Les mystères de la Langue Française...

On copie un peu Boby Lapointe !

De tout ce qu'à ma peau me fîtes
Combien fus-je épaté de fois !
Combien à vous qui m'épatâtes,
Mon bon petit cœur confus doit !

Quand les grands esprits se rencontrent!
Qui puis-je?

QU'Y puis-je, plutôt...

Tu avais peut-être déjà lu ce texte de Lapointe...
Auquel cas ce serait une réminiscence !

C'est de Boby Lapointe aussi?
Nous fûmes à La Havane. Lorsque nous nous vîmes, nous nous plûmes !
Qui suis-je?
Qu'y puis-je?

Ah non, ça c'est pas du Lapointe... D'ailleurs c'est moins bon !

Oui, c'est probable. Il faut être un peu marteau pour confondre Leclou avec Lapointe. N'y voir aucun vice!
C'est difficile de pouvoir être meilleur que Boby, lui qui n'aimait pas ce verbe, surtout dans son simple passé qui lui faisait dire "je pus" ou vous "pûtes".
Etre Lapointe ou suivre Lapointe, il n'y a que la premiere personne du present qui l'autorise! Je suis Leclou ! Je suis Lapointe !

Ça va être plutôt pénible de pianoter, mais vous apprécierez ….

Pour ceux qui ne connaîtrait pas !!!!

«  Cher ami ,
Je suis toute émue de vous dire que j’ai
bien compris l’autre jour que vous aviez
toujours une envie folle de me faire
danser . Je garde le souvenir de votre
baiser et je voudrais bien que ce soit
une preuve que je puisse être aimée
par vous . Je suis prête à montrer mon
affection toute désintéressée et sans cal-
cul, et si vous voulez me voir ainsi
vous dévoiler, sans artifice , mon âme
toute nue , daignez me faire visite ,
nous causerons et en amis franchement
je vous prouverai que je suis la femme
sincère, capable de vous offrir l’affection
la plus profonde , comme la plus étroite
amitié, en un mot: la meilleure épouse
dont vous puissiez rêver. Puisque votre
âme est libre , pensez que l’abandon ou je
vis est bien long , bien dur et souvent bien
insupportable . Mon chagrin est trop
gros . Accourrez bien vite et venez me le
faire oublier. A vous je veux me sou-
mettre entièrement .
Votre poupée » !!!!!!

Une telle supplique , ne peut laisser indifférent ,
la dame aura une réponse , je la rédigerais bientot ,
et ouf , bien plus brève , pour l’ écriture .

Un texte attribué à tord à George Sand pour Alfred Musset mais qui est en fait un canular de leur épique époque.

«  a tord .. »
Je ne suis pas de votre avis , ce n’est pas tordu !!!
lubrique certes ……

" A tord " ne veut pas dire "tordu " que je sache. Mais avec les mystères de la langue française !!!

J’avoue ne pas avoir votre culture,
bête comme je suis , j’aurai mis un . t

J’ ai encore bêtement mémorisé , tord ,
troisième personne du singulier du verbe tordre .

Voyez vous , ce qui vous rend irritable , et infréquentable
quoiqu’il advienne , vous ne n’ admettez aucunement
ce qui n’est que le propre de chacun , d’ « INTELLIGENT « 
admettre à se tromper .

D’autant , que là, je vous ai rectifié , contrairement à ce que
vous vous le faites , à la moindre opportunité ,
avec légèreté et sans moquerie ,
Intelligente , si vous l’étiez , vous n’auriez pas relevé pour le moins .
MOI , j’aurais approuvé la correction .

Vous aurez remarqué aussi , qu’à tout autre je ne le fais jamais
La valeur du coeur ne s’apprecie pas,à des lettres mal placées .

Le T final de "tort" (contraire de "raison") vient de l'étymologie latine du mot. Ce mot vient de "tortum", participe passé du verbe "torquere" (tordre) avec le sens originel "ce qui est tordu".

Thor tord le tore, à tort ?

Et Michèle Tort, dite Michèle Torr, qui n'est pas née à Thors, a nettement passé l'âge d'être une taure. Mais je ne sais pas si elle a les pieds tors.

REMERCIER : n'est-ce pas à la fois dire merci à quelqu'un et le licencier?

Alors ,
, la lettre publiée plus haut , si cela vous aura échappé,
cache en fait un message .
Il faut lire , depuis la première , en sautant ensuite une ligne .

Si cette lettre ne peut être attribuée à Aurore Dupin pour des raisons de style et de choix des mots que dénoncent plusieurs analystes, qu'en est-il de la supposée réponse à cette lettre attribué, à tort ou à raison, à Alfred de Musset à cette même Aurore:

"Quand je mets à vos pieds un éternel hommage
Voulez-vous qu'un instant je change de visage ? (ou bien :(???) Voulez-vous qu’inconscient je change de langage?)
Vous avez capturé les sentiments d'un cœur
Que pour vous adorer forma le Créateur.
Je vous chéris, amour, et ma plume en délire
Couche sur le papier ce que je n'ose dire.
Avec soin, de mes vers lisez les premiers mots
Vous saurez quel remède apporter à mes maux."

Réponse où il convient de ne prendre en considération que le premier mot de chacun des vers.

La réponse d'Aurore, dans le même registre, aurait été:

"Cette insigne faveur que votre cœur réclame
Nuit à ma renommée et répugne à mon âme."

ou peut-être:

"Cette insigne faveur que votre cœur réclame
Nuit peut être à l'honneur mais répond à ma flamme."

dont la rime est plus riche !!!

Lø

. . . passionnant . . .