Posté le : 20/04/2021 19H19
Le genre de cette phrase est je crois ce que l’on appelle un jeu d’esprit ou un lapsus volontaire. D’autres parlent de jeux de mots ou jeux de maux suivant les cas. On n’est pas à l’abri des jeux de Meaux.
En d’autres termes, le calembour se fait sur la différence de sens entre des mots se prononçant de la même façon soit par une homonymie ou bien par homophonie . Des fois par paronymie ou avec des mots qui ont plusieurs sens, c'est-à-dire par polysémie de pain.
Des auteurs qui ne se gênaient pas dans cet exercice, ont dénigré le calembour un jour qu’ils étaient en colère ou bien qu’ils avaient une grand-mère malade.
Je pense à Molière qui les jugeait comme « ramassés parmi les boues des Halles et de la place Maubert » ; ou aussi Voltaire pour qui c’était « l’éteignoir de l’esprit », sans oublier Victor Hugo qui le définissait, quand il n’en était pas l’auteur, comme « la fiente de l’esprit qui vole » !
Beaucoup de personnes sont comme lui, et considèrent que les calembours autres que les leurs, sont foireux, mauvais, voire stupides.
Bien sûr on ne peut pas toujours s’élever à la hauteur de A. Breffort, Elphonse Allais, Antoine Blondin, Frédéric Dard, R. Devos, P Desproge, Boby Lapointe, P Delbourg, Marc Favreau ou le maître : le Marquis de Bièvre qui disait aller « se retirer dans sa tente ou sa nièce !!! »
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