loetba a écrit :
- Non, le tantra n’est pas une science !
- Oui, le tantrisme peut être assimilé à une philosophie mais ce n’est en aucune façon une manière d'appréhender la vie sous toutes ces formes, ou alors avec un jeu de mot. - Effectivement le tantra n’est pas un rapport sexuel. La preuve
Certains gourous, certains masseurs ou escrocs tantriques font le mal, comme d’autres font l’aumône.
Oui, le mal. Ils pratiquent un tantrisme très dangereux. Une foi qui puise sa force dans les ténèbres. Ils étudient les textes sacrés au sein de communautés spirituelles maléfiques, certes pas encore des sectes, car les membres ne sont pas coupés du monde, ils sont libres et consentants.
Des fois se mêlent tantrisme, sadhou, et réincarnation. Le tantrisme peut être criminel. La police des mœurs le signale chaque année, mais leur action est limitée car les règles du tantrisme obligent les adeptes à rester invisibles…
Le nombre de « victimes », c’est le nombre de portes qu’il faut ouvrir, un cercle de quatre à cinq « victimes » fait souvent l’affaire dans ce type de culte. En ce sens, bien évidemment, c’est spirituel ! Ne sommes nous pas dans des communautés spirituelles.
Que faire quand l’escroc, le criminel est dieu lui-même ? Car nombre de touristes spirituels (j’allais dire sexuels) vont à Varanasi la capitale du tantrisme mondial entourés par une multitude de dieux. Là, on meurt dans les rues, sous le porches, dans les caniveaux, au pieds des ghats…la mort vient surprendre les pèlerins, les ascètes, les enfants, les vieillards… par la faim, la typhoïde, la lèpre, la tuberculose, l’empoisonnement, la pollution.. Alors, quelques morts de plus ou de moins…La police n’en a cure.
Mais pas besoin d’aller si loin pour se retrouver, pas vraiment par hasard, dans une cérémonie tantrique avec des fragments de chair sanglante et de corps de bêtes sacrifiées, faisant vraiment désordre.
A travers la fumée de l’encens qui brouillait tout, avec une brûlure acre de la résine ou de la myrrhe qui saturait l’atmosphère…on apercevait une femme, sur les coudes. Elle se tenait les jambes à la verticale, une position du yoga nommée, je me souviens, sirsasana, alors que debout, face à elle, l’homme la pénétrait pour ainsi dire à l’envers. Un autre couple variait les contorsions : le mâle, cambré au point de former un petit pont (probablement tantrique) avec son corps, accueillait sa partenaire qui le chevauchait en lui tournant le dos…
Mais en effet aucun des participants ne semblait éprouvé le moindre plaisir. Ce n’était pas un rapport sexuel comme le précise en connaisseur Chr, Il s’agissait d’autre chose, une fièvre convulsive qui passait par les corps pour emporter les âmes on ne sait où.
Je peux comprendre que ces pénétrations tantriques, donc non sexuelles, étaient une thérapie, une psychanalyse, face au monstre à plusieurs vies. Le Kundalini ! Le serpent logé au bas de la colonne vertébrale. Le noyau d’énergie vitale.
En rythme, les couples, lubrifiés en l’occurrence, par le sang animal, se livraient à des prouesses, formant des créatures impossibles où bras jambes, têtes, n’avaient plus vraiment de logique.
Mais bon, ce n’est pas du massage tantrique pour homme…Donc chut !!!!
Lø
Un bon stage tantra vous ferez sans doute le plus grand bien.
Je vous le souhaite.