, Ensid. Manon, Aleski. Chantal, Dillon, Jacou.)

     Après ces bons moments - tant pour les filles que pour les Vikings - toutes et tous prennent une douche. « Mais c’est une manie, ici ! disent les rouquins en rigolant. C’est déjà notre deuxième de la journée...» 
En attendant dehors que les garçons arrivent, ils examinent le matériel de Child, rangé derrière l’école. Dillon va chercher ses élèves. Les filles nettoient les traces de leurs ébats, et se donnent rendez-vous pour une sudation tranquille entre filles, pendant l’exercice des garçons. Mais le Borgne, lui, ne fera pas l'exercice. Certes, bientôt, Jacou lui enlèvera son emplâtre, mais il n’est toujours pas guéri de sa fracture du talon. Alors, il reste avec les filles dans la salle de sudation...

(Annexe 23. Le Borgne, Marianne, Mariette, Josette, Josiane, Manon, Chantal.)

 Quand les garçons arrivent, les Vikings sont sidérés.  Ils s’attendaient à voir des hommes d’âge mûr, alors que ceux-là sont encore de tout jeunes gens... presque des enfants !   Néanmoins ils se présentent aux garçons.

« Nous nous nommons Simen et Isak Simonson, Nils et Enzio Erikson, et Aleski Leskigson. dit Simen.»

« Nous venons des pays au-delà des neiges éternelles, là où la nuit dure tout l'hiver ! ajoute Nils.»

« Nous sommes des archers-instructeurs que votre roi a recrutés pour former les soldats de son armée, dit Isak.»

« Montrez-nous donc vos talents d’archer... Nous vous montrerons quelques trucs !  leur propose Aleski. »

Et Enzio conclut : « N’ayez aucune crainte ni honte, nous sommes déjà fiers de vous, futurs soldats du roi ! »

Alors les garçons préparent un trébuchet, et le chargent de neuf boules d’argile. Chacun des neuf garçons empoigne son arc. Dillon est prêt à lâcher les cibles. Les garçons bandent leurs arcs, et se tiennent prêts. Le trébuchet envoie les neuf boules. Et les garçons, les uns après les autres, en quelques fractions de seconde, touchent les neuf cibles ! Les Vikings sont époustouflés, jamais ils n’auraient cru cela possible ! Comment ont-ils su quelle cible choisir ? Pour eux, c’est de la magie ! Dillon appelle mentalement Jacou, qui arrive et explique ce don, ce pouvoir qu’ont les garçons de communiquer entre eux par la pensée. « Non, ce n’est pas de la magie, c’est simplement de la botanique appliquée...»

« Quel pouvoir fabuleux !  s'émerveille Nils. Pourrait-on le posséder nous aussi, ce pouvoir ? »
Jacou leur dit que dès demain, s'ils le veulent, il le leur donnera, ce pouvoir, mais que cela prend quelques heures pour l’acquérir.  Les cinq Vikings sont enthousiastes. Demain matin de bonne heure, ils seront là ! Et du coup, ce soir, ils dormiront à l’auberge, s’il y a de la place. Pour l’heure, ils montrent aux garçons comment monter une pointe de flèche qui se sépare de la tige une fois la cible atteinte, et qu'on ne peut donc plus retirer sans ouvrir le corps ! Et en plaçant les plumes en biais, on obtient une autre flèche, tournante celle-là, qui perce en déchirant les chairs, faisant une plaie bien plus large.

Les exercices du jour sont finis. Ils ont apprécié cet après-midi, nus en plein air, à tirer à l’arc.
Les guerriers sont ensuite invités à une séance de sudation. Ils connaissent le principe. Cela se pratique beaucoup chez eux dans le grand Nord, mais ils ignoraient que cela existait ailleurs. Ils arrivent donc dans une salle bien plus grande que leurs huttes,  dans lesquelles on ne peut rentrer qu’à trois ou quatre.  Ici, ils ont beau être seize, il y a de la place. Et il y fait très chaud !
Anatole arrive, il a poussé la chaleur, après avoir aéré un moment. « Oui, les filles en ont bien profité avant, il fallait pas mal ventiler » ,dit-il sans donner plus de détails. Mais il a entendu le ramdam qu'elles ont fait dans la salle avec le Borgne ! Après un bon quart d’heure à se faire transpirer, les Vikings prennent une douche, et sont invités à se faire masser. Ils retrouvent les filles, qui s’occupent d’eux en professionnelles.
Aidées par les pommades et huiles spéciales de Jacou, elles massent leurs corps robustes et musclés, décelant et dénouant par leur massage tous les nœuds dans leurs muscles  Les garçons, pendant ce temps, se massent entre eux. Ils ont suffisamment d’expérience pour savoir bien faire. Le Borgne est là aussi, affalé sur un coussin. Il dort...

(Annexe 24. Marianne, Mariette, Manon, Josette, Josiane, Aleski, Enzio, Nils, Isak, Simen.)

 Après ces massages, Jacou les invite au coin des boissons, pour prendre la pinte de l’amitié. Ils trinquent volontiers, tous les garçons trinquent avec eux. Ils éclusent quelques pintes de cervoise, de vin, et de l’alcool d’orge de Child. Vient le moment pour eux de retourner à l’auberge. Alors qu'ils arrivent au portail, Jacou leur fait remarquer qu’ils sont nus ! Morts de rire, ils doivent retourner à la buanderie pour se rhabiller. Et enfin ils quittent l’école, en remerciant beaucoup tout ce monde qui les a si bien accueillis.  Ils ne manqueront pas d’en parler au  roi Charles !
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Saint-Avold Saint-Avold
Posté le : 12/02/2021 20H24
Mardi 28 avril.

L’initiation des Vikings.

Ce matin, tandis que Dillon se chargera de l’instruction des garçons, Jacou va s’occuper des Vikings, soldats du roi Charles.

Les voici devant le portail. Les cousines Joelle et Josiane, en tunique, les accueillent et les emmènent dans la buanderie.  Ils doivent enfiler la tenue adéquate pour pénétrer dans la caverne aux herbes. Jacou arrive, enfile lui aussi les habits spéciaux, fournit une épée aux Vikings. Et les voilà partis, chacun avec un sac, pour gravir la colline.

Pour son cours, Dillon a préparé des potions à base d’herbe de chanvre. Il en fait boire aux garçons, qui ne tardent pas à voir les choses autour d'eux tout différemment ! Ce qui déclenche des fous rires pour n’importe quoi. Dillon leur fait lire un texte. Étonnamment ils s’en sortent très bien. Le calcul aussi leur paraît simple. Ils sont euphoriques... Mais tous ressentent un vif besoin de se nourrir. Manon leur sert un en-cas, qu’ils dévorent avec appétit. « Vous avez goûté aux pouvoirs de cette herbe.  Elle donne faim, vous l’avez constaté, et elle fait tourner un peu la tête ! dit Dillon en souriant. Au combat, elle risque plutôt de vous nuire. Alors, consommez-la avec prudence ! De plus, cette herbe modifie les rapports sexuels.  Mais ça, vous en jugerez une autre fois ! »

Entretemps, Jacou et les Vikings sont de retour de la grotte. Ils occupent maintenant les chambres du fond.  Ils ont absorbé la potion qui rend télépathe. Jacou aussi s’en est repris une dose. Il a remarqué qu'à chaque nouvelle prise, ses pouvoirs mentaux sont augmentés. Il lui tarde de les tester à nouveau après leur sieste forcée.

Le repas de midi se passe tranquillement. Les garçons évitent de faire du bruit, et vont trottiner tranquillement avant la sieste.

Cet après-midi, Émile vient avec Nestor pour l’apprentissage équestre. Les jumelles sont de la partie. Émile a bien du mal à garder son membre en berne face à ces superbes créatures ! Mais Jacou a prévu le problème. Il a donné une potion à Dillon. Émile et Nestor doivent la boire. Elle évitera pour un temps toute érection intempestive. Ce qui permet à toutes et à tous, en toute sérénité, de profiter nus au soleil de l’enseignement équestre. Ils se perfectionnent,  s’essaient aux sauts d’obstacle, et y parviennent de mieux en mieux. Émile est content. Il en fera vraiment d'excellents cavaliers !

Ils se retrouvent tous en salle de sudation, y compris Émile et Nestor. Jacou et les Vikings se sont réveillés et les rejoignent, ainsi que les filles. Puis ce sont les séances de massages, les Vikings et Jacou sont prioritaires. Bien sûr, ils profitent des mains expertes des filles. D'autant qu'ils parviennent à leur demander mentalement quelques massages ciblés, qu’elles exécutent pour leur grand plaisir.

Les Vikings prennent congé, descendent avec Josiane et Joelle à la buanderie pour s’habiller, et retournent à l’auberge. En chemin, ils continuent à expérimenter tout à loisir leur nouveau pouvoir. Jacou est vraiment un Maître qu’ils sont heureux de connaître !





Mercredi 29 avril.

Le pouvoir de voler.

Ce matin, il fait un soleil radieux. Jacou, après avoir fait entrer Georges, décide d’entraîner les garçons à l’extérieur, pour leur faire maîtriser le pouvoir de déplacer les choses à distance. Après le petit déjeuner, tout le monde est dehors et boit son canon de potion. Jacou teste les améliorations mentales qu’il a obtenues après sa dernière visite à la caverne. Il s’aperçoit qu’il peut désormais déplacer les objets par la seule pensée, sans geste accompagnateur, et qu'il  peut le faire sans même voir l’objet à déplacer ! Pour ce beau résultat, il lui aura fallu cinq passages par la caverne...  Il a aussi amélioré la potion que tous ont prise ce matin, les effets devraient durer plus longtemps. Sous ses directives, les garçons testent différentes possibilités. Entre autres le soulèvement mutuel, que le Borgne et François ont tenté l’autre jour, au grand dam du Borgne qui s’est blessé la cheville. Jacou lui enlèvera son emplâtre ce midi. Les garçons s’essaient à cette manœuvre. Ils doivent mentalement communiquer avec leur partenaire, et le soulever. Ce qui demande un entraînement qu’ils doivent acquérir. « Ne montez pas au-delà des murs de l’enceinte, recommande Jacou. N’oubliez pas que vous êtes les seuls à connaitre ce pouvoir. Il ne faudrait pas que quelqu’un vous voie dans les airs ! De plus, vous êtes nus, raison de plus pour limiter la hauteur. » Ce faisant, Jacou se rend compte qu’il peut prendre le contrôle de deux partenaires, et les diriger  à sa guise dans les airs. Il fait ensuite une dernière expérience. Mentalement il dit à tous de se poser, et de venir autour de lui. Il leur dit par la pensée : « Voilà ce que je vais essayer. Je vais nous soulever tous ensemble, mais il ne faut pas que vous refusiez ma pensée. Vous êtes prêts ? Alors on y va ! » Et voilà Jacou, les dix garçons et Dillon qui décollent ensemble, et qui se déplacent dans les airs jusque devant la bâtisse, en en faisant le tour. Fantastique ! Lui et les autres sont sidérés ! Ils ont volé ensemble sur cent cinquante pas !

Il leur dévoile comment accéder eux aussi à ce pouvoir.  Pour l'instant, ils ne peuvent le faire qu'à deux. « En fait, c’est juste une question de nombre de visites dans la caverne ! Nous y sommes retournés  plusieurs fois. J’ai amélioré la potion avec Chantal, les effets devraient durer encore tout l'après-midi. Soyez vigilants et maîtrisez vos pensées, vous devez y arriver ! » Maintenant, il est l’heure de déjeuner. Et tous rentrent, à pied cette fois, dans le bâtiment. Ils croisent Georges Hair, le coiffeur, qui est là tous les mercredis matin, et qui va rentrer chez lui. Il est accompagné d’Anatole qui lui ouvre le portail. Ce matin-là,  Georges s’est occupé des buandières, de leurs cheveux, de leur toison...  et de leur appétit sexuel.

(Annexe 25. Les sculptures pubiennes de Georges. Georges, Josette, Josiane.) 

Les garçons ont déjà vu et apprécié les sculptures des cheveux et des toisons des jumelles.  Ils sont unanimes sur le talent de Georges. Il est certain qu’ils vont aussi aimer son travail sur les buandières.

L’après-midi, Chantal annonce qu’elle a trouvé le moyen, grâce à des plantes de la caverne, de fabriquer une nouvelle potion qui permettra à chacun de voler tout seul. Elle va encore l’améliorer pour que l'effet dure plus longtemps !
Message edité le 12/02/2021 22H47
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Saint-Avold Saint-Avold
Posté le : 17/02/2021 17H28
Vendredi 1er mai.

Pendant le déjeuner, Gael se présente devant le portail et actionne la cloche. Anatole enfile vite une tunique et va ouvrir. Gael lui explique ce qui l’amène.  Cet après-midi, Achille pourrait-il venir avec lui à l’auberge ?  Ses cousins de Hombourg sont là, ils aimeraient beaucoup le revoir. Anatole le fait entrer dans l’enceinte, ferme le portail, et lui dit d’attendre; il va se renseigner. Jacou est d’accord : « Achille, exceptionnellement,  tu peux sortir de l’école... Mais sans oublier de te vêtir !  précise-t-il en rigolant.» Voici donc Achille habillé qui arrive avec Anatole au portail.  Achille et Gael partis, Anatole referme le portail derrière eux.  Il s'empresse d'ôter sa tunique... Il se sent bien mieux nu !

Après le repas, le trot quotidien et la sieste, les garçons s'exercent dehors. Programme du jour : bûcheronnage avec leurs armes.  Afin de renforcer leurs épaules, ils doivent parvenir à couper des troncs en deux à grands coups d’épée. Achille est de retour devant le portail au moment où ils finissent cet exercice. À peine à l’intérieur de l’enceinte, il tombe ses habits, il a vraiment trop chaud sous ce soleil radieux. Il rejoint ses compagnons en nage, épuisés, et il leur sourit. Et tous se retrouvent en salle de sudation, après une bonne douche rafraîchissante. Puis, en salle de massage, les garçons entreprennent de masser les filles.  Bonne occasion de contempler de près les nouvelles toisons sculptées par le coiffeur ! D’un peu trop près, même. Des caresses s'égarent tout en bas des toisons, pour leur plus grand plaisir...

Le repas du soir est joyeux, et mentalement, ils se disent entre eux que la potion agit encore... Alors, ils s’amusent à décoller et à voler dans la salle, à la stupéfaction des filles et d’Anatole ! Mais apparemment, le bon repas a précipité la fin de l’efficacité de la potion. Et l'un après l’autre, patatras, ils retombent sur le sol... Sans dommage, heureusement ! Jacou prend bonne note de la nouvelle durée de l’efficacité. Chantal lui annonce qu’ils peuvent maintenant utiliser sa toute nouvelle potion, elle est au point ! Et pour le prouver, elle fait une démonstration, se soulevant toute seule et allant dans les airs là où elle veut ! Jacou la félicite. Tous nos soldats vont pouvoir voler mieux que des oiseaux !

La nuit tombe, Anatole allume les chandeliers. Les garçons s’entraînent au jeu d’échecs, en prévision d'un tournoi qui sera bientôt organisé.
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Saint-Avold Saint-Avold
Posté le : 19/02/2021 19H12

Mardi 5 mai.

Les compagnons du Blauersland.

En fin d’après-midi, quatre voyageurs arrivent à l’école, invités par Jacou. Anatole leur ouvre la porte, remercie Joel de les avoir escortés, referme la porte, et leur dit « Dans cette enceinte, la nudité est de rigueur, vous pouvez enlever vos tuniques ! » et il retire la sienne. Les quatre hommes sourient, et se mettent nus avec plaisir. Jacou les attend dans son cabinet. Il a déjà dit à Anatole de préparer leurs quartiers pour la nuit, et de prévenir Manon qu'il y a quatre invités ce soir. Quand ils arrivent dans son cabinet, Jacou les reconnaît aussitôt : « Mais vous êtes les fils des frères Cohen ! dit-il souriant. Vous ressemblez beaucoup à vos pères... » Les frères Cohen sont des amis de Jacou.  des amis qu'il  a quittés, en partant de Strateburgo, il y a déjà une vingtaine d’années. « Oui, maître Artz, C'est bien nous ! Nous n’avions que dix ans à l'époque,  mais vous nous avez reconnus !  Nous nous nommons Sylvain et Adrien, fils de Nicolas Cohen, et Théo et Léo, fils de Léonard Cohen. » Adrien l'informe de la raison de leur visite : « Notre Grand Ordonnateur est au plus bas. Un mal inconnu le ronge, et aucun des médecins de Strateburgo ne peut quelque chose pour lui... »  Jacou lui répond : « Demain je viendrai avec vous, avec mon assistante Chantal, érudite des remèdes aux plantes. Nous ferons route en toute hâte vers Strateburgo. Nous trouverons quel est son mal,  et nous guérirons le Grand Ordonnateur. Mais pour ce soir, vous partagerez notre soirée, dit-il en souriant. Je vais vous présenter à ma petite congrégation des soldats du roi ! » . Toutes les filles et tous les garçons sont dans la grande salle. « Je vous présente  Sylvain et Adrien, les fils de Nicolas Cohen, et Théo et Léo, les fils de Léonard Cohen. Ils sont compagnons du Blauersland, une congrégation qui vit nue toute l’année, et dont je faisais partie dans ma jeunesse, à Strateburgo. Leurs pères sont de grands amis à moi. Demain j’irai avec eux à Strateburgo, Chantal nous accompagnera. »

Les habitants de l’école sont subjugués par la ressemblance entre les quatre hommes. Puis, s’adressant aux quatre frères et cousins, il présente son monde : « Voici Chantal Iser, qui fera le voyage avec nous.  N’ayez crainte, c’est une excellente cavalière !
Et voici Marianne et Mariette Wald, nos masseuses. Josiane Welch et Josette Walch, nos buandières. Manon Germain, notre cantinière. Anatole Brett, notre concierge.
Et les garçons que nous formons : Alix Holz, Xavier Stamm, Charles Kauf, Achille Gouvy, Armand Capes, le Borgne Bauer, François Bauer, Gabin Fleich, Hugues Schaff, et Joseph Brett, tous élèves de Dillon d’Ortega ici présent.
Je vous invite à essayer notre salle de sudation, cela vous fera du bien ! » Puis, s’adressant aux élèves : « Allez dans l’enceinte dehors, profitez de ce beau soleil ! Vous viendrez en salle de sudation plus tard. » Et, invités par les filles, les cousins Cohen, Dillon et Jacou vont se faire transpirer. Les cousins sont étonnés de cette pratique. Jacou leur garantit un bienfait immédiat, avec une surprise à la clé ! Après la sudation, une bonne douche, un bain de kaolin qui les épate, où l'on flotte comme en apesanteur...  Re-douche et séchage vigoureux par les filles, puis direction salle de massage.

(Annexe 26. Les massages des cousins Cohen. Sylvain Cohen, Marianne. Adrien Cohen, Mariette. Théo Cohen, Josiane. Léo Cohen, Josette. Dillon, Chantal. Jacou, Manon.)

Après ces massages on ne peut plus agréables, ils sont invités au coin des boissons de la grande salle.  Et, une fois n’est pas coutume, ils veulent bien goûter les liqueurs de Jacou. Bien qu’alcoolisées,  elles n’en sont pas moins, leur dit-il, des médications bienfaitrices pour le corps et l’esprit.

C'est maintenant au tour des garçons de profiter de la sudation quotidienne. Ils pourront, s’ils le désirent, bénéficier de massages après le repas. Tout le monde est à table.  Pour  nos végétariens, Manon a préparé avec Chantal des salades de crudités délicieuses, des purées de tubercules et autres légumes cuits, et des corbeilles de fruits.
Après le repas, Jacou invite les cousins Cohen dans ses quartiers, afin qu’ils lui racontent la vie au Blauersland.

Armand et Gabin veulent bien se faire masser par Marianne, Le Borgne et François aimeraient bien Dillon, Alix et Hugues se feront masser par Josiane, Xavier et Charles par Mariette, Achille et Joseph par Josette. Tout ce petit monde se retrouve en salle de massages pour de nombreux plaisirs, puis va se coucher.
Manon débarrasse et va aussi se coucher, elle est éreintée !
Jacou montre leurs quartiers aux cousins Cohen et leur souhaite une bonne nuit. Demain à l’aube, avec Chantal, ils se rendront chez Émile chercher les chevaux.  Et puis, en route vers Strateburgo...




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Saint-Avold Saint-Avold
Posté le : 21/02/2021 19H36
Mercredi 6 mai.

Le rasage des pubis.

Jacou, Chantal, et les cousins Cohen ont quitté l’école à l’aube. Chantal a laissé une grande quantité de sa nouvelle potion à Dillon, pour faire des essais en leur absence. Ils vont passer chez Émile prendre les chevaux. Ils croisent en chemin Georges, qui vient ouvrir son atelier de barbier à l’école, comme tous les mercredis.

Il arrive devant le portail, Anatole vient lui ouvrir.

Ce matin, Georges s’occupe des garçons. Le premier à se présenter est Dillon. Il a aimé le pubis rasé des cousins Cohen, et voudrait lui aussi être rasé. Georges s’y attelle, lui coupe sa toison dorée, puis la rase. Il est impressionné par la longueur de son membre de dix pouces qui de surcroit s’agrandit jusqu’à seize pouces quand il s’occupe de ses testicules, couverts d’un duvet d’or. Néanmoins, il termine son travail, et Dillon sort de son atelier, en pleine érection.

Les frères Bauer, Le Borgne et François attendent leur tour. En voyant sortir Dillon, ils trouvent que son membre est encore plus long et impressionnant comme cela, et demandent à Georges de leur faire le même traitement. Moins longs que celui de Dillon, leurs phallus qui grandissent jusqu’à neuf pouces deviennent tout aussi gros, arrivant à trois pouces.

Georges, bien qu’impressionné par ces phallus qui se dressent sous sa lame, n'en laisse rien paraître. Les hommes ne l’intéressent pas sexuellement.

Alix arrive et hésite encore un moment. Il était si fier, il y a quelque temps, d’avoir enfin du poil ! Mais finalement, il se laisse raser sa toison rousse à peine naissante, Malgré la longueur qui atteint dix pouces en restant fin, du haut de ses quinze ans qu’il vient d’avoir, il remarque, amusé : « On dirait un petit garçon ! »

Charles suit le mouvement, et sa toison blonde disparait, Georges a dû aussi s’occuper de ses bourses. Et Charles, lui aussi, est ressorti avec une belle érection de douze pouces par trois.

Xavier, qui a un teint mat, s’aperçoit que le bas de son ventre, une fois la toison noire enlevée, a besoin de soleil. Son pubis blanc contrastant avec sa peau mate lui donne une apparence qu’il trouve bizarre. Il remarque néanmoins que les dix pouces de son pénis ne sont pas négligeables, une fois les poils ôtés.

Hugues, lui, est content. Son petit pénis d’à peine deux pouces passe à cinq pouces sous les doigts de Georges. Et ses petits testicules, une fois débarrassés de la toison rousse de son bas-ventre, paraissent plus gros,. L’érection que Georges lui procure en rasant ses bourses le satisfait, et étonne le barbier par  sa grosseur, qui a triplé lors du rasage des testicules, passant d’un à trois pouces. Hugues se dit qu’il lui faudra demander aux filles ce qu’elles en pensent...

Achille à son tour se laisse tenter, et Georges, encore une fois, est impressionné par l’érection de sa verge, qui se dresse toute fière de ses quinze pouces devant ses yeux. Achille  trouve lui aussi que vue d’en haut, elle paraît encore plus longue.

Joseph, lui, étonne Georges par le fait qu’il n’ait qu’un seul testicule, derrière son membre viril. Et pour le raser, Georges doit prendre en main son gros pénis de sept pouces et large de deux pour le soulever. Au début, car par la suite, il se dresse tout seul et passe de deux à trois pouces de largeur, sur treize de haut.  « Elle était bien planquée ! » dit Georges en souriant, faisant rigoler Joseph.

Armand et Gabin se disent qu’ils ne vont pas rester les seuls poilus parmi les élèves de Dillon, et se font raser aussi. Eux aussi trouvent que leurs verges de dix pouces apparaissent plus longues sans les poils.

Georges a finalement rasé tous les élèves. En partant, il confie à Anatole : « Je n’avais jamais vu autant de sexes en érection de ma vie ! » « Et des beaux ! » précise-t-il en rigolant. Anatole lui dit qu’il viendra samedi pour faire comme les garçons. Bien que tous aient déjà une hygiène irréprochable - vu le nombre de douches qu’ils prennent quotidiennement - finalement, cela parait plus propre...

À midi, au repas, les filles sont hilares à la vue de ces pubis rasés, et cela les émoustille quelque peu !

L’après-midi, après la sieste, l’entraînement consiste à combattre à l’épée, avec un bouclier. J’ai forgé quelques beaux exemplaires pour les élèves, ils ont chacun le leur. Dillon m’a aidé lors de leur fabrication, il maîtrise la chimie du fer, du carbone et du feu. Et les boucliers, bien que fins, sont extrêmement solides. Et ce sont de joyeuses volées d’épées qui s’abattent sur les boucliers. Les garçons ont acquis une solide musculature qui leur permet de résister aux coups violents portés par leurs adversaires du jour.

Dillon leur explique que le bouclier n’est pas seulement une protection, il peut aussi être une arme offensive, qui peut facilement assommer son ennemi ! Et les garçons s’exercent alors au combat juste avec les boucliers, se portant des coups d’une grande violence, qui en font tomber plus d’un lors des échanges.

L’exercice fini, ils vont en salle de sudation. Les coups qu’ils ont portés et reçus les ont exténués, ils ont mal partout, et sont heureux de passer aux massages pour calmer leurs douleurs.

Les filles utilisent des pommades qui atténuent grandement les douleurs musculaires, et leurs mains expertes rendent les garçons calmes et sereins. Mais quand elles caressent en rigolant ces pubis lisses et blancs , cela parvient à redonner quelques ardeurs aux membres virils des garçons pourtant épuisés.

Le repas du soir est calme. Les garçons, tous fatigués, vont se coucher tôt, pour récupérer de leurs coups de la journée. Quelques bleus sont apparus. Le repos est nécessaire....

Manon débarrasse, aidée par les autres filles. Puis elles vont boire un verre ensemble dans les quartiers des buandières.

Anatole ferme la maison, et va discuter avec les filles, qui lui demandent ce qu’il pense des garçons tous rasés. Il leur répond que lui aussi se fera raser samedi. Alors, elles veulent encore lui caresser la toison, une dernière fois...

(Annexe 27. La toison d’Anatole. Anatole, Marianne, Mariette, Josiane, Josette, Manon.)
Message edité le 21/02/2021 20H58
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Saint-Avold Saint-Avold
Posté le : 26/02/2021 21H31
Vendredi 8 mai.

Ce matin, l’école est bien calme ! il n’y a que les filles et Anatole. Chacune s’avance dans son travail.
Les jumelles se lancent dans des costumes pour la fête de la Saint-Jean, en juin. Le pari est de fabriquer des costumes qu’ils n’auront pas besoin d’ôter pour faire l’amour... Ça promet une soirée chaude !
Les cousines ont pas mal de linge à laver, et Manon a encore de la vaisselle à ranger.

Anatole, lui, vient de recevoir une livraison de charbon par Michel. Et Michel lui demande évidemment si les filles sont là. « Oui, elles sont là,  mais elles ont du travail pour préparer la rentrée des garçons. Elles n’ont pas trop de temps à perdre ! » Michel repart tout déçu, il aurait bien voulu essayer les buandières… Mais ce n’est que partie remise. Il vient souvent à Durandalem !

À midi, les filles et Anatole enfilent une tunique, et  tout le monde descend manger à l’auberge.

L’après-midi, de retour à l'école, elles continuent leurs tâches, tandis qu'Anatole s’occupe de la chaudière et de la vapeur pour la salle de sudation. En rentrant, les garçons vont sûrement y aller.

Les filles sont contentes quand elles entendent la cloche du portail ! « Ce sont certainement nos héros qui reviennent ! » En effet, ils sont bien là ! Anatole leur ouvre le portail... Et avant même qu’il l’ait refermé, les garçons s'empressent d'ôter leurs habits pour retrouver enfin le plaisir d'être nus. Ils ont grand besoin de se relaxer, ces festivités aux bombances variées les ont quelque peu fatigués ! Ils se retrouvent dans la salle de sudation.  Les filles les rejoignent, elles ont hâte d'entendre le récit de leur voyage à Falkenberg...

Ensuite, ils sont massés.  Cela leur fait du bien ! Manon a préparé un repas à leur intention. Ce soir, elles garderont les héros pour elles, pour les fêter dignement ! Dillon leur a raconté leurs exploits avec les filles de Madame Claude, et elles veulent que ce soir, les garçons boivent encore de cette potion magique aux effets si puissants...  Anatole, lui aussi, aimerait bien en boire !

Après le repas, ils se retrouvent sur les coussins que les filles ont disposés dans la grande salle.

(Annexe 28. La potion.)
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Saint-Avold Saint-Avold
Posté le : 26/02/2021 22H04
Samedi 9 mai.

Georges est au portail. Il sonne de la cloche mais personne ne vient ! Finalement, c’est Dillon, qui a ses quartiers côté portail à l’étage, qui se réveille en entendant la cloche.  Encore à moitié endormi, il vient ouvrir le portail, nu. Georges entre dans l’enceinte.

« Peux-tu annoncer aux filles que je suis à mon atelier et que je les attends ?  Ainsi qu’Anatole, que je dois raser comme vous autres...

- Je vais voir...  Mais la journée et la soirée d'hier ont été épuisantes... Tout le monde dort encore, je crois ! »

Pour commencer, Dillon se rend dans le quartier d’Anatole, qui gît sur son lit, comme mort ! Dillon doit le secouer pour qu'il se réveille, bien difficilement... Puis il va voir les buandières, qu’il trouve dans un état comateux. Il passe ensuite par les quartiers des jumelles, puis de Manon, qui aurait dû préparer le petit déjeuner. Elle se réveille, elle a mal. Son bas-ventre cogne encore en elle. Souvenir de la nuit dernière... 
« Jamais je n’avais forniqué comme cela !
- Moi non plus !  répond Dillon, tâtant son pénis douloureux. »

Mais Manon trouve le courage de monter à l’étage et demande : « Tout le monde est levé ? »
« Penses-tu ! Les garçons dorment encore.  je viens de réveiller les filles, elles vont venir t’aider. C'est moi qui vais réveiller les jeunes. »

Et il va dans le dortoir. Il les voit tous inconscients. Il les secoue un par un, sans les brusquer. « Allez prendre une douche, ça va vous réveiller. Et venez déjeuner, vous avez besoin de reprendre des forces ! »
Les garçons se lèvent tant bien que mal. Après une bonne douche revigorante, ils sont déjà plus pimpants. Anatole arrive, il a pris Georges au passage pour déjeuner, plutôt que d’attendre dans son atelier.

Tout le monde est à table et commente la folle soirée d’hier. Georges, émoustillé, peine à cacher son érection sous la table, et avoue qu’il aurait bien aimé être là ! Il rajoute avec un petit air penaud : « Vous penserez à m’inviter la prochaine fois ? » Ce qui fait rire tout le monde...

« Manon, il va falloir que tu trouves de quoi nous retaper, nous sommes des loques !  Si Jacou nous voit comme ça, il ne va pas apprécier ! Surtout qu’on lui a presque vidé sa fiole, s'amuse-t-il.  Bon, alors, aujourd’hui, journée de récupération. Donc sudation, sieste, petits exercices de dérouillage, massages, mais pas plus ! Aujourd’hui, économisez-vous. Demain, on reprend sérieusement l’entraînement. »

 « Et puis, il y a un gros soleil dehors. c’est le moment de faire bronzer nos pubis tout blancs ! » rajoute-t-il en riant, suscitant l’hilarité générale.

Georges s’occupe de raser le pubis d’Anatole. Le bougre a mal à sa verge, et même les manipulations de Georges sur ses testicules ne réveillent pas la bête qui normalement devrait se dresser. Anatole raconte ses prouesses de la veille : « Jamais je n’aurais pensé en être capable ! Mais le corps est ce qu’il est...  Et là, il est épuisé ! » Georges lui dit que sans érection, c’est plus facile de le raser. Et il lui fait un pubis et des testicules dignes d’un bébé.

Puis, après le nettoyage de son atelier, il se rhabille et demande à Anatole de lui ouvrir le portail. Il est bientôt midi. Il croise Child qui apporte les repas, et repart avec lui.

Après le repas de midi, comme il l'avait suggéré, Dillon les fait juste trotter un peu autour de la bâtisse, et les laisse ensuite profiter du soleil en se reposant.

Quelque trois heures plus tard, toutes et tous se retrouvent en salle de sudation, et profitent ensuite du bain de kaolin qui les délasse à fond. Il faut régénérer tout ce sperme qu’ils ont lâché ces deux derniers jours. Les garçons ne se privent donc pas de boire des litres et des litres d’eau, quitte à aller souvent aux coins d’aisance faire la vidange.

Après la sudation, une petite sieste leur fait du bien, et ils sont tout à fait d’aplomb pour le repas du soir.
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Saint-Avold Saint-Avold
Posté le : 03/03/2021 21H09
Les frères Spohr.



La cloche sonne. Anatole enfile une tunique et va ouvrir. C’est Chantal, de retour de Strateburgo, accompagnée de six hommes en tuniques. Elle lui explique ce dont il s'agit, et Anatole emmène les six hommes dans les quartiers libres. Chantal monte voir les garçons, les félicite pour leur action lors de l’attaque, et leur dit que Jacou ne va pas tarder à arriver. Elle leur parle aussi des nouveaux arrivés en bas, qui sont contagieux, et leur demande de ne pas les approcher, jusqu’à ce que Jacou leur ait administré l’antidote.

Anatole explique aux frères Spohr ce que c’est que cette école, et prend leurs tuniques pour les laver. Les frangins sont ravis de tomber dans un lieu où tout le monde vit nu ! Manon, nue, descend avec Chantal qui s’est mise nue. Elle leur apporter de quoi manger, avec un bon vin qui ne leur fera pas de mal ! « Demain, avec Jacou, nous aviserons de votre quarantaine. En attendant, ne sortez pas de votre quartier, vous avez des douches et des pièces d’aisances. » Les frangins sont agréablement étonnés de voir des filles nues. Jusqu’à présent ils n’étaient nus qu’entre eux.

Ils se demandent de quel travail a parlé Child ! Mais s’ils peuvent en trouver ici, ils sont partants !

Jacou arrive à son tour à l’école. Anatole lui ouvre, content de le revoir. Et Jacou est content de pouvoir enfin se déshabiller après ce voyage ! Il félicite les soldats pour leur action. En particulier Dillon, qui a mené la contre-attaque de main de maître, et qui a eu l’idée d’utiliser les pouvoirs qu’il leur a inculqués. Puis il passe dans son cabinet, après avoir demandé à Chantal, attablée avec les garçons, de le rejoindre. Car il va falloir  confectionner suffisamment de remède pour les frangins, et pour tous les habitants de Durandalem.

Il redescend voir les frères Spohr, nu, les trouve nus eux aussi, et leur fait avaler le remède, qui leur garantit une guérison rapide, « Vous verrez, demain matin il n’y paraîtra plus ! »

Puis il leur parle du travail que Child avait suggéré.

« Nous avons subi une attaque de pillards, heureusement éradiquée par nos élèves soldats que vous verrez demain. Nous allons construire des remparts autour du village pour nous prémunir de ce genre d’attaque. Et pour cela nous avons besoin d’une garde. Vous êtes six à chercher du travail, nous vous proposons d’être cette garde, si vous le voulez. Nous vous hébergerons, et vous serez formés et dotés de pouvoirs pour accomplir votre mission. Si vous êtes d’accord, nous commencerons à vous former dès demain, et vous serez hébergés ici dans l’école, en attendant votre logement personnel près des remparts. La construction des remparts débutera la semaine prochaine. Êtes-vous d’accord ? »

Alors l’ainé, Joseph dit : « Je parle au nom de mes frères.  Nous ne pouvions rêver mieux comme travail.  Oui, bien sûr, nous sommes d’accord ! »

« Encore une chose, dit Jacou. Ici, comme moi, tout le monde est nu, hommes et femmes. Si vous avez des problèmes pour vous contenir face à des femmes nues, je peux vous donner une potion qui empêche momentanément l’érection.

- Nous adorons être nus, depuis toujours, dit Joseph. Mais c’est vrai qu’il n’y avait pas de femmes dans les environs. Cela devrait aller... Mais si vraiment nous avions des pulsions sexuelles intempestives, nous ferions appel à vous !

- Le "vous" est superflu ici, répond Jacou. Tout le monde se tutoie. Le bagage ne fait pas la qualité de l’homme ! »

Et sur ce, il leur souhaite une bonne nuit. « Vous avez de quoi vous désaltérer, je vois. Le vin est bon... N’en abusez pas ! dit-il en riant. »
Message edité le 03/03/2021 21H21
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Saint-Avold Saint-Avold
Posté le : 03/03/2021 21H11
Dimanche 10 mai.

Chantal est chargée de distribuer le remède à tous les villageois. Elle va donc quitter l’école, avec Marianne et Mariette, pour faire le tour du village. Elles devront  faire boire le remède à toutes et à tous, enfants compris. Il ne faut pas d’exception.

Pour l’heure, le petit déjeuner est servi.

Les garçons et les filles font la connaissance des nouveaux habitants de l’école, qui se présentent : « Nous sommes les frères Spohr. Nos parents sont morts du mal que Maître Jacou a découvert. Je suis Joseph, l’ainé, j’ai vingt-quatre ans, et voici les jumeaux Bernard et Benoit, vingt-deux ans, Stéphane, vingt et un ans, et les jumeaux Pierre et Paul, vingt ans. Nous sommes embauchés pour être la future garde de Durandalem ».

Jacou à son tour présente les filles et les garçons. « Mon assistante : Chantal Iser, trente ans. Le maitre d’armes : Dillon d’Ortega, vingt et un ans. Le concierge : Anatole Brett, trente ans. La cuisinière : Manon Germain, vingt-cinq ans. Les masseuses : Marianne et Mariette Wald, vingt ans. Les buandières : Josiane Welch et Josette Wasch, vingt-deux ans. Les élèves : Alix Holz, Xavier Stamm, Charles Kauf, quinze ans. Achille Gouvy, Armand Capes, et le Borgne Bauer, seize ans. François Bauer et Gabin Fleich, dix-sept ans. Et enfin Hugues Schaff et Joseph Brett, dix-huit ans. »
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Saint-Avold Saint-Avold
Posté le : 05/03/2021 19H29
Lundi 11 mai.

L’initiation des gardes.

Les garçons sympathisent avec les futurs gardes. Jacou évalue leur niveau d’instruction, et se rend compte qu’ils ont des lacunes en lecture et en écriture. « Il faudra remédier à cela, dit-il,  je compte sur vous tous pour les enseigner !  Mais pour l’heure, je vais commencer leur formation en les amenant à la caverne de la colline. Dillon, tu nous accompagnes, il te faut encore des passages pour augmenter tes capacités ! Les filles, vous ne préparerez les chambres que pour sept, je m’abstiendrai ce coup-ci... Ah, les garçons, je vois que vous avez tous succombé au rasage pubien ! Allez donc prendre le soleil sur cette peau blanche, mais évitez d’y rester trop longtemps d’un coup... Vingt minutes par séance, et autant à l’ombre. Sinon, l’insolation vous guette ! »

Et passant par la buanderie pour s’équiper, ils partent gravir la colline, l’épée à la main. Les futurs gardes ne savent pas de quoi il retourne, ni pourquoi ils s’éloignent du village ! Dillon leur détaille ce qui va se passer, dans la caverne d'abord,  puis au retour à l’école.

 Les garçons, contents de ne rien faire, vont donc se faire bronzer le pubis en attendant . Josiane leur distribue des coiffes pour protéger la tête. Le soleil est ardent ces jours-ci !

Les chambres sont prêtes. Jacou est de retour avec Dillon et les frères Spohr, et s’occupe d’eux à l’étage.

Émile arrive avec sa charrette. Les jumelles et Chantal sont aussi de retour, accompagnant Child avec la nourriture. Emile demande à Anatole si les garçons peuvent décharger les pierres. Anatole va voir Jacou qui dit : « Oui, voilà un bon exercice avant le repas ! Tiens, fais-leur boire une gorgée de cette potion ! » Anatole revient et dit aux garçons : « Je vous montre un exercice que Jacou vous demande de faire : suivez-moi ! » Ils sortent de l’enceinte, nus. « Voilà ! il faut décharger toutes ces pierres ici même ! » Les garçons, forts de leur pouvoirs, boivent un peu de potion, et mentalement, déplacent les pierres en les entassant un peu plus loin. Émile est épaté par les pouvoirs des garçons ! En cinq minutes, les cent pierres de quarante livres chacune sont à côté de la charrette, vide. Il n’aurait pas pensé que ça irait aussi vite Pour charger la charrette, à Tenquin, il avait fallu plus d’une heure et des gaillards bien costauds ! Il rentre donc chez lui pour manger.  Cet après-midi, il refera un voyage.  Il dit aux garçons qu'il compte encore sur eux pour décharger la charrette.

Il est l’heure de passer à table. Jacou a couché les frangins et Dillon.

Anatole lui demande si les maçons, eux aussi, ne pourraient pas bénéficier de ces pouvoirs pour construire les murs d’enceinte du village. Il répond par l’affirmative, il ira les voir ce soir à l’auberge. « Je dois aussi rencontrer les médecins de la région, pour éradiquer cette maladie qui se répand. J’aurai donc besoin d’une estafette pour le périple. Je demanderai à l’auberge. »

Après le repas et la petite trotte quotidienne, c’est l’heure de la sieste. « Apres la sieste, vous ferez de la musculation, vous utiliserez les agrès derrière le bâtiment. La salle de sudation est réservée en priorité aux frangins, ainsi que les massages qui suivront. Vous pourrez transpirer après leur passage. Vous devrez ensuite vous masser entre vous ! »

L’après-midi se passe en efforts de musculation, les plus forts aident les plus faibles, et chacun en sort un peu plus musclé.

Les frangins et Dillon sont réveillés. Après une collation, ils sont invités à la salle de sudation. Ils ne connaissaient pas du tout cela, et sont étonnés de la chaleur qui y règne !

Après être passés sous la douche, ils prennent encore un bain de kaolin puis re-douches, et vont en salle de massage. Les filles les attendent. Chacun s’allonge sur le ventre, sur une table, et les filles s’occupent d’eux.

Marianne masse Joseph, Mariette masse Bernard, Josiane s’occupe de Benoît, Josette de Stéphane, Chantal de Pierre, Manon de Paul, et Jacou s’occupe de Dillon.

Puis, une fois le dos massé, avec des onguents de Jacou, ils se retournent sur le dos, et les filles s’occupent de leurs membres et de leur ventre.

(Annexe 29. Les massages de la garde.)

Ensuite, les filles les emmènent aux douches pour se retaper un peu, les sèchent vigoureusement, et les emmènent dans la grande salle où ils s’assoient à table, assoiffés et affamés.

Les garçons se sont massés dans la salle de sudation.  Ce n’est pas désagréable, disent-ils en rejoignant la grande table de vingt-cinq couverts. Manon se dit qu’elle a bien fait de prendre de la vaisselle supplémentaire. Jacou n’est pas là, il est parti à l’auberge pour rencontrer les maçons et trouver une estafette, éventuellement.

Tout le monde mange de bon appétit, les frangins sont vraiment heureux d’être là !

Jacou revient, grignote un morceau, et annonce à Anatole :

« On va héberger les maçons quelque temps. Ils sont six, a-t-on encore assez de place pour eux ? 

- Oui, il reste encore de quoi, mais là on sera vraiment au complet !  Heureusement, tu avais prévu large, dans les plans du bâtiment ! Et ils arrivent quand ?

- Demain, en fin d’après-midi. Mercredi je les emmène à la caverne. Et jeudi,  ils pourront commencent le mur derrière l’école. »

Ce qui fait plus de trente à table ! C’est beaucoup !

« Manon, pourrait-on prévoir deux services ? 

-  Et deux Manon aussi, alors ! réplique-t-elle.

- C’est vrai que Chantal devait t’aider et que je l’accapare beaucoup ces derniers temps, dit Jacou. Oui, il faudra te trouver une aide ! On va mettre une annonce à l’auberge, je l’apposerai demain quand j’emmènerai les remèdes à Roger. »

Il explique que c'est Roger, le fils d’Alvin le boucher, qui s’est porté volontaire pour aller prévenir les médecins de la région et distribuer des remèdes si besoin. Puis il se rend avec Chantal dans son cabinet, ils ont du travail pour fabriquer tous ces remèdes. Et il profitera aussi de Chantal pour se soulager un peu, espère-t-il. Et elle sait y faire ! Si elle n’est pas trop fatiguée, après ces massages épuisants...

Tout le monde aide Manon à débarrasser. « Ce qui serait bien, dit-elle, c’est une machine comme celle de la buanderie, mais pour la vaisselle ! » Anatole lui promet de m’en parler, c’est vrai que ce serait bien !

Les garçons jouent et apprennent aux gardes à jouer aux échecs. Une soirée tranquille, car personne n’a la verge assez reposée pour solliciter les filles. Sauf Anatole, qui invite Josiane et Josette discrètement, ce soir après son service. Elles acceptent...  « Mais pas longtemps, hein ! »

Après quelques parties d’échecs, tout le monde va se coucher, Anatole fait sa tournée habituelle des chaudières, des portes et des chandeliers, passe par chez les gardes pour voir s’ils sont bien installés, et regagne ses quartiers. Josiane et Josette sont sur le lit, elles se sont déjà  endormies. Anatole alors, sans les réveiller, se couche entre elles. Il se dit qu’il n’a jamais passé toute une nuit comme ça...  Il souffle la chandelle, tire la couverture sur les trois, et s’endort lui aussi. Dans le bâtiment, il ne reste qu’une fenêtre éclairée, celle du cabinet de Jacou. Chantal et lui travaillent peut-être encore... Ou pas !
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Posté le : 08/03/2021 18H39
Mardi 12 mai.

Julie.

Jacou est parti tôt ce matin pour donner les remèdes à Roger, qui va partir faire le tour de la région. Il a aussi confectionné une affiche afin de trouver de l’aide pour Manon, qu’il va afficher à l’auberge. Il est de retour pour le petit déjeuner.

Le matin est studieux. Les garçons enseignent aux gardes la lecture et l’écriture. Ils ont des notions, et enregistrent vite. Les gardes apprennent à maîtriser leur nouveau pouvoir, la communication par la pensée. Dillon a augmenté les siens. Il arrivait déjà à communiquer avec plusieurs personnes simultanément, comme il l’avait montré à l’hôtel Pax, à Falkenberg. Maintenant, il peut aussi capter toutes les pensées des autres lorsqu’ils communiquent entre eux. Il a hâte d’essayer la potion qui, conjuguée avec le pouvoir de la pensée, permet de déplacer à distance. Il veut voir s’il réussit à déplacer plusieurs personnes en même temps, comme Jacou.

Un peu avant midi, Child est au portail avec les victuailles. Il dit à Anatole que cet après-midi, une certaine Julie Klein viendra se présenter pour le poste d’aide-cuisinière.

En apprenant la nouvelle, Jacou est content, il l’accueillera lui-même. Et bien sûr Manon est ravie.

La grande table de vingt-cinq couverts est dressée, tout le monde mange avec appétit. Dillon a encore du mal à trier ce qu’il veut capter ou pas, mais avec de l’entraînement, il finira bien par y parvenir !

Puis c'est le trot habituel, avec les gardes cette fois, qui sont intégrés dans la formation des soldats. Ensuite vient la sieste.

Julie, l'aide promise, sonne au portail. Anatole lui ouvre, en tunique, et lui dit d’attendre dans l’enceinte, il va prévenir Jacou.

Jacou arrive aussi en tunique.

« Bienvenue à l’école ! tu as quel âge, Julie ? 

- J’ai vingt-huit ans, je suis célibataire, je viens de Saint Louisbourg, au nord de Naborum. »

Jacou lui annonce les conditions. « Dans l’école, tout le monde vit et travaille nu. C’est la philosophie de la maison. Pour des questions d’hygiène et de maîtrise du mental. Si tu veux ce poste, il te faudra être nue aussi. Cela te pose-t-il un problème ? »

Julie est vraiment étonnée ! Nue devant des garçons, elle ne l’a jamais été, sauf dans l’intimité avec l'un ou l'autre... « Cela est nouveau pour moi, mais je veux bien essayer ! » dit-elle en souriant à Jacou. Il l‘emmène alors chez les buandières. Julie voit qu'elles sont nues. « Voici Josiane et Josette. Elles vont s’occuper de toi. » Et il enlève sa tunique. Julie le voyant nu détourne le regard, mais Jacou la rassure. « N’aie crainte, tu t’y feras vite... Il y a là six filles.  Et aussi dix-huit garçons, avec toutes sortes de pénis, dit-il en rigolant. » Anatole les rejoint, nu bien sûr. Julie ouvre de grands yeux en voyant son pénis de sept pouces pendre entre ses jambes. Anatole lui dit qu’il a des quartiers pour elle, où elle sera chez  elle, et qu’il l'y emmène. Julie le suit, ainsi que Josiane et Josette. Dans ses quartiers, elle se déshabille, timidement. On voit bien qu'elle n’a pas l’habitude !

C’est une belle blonde de six pieds, avec de beaux seins ronds couverts par ses cheveux très longs, et de jolis tétons roses pointus. Une toison blonde envahit son bas-ventre. Elle a de longues jambes avec de bonnes cuisses.

Après la sieste, les garçons descendent faire des exercices dans l’enceinte, ils vont tirer à l’arc, avec les gardes. Jacou dit à Julie de venir à l’extérieur, qu’il lui présente tout le monde.

« Voici Julie Klein, notre nouvelle cuisinière, qui vient de Saint- Louisbourg, et qui va assister Manon. » dit-il aux garçons rassemblés devant la bâtisse.

Puis se tournant vers elle, il fait les présentations.

« Voici Manon Germain, notre cuisinière, tu iras avec elle, elle t’expliquera le travail. Marianne et Mariette Wald sont nos masseuses. Josiane Welch et Josette Wasch sont nos buandières. Chantal Iser est mon assistante. Anatole Brett, que tu as déjà vu, est notre concierge. 

« Voici Dillon d’Ortega, l’instructeur des garçons. »

Julie, sidérée par son phallus de dix pouces,  écarquille des yeux ronds pleins d’envie, que Dillon ne manque pas de remarquer !

 « Et du plus jeune au plus vieux, les élèves : Alix Holz, Xavier Stamm, Charles Kauf, Achille Gouvy, Armand Capes, le Borgne Bauer, François Bauer, Gabin Fleich, Hugues Schaff, et Joseph Brett. Comme tu peux le voir, ils sont très jeunes, entre quinze et dix-huit ans, mais ce sont déjà de fiers soldats ! »

« Oui, jusqu'à Saint- Louisbourg, on a entendu parler des soldats qui ont anéanti les pillards ! répond Julie. Mais je ne pensais pas que vous étiez si jeunes ! »

« Enfin, conclut Jacou, voici nos dernières recrues, les futurs soldats de la Garde de Durandalem, les frères Spohr : Joseph, Bernard, Benoît, Stéphane, Pierre, et Paul. »

Les garçons et les gardes vont à leurs exercices, les buandières à leurs lessives, Jacou et Chantal à leur travaux. Les masseuses et Manon emmènent Julie à l’étage, et lui font visiter les installations. Elle est épatée par la taille des douches, la salle de sudation, et le bassin de kaolin.

« Nous irons ensemble, avec les garçons, quand ils reviendront de leurs exercices. dit Manon.  Tu pourras ensuite te faire masser par l’une d’entre nous, nous sommes toutes aguerries à cela. Nous t’enseignerons aussi les techniques de massage. Tu ne seras pas de trop, pour masser tous ces hommes ! »

Julie se décide enfin à poser la question qui lui trotte dans la tête depuis un moment :

« Et qu’en est-il des rapports sexuels, avec tous ces garçons ? »

- Tout le monde est libre de son corps, répond Marianne .Si tu aimes faire l’amour, tu vas être comblée ! Chacun et chacune d’entre nous a déjà baisé avec les autres... Et toi, c’est comment, ? »

 - Je n’ai pas beaucoup d’expérience en ce domaine, avoue Julie en rougissant. Je n’ai eu que quelques rares amants... Mais je reconnais que j’aime les plaisirs de la chair. Et la vue de tous ces sexes,  quelque part, ça m’émoustille ! »

- Tu verras, à ton souhait, c’est toi qui décides ! Nous pratiquons l’amour libre ici, pas d’attaches, pas de jalousies ! ajoute Mariette. Les garçons sont formés, ils ont un mental qui leur permet de contrôler leurs pulsions. Mais ils aiment bien cela ! Ne sois donc pas étonnée d’être sollicitée ! 

 - Les séances de massages sont souvent propices à des rapports, cela se fait naturellement, sans gêne et sans honte, dit Manon. Je te précise aussi que Jacou a plusieurs potions pour stimuler les sexes.  Et aussi une potion qui empêche toute fécondation. Pas de risque de ce côté ! »

Et tandis que les jumelles préparent la salle de massages, Manon emmène Julie en cuisine.

« Voilà notre domaine ! Les victuailles sont préparées à l’auberge, et apportées pour midi par mon père Child que tu as déjà rencontré, c’est le patron de l’auberge. Dans la grande salle, la table accueillera midi et soir trente-deux couverts : les vingt-six membres de l’école, ainsi que toi et les six maçons que tu verras ce soir. Bien sûr, tout le monde est nu tout le temps !  Pour les repas du soir, nous ferons des salades et autres charcuteries.  Nous avons ici une chambre rafraîchie à l’eau courante. Bientôt Jacou nous fera installer un système qui produira du froid, ce qui nous permettra de conserver plus longtemps les aliments. Pour ce qui est de la vaisselle, elle se fait à l’eau chaude... Oui, chaude ! On la fait encore à la main, mais un projet de machine pour laver la vaisselle est en cours ! »

Et pendant qu’elles préparent le repas du soir, Julie demande :« Mais qui donc a réalisé toutes ces installations ? »

« C’est notre forgeron, Robert le Schmit, qui a pensé tout cela,  et qui l’a réalisé avec l’aide d’autres personnes, le forgeron Léon Iser, de Laudrefang, le village à l’ouest, et Michel Wald le menuisier, le père de Marianne et Mariette. Ils ont équipé plusieurs maisons, les douches communales, et aussi la machine à laver le linge chez les buandières. »

« Ils sont de retour ! annonce Marianne. Allons-y ! » et les filles se rendent en salle de sudation. Les garçons sont sous les douches. Julie pénètre dans la salle. La chaleur intense la surprend, mais elle s’y habitue, et s’assoit avec les filles sur une serviette, sur un banc. Les garçons arrivent, et s’assoient autour d’elle, lui demandant si elle se sent bien chez eux. Les gardes aussi s’installent. Chantal les rejoint.
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Posté le : 09/03/2021 17H47
Les maçons.

Anatole et Jacou sont au portail. Ils attendent les maçons, qui maintenant devraient avoir fini les murs de l’abattoir d’Alvin.

Les voici. Jacou et Anatole les emmènent aux douches, ils ont à nouveau transpiré ! Puis Jacou leur dit : « Je vous emmène dans la salle de sudation, tout le monde y est. Je vous présenterai... Mais je serai bref, c’est trop fatigant de parler sous la chaleur ! Nous ferons plus ample connaissance ce soir au repas ».

La salle de sudation est pleine ! Jacou s'adresse à l’assemblée : « Voici les maçons qui vont construire les murs de fortification du village. Ils dormiront ici et partageront nos repas ! ils se présenteront ce soir au dîner. Josiane et Josette, vous vous occuperez de leurs vêtements. Marianne et Mariette, vous leur confectionnerez des tenues de travail en nombre suffisant, afin qu’ils puissent en changer à leur aise. »

Puis, pendant que les garçons et les gardes vont en salle de massage, accompagnés de Marianne, Mariette, Josiane, Josette, et Chantal, les maçons ont droit au bain de kaolin. Ainsi que Julie, accompagnée par Manon. Anatole est retourné vérifier les chaudières et la cuve d’eau chaude. La consommation est grande !

Une fois massés, par les filles et les garçons entre eux, les garçons et les gardes retournent dans la grande salle, les filles attendant Julie et les maçons. Dillon est resté avec elles.

Au sortir du bain de kaolin, après une douche, les maçons et Julie sont invités à se coucher sur les tables, sur le ventre, et les filles commencent les massages. Dillon veut s’occuper de Julie. Ce qui n’est pas pour  déplaire à Julie !

(Annexe 30. Les massages de Julie et des maçons.)

Après ces massages les corps enduits d’huiles et de pommades, une bonne douche est de mise, et le groupe rejoint les autres dans la grande salle. Jacou a fait le service au coin des boissons, et tous trinquent à la santé des nouveaux garde et des maçons, pendant que Manon et Julie, un peu épuisée par les massages de Dillon, dressent la grande table.

Jacou présente alors les maçons aux membres de l’école : « Voici Paul Jenlain, René Price, Edouard Cher, Georges Claudius, Michel Strog, et Martin Moth, ils vont construire les murailles de Durandalem. Je vais leur faciliter la tâche, en leur faisant acquérir les pouvoirs que vous possédez. Demain matin, je les emmène à la caverne. Julie, tu viendras aussi ! Josiane et Josette, vous laverez leurs vêtements. Marianne et Mariette, veillez à leur coudre assez de tenues de travail. »

Puis il présente aux maçons tout son monde : 

« Comme vous savez, je suis Jacou Artz, le Maître de l’école de soldats de Durandalem. Voici Manon Germain, notre cuisinière, et Julie Klein, sa nouvelle assistante depuis aujourd’hui.  Marianne et Mariette Wald sont nos masseuses.  Chantal Iser est mon assistante.  Josiane Welch et Josette Wasch sont nos buandières. Anatole Brett, est notre concierge. Voici Dillon d’Ortega, l’instructeur des garçons.  Et du plus jeune au plus vieux, ses élèves : Alix Holz, Xavier Stamm, Charles Kauf, Achille Gouvy, Armand Capes, le Borgne Bauer, François Bauer, Gabin Fleich, Hugues Schaff, et Joseph Brett.  Comme vous pouvez le constater, les élèves sont très jeunes, entre quinze et dix-huit ans. Mais ce sont déjà de fiers soldats, qui sont arrivés à bout des pillards ! Ici ce sont nos nouvelles recrues, les futurs soldats de la Garde de Durandalem, les frères Spohr : Joseph, Bernard, Benoit, Stéphane, Pierre, et Paul. »

Ces présentations étant faites, Manon et Julie amènent les plats qu’elles ont préparés, et tout le monde mange de bon appétit. Les maçons sont affamés, après cette journée riche en découvertes, et finalement épuisante !

Après le repas, Marianne et Mariette prennent les mesures des maçons, pour confectionner leurs vêtements de travail, et les donnent aux buandières. Josiane et Josette vont sans plus tarder  préparer les tenues pour demain dans la caverne. Josette prend aussi les mesures de Julie.



La soirée d’Anatole.

Anatole, qui hier n’a pas eu ce qu’il voulait, propose à Manon et Julie de les aider à débarrasser la table. Une fois en cuisine, il les invite toutes les deux dans ses quartiers, pour une partie de plaisir à trois.

« Oh, dit Julie, j’ai déjà eu ma part avec Dillon aujourd’hui ! »  

« Et moi aussi, ajoute Manon, avec Michel le maçon ! »

Anatole est désappointé. « Bon... On boira juste un verre, alors... Pour fêter la venue de Julie ! »

Les deux filles acceptent, et lui donnent rendez-vous chez lui.

Mais Anatole a une idée derrière la tête...  Jacou lui a montré un jour un philtre qui rend les filles comme des bêtes de sexe ! Il va lui en demander une fiole...

Et il se rend dans le cabinet de Jacou, qui l’accueille. Il lui explique ce qu’il veut faire. Jacou trouve l’idée osée ! « Les filles ne peuvent pas faire l’amour indéfiniment, il te faut d’abord une potion qui les requinque, qui leur redonne de la vitalité et qui retape leurs organes ! J’ai ici cette autre potion, que tu leur feras boire d'abord. C'est seulement après que tu pourras leur donner le philtre.  Mais attention, elles ne te lâcheront plus ! Voici donc, pour toi, mon élixir « verge-en-fer », pour que tu sois à la hauteur de leurs envies ! Mais demain matin, il faut que Julie doit être en bonne forme pour aller à la caverne. Alors, voici ce dernier breuvage, qu’elles devront boire avant de se coucher, pour être en forme demain. Tu pourras aussi en boire… Mais surtout, surtout...Tu dois les mettre au courant, qu’elles sachent bien ce qu’elles boivent.Tu ne dois ni les abuser, ni abuser d’elles ! »

Anatole prépare ensuite dans ses quartiers, tout content, tout ce qu’il lui faut pour la soirée : une première boisson pour trinquer, qui va stimuler leurs organes, une deuxième pour les mettre en état, avec un verre de « verge-en-fer » pour lui, et une dernière boisson avant de se quitter pour aller dormir.

Puis il fait le tour de la maison. Les maçons, épuisés, dorment dans leurs quartiers, les garçons et Dillon vont se coucher, et les jumelles et les buandières sont dans la buanderie pour fabriquer des vêtements. Les gardes sont encore au coin des boissons, mais ils ne vont plus tarder. Bientôt, il pourra tout éteindre et inviter les filles chez lui.

C'est fait, les gardes retournent à leur tour dans leurs quartiers. Chantal et Jacou travaillent au cabinet. Il peut éteindre les chandeliers, fermer les portes de l’école, vérifier les chaudières, et passer enfin voir Manon et Julie pour leur dire de venir !

Manon et Julie suivent donc Anatole chez lui, et s’installent confortablement dans des coussins qu’il a disposés. Il leur propose une boisson. Il explique que Jacou lui a donné cette boisson pour qu'elles se sentent mieux. « C’est bon pour vos organes génitaux ! » Elles acceptent volontiers. Lui, il prend une liqueur, et le trio trinque à la venue de Julie. Ils discutent de choses et d’autres. Alors que Julie raconte sa vie à Saint- Louisbourg, voilà qu'elle sent dans ses entrailles comme des fourmillements. Son bas-ventre encore endolori des assauts de Dillon ne lui fait plus du tout mal. Manon a les mêmes sensations...Elles se sentent très bien. Tout en continuant à discuter, il leur offre un deuxième verre. « Jacou a dit que cela stimulera vos envies ! » Et il en prend un lui aussi …

(Annexe 31. La ruse d’Anatole.)

Après ces ébats, tous les trois vont prendre une bonne douche, pour laver leurs corps des fluides répandus. Anatole souhaite une bonne nuit aux filles et va se coucher, vidé. Vraiment vidé !  Manon raccompagne Julie dans ses quartiers. Julie n’a pas envie de se retrouver seule et demande à Manon : « Je peux dormir avec toi, juste ce soir, pour m’acclimater à l’école ? »

Manon est bien sûr d’accord et l’emmène chez elle. Dans le lit, les filles s’embrassent, se caressent, se tripotent, et jouissent doucement une dernière fois avant de s’endormir...
Message edité le 14/03/2021 20H10
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Posté le : 13/03/2021 19H18
Mercredi 13 mai.

Manon se lève, réveille Julie. Elles prennent une douche ensemble pour se réveiller.  Il est temps d’aller préparer le petit déjeuner de tout le monde ! Les deux filles montent à l’office et préparent tout ce qu’il faut en boissons chaudes et en nourritures . Un à un, les garçons arrivent. Les maçons aussi sont debout, les gardes ne tardent pas. Jacou et Chantal arrivent eux aussi, et Jacou demande à Julie comment s’est passée cette première nuit, si elle a bien dormi. Elle répond : « Oh, très bien ! Avec Manon, on a bu quelques verres chez Anatole, on a passé de bons moments, et puis j’ai dormi avec Manon...  Je suis en pleine forme ! » Anatole arrive, il a activé ses chaudières, et sourit à Julie qui lui rend son sourire. Les jumelles disent aux maçons : « De nouveaux habits sont prêts, mais les vôtres sont lavés et secs, grâce à Josiane et à Josette. Vous essaierez ceux que vous voulez porter pour travailler. Mais d'abord, précise Josiane, ce matin vous en enfilerez d’autres, spéciaux, avec des chausses. Vous passerez à la buanderie, Julie et Jacou aussi. ».

La cloche retentit, Anatole va ouvrir. C’est Georges qui vient prendre son service du mercredi. Une fois qu'il est nu, Anatole l’emmène dans la grande salle et le présente aux nouveaux : 

« Voici Georges Hair, notre barbier coiffeur. Il est là tous les mercredis et samedis, le matin. Georges ,voici les nouveaux gardes, les maçons pour le mur, et Julie notre nouvelle cuisinière. »

 « Beaucoup de nouveaux, donc beaucoup de nouvelles coupes, nouvelles tontes et nouveaux rasages pour moi ! dit-il en rigolant. » Les gardes font savoir qu'ils aimeraient en profiter ! Jacou leur suggère d' y aller à tour de rôle ce matin, pendant les cours de lecture. Georges en voyant ces hommes hirsutes, lance « Au premier de ces messieurs ! » dans l’hilarité générale. Et tandis que Jacou, Julie et les maçons vont s’équiper pour leur périple dans la caverne, Chantal, de son côté, retourne dans le cabinet. Elle doit continuer à préparer les remèdes. Il y en a déjà pas mal, mais à raison d’une gorgée par personne, il faudra bien des centaines de pintes pour couvrir la région !

Le premier des gardes à suivre Georges dans son atelier, c'est Joseph, l'aîné. Georges lui demande : « Alors, que fait-on ? »

Joseph répond : « Une coupe courte, et un rasage de pubis, comme les garçons ! » Georges s’affaire. Joseph est gêné d’avoir une érection quand il lui rase les testicules, mais Georges le rassure : « Tous ont cette réaction, c'est naturel... Et je ne suis pas un inverti ,au cas où ça te donnerait des idées ! » Ils en rient tous les deux. Quand Joseph revient en salle de cours, tous admirent le changement ! « On va faire pareil !» s'écrient en chœur les frangins.  Benoît descend à son tour à l’atelier. Georges travaille vite, et à midi, les six frères se retrouvent cheveux courts et pubis rasé. Georges n’a jamais eu autant de poils et de cheveux à ramasser, quand il nettoie son atelier !

Entretemps, Jacou, Julie et les maçons sont revenus de la caverne. « Ils dorment et ne seront pas là au repas, dit Jacou.  Manon aura besoin d’aide. Si Marianne et Mariette peuvent l’aider, ce sera bien. » Il sourit en voyant ces hommes des bois aux cheveux courts et au pubis blanc.

« Cet après-midi, avec Dillon, vous croiserez le fer avec les gardes. » dit Jacou.

Child arrive avec ses provisions, il annonce ma venue pour cet après-midi. Anatole doit  prévenir Jacou. Il demande aussi à prendre des réserves de remède contre la nouvelle maladie, il a presque tout distribué ce matin. Anatole revient avec vingt pintes de remède, que Child devra mettre dans des petites ou des grandes fioles, suivant les besoins.

Après le repas et la petite trotte, tous les garçons vont faire la sieste.

Julie et les maçons émergent, un peu vaseux. Après une collation servie par Manon, cela va déjà mieux. Dillon, laissant les escrimeurs à leurs échanges, s’occupe de former les maçons à leurs nouveaux pouvoirs. Il s’amuse à leur parler mentalement,  et ceux-ci lui répondent. La prochaine étape consistera à les entraîner à déplacer des objets, grâce à la potion.

Les garçons et les gardes sont dehors, ils s’entraînent à l’épée. Les gardes n’ont pas l'expérience de ces armes. Ils ont quelques difficultés avec leurs bras. Bien que robustes, ils devront faire quelques séances de musculation !
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