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Oise - Camping naturiste menacé de fermeture

Dernière réponse de laucatebisRépondre
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Valmondois Valmondois
Posté le : 11/09/2018 20H59
Message edité le 11/09/2018 21H00
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Posté le : 24/08/2020 19H47
Mauvaise nouvelle?
Le 29 juillet 2020 : Le dernier camping naturiste de l’Oise contraint de fermer
Le club qui exploite le camping de Morcourt n’a pas l’autorisation de recevoir du public. Et un plan local d’urbanisme adopté en 2014 l’empêche d’entamer toutes démarches.

https://www.leparisien.fr/oise-60/le-dernier-camping-naturiste-de-l-oise-contraint-de-fermer-29-07-2020-8360433.php?fbclid=IwAR09zINW3s6ZdMu6El0yv-9WIs4we5E4aeBv7BZIDBoxQVNVAc1aILMt09M

naturiste
Le camping naturiste de Morcourt n’a plus le droit de recevoir du public car le terrain est classé en zone naturelle

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Clermont-Ferrand Clermont-Ferrand
Posté le : 24/08/2020 19H50
CAMPING NATURISTE DE MORCOURT
60800 Feigneux, Oise

5 locations 35 emplacements

https://www.campingfrance.com/recherchez-votre-camping/hauts-de-france/oise/feigneux/camping-naturiste-de-morcourt
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Posté le : 24/08/2020 21H49
L'article intégral publier le 29 juillet 2020 :

Le dernier camping naturiste de l’Oise contraint de fermer Le club qui exploite le camping de Morcourt n’a pas l’autorisation de recevoir du public. Et un plan local d’urbanisme adopté en 2014 l’empêche d’entamer toutes démarches.
Le camping naturiste de Morcourt n’a plus le droit de recevoir du public car le terrain est classé en zone naturelle. LP/Cindy Belhomme
Par Cindy Belhomme Le 29 juillet 2020 à 13h56
La mise en place du plan local d'urbanisme de Feigneux (Oise) a mis un terme à une ère. Celle du naturisme. Le camping de Morcourt, tenu par le Club du soleil de Creil (CSC), n'a plus le droit de recevoir en hébergement des touristes. Une décision de justice, rendue par le tribunal correctionnel de Senlis le 2 juillet dernier, l'a condamné à 1000 euros d'amende pour avoir ouvert sans autorisation.
Le terrain, niché dans un bois au milieu des champs, dont on accède par un chemin agricole, est depuis 2014 classé comme zone naturelle. Les constructions y sont donc limitées et l'activité de camping y est désormais proscrite. «On nous a rayés de la carte alors que l'on exploite ce terrain depuis quarante-six ans», déplore Jean-Claude Berges, le président du CSC.
Malgré tout, le camping, dernier de Picardie à accueillir des naturistes, a continué de recevoir. Jusqu'à cet été, où la sanction est tombée. «C'est une réelle frustration, confie Cyril, un habitué des lieux. On ne peut pas jouir du terrain comme on le souhaite mais on va défendre notre cause!»
Des adhérents qui désertent déjà
Car selon sa femme Véronique, leur mode de vie est en parfaite adéquation avec l'esprit du site voulu par la commune. «Nous sommes proches de la nature. On entretient l'espace et nous avons une démarche écologique qui colle avec la zone naturelle.»
Des adhérents continuent donc de profiter du calme et de la verdoyance de cet Eden. Mais «en journée uniquement», assure Jean-Claude Berges. En milieu de matinée, certains adhérents partent en balade nus et côtoient d'autres habitués encore habillés.
Claudette évoque son départ du club à la fin du mois. Elle ne veut plus payer son adhésion pour presque rien. «On ne peut plus venir comme on veut. Ils nous embêtent», rouspète-t-elle. Un départ qui s'ajoute à ceux déjà enregistrés depuis le début du conflit, de la part d'adhérents qui avaient eu vent de l'imbroglio.
Selon le président du CSC, une nouvelle modification du plan local d'urbanisme (PLU) permettrait de reprendre l'activité de camping et de loisirs. Mais la municipalité s'y refuse. «La modification du PLU est quasiment impossible car on est dans une zone naturelle, explique Véronique Cavaletti, la maire (sans étiquette) depuis 2014. On a mis cinq ans pour établir ce document, en parfaite conformité. Le club ne s'est jamais manifesté.»
Des accords jamais officiels L'élue est d'autant moins disposée à débloquer la situation que l'association est hors des clous. «Qu'ils soient naturistes, ce n'est pas le problème ! Mais je veux qu'ils soient en conformité avec la réglementation. Or, ils n'ont jamais pu nous prouver qu'ils avaient l'autorisation d'exploiter, ni même de permis de construire.»
Le CSC n'a en effet jamais eu d'autorisation préfectorale pour ouvrir le camping. Un ancien maire de Feigneux lui avait accordé l'exploitation de six emplacements. Une limite largement dépassée depuis. Le rapport établi par les services de la préfecture en juillet 2018 fait en effet état de 18 chalets et 17 caravanes sur place.
Le club s'est mis aux normes au fil du temps avec le peu de budget dont il disposait. Mais cela n'a jamais été suffisant pour obtenir le Graal, cette autorisation qui lui aurait garanti tranquillité et pérennité.
Les choses se sont semble-t-il toujours faites à l'amiable et l'autorisation était plus ou moins tacite. «Il y a 6000 campings en France dans cette situation», avance Jean-Claude Berges. «La législation n'est pas la même aujourd'hui qu'il y a quarante-six ans», soulève Véronique Cavaletti.
Morcourt, septembre 2018. A cette époque déjà, le nombre d’adhérents avait diminué.
Mais le CSC n'entend pas baisser les bras. «La moitié des habitants de Feigneux ne sait même pas que l'on est là. Alors pourquoi, maintenant, on gêne? s'interroge son président. Nous n'avions jamais eu de problèmes jusque-là.»
Alain Aubigny, ancien maire du village, élu de 1995 à 2001, confirme : «Ils ne gênaient personne. Nous avions peu de contacts mais ils étaient bons. Je n'avais pas à me soucier d'eux.
Les recettes ont fondu
Mais aujourd'hui, avec la fuite des adhérents, impossible d'envisager un déménagement sur un autre terrain. «Nos recettes étaient de 12 000 à 20 000 euros par an, avant 2014. Aujourd'hui, elles s'élèvent à 2000 euros, précise le président du camping. Si on veut repartir de zéro et faire tout ce que l'on a fait ici ailleurs, on en aurait pour 2 millions d'euros. Et la plupart des adhérents habitent autour de Morcourt, personne n'a envie de partir ailleurs.»
Pour tous ces désagréments, le CSC s'apprête à entamer une procédure pour réclamer des indemnités. Son avocat a chiffré le préjudice à 300 000 euros. «On a l'antériorité, rappelle Jean-Claude Berges. On ne peut pas faire une croix sur le camping.»
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