Le coin des vers, la voix des poètes.

Ce n'est pas une conception, c'est une réalité. Qu'ils aient chanté les poètes, c'est un fait; mais qu'ils n'ont fait qu'écrire des paroles de chansons.

("Que" des paroles de chansons ? Pour certaines de leurs paroles, la frontière est bien mince entre chanson et poésie... Si frontière il y a ! Pourquoi vouloir tout cloisonner comme ça ? Mais bon, ne polémiquons pas, ce n'est pas le lieu...)
Martyr, c'est pourrir un peu
Comm' disait ce vieux Prévert
Mais en prose pas en vers
Poésie on fait c' qu'on peut

Et quand on perd ses vers...
Tant pis, on persévère !

Tout ça me rappelle ce que chantait ce vieux Boby :

Pour ce qui est de l'hygiène
Là nous l'avons
Faut bien sur un bateau
L'avoir
Quand il y a de la julienne
Nous l'avalons
Père essuie ses lattes au
Bavoir
Et puis comme il va boire
Sans son bavoir
Pour l'empêcher mèr' perd
Ses verres
Et quand père remet ça
Sur le tapis
Son cœur pleure mais sa
Bouch' rit

Apparemment les paroliers ne sont pas édités en Pléiade.

La chanson est un genre, la poésie un autre.
On peut faire la différence entre Guy Béart et Baudelaire; Gainsbourg et Beethoven; Guy de Cars et Proust.

Il n'y a aucun mal à ça.
Il n'y a que la démagogie qui cherche à tout mélanger.

Proust ? Proust ? Proust ?
attendez un peu, ça me rappelle quelque chose . . . . . . .

Il ne faut pas tomber dans l'excès inverse et tout cloisonner de façon étanche... La démagogie, ce serait prétendre que toute chanson est poétique. Or, bien peu de personnes ont cette opinion.
Mais prétendre au rebours qu'aucune chanson ne peut être poétique est tout aussi excessif. Ce n'est pas parce qu'un texte n'est pas publié dans la Pléiade qu'il ne peut pas être poétique. Prétendre le contraire, c'est de l'élitisme. Notons aussi qu'au départ, la poésie fut chanson. Se souvenir des aèdes, des troubadours...
Jildeparis, si tu publiais, ici, des poèmes que tu aimes ? Ce serait plus conforme à l'esprit du post que nos ergotages.

La démagogie, c'est prétendre que tout se vaut, qu'il n'y a pas des genres différents, au valeurs différentes.

Pour le reste j'ai cité mes auteurs plus haut.

Mais ce n'est pas parce qu'un genre est différent d'un autre qu'une hiérarchie de valeurs va de soi et que l'un a forcément, par essence, une valeur supérieure.
Et puis, à l'intérieur même d'un genre donné, tout ne se vaut pas.
En poésie classique, on peut parfois trouver des poèmes qui sont en fait assez peu poétiques, et en chanson, on peut parfois trouver des textes qui sont très poétiques.
Le caractère "poétique" éventuel d'un texte n'est pas réservé au genre "poésie classique" stricto sensu.

Bon, si on continue à discuter de ça, je sens que ce post va devenir très ennuyeux, ce qui n'était assurément pas le but de Ditsch. Mieux vaut en rester là !

Et rappelons l'objet de ce post :

Proust ? Proust ? Ah ouiii !
La recherche du temps perdu.
Perdre son temps à lire Proust.
Ça vous dit ? Non ?

https://youtu.be/gv0aygSKQ3c ben zut alors , pas compris l'truc avec l'youtub

Lien cliquable...

Dans l'adresse de la page où figure cette vidéo
https://www.youtube.com/watch?v=gv0aygSKQ3c&feature=youtu.be
j'ai simplement copié la partie suivant le premier =
gv0aygSKQ3c&feature=youtu.be
Après avoir cliqué sur l'icône orange youtube au-dessus de la fenêtre de saisie, j'y ai collé cette fin d'adresse, puis j'ai cliqué sur "ajouter".

Une fable de La Fontaine mise en scène ?
Est-ce (encore) de la poésie ? ? ? ? ?

Bah, après tout, le texte est toujours là... Et bien mis en valeur !

Bonsoir . Une chanson m'émeut chaque fois que je l'écoute; elle allie la belle gravité de la voix de Serge Lama et la beauté des mots qui en eux mêmes sont les mots d'un poête;.Nous avons tous eu " Quinze ans" ;
A quinze ans
J'avais l'âme pleine
Et ma plaine à portée du vent
Et le vent de sa douce haleine
berçait mes désordres d'enfants
A quinze ans
j'avais des rapaces

aux zoos des vieux et des grands
Je savais leur faire la chasse
de la pointe de mes quinze ans.
A quinze ans
C'est en ribambelles
que mes belles fées s'en venaient
battre de l'aile à mes chandelles
Je savais si bien les aimer
A quinze ans,
j'avais du panache
et je n'écoutais que ma voix
A quinze ans,
Faudrait que l'on sache
qu'on est jamais heureux qu'en soi
A quinze ans
J'avais l'âme leste
et contradictoire souvent
Je vendais ce qui se déteste
je détestais ce qui se vend
A quinze ans
J'aimais la ripaille
le corps des nymphes
aux cœurs d'oiseaux
Et tout ce qui fait
qu'on se taille
La meilleure part du morceau.
A quinze ans
C'est en ribambelles
que les belles de nuits
s'en venaient
battre du cil
à mes chandelles
Mais nul ne me retenait
A quinze ans
c'est l'heure ou les reines
s'apprêtent au festin des rois
Je ne savais pas que la mienne
commençait à penser à moi.
A quinze ans
Elle a mis ses lèvres sur mes lèvres
Et son corps dessous
Et j'ai vu comme un bain de fièvre
Ce qui n'était qu'un bain de boue
A quinze ans
Jeune chasseresse,
elle a couru dans mes buissons
Et si j'ai cru vrai sa tendresse
C'est qu'elle a cru vraies mes chansons
A quinze ans
C'est en ribambelles
que tous mes amis
s'en venaient
tenir le col à mes chandelles
qu'une autre flamme consumait
A quinze ans
On croit qu'on arrache
L'amour
comme une fleur d'un pot
A 15 ans
il faudrait que l'on sache
que l'aurore se lève tôt
Maintenant,
Ma vie est petite
et petites aussi
mes amours
Moi qui vivait
beaucoup trop vite
mes envies donnent sur la cour
Maintenant qu'elle a mis la patte
sur mes yeux, mes rêves et mes fleurs
faut bien que mon jeu s'abatte quand je joue pique elle coupe à cœur
Maintenant, c'est en ribambelles que mes jours s'étirent d'ennuis
Car elle a volé mes chandelles,
pour bruler mes oiseaux de nuit
Maintenant il faut que je cache l'amour
Dans mon cœur désarmé
A quinze ans
Faudrait que l'on sache
qu'une femme ne perd jamais

Et Baudelaire ou Verlaine chanté par Ferré,
Est-ce (encore) de la poésie ? ? ? ? ?

ok , a prés a voir cliiquéé sur l'icone orange , c'est donc ça , l'icone orange=7Oju8sQDG5o[/youtube] un autre essai , je m'suis toujours dit que c'est par l'experimentation qu'on trouvait


et m

Je vois que monsieur Ivess joue à Jildeparis...
Mais bon, c'est une incitation à ce qu'il récidive, ça !

Cela n'a pas fonctionné parce que tu as copié-collé aussi le signe =
Il ne faut copier-coller que ce qui suit le signe=, pas ce signe lui-même !

et la verité par leo ferré l immense LEO

La poésie. ? Une approche non exhaustive...


La poésie,
C'est l'expression des sentiments
Avec des mots bien ordonnés,
La poésie,
C'est fable, ode, ou épopée
C'est un voyage permanent
La poésie,
Elle se raconte en chansons
C'est une musique, écoutons !
La poésie,
Elle n'est pas négociable
Même quand elle sert le Diable
La poésie,
Celle que j'écris est le reflet
De mon envie de partager !
La poésie,
Si vous l'aimez, dites le ici
Avec vos mots vos ressentis...

Ahhh ! la poésie !
Portez-vous bien nus.
Roro