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L'histoire de Durandalem. L'école de Dillon.

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Saint-Avold Saint-Avold
Posté le : 14/03/2021 19H05
Le naturium.

Je sonne au portail, Anatole vient m’ouvrir. Je vois les garçons en train d’échanger des coups d’épée, nus. Cela me fait sourire de voir ces soldats avec le pubis rasé.

Je me déshabille dans la buanderie. Josiane et Josette me sourient, comme pour me rassurer. Mais la nudité n'est pas du tout un problème pour moi !  Anatole m’emmène chez Jacou.  Chantal et Jacou me montrent les propriétés du gaz qu’ils ont extrait des plantes du marais, le naturium, comme ils l’ont nommé. Jacou m’explique son idée. Il pense à  une pièce qui serait réfrigérée au moyen de ce gaz comprimé. Un souci : il faudrait que le système soit parfaitement étanche ! Mais je vois déjà comment je vais faire… Jacou m’emmène à l’office, là où la pièce sera construite. Je lui explique que le mur au fond de la pièce sera le côté froid, mais qu’il faut que la pression du gaz reste constante. Pour compresser ce gaz, je pense à un système, à un piston actionné par la pression de la vapeur, comme le moteur de la machine à laver. Je vais m’atteler à construire cela. La vapeur pourra être fournie par la centrale vapeur dans la salle des chaudières. Quelques tuyaux, et ce sera réalisé.

Manon me présente Julie, sa nouvelle partenaire, qui me dit : « Alors, c’est vous le génie qui avez inventé tout cela ? J’admire votre intelligence ! » Je lui réponds : « Oui, c’est moi. Inventer a toujours été mon plaisir, et je suis content d’en faire profiter les villageois de Durandalem ! Mais je préfère que l’on se tutoie... »

Manon me demande si une machine pour laver la vaisselle serait possible. Je lui dis que j’y ai pensé, et que j’ai déjà conçu un système que je vais installer chez Berthe, à l’auberge. Cela devrait fonctionner, et j’en installerai un autre ici !

En sortant de l’office, je rencontre les maçons, qui partent s’exercer au déplacement d’objets avec Dillon. Chantal a ramené la fiole de potion. Jacou m’explique de quoi il retourne, et cela me parait incroyable... Je suis très curieux d'assister à une démonstration  ! 

Quelques essais sur des madriers stockés derrière le bâtiment ont tôt fait de me convaincre : c’est génial ! Les maçons aussi trouvent cela génial. Dès demain matin, ils commenceront le mur d’enceinte du village !

Je prends congé des gens de l’école, je me rhabille, Anatole m’ouvre le portail. Je retourne donc chez moi, pour planifier ces nouveaux travaux. Au dehors, Pierrot et Claude Stein, les cantonniers, terminent la tranchée pour les fondations de la muraille, juste derrière la cascade et ma grande forge. Leur chantier est fini pour aujourd’hui, la place est prête pour les pierres. Ils demandent à Anatole s’ils peuvent se doucher à l’école. Avec la permission de Jacou, ils utilisent les douches de la pièce des chaudières. Jacou demande à Josette et à Josiane de s’occuper d’eux. Elles pourront sûrement leur fournir des vêtements propres !

Les buandières accueillent les cantonniers, qui sont sidérés de voir ces deux filles nues les inviter à la douche ! Elles les emmènent sur place, les déshabillent …

(Annexe 32. La douche des cantonniers.)

Une fois les cantonniers habillés de neuf, Anatole qui a vu les protagonistes sous la douche, leur ouvre le portail et leur dit en souriant, l'air malicieux : « Ça fait du bien, hein... une bonne douche ! »

« À qui le dites-vous ! » répondent-ils en rigolant. Et ils retournent chez eux, heureux de ce bon moment passé avec les buandières.

Le soir venu, tous s’amusent,  avec les maçons, à leur poser des questions mentalement, auxquelles ils répondent. C’est une ambiance bon enfant. Achille demande par la pensée à Julie si elle veut bien de lui ce soir. Elle répond que oui, qu’il vienne dans ses quartiers quand elle aura fini son service… Alix, lui, demande à Manon, et Charles, c'est à Josiane. Xavier est invité par Josette, Joseph ira chez Marianne, Gabin chez Mariette. Quant à Chantal, elle s’occupera de Jacou. Ils ont tous deux une nouvelle potion à expérimenter…

Anatole, à la fin de la soirée, fait son tour habituel de la maison. Tout monde a quitté la grande salle. 

Pour rejoindre son quartier... ou un autre !
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Saint-Avold Saint-Avold
Posté le : 17/03/2021 21H18
Jeudi 14 mai.

Les maçons sont prêts à sortir. Ils ont pris leur rasade de potion et veulent commencer leur mur. « Il vaudrait mieux passer d’abord chez Josiane et Josette, histoire de vous habiller un peu quand même, leur fait remarquer Jacou. Pour aller dehors, ce serait mieux ! » Et c’est en rigolant qu’ils reviennent chez les buandières. Ils essaient les nouveaux habits, ils sont parfaits, leur laissant toute liberté de mouvement.

Anatole leur ouvre le portail, et les voilà à pied d’œuvre. Un peu hésitants au début, ils trouvent vite le bon rythme. Et les murs se montent à grande vitesse. Ils estiment qu'à midi, les deux tours de guet de chaque côté du portail et la passerelle qui les relie seront déjà debout !

Devant le portail, Denis Pepin est là avec sa chariote. Anatole lui ouvre, et l’emmène près de la chaudière. Il pourra travailler à l’aise. Il est agréablement étonné de voir que ce sont des filles nues qui lui apportent les ustensiles à aiguiser, et il demande à Anatole s’il doit se mettre nu, lui aussi. Anatole lui répond que c’est la règle dans la maison. Cela ne pose pas de problème à Denis, il était déjà nu dans la salle de sudation lors des portes ouvertes. Il se déshabille donc. Anatole lui apporte tout de même  un tablier de cuir pour se protéger. « Eh oui, la limaille, ce n’est pas très agréable dans les poils du pubis ! dit-il en rigolant.»

Dillon lui apporte le stock de flèches, les lances, les haches, les épées, il en a pour la journée !

Dans la grande salle, l’apprentissage de l’écriture continue pour les gardes. Achille et les jumelles sont leurs professeurs.

Les autres font de la mathématique.  Ils doivent calculer combien de pierres il faut pour ceinturer tout le village d’un mur de vingt pieds de haut sur cinq d'épaisseur  !

Manon et Julie préparent le repas. Elles attendent le Fernand, qui doit leur apporter des légumes.

La cloche retentit, Anatole ouvre. Ce n'est pas Fernand. C’est Gildas Dor, l'un de ses commis, qui est là, avec plein de légumes dans une charrette à bras. Manon le voit par la fenêtre, et lui dit qu’elle vient le chercher. Les deux cuisinières enfilent une tunique et descendent dans l’enceinte pour accueillir Gildas. Elles disent à Anatole qu’elles s’en occupent. Et elles emmènent Gildas dans le bâtiment, jusqu’aux quartiers de Julie. Gildas ne sait pas encore ce qui va lui arriver !

(Annexe 33. La Saint-Gildas)

En sortant des quartiers de Julie, Gildas paraît aux anges... Manon le raccompagne au portail, et il repart, groggy mais ravi, avec sa charrette vide. Manon et Julie montent les légumes dans l’office et commencent à les préparer, c'est bientôt l'heure.  Elles rient de ce qu’elles ont fait au garçon et s’imaginent ce qu’il va pouvoir raconter aux autres commis.

C'est au tour de Child d'arriver avec les provisions. Anatole à côté du portail n’a pas pris la peine de se vêtir, ce qui fait sourire Child. Il repart avec de nouvelles pintes de remède, car au village, la distribution continue. Les maçons rentrent au même moment.  Quand Child aperçoit les deux tours de trente pieds déjà dressées, et la passerelle posée entre elles à vingt pieds du sol, avec les escaliers qui y mènent, il n'en croit pas ses yeux.  Hier encore, il n’y avait rien !

Les maçons prennent une douche dans leurs quartiers, et montent pour le repas. Tout le monde est attablé, Denis Pepin est invité. Jacou, qui sait tout, et qui voit tout, demande aux cuisinières ce que pouvait bien faire le commis dans la maison. Elles lui répondent qu’il avait besoin d’une douche... et qu’en plus, c’est la Saint-Gildas aujourd’hui ! Jacou rit de ces explications. « Il faut quand même éviter de faire entrer les gens dans l’enceinte... Mais bon, hein, si c’était pour la Saint-Gildas ! » Et ils rient tous, comprenant que ça a vraiment été sa fête, à Gildas ! Jacou félicite les maçons pour leur vélocité à monter le mur. « À ce rythme-là, ce sera fini demain ! » s'amuse-t-il. Les maçons lui disent que le plus difficile, c'était les tours, mais que le reste va aller bien plus vite. Ce soir, le mur ira jusque dans la colline nord ! C’est tellement facile qu’ils n’ont même plus besoin des cantonniers pour creuser. En se servant  des pierres, ils parviennent facilement à faire des tranchées . « Pour le mur est, à l’entrée du village,  ce sera plus problématique, dit Jacou. Il ne faut pas que les arrivants vous voient faire voler des pierres ! De ce côté-ci déjà, Léon Iser, le forgeron de Laudrefang qui vient aider Robert, est passé ce matin... Et j’ai bien vu son regard étonné quand il vous a aperçus. Mais Robert pourra lui expliquer, il a vu hier votre démonstration ! »

« Après le repas, petit tour de l’enceinte au trot, puis sieste ! dit encore Jacou. Pour les gardes aussi ! » Les gardes apprécient cette sieste, ils n’ont pas l’habitude. Ils ne dormiront pas, mais se reposeront tranquillement.

« Ensuite, avec Dillon, tir à l’arc sur cibles mouvantes ! Je sais que vous excellez déjà. Vous allez montrer aux gardes ce que vous avez montré aux Vikings, ils doivent parvenir aux mêmes performances ! Et ne tirez pas vers l’ouest... N’allez pas descendre un maçon ! » ajoute-t-il faisant rire même les maçons.

Et tandis que les garçons et les gardes trottinent, les maçons se rhabillent et continuent leur mur. Derrière la cascade, ils font un pont sur la rivière, laissant le passage de l’eau mais empêchant quiconque de s’y faufiler, des blocs de pierres tous les dix pouces empêchent de ramper dessous, même sous l’eau. Une tour de guet est érigée au-dessus de la rivière, en amont de la cascade, et le mur grimpe la colline nord, jusqu’en haut. Le soir, on peut se déplacer sur le chemin de guet, large de six pieds, depuis le portail jusqu’en haut de la colline, à vingt pieds du sol.

Le soir, avant le souper, les maçons disent qu’ils vont vite être à cours de pierres au rythme où ils vont. Demain à midi, ils auront tout posé.

Jacou dit qu’il va encore en faire venir, il descend à l’auberge avec Anatole, qui a envie de voir du monde.
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Saint-Avold Saint-Avold
Posté le : 19/03/2021 19H24
Plus tard, Anatole et Jacou sont de retour de l'auberge, avec Roger et sa sœur Judith. Jacou leur demande de se déshabiller.  Ici tout le monde est nu ! Pas de souci pour les jumeaux, ils enlèvent leurs habits dans la buanderie. Ils montent à la grande salle. Tout le monde est à table. Roger est applaudi pour le succès de sa mission. Jacou demande à Chantal de s’occuper de lui et de sa sœur. Roger est épuisé d’avoir parcouru toute la région en deux jours, et Judith se ressent encore de la grosse angoisse qu'elle a éprouvée pendant tout ce temps. Anatole se propose de les assister, et ils vont tous les quatre dans le cabinet de Jacou.

Jacou s’adresse aux gardes :

« Demain matin vous avez une mission : conduire trois attelages jusqu’à la carrière de pierres de Tenquin, charger les charrettes de pierres et revenir ici avec les charrettes pleines. Ce serait bien que vous soyez de retour pour midi, il reste très peu de pierres aux maçons,  juste pour la matinée. Pour cela je vous donnerai de la potion pour soulever les pierres, pour les charger, puis les décharger ici. Vous vous rendrez donc demain matin chez Émile à l’entrée du village. Il aura préparé les chevaux, il viendra avec vous, pour vous montrer le chemin, mais il ne peut pas boire de potion pour vous aider, il n’est pas initié, il n’est pas encore passé comme vous par la caverne. Des questions ? »

« Non, c’est compris, nous y serons ! » dit Joseph.  « Bon, Une dernière chose ! n’oubliez pas de vous habiller ! » dit -il en riant, et toute la tablée rit avec lui.

Dans le cabinet, Chantal donne à boire une potion à Roger, et une autre à Judith. Les jumeaux se sentent immédiatement mieux. Elle leur propose  ensuite un bain de kaolin, puis elle fera des massages à Roger. Anatole propose de masser Judith, il a acquis de l’expérience dans ce domaine. Les jumeaux acceptent volontiers, et se retrouvent dans le bain de kaolin, en apesanteur, ce qui leur fait beaucoup de bien. Chantal et Anatole aussi apprécient, ils n’y vont pas souvent. Puis après un passage sous la douche, ils se retrouvent tous les quatre en salle de massages. Roger gémit de plaisir sous les mains de Chantal, qui enduit son corps de crèmes de sa fabrication, Anatole fait de même avec Judith, qui gémit elle aussi de plaisir.

(Annexe 34. Les jumeaux Koch.)

Après ces massages qui les ont épuisés, une autre bonne douche est nécessaire. Chantal ramène à nouveau les jumeaux dans le cabinet, et leur administre une potion qui les remet sur pied.

Puis les jumeaux se rhabillent à la buanderie. Chantal leur donne une dernière potion qu'ils devront boire avant de se coucher. Anatole enfile une tunique pour les raccompagner chez eux.

Il est de retour quelque temps plus tard. Ça va, tout le monde est rentré ! Il verrouille le portail.
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Saint-Avold Saint-Avold
Posté le : 21/03/2021 17H57
Vendredi 15 mai.

Les gardes sont debout de bonne heure. Manon et Julie leur servent un petit déjeuner, et Jacou leur donne la potion qu’ils utiliseront à Tenquin. Une fois habillés, ils sortent de l’école. Anatole, en tunique, leur ouvre le portail. Ils vont chez Émile pour partir en convoi de charrettes.

Les garçons se lèvent aussi, ainsi que les maçons. Tout le monde déjeune. Les maçons complimentent Marianne et Mariette pour les tenues qu’elles ont confectionnées. Elles sont vraiment pratiques, ils se sentent bien à l’aise ! Ils s’habillent et retournent à leur chantier. Ils espèrent avoir assez de pierres pour travailler jusqu’à l’arrivée des charrettes.

Les garçons reprennent la mathématique. Jacou voudrait savoir combien de pierres il faudrait pour ceinturer tout le village. « Exercice pratique, propose alors Dillon. Nous allons mettre des tuniques, et arpenter les collines, pour mesurer exactement les distances. Cela servira aux maçons, nous leur dessinerons des plans. » Les garçons sont d’accord, ils descendent dans la buanderie s’habiller et se chausser, ils s’équipent de longs cordages pour mesurer les distances, et partent à l’assaut de la colline nord.  Ils vont commencer par le coin nord-ouest, là où le mur ouest arrive déjà.

Anatole leur ouvre le portail. Une fois les garçons sortis, il ne reste que Jacou, qui fait des expériences avec Chantal dans son cabinet. Les buandières en profitent pour nettoyer à fond la grande salle. Les jumelles continuent leurs confections et fabriquent des vêtements pour les gardes. Et aussi des habits d’apparat, comme ceux des garçons, pour les gardes et les maçons, en prévision des fêtes à venir.

Julie et Manon rangent l’office. Michel viendra bientôt construire la pièce froide, avec Léon et moi. Alors, elles libèrent la place et déplacent leur vaisselle.

Anatole, quant à lui, en profite pour sortir les scories.

« La couche derrière le bâtiment est de plus en plus haute, dit-il à Jacou. Il faudra trouver ce que l’on peut en faire, de ces scories ! »

- Les maçons les utilisent pour sceller les pierres, ils vont faire diminuer le tas ! répond Jacou. Tu peux donc les évacuer aussi à l’extérieur des murs de l’enceinte, derrière, côté ouest, à côté de la fosse des pillards. Ils pourront se servir là. »

Plus tard dans la matinée, Anatole, étonné, voit arriver l'un des maçons, Paul Jenlain.  Grâce à la potion, il a transporté jusqu'ici un gros rocher jaune brillant, qu'il pose devant le portail de l’école, pour que Jacou l'examine. Aussitôt prévenu par Anatole, Jacou sort en tunique, et s'exclame : « Mais cela ressemble à de l’or ! Je vais en prélever un morceau  ! ». Chantal et lui analysent le minerai... Et c'est bien de l’or ! Jacou ressort donc voir de plus près ce filon dans la colline.

Il revient bientôt, accompagné des garçons qui ont fini de prendre les mesures pour construire le mur.

C 'est l'heure du déjeuner. La table est dressée. Dillon arrive, avec les gardes de retour de Tenquin, et les maçons sont de retour aussi.

Les discussions vont bon train, au sujet de cet or ! Jacou compte annoncer la nouvelle aux villageois à dix-huit heures à l’auberge. Il a chargé Child de prévenir la population.

Il fait remarquer aussi qu’il va falloir du monde pour l’exploitation du filon, et que six gardes, ça ne va pas suffire pour garantir la sécurité du village, une fois que la nouvelle de cette mine d'or se répandra ! Il envisage déjà de construire un casernement, et des logements pour les mineurs et les nouveaux gardes qu’il va falloir embaucher. Cet après-midi, il va y réfléchir.

Après le repas, tout le monde sort dans l’enceinte. Le rocher doré est le point de mire de tous les regards !

Pendant la sieste, Jacou envoie Anatole chez Child  prendre quelques outils : pics, marteaux, pieux...  En effet, pour les garçons, l’exercice du jour va consister à réduire ce rocher en poudre, pour voir comment extraire l’or au mieux. Ce soir, il compte m'en parler.  Ma grande forge est juste à côté !

Il dit aussi aux maçons que l’un d’entre eux devra repartir pour Mettis, pour les nouvelles embauches. Georges Claudius se propose :

« Je connais plein de gens à Mettis, et beaucoup de mes amis sont désœuvrés, ne sachant pas trop comment nourrir leurs familles. Ce sont des gens robustes, ils pourront être mineurs ou gardes ! 

- Alors, pars sur l’heure, plus tôt nous aurons ces gens, mieux ce sera ! »

Anatole revient, chargé de quelques pics, de barres, de marteaux. Pour pulvériser ce rocher, les garçons vont pouvoir s’en donner à cœur joie  !

Après la sieste, revêtus d’une tunique à cause des éclats qui pourraient les blesser, les garçons commencent à attaquer le rocher. Ils y enfoncent des barres pour l’éclater en plusieurs morceaux. Et en fin d’après-midi, le rocher n’est plus que poussière, l’or a été minutieusement ramassé.

Les maçons sont de retour.  Pour demain, il ne leur reste plus beaucoup de pierres.

Les garçons vont se doucher.

« Pas de sudation aujourd’hui. Vous avez une mission ! dit Jacou.  Les soldats, vous patrouillerez dans le village, depuis la porte ouest, ici aux murailles, jusqu’en bas du village. Toi, Dillon, tu organiseras les patrouilles. Vous les gardes, vous vous posterez ce soir à l’entrée du village, jusqu’à ce que les habitants soient rentrés chez eux. Ce sera un bon exercice ! »

Jacou, les soldats et les gardes partent avant dix-huit heures. Manon et Julie préparent un repas froid qu’ils mangeront en revenant.

Les filles, seules avec Anatole, prennent un temps de pause dans la salle de sudation, et s’amusent avec lui.  Elles et lui se donnent beaucoup de plaisir ! Puis, après une bonne douche, ils se font une table pour eux, avec un bon vin, tranquilles,  en attendant le retour des gens d’armes et de Jacou.

Quand la troupe revient, tout le monde grignote. Jacou annonce le recrutement de six mineurs ce soir.  Ils mangeront à l’école demain, cela permettra de faire connaissance.

Puis tout le monde rejoint ses quartiers. Sauf quelques garçons, bien sûr, qui s’invitent chez les filles... Mais pour sa part, vidé par les filles dans la salle de sudation, Anatole est épuisé. Il se dépêche de faire sa tournée, pour pouvoir se coucher et dormir.
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Saint-Avold Saint-Avold
Posté le : 25/03/2021 23H23
Samedi 16 mai.

Les mineurs.

Georges Hair, le coiffeur, est devant le portail, Anatole lui ouvre, et il va s’installer dans son atelier. Il attend les filles.  Aujourd’hui, il doit s’occuper de la toison de Julie, notamment, ainsi que de quelques coiffures.

Après le petit déjeuner, les maçons retournent à leur chantier, dans la colline sud. Ils pensent qu'à midi, ils auront utilisé toutes les pierres !  Comme il fait très beau, les soldats et les gardes dressent dehors, dans l’enceinte, une grande table pour le repas de midi. Près de quarante à table, ça va faire du monde ! Depuis la journée « portes ouvertes », tout le matériel nécessaire est stocké dans la remise, derrière le bâtiment. Jacou demande que les filles aident Julie et Manon pour le service. « Eh oui, dit-il, aujourd’hui, nous mangeons dehors, sous le soleil ! »

Une fois la table installée, les soldats et les gardes vont s'exercer au tir à l’arc, derrière la bâtisse. Les gardes apprennent à tirer sur des cibles mobiles, les soldats s’entraînent à des tirs multiples. Ils touchent deux cibles, parfois trois. Dillon arrive à en toucher quatre  lancées en même temps. Et Joseph arrive à cinq ! C’est vraiment le meilleur archer de l’école !

Il va être midi. Les filles dressent la table. La cloche retentit. Ce sont Child et Gael qui livrent les repas. Anatole leur ouvre, nu. Ils constatent que les filles sont sorties nues dehors, cela les fait sourire. En repartant, ils croisent les maçons et les bûcherons qui descendent de la colline vers l'école.

Quand Anatole ouvre le portail, les bûcherons le voient nu, ils sont étonnés. Puis, en entrant dans l’enceinte, ils voient toutes ces filles nues. Les soldats, les gardes, tout le monde est nu. Jacou arrive, nu lui aussi, et accueille les bûcherons. « Bienvenue à l’école des soldats ! Oui, comme vous le voyez, tout le monde est nu ici, c’est notre philosophie, pour des raison d’hygiène et de contrôle du mental et de soi. Si vous voulez manger, il va falloir faire comme nous ! Suivez-moi, je vous amène à la douche...  Vous avez sué en coupant les arbres, vous vous sentirez mieux une fois propres. »  Certes, les bûcherons sont étonnés de cette règle de nudité. Mais, comme ils le disent à Jacou, cela leur plaît, ils étaient souvent nus dans les bois de Lingen !

Une fois que tout le monde est propre, tout le monde passe à table. Georges le coiffeur est invité. Julie montre fièrement sa sculpture pubienne, Georges est vraiment un artiste,  il maitrise parfaitement l’art du poil ! Et les discussions sur l'or sont de mise. Les bûcherons racontent à Jacou comment les maçons ont soulevé des troncs de cinq cents livres avec une facilité déconcertante. Jacou leur promet qu’eux aussi, demain matin, ils seront initiés, et qu'ils pourront déplacer les objets à distance.

Les filles font la navette avec les mets qu’elles ont préparés dans la bâtisse, à l’ombre. Le soleil cogne bien, et chacun comme chacune fait le plein de ses rayons sur son corps nu.

Les maçons disent ne plus avoir de pierres. Et les prochaines livraisons ne sont prévues que pour lundi !

Mais Jacou a anticipé,  il va envoyer Émile en chercher à nouveau dès cet après-midi. Child le prévient. Trois maçons iront avec lui pour charger les charrettes, et les deux autres aideront les bûcherons à porter les troncs. Les soldats et les gardes continueront les exercices à l’arc, et Child viendra assister à leurs tirs.

Child  l'annonce à Manon et Julie : Léon, Michel et moi, nous viendrons cet après-midi installer la chambre froide et la machine à laver la vaisselle ! Les filles, bien sûr, sont toute contentes... La vaisselle de ce midi attendra !

Ainsi donc, comme programmé, les bûcherons sont retournés à leurs coupes avec deux maçons, les autres maçons étant descendus chez Émile pour aller chercher des pierres. Les soldats font la sieste, ainsi que les gardes. Et les filles œuvrent à leurs tâches...
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Saint-Avold Saint-Avold
Posté le : 27/03/2021 18H59
L’aménagement de l’office.

 Jacou et Chantal ont préparé un stock de gaz naturium dans un gros sac étanche, qu’ils dégonfleront pour remplir la cuve que j’ai conçue, et qui sera mise sous pression grâce à un piston mû par la vapeur.

Nous arrivons tous les trois, Léon, Michel et moi, avec notre charrette remplie de matériel. Anatole nous ouvre, en tunique, nous aide à rentrer tout le matériel dans la bâtisse, et nous emmène dans la buanderie. J’avais prévenu Léon qu’il devrait être nu comme nous, et comme tout le monde ici. Il n’avait pas l'air enthousiaste, sa sœur Chantal pourrait le voir ! Cependant, il se déshabille avec nous.

Nous arrivons à l’office, Léon aperçoit Manon et Julie, il ose à peine les regarder. Leur beauté plastique le trouble, apparemment ! Jacou arrive avec Chantal nue, qui salue son frère. Léon est gêné, mais elle l'assure que cela ne devrait pas lui poser de problème, et qu'il s’y fera vite.

Nous commençons à œuvrer. Il nous faut raccorder la machine à l’eau chaude, et la cuve à la vapeur. Anatole a coupé le générateur de vapeur, situé sous l’office, et Léon s’occupe de brancher la cuve dessus,
J’installe la machine sur une table prévue à cet effet. C’est une grande boîte ou l’on place la vaisselle debout. Des jets rotatifs d’eau chaude viennent laver les assiettes et autres couverts dans la boîte, par-dessus et par-dessous.
La rotation est obtenue par la pression de l’eau dans de petites buses fines, en bout des jets. Je branche les tuyaux d’arrivée d’eau et d’évacuation, et je fais un essai. La rotation des jets est lente.
Je vais donc utiliser la vapeur sous pression pour essayer.
Avec Léon, qui a fait le raccord sur le générateur de vapeur au rez-de-chaussée et qui raccorde la cuve, nous faisons une dérivation pour brancher les jets sur la vapeur. Cela va consommer plus de vapeur. Je me dis qu'il va probablement falloir augmenter le volume de la cuve du générateur.

Une fois tous les raccords effectués et vérifiés, Jacou et Chantal procèdent au remplissage de la cuve de la chambre froide, une cuve de cinq pouces d’épaisseur, de cinq pieds de long sur autant de large. Placée verticalement derrière un mur de fer, qui va faire office de radiateur pour diffuser le froid.

Et Anatole relance le générateur de vapeur. Du coup, il alimente la chambre froide, la machine à laver dans l’office, et la machine à laver dans la buanderie. Une fois la pression obtenue avec la vapeur, le gaz se compresse sous l’effet du piston, et le panneau se refroidit. La machine à laver la vaisselle fonctionne à merveille. Les jets de vapeur sous pression sont vraiment efficaces. Manon remplit la boîte, elle y loge trente assiettes, quelques gamelles, tous les couteaux de ce midi, et referme la boîte, ce qui la met en route.
Cela a l’air de très bien fonctionner ! Quant à la chambre froide, elle devient fraîche, déjà plus fraîche que le garde- manger refroidi à l’eau courante... C’est donc une réussite !
Jacou, d’emblée, se réserve une partie, en haut du panneau radiateur, pour y stocker certaines de ses potions qui craignent la chaleur. Michel lui confectionne une étagère sur toute la largeur de la chambre, de dix pouces de large et à dix pouces du plafond. Il y adjoint une porte, pour mettre hors de portée des potions somme toute dangereuses pour un novice ! Jacou est aux anges,  et revient déjà avec un panier rempli de fioles de toutes les couleurs pour remplir son étagère. Dans la chambre, Michel a fixé des étagères sur les murs, et installé une table de découpe pour les grosses pièces.

Une fois que Manon et Julie ont vidé le garde-manger pour stocker la nourriture dans la chambre froide, l'on ferme la porte.

On examine le lave-vaisselle : la vaisselle est propre, et avec la chaleur de la vapeur, elle est presque sèche. Les filles la rangent ainsi sur les étagères, remplissent une nouvelle fois la boîte, et referment le couvercle…

Anatole remonte, il a surveillé le générateur. Il y a certes une légère baisse de pression, et le lave-linge tourne un peu moins vite. Mais d’après Josette et Josiane, cela ne change pas la qualité du lavage. C'est l'essentiel !

Léon est tout à fait à l’aise maintenant avec la nudité, mais rougit quand même un peu, lorsque Manon et Juliette l’embrassent pour le remercier. Jacou propose que les filles nous emmènent tous les trois dans la salle de sudation. Nous acceptons volontiers, notre travail est fini !

Et donc avec Manon, Chantal et Julie, nous allons nous faire suer, Michel, Léon et moi.

Léon, voyant les filles assises en face de lui, les cuisses écartées, ne peut s’empêcher d’avoir une réaction érectile. Ce qui fait sourire les filles.

Léon est un grand blond de six pieds huit pouces, musclé, pas très poilu. Sa toison est clairsemée. Son membre viril est petit, quatre pouces sur un.

Les filles se lèvent, et viennent s’asseoir à côté de nous. Chantal près de moi, Manon près de Michel, et Julie près de Léon…

(Annexe 35. les ouvriers de l’office. Chantal, Manon, Julie, Michel, Léon, Robert)

Nous ressortons tous les six prendre une douche. Puis, une fois séchés, nous retournons à l’office, Manon constate que sa grosse casserole brûlée ressort impeccable de la boîte, elle est vraiment contente ! Nous vérifions la température de la chambre froide, elle est bien froide ! L’eau ne gèle pas, mais elle n’en est pas loin...  Encore quelques heures, et ce sera le cas !

Les filles nous félicitent encore pour tous ces aménagements qui vont leur faciliter la vie. Et nous, nous les remercions pour les bienfaits qu'elles nous ont prodigués dans la salle de sudation ! Puis nous descendons nos outils et le reste du matériel dans l’enceinte devant le bâtiment. Nous croisons Child et les archers qui reviennent de l’entraînement...  Dix-sept archers, quand même ! Child nous dit de l’attendre, nous descendrons ensemble. Il prend vite une douche, pendant que nous contrôlons le générateur de vapeur. Puis nous nous rhabillons, et tous les quatre, nous descendons à l'auberge boire quelques canons...  Cette sudation nous a déshydratés !
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Saint-Avold Saint-Avold
Posté le : 29/03/2021 19H43
Dimanche 17 mai.

Alerte aux brigands.

Il est encore bien tôt. Les bûcherons, qui viennent pour leur initiation,  arrivent au portail. Ils actionnent la cloche. Au bout d’un moment, Anatole vient ouvrir, nu,  pas encore bien réveillé.

Il dit aux bûcherons : « Allez vous dévêtir dans la buanderie, on va s’occuper de vous. »

Puis il monte prévenir Jacou de leur arrivée, avant de réveiller les buandières, qui doivent les habiller de tenues spéciales.

Elles émergent, la tête encore tout embrumée. Elles leur donnent les tuniques spéciales à enfiler, ainsi que les chausses. Ils s'habillent en toute hâte. Quand Jacou arrive, il les trouve bien impatients.  « Vous savez, vous en avez pour la journée...  Ne soyez pas si pressés ! » Il donne à chacun un sac et une épée.  Ils sortent de l’école, et gravissent la colline nord jusqu’à la caverne.

Dans l’école, petit à petit,  chacun se réveille. Manon et Julie préparent le petit déjeuner pour tout le monde. Onze soldats, six gardes, cinq maçons, sept filles, et un concierge !

Devant l’école, les maçons s’habillent pour travailler. Ils construisent le nouveau bâtiment. Un grand tas de pierre est à côté…

Les soldats et les gardes s’organisent un tournoi de tir à l’arc, sous la direction de Dillon. Tout est calme.

Mais soudain la cloche retentit, à plusieurs reprises, avec insistance. Anatole s'empresse d'ouvrir.  C'est Gael qui vient les alerter : le village est attaqué par l’est, toute une meute de brigands s’en prend à la ferme d’Émile ! En un éclair,  Dillon organise sa troupe.  « Buvez la potion, prenez vos arcs, et on y va ! Les gardes, vous nous suivez ! » Et ils quittent l’école, nus, en volant au-dessus de la muraille, sans passer par le portail.
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Saint-Avold Saint-Avold
Posté le : 02/04/2021 18H46

Jacou revient de la grotte avec les bûcherons. Anatole lui explique pourquoi l’école est vide. Jacou lui dit de rester à l’école avec les filles pendant qu'il va aller voir comment cela se passe au village. Il demande aux filles de s’occuper des bûcherons à sa place, elles connaissent le processus. Il leur donne la potion à mettre dans l’eau d’infusion, et le somnifère pour le repos. Il capte à ce moment les pensées de Dillon, il est rassuré. Il fait savoir à Dillon qu’il va les rejoindre à l’auberge.

Au retour de Jacou et des autres, Anatole est étonné de voir revenir tout le monde nu ! Jacou lui annonce alors les dernières mesures qu’il a prises à l'auberge, quant à la nudité au village.

Les bûcherons dorment. Manon et Julie préparent les plats qu’elles serviront ce midi. Dillon va allumer le foyer de la grande forge. Les maçons se remettent au travail devant l’école, ils sont heureux de travailler nus. En rigolant entre eux, ils se disent de faire bien attention à leur anatomie ! Child arrive avec des denrées. Il est nu lui aussi, ainsi que Gael qui l’accompagne...
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Saint-Avold Saint-Avold
Posté le : 05/04/2021 21H10
La délégation de Naborum.

Jacou donne ses instructions aux soldats : « Cet après-midi, vous accueillerez la délégation de Naborum. Vous serez nus, avec vos arcs. Je serai avec vous, vêtu.  Je prendrai un cheval chez Émile, je me déshabillerai à l’auberge. Vous nous accompagnerez jusqu’à l’auberge, et vous vous occuperez de leurs chevaux. Vous, les gardes, dès la fin du repas, vous vous posterez sur le chemin, à l’orée du bois, équipés de vos arcs et de vos épées. Mais comme vous serez en dehors de la commune, vous resterez habillés, . Quand la délégation sera là, vous rejoindrez derrière eux l’entrée du village, et vous attendrez leur départ. À ce moment, vous pourrez vous déshabiller. Quiconque voudra rentrer dans le village devra expliquer le motif de sa venue, et l’un d’entre vous devra l'accompagner. Si c’est clair pour tout le monde, nous pouvons passer à table ! »

Pendant le repas, les jumelles dévoilent le nouvel emblème de Durandalem : une tête de lion dorée surmontée de deux flèches en croix, avec deux épées croisées dessous. « Ces blasons sont brodés sur les tenues des gardes. C'est la première image que verra la délégation, dit Jacou. Anatole, tu vas dresser un grand mât au coin du portail, et tu y accrocheras cet emblème ! »

Dillon est de retour. Des lingots d’or refroidissent. Jacou lui dit de les emmener pour les montrer aux Naboriens !

« Les filles, vous vous occupez des bûcherons. Une fois qu’ils auront mangé, ils pourront aller expérimenter leur nouveau pouvoir dans la colline, à la mine. Dites-leur qu’ils peuvent y aller nus. Cela leur plaira ! Et bien sûr, donnez-leur la potion. Nous allons maintenant nous préparer. Tous à la douche ! Les gardes, vos tenues vous attendent à la buanderie ! Il est possible que nous venions avec la délégation pour visiter l’école. Je compte sur vous pour leur réserver le meilleur accueil, les filles ! Anatole, tu prévois bien sûr une bonne chaleur dans la salle de sudation, ainsi que dans le bain de kaolin. 

- Pas de souci, Jacou, j'y penserai ! »

Et une fois prêts, ils boivent tous une bonne rasade de potion.  Une démonstration sera peut-être présentée ! Les voilà partis pour l’entrée du village.

Les maçons retournent à leur ouvrage, ils auront fini de monter les pierres ce soir. Demain, il faudra installer les linteaux sur les fenêtres et les portes, et le plancher du premier étage.

Dans l’après-midi, quand la délégation arrive, Anatole ouvre le portail. L’emblème de Durandalem flotte en haut du mât. Jacou dit aux notables : « Voici Anatole, notre concierge, et maître des chaudières ! »

Puis il les emmène visiter le bâtiment. Les chaudières, le générateur de vapeur, la buanderie avec sa machine à laver, et surtout... « Josiane et Josette, nos buandières ! »

Serge Lemas les reconnaît : « Mais vous étiez au service du comte de Créhange, n’est-ce pas ? Il a fait beaucoup de tort à la cité...  J’ai aussi reconnu Gael et Joel. Je suis heureux que vous soyez ici ! »

 Ils sont éblouis par la nudité des cousines. Jusqu’à présent, ils n’avaient vu pratiquement que des hommes nus !

 Puis ils montent à l’étage. «Voici Marianne et Mariette, les filles de Michel, le bûcheron. Ce sont nos masseuses attitrées. Mais toutes les filles sont sont expertes en massages, et même nos soldats. »  Les Naboriens sont de plus en plus éblouis par ces beautés nues.

« Ici, c’est notre grande salle. On y mange, on y travaille, et parfois on y fait la fête ! Et voici l’office, et nos cuisinières, Manon, la fille de Child, et Julie, de Saint Louisbourg. » Les filles leur montrent leurs dernières acquisitions : « Une chambre froide, où l'on peut faire de la glace même en été, et le lave-vaisselle, qui évite de laver à la main les quarante outils et assiettes  de chaque repas ! »

« Voici mon cabinet, et voici Chantal, mon assistante, une érudite botaniste qui a beaucoup apporté à la science. C'est à elle, notamment, que nous devons ce que vous avez vu dehors avec les pierres ! »

« Maintenant, je vous invite à une sudation. Les soldats y sont déjà. Cela fait partie de notre hygiène de vie. Entrez, et asseyez-vous ! »

 Ils pénètrent dans la salle. Il y fait une chaleur brûlante au premier abord. Jacou leur explique que c’est pour éliminer les toxines de notre corps, qui sont extirpées par la sueur. Au bout d’un bon quart d’heure, les notables sont en nage. Jacou les invite à la douche, qu’ils apprécient grandement. Puis il leur propose le bain de kaolin qui fera du bien à leurs articulations. Ils y pénètrent tous, le bain est à la limite de déborder. Ils se sentent comme en apesanteur, leurs corps ne pèsent plus rien, ils sont aux anges !

« Je vous emmène vous faire masser par nos soldats ! »  Après la douche pour se débarrasser de l’argile, ils vont dans la salle de massage. Les soldats sont là. Chacun œuvre sur un corps, à grand renfort de pommade apaisante. Ils massent le dos, les bras les jambes, puis retournent les hommes sur le dos, et massent le poitrail le ventre, le bas-ventre. Et grâce aux pommades, ils arrivent vite à masser leurs pénis, qui sont tous en érection !

 Puis les garçons les emmènent aux douches pour se rincer des pommades et autres sécrétions, puis se sécher correctement. Les notables sont sidérés de ce traitement, ils ne pensaient pas que cette journée se passerait comme cela !

 Jacou les invite au coin des boissons, où ils dégustent une potion qui les met en pleine forme ! Pendant qu’ils sirotent, ils voient passer les maçons et les bûcherons. « Voici nos maçons, que vous avez vu à l’œuvre en arrivant. Ils viennent de Mettis, et habitent à l’école le temps des travaux. » Il salue Georges, de retour, qui lui dit avoir trouvé des personnes à embaucher, elles arriveront demain. Puis il présente les bûcherons. « Ce sont nos mineurs, qui exploitent la veine d’or que nous avons trouvée. » Dillon leur montre alors trois lingots de cinquante livres. Les notables écarquillent les yeux. ils n’avaient jamais vu autant d’or !

 Marc Martin, l’orfèvre dit :

« C’est de l’or, et du plus pur ! Il y en a pour une fortune...

- Le village de Durandalem vous offre ces lingots ! faites-en bon usage ! » Serge Lemas, le bourgmestre, ne sait comment remercier Jacou, les soldats, le village…

 « Je ne trouve pas les mots pour dire combien cette journée fut magnifique ! Mais il est temps pour nous de prendre congé, Nous voudrions créer, près du lac d’Oderfang, un centre de bien-être. Avec ce que nous avons vu aujourd’hui, ce sera un centre nudiste, c’est tellement bien ! Nous aurons besoin de vos conseils et de vos ingénieurs pour le projet. »

« Et pour installer des douches en ville, pour en faire profiter toute la population ! » rajoute Benoît Krier, le médecin, complétement acquis à l’hygiénisme de Jacou.

« Vos chevaux sont dans l’enceinte, vos habits sont chez les buandières, elles vont vous aider à les revêtir. »

Les dix notables, en pleine forme, prennent congé des soldats et de Jacou. Et une fois qu’Anatole leur a ouvert le portail, ils repartent à Naborum.

Quelque temps plus tard, les gardes sont de retour, et une grande table est dressée. Georges raconte son voyage à Mettis.

 « J’ai trouvé une famille de trois frères, les frères Martinet, avec chacun une épouse et un grand fils de dix-huit et dix-neuf ans. Ils vivaient dans un taudis au bord de la rivière. Les frères travaillaient dans une carrière qui a fermé, ils seront de bons mineurs ! Et les fils sont aguerris. Ils étaient élèves de Jean d’Ortega avant qu’il ne quitte Mettis, ils seront fiers d’être des gardes de Durandalem !

 - Ah bon ! Jean d’Ortega a quitté Mettis ?  demande Jacou.

- Oui, il est maintenant chef de la Garde du roi, et l’a rejoint. »

- Il y a aussi les Wilkinson, une famille de trois enfants d’une vingtaine d’années, avec leur mère, deux sœurs et un frère. Ils sont d’origine viking, de vraies forces de la nature. Eux aussi viendront demain.

- Tu as bien travaillé, Georges...  Bravo ! »

Après le repas, les bûcherons-mineurs retournent à l’auberge.
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Saint-Avold Saint-Avold
Posté le : 09/04/2021 06H58
coucou
Pour la suite de l'histoire, j'ai fusionné les deux posts, un nouveau post réunit donc les deux anciens , celui-ci et "L'histoire de Durandalem en 768 " . il a pour titre : "Durandalem, une histoire..."

Bonne lecture...
Portez-vous bien nus.
Rorobetise
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