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Pourquoi déteste-t-on les vegans ?

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Posté le : 28/11/2017 03H03
Article très intéressant sur Slate.fr

Pourquoi déteste-t-on les vegans?
Justine Boulo — 27.11.2017 - 7 h 00, mis à jour le 27.11.2017 à 7 h 02
«Sectaires», «donneurs de leçon», «ascétiques», «ultrasensibles», «excentriques», «bobos»… Le discours anti-vegan ne manque pas de ressources. Mais d’où vient cette hostilité?


En octobre dernier, la commune de Sarralbe en Moselle a vu naître le tout premier camembert 100% végétal made in France. Il n’a pas fallu longtemps pour que la nouvelle se répande chez les vegans nostalgiques de fromages. Sur la page Facebook de cette entreprise locale, «Les Petits Veganne», les futurs consommateurs font part de leur excitation à l'idée de découvrir ce nouveau produit.

Mais parmi les centaines de commentaires parfois encourageants, parfois interrogateurs, les publications agressives ou ironiques abondent. «Secte vegan», «concept débile», «ineptie» ou encore «sur ce, je vais me faire cuire un gros steak de bœuf».



Un sarcasme latent
Ce type de réactions négatives à l’encontre des vegans et végétariens a un nom: la végéphobie. C’est ainsi que David Olivier nomme pour la première fois, dans le manifeste pour la Veggie Pride en 2001, ce phénomène de rejet et d’hostilité.

Cette dénomination, proche de xénophobie ou homophobie, continue de faire débat. Si les discriminations sont incomparables, le discours anti-vegan ou anti-végétarien est pourtant une réalité. Comme cette publicité pour une marque de charcuterie qui associe une famille vegan aux stéréotypes de la communauté hippie. Des tee-shirts «Nobody likes a vegetarian» («Personne n'aime les végétariens»), ou ce sticker soi-disant humoristique: «Vegetarian: Indian word for lousy hunter» («Végétarien: mot indien pour “mauvais chasseur”»).



Le sarcasme latent a abouti à des fins tragiques cette année. Un adolescent de 12 ans s’est suicidé le 19 janvier dernier, en Irlande. Il souffrait de harcèlement à l’école pour être vegan: des élèves lui jetaient des morceaux de viande à la cantine.

La médisance envers les vegan, si elle oscille de la raillerie redondante à la violence verbale, est bien présente dans l’espace public. C’est ce que démontraient Karen Morgan et Matthew Cole dans une étude publiée en 2011 dans le British Journal of Sociology. Les sociologues ont épluché la presse nationale britannique sur l’année 2007. Parmi les 397 articles mentionnant le véganisme, près de 75% avaient une résonnance négative.

L’éthique animale, un combat dénigré
Pour Karen Morgan, l'argument éthique derrière le véganisme est le point qui concentre les critiques:

«La mise en valeur de célébrités, de chefs et de blogueurs qui adoptent un régime vegan a rendu le véganisme “fashionable”, mais ces gens l’argumentent par des choix diététiques, plus que par une démarche éthique. Ce choix alimentaire reste dans la norme puisqu’il correspond à un discours contemporain légitime –le souci de santé–, mais élude le fait que le véganisme soit un choix de vie. Beaucoup trop de secteurs industriels reposent sur l’exploitation des animaux. Si, d’une manière ou d’une autre, vous bouleversez ce processus, alors automatiquement, vous sortez de la norme, et vous devenez la cible d’un discours anti-vegan.»
Les vegans et végétariens sont en premier lieu motivés –après la sensibilité écologique ou le souci diététique– par leur empathie envers les animaux. Ils rejettent toutes formes de souffrance qui découlent de l’élevage. Et c’est autour de cette prise de position que se cristallise le discours végéphobe.

Docteur en lettres modernes et auteur de Le végétarisme et ses ennemis, vingt-cinq siècles de débats, Renan Larue enseigne les vegan studies à l’Université de Californie à Santa Barbara.

Selon l’universitaire, «la santé est un argument neutre qui échappe au champ de la discussion philosophique. L’environnement est une question consensuelle maintenant. Mais l’éthique animale, étant ultra-minoritaire, on peut taper dessus. On rentre dans un domaine de la morale qui touche des cordes sensibles. Si vous fumez et je vous dis “Ah, il ne faut pas, ça donne le cancer”, je vais être agaçant, mais seulement agaçant. Si je dis “tu ne devrais pas manger des animaux, tu ne te rends pas compte, tu les tues”, là, je tape surtout sur des valeurs morales.»

Ce clivage entre vegans et omnivores, et les débats qui en découlent, sont en réalité ancestraux.

Il y a 2.000 ans, dans Les Métamorphoses, le poète latin Ovide faisait référence à un âge d’or mythique qui suit immédiatement la création de l’homme, une période désormais révolue de prospérité dénuée de toute violence —une période végétarienne:

«Mais dans cet âge antique dont nous avons fait l’âge d’or, l’homme était riche et heureux avec les fruits des arbres et les plantes de la terre; le sang ne souillait pas sa bouche. Alors l’oiseau pouvait, sans péril, se jouer dans les airs; le lièvre courait hardiment dans la campagne; le poisson crédule ne venait pas se suspendre à l’hameçon. Point d’ennemis, nuls pièges à redouter; mais une paix profonde. Maudit soit celui qui, le premier, dédaigna la frugalité de cet âge, et dont le ventre avide engloutit des mets vivants! Il a ouvert le chemin au crime.»
À LIRE AUSSI Pourquoi être vegan est tendance chez les néonazis

«Antisocial, antipatriotique, et théologiquement dangereux»
Plus tôt en Grèce, au Ve siècle avant J.-C., les disciples du philosophe et mathématicien Pythagore se réclamaient déjà du végétarisme. En cessant de consommer de la viande, ils refusaient ainsi de participer aux sacrifices lors des fêtes en l’honneur des dieux.

Pour Renan Larue, ces végétariens de la première heure «remettent en cause les fondements religieux et politiques de la société. Il y a quelque chose de profondément antisocial et même antipatriotique. Théologiquement, c’est dangereux. Les stoïciens s’opposaient aux vegans en assurant que la nature avait été créée par les dieux pour faire plaisir aux humains, que les animaux étaient à leur disposition. Les chrétiens n’ont pas inventé l’anthropocentrisme.»

Dans le monde occidental, nourri par la philosophie antique et la chrétienté, les arguments avancés par les «carnistes» –qui défendent la consommation de produits animaux– résonnent avec le discours anti-vegan de l’Antiquité.

« Aujourd’hui encore, il y a des reliquats de théologie chrétienne, estime Renan Larue. Les carnistes sous-estiment la dimension métaphysique de leur position. En affirmant que les animaux sont faits pour être mangés, en parlant d’un certain ordre du monde, il y a la question sous-jacente: ils sont faits par qui? Cela sous-entend une nature, un être supérieur, ou un dieu…»

Si la Vegan Society n’a été créée en Angleterre qu’en 1944, l’antagonisme philosophique et théologique qui persiste entre vegans et carnistes n’a rien de moderne.

Tobias Leenaert, directeur de l'organisation belge EVA (Ethical Vegetarian Alternative) va plus loin. Sur son blog The Vegan Strategist, l’auteur de Comment créer un monde végan: une approche pragmatique s’interroge sur la question morale:

«Il arrive qu’avant même d’avoir pu dire quoi que ce soit à table, les omnivores se mettent sur la défensive et se moquent de vous ou de votre “régime”. Le problème est que les gens ressentent en général que votre comportement est une condamnation implicite. Une attitude moralement bonne s’apparente souvent à un reproche moral implicite envers les autres.»
C’est la théorie qu’avancent les chercheurs Julia Minson et Benoît Monin dans une étude de 2011 intitulée «Le dénigrement des bonnes actions», basée sur l’observation des réactions des omnivores à l’encontre de végétariens.

Les participants, s’attendant à ce que les végétariens exhibent une supériorité morale, ont anticipé ce qui est perçu comme une menace –être jugés– en générant des commentaires négatifs afin de neutraliser le malaise pressenti. Dans cette litanie de commentaires, les vegans sont souvent catalogués comme «donneurs de leçon». Pour le sociologue Matthew Cole, «cette perception est largement fictionnelle. Le discours anti-vegan crée l’image du vegan prêcheur détenteur d’une vérité, mais c’est en réalité plutôt rare».

Lili Gondawa, vegan depuis sept ans et contributrice régulière au site spécialisé Vegactu témoigne:

«Je me suis éloignée des gens qui ne comprenaient pas ma démarche ou me renvoyaient quelque chose de négatif: de toute façon, cela marche dans les deux sens car je ne comprenais pas non plus leurs tentatives pour essayer sans succès de justifier la consommation de viande. Les avancées sociétales, historiquement, sont toujours dues à une minorité qui les a réclamées en se battant politiquement et médiatiquement et non, comme on pourrait spontanément le penser, à une propagation continue de l’idée dans toute la société.»
Ce rejet du véganisme s’exprime par différentes stratégies de contre-attaque. Dans une brochure dédiée à la végéphobie, Yves Bonnardel et Sara Fergé dissèquent les moqueries habituellement entendues. L’éloge du goût de la viande. Le refus brut du débat sur la souffrance animale, qui peut s’incarner par le fameux «cri de la carotte». Ou la caricature de la sensibilité du vegan. Dans Apologie du carnivore, l’éthologue Dominique Lestel considère par exemple que «le refus de manger de la viande repose sur une vision waltdisneyenne du monde».

Dans le «Que sais-je?» dédié au véganisme, Valéry Giroux et Renan Larue analysent cette posture: «Manger de la viande signalerait la maturité affective et la virilité; à l’inverse, l’exigence de justice envers les animaux serait la marque infamante des petites filles ou des hommes efféminés.»

Dissonance cognitive, quand nos actes contredisent notre pensée
Selon Martin Gibert, auteur de Voir son steak comme un animal mort et rédacteur en chef de la revue québécoise Véganes, «la cause de cette exclusion est plus psychologique que sociale. C’est lié à la dissonance cognitive».

Ce terme désigne la tension qu'une personne ressent lorsqu'un comportement entre en contradiction avec ses idées. Ce concept a été formulé pour la première fois par le psychologue américain Leon Festinger dans son ouvrage A theory of cognitive dissonance (1957).

«La plupart des gens ont de l’empathie pour les animaux, mais en même temps, la plupart des gens consomment des animaux, poursuit l’auteur canadien. Il y a donc une tension “J’aime les animaux, mais je consomme des animaux”. Pour sortir de cette dissonance cognitive, il y a plusieurs options. A/ Je change mon comportement. En arrêtant de manger les animaux, je deviens cohérent avec mes idées. B/ Je minimise les conséquences négatives de mon comportement et me persuade par exemple que non les animaux ne souffrent pas. Avec cette piqûre de rappel “ce n’est pas vital de manger de la viande”, le vegan met l’omnivore sur la défensive. La végéphobie va au contraire le conforter dans l’idée que non, c’est impossible d’être vegan. Il va surnommer le vegan de “religieux”, “sectaire”, ou de “hippie”, c’est une façon de se protéger, de contre-attaquer. Il se persuade ainsi qu’il a fait le bon choix, en se disant: “Je ne veux pas leur ressembler”.»
Ces attaques végéphobes ont pour conséquence de détourner des vegans, souvent isolés, de leur motivation. C’est ce qu’on appelle le «coût social». Selon une étude américaine de 2002, le manque de soutien de l’entourage, était l’une des premières raisons qui décourage les individus du véganisme. Mais grâce au développement des réseaux sociaux, l’instauration de la Veggie Pride en 2001 et le partage d’une culture commune, commence à se constituer une véritable communauté végane. Et avec elle, une réponse à la végéphobie.

Anne Guth, la co-fondatrice de l'entreprise lorraine de fromages vegans, affirme que les moqueries ou attaques ne lui font «ni chaud ni froid. J’ai même au contraire beaucoup de compassion pour ces gens qui sont encore dans cet enfermement. Je ne ressens ni colère ni haine. Je n’ai pas envie de les critiquer, ni de les montrer du doigt parce que j’ai été mangeuse de viande également. Qui sait si ce n’est pas moi, avant de devenir végétarienne puis vegan, qui n’aurais pas pu larguer des commentaires débiles comme ça?»
Message edité le 28/11/2017 03H29
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Paris (tout arrondissement) Paris (tout arrondissement)
Posté le : 28/11/2017 07H59
Je crois que la réponse à ta question est dans ton exposé.
Personnellement, c'est un choix de vie que je ne partage pas. Certains discours tenus par des adeptes et entendus ici ou là m'ont parfois dérangé. Ça devait venir de la façon dont les choses étaient présentées et du ton employé...
Mais de là à détester....
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Bagnols-sur-Cèze Bagnols-sur-Cèze
Posté le : 28/11/2017 09H42
Dans ma vie j’ai entendu ce mot « vegan » deux fois peut être et là je ne l’entends pas mais je le vois écrit, voilà pour l’anecdote.
Après, aujourd’hui je crois que les gens veulent simplement manger plus sain, qu’ils ont pour habitude de manger de la viande depuis des siècles et qu’ils trouvent cela bien agréable.
Ils ne se posent pas la question « ce sont des êtres vivants que l’on tuent et que l’on mange », ils se disent : un bon morceau de viande c’est bon.
Après, les gens sont sensibilisés aux conditions d’élevage et d’abattage des animaux.
Savoir que des animaux sont utilisés pour tester des produits cosmétiques les irritent mais ils sont plus conciliant lorsque c’est pour que des souris soient utilisées pour trouver des solutions pour vaincre certaines maladies.
Que certains essaient de mettre des nouveaux produits sur le marché alimentaire, cela se fait tous les jours, les industriels y travaillent durement et là le végan n’est qu’un produit de plus.
C’est comme cela qu’il faut considérer ce produit et non autrement.
Quand je lis les mots « attaques végéphobes, une véritable communauté végane, ces gens qui sont encore dans cet enfermement » … Ce sont des conneries sectaires et rien d’autres et après ils constatent : « le manque de soutien de l’entourage, était l’une des premières raisons qui décourage les individus du véganisme. ».
Les gens ont marre de tous ces foutaises d’intellectuels, de l’introduction de doctrine dans l’alimentation avec ces mots véganisme, communauté végane et tout ces autres mots sectaires qui irritent.
ils en ont marre qu’on les culpabilises parce qu’ils mangent de la viande ou autre chose… Ras le bol !!!
Ils veulent vendre des produits « vegan », très bien qu’ils disent que c’est bon, c’est doux à manger, que c’est un produit réalisé sans pesticide, naturel, bon pour la santé… eh bien d’accord.
Si les gens l’aiment, ils l’achèteront, s’ils ne l’aiment pas ils s’en détourneront, c’est tout simple.
Qu’ils arrêtent de nous casser les couilles en introduisant de l’idéologie d’intellectuels avec des mots sectaires.
Qu’ils arrêtent leur machination de culpabiliser les gens parce qu’ils mangent de la viande.
Manger ce qu’il vous plait, c’est tout simple.
Message edité le 28/11/2017 09H46
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Saint-Avold Saint-Avold
Posté le : 28/11/2017 11H09
coucou
Même pas peur !
Je ne peux pas dire que je n'aime pas les vegans, je n'en ai jamais mangé.mort de rire
J'ai lu du fromage vegan en Lorraine, j'ignorais. Mais fromage > lait > vache...Je ne comprend pas.

Bon. Sérieusement, c'est un choix de vie, pas seulement alimentaire, comme le naturisme est un choix de vie, pas seulement de nudité.

Et, grand bonheur, les deux sont compatibles, même combat !
Communiquer objectivement sur le véganisme sera plus instructif que de lister les " pour " et les " contre ".

Portez vous bien nus!

Robertbetise
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Arcachon Arcachon
Posté le : 28/11/2017 13H15
Voici le lien vers l'article auquel fait allusion Retour432 :
http://www.slate.fr/story/154157/vegans-vegetariens-vegephobie
Message edité le 28/11/2017 14H23
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Arcachon Arcachon
Posté le : 28/11/2017 14H24

Quant à l'accusation de sectarisme faite par Johnarnold, c'est une pure idée reçue. Comme le dit l'article :
Citation :
Dans cette litanie de commentaires, les vegans sont souvent catalogués comme «donneurs de leçon». Pour le sociologue Matthew Cole, «cette perception est largement fictionnelle. Le discours anti-vegan crée l’image du vegan prêcheur détenteur d’une vérité, mais c’est en réalité plutôt rare».

D'ailleurs, pour l'avoir rencontré "en vrai" à l'Églantière l'été dernier, je peux témoigner que Retour432 n'a rien d'un prêcheur sectaire !
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Fontenay-le-Comte Fontenay-le-Comte
Posté le : 28/11/2017 14H35
Et bien moi je ne connaissais pas du tout ce terme de Vegan !clin d'oeil
Et je ne savais pas du tout à quoi ça correspondait ! (comme quoi on en apprend tous les jours !)
Message edité le 28/11/2017 14H36
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Bagnols-sur-Cèze Bagnols-sur-Cèze
Posté le : 28/11/2017 14H44
Le titre c'est pourquoi déteste t-on les vegans ?

Moustapoil écrit : "Quant à l'accusation de sectarisme faite par Johnarnold, c'est une pure idée reçue."

Qu'ils mettent en avant les qualités gustatives, nutritionnelles, naturelles et ils ne recevront aucune critique. Les usagers goutteront leur produit, s'il est bon c'est derniers diront : c'est bon j'en acheterai à nouveau si cela ne leur convient pas ils n'en achèteront plus.
Mais pourquoi utilisent-ils des mots que l'on peut lire comme dans une secte pour vanter leur produit,
L'article le dit bien : "« le manque de soutien de l’entourage, était l’une des premières raisons qui décourage les individus du véganisme. ». Les gens veulent bien essayer des produits nouveaux mais ils ne veulent pas parce qu'ils l'achètent se retrouver dans une secte, dans une "communauté", se voir catalogués, se voir soutenir un groupement qui a tout l'air d'un embrigadement idéologique au prétexte que l'on achète le produit.
Les gens veulent de bons produits, plus sains, plus naturels et c'est tout.
Leurs mots sectaires, leur idéologie l'on s'en fou, l'on s'en contre fou, les gens ne veulent pas de ça.
Les consommateurs achètent de la bouffe et point barre.
Message edité le 28/11/2017 14H47
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Paris 10ème arrdt Paris 10ème arrdt
Posté le : 28/11/2017 14H56
Johnarnold
Le vegan ne vante pas un produit que l'on achète.
Etre vegan végétalien ou végétarien ne consiste pas à défendre une consommation de produit particulier, mais prone une non consommation d'animaux , pour des raisons éthiques ou de santé.
Un végétalien peut complètement se passer de produit préparé et tout faire lui même , avec des produits de saison, bio, et le plus souvent locaux.
C'est Pourquoi il serait difficile de te faire goûter un produit plus qu'un autre , mais plutôt de faire découvrir une autre façon de consommer .
Il faut juste prendre le temps ( on l'a toujours ) d'apprendre.
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Arcachon Arcachon
Posté le : 28/11/2017 15H08
Johnarnold a écrit :
Leurs mots sectaires, leur idéologie l'on s'en fout, l'on s'en contrefout, les gens ne veulent pas de ça.

Tu pourrais citer des mots sectaires employés par les vegans, dans cet article ? Et c'est qui, "les gens" au nom de qui tu parles ? Les vegans eux aussi sont des gens. Et il y a des gens qui savent les accepter et sympathiser, sans forcément pour autant se "convertir".
Johnarnold a écrit :
Les consommateurs achètent de la bouffe et point barre.

C'est aussi réducteur que de dire "Le naturiste se met tout nu et point barre".
Message edité le 28/11/2017 15H11
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Bagnols-sur-Cèze Bagnols-sur-Cèze
Posté le : 28/11/2017 15H10
retour432 a écrit : "Etre vegan végétalien ou végétarien ne consiste pas à défendre une consommation de produit particulier, mais prone une non consommation d'animaux , pour des raisons éthiques ou de santé".

Ma réponse : c'est exactement ce que je dis précédement : les gens achètent des produits, ils veulent qu'ils soient meilleurs, plus sains, plus naturel et c'est tout.
Ils ne veulent pas se retrouver dans une secte, dans une communauté", se voir catalogués, se voir soutenir un groupement qui a tout l'air d'un embrigadement idéologique au prétexte que l'on achète le produit.
Ils ont "râs le bol" qu'on viennent "leur casser les pieds" qu'on veuille les embrigader à coup d'idéologie sectaire parce qu'ils achète un yaourt, une banane.
Ils achètent de la bouffe et veulent qu'on ne viennent pas leur casser les couilles, leur donner des leçons pour ceci ou cela.
Assez, assez, assez de leçons, d'embrigadements, vous nous pompez l'air, vous emmerder les gens.
Voilà pourquoi ils ne sont pas aimés !
Message edité le 28/11/2017 15H12
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Arcachon Arcachon
Posté le : 28/11/2017 15H19
Johnarnold a écrit :
Ils ont "ras le bol" qu'on vienne "leur casser les pieds" qu'on veuille les embrigader à coup d'idéologie sectaire parce qu'ils achètent un yaourt, une banane.
Ils achètent de la bouffe et veulent qu'on ne vienne pas leur casser les couilles, leur donner des leçons pour ceci ou cela.
Assez, assez, assez de leçons, d'embrigadements, vous nous pompez l'air, vous emmerdez les gens.

Pourquoi parler toujours au nom des "gens" ?
Les vegans eux aussi sont des gens, après tout... Et il y a des gens qui savent les accepter et sympathiser, sans pour autant se sentir obligés de devenir vegans eux-mêmes.
Tu n'as toujours rien compris à ce que t'explique Retour.
Acheter tel ou tel produit est une démarche individuelle, un choix personnel, et les vegans qui en achètent n'obligent nullement les autres à en acheter, ni à les embrigader... Ils expliquent simplement leur démarche, si on le leur demande.
Message edité le 28/11/2017 15H27
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Paris 10ème arrdt Paris 10ème arrdt
Posté le : 28/11/2017 15H22
il est vrai que généralement on est sujet aux questions.
Tres souvent le vegetarien est obligé de se justifier. Il se trouve sans cesse surveillé sur son alimentation , comme si on cherchait dans sa démarche la moindre petite faille.
Je parle en connaissance de cause . Quand je me retrouve avec des omnivores , que je mange des choses différentes , alors on me juge. On surveille mon assiette en permanence. On cherche LE défaut. Et à cours d'argument , comme il est écrit dans l'article , on finit par me parler du cri de la carotte quand on la coupe.
Ce sont les autres effectivement qui nous mettent dans des cases sectaires.
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Arcachon Arcachon
Posté le : 28/11/2017 16H12
Et encore merci, Sergio, de nous avoir fait partager l'autre jour tes recettes "sectaires" ! clin d'oeil

https://www.etre-naturiste.com/forum-naturiste/recettes-vegetariennes-17215-1.html
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Saint-Julien-en-Genevois Saint-Julien-en-Genevois
Posté le : 28/11/2017 16H52
L'article cité par Retour432 est intéressant, mais il aurait été plus simple de ne citer que le lien menant à l'article comme l'a fait ensuite Moustapoil.

On utilise trois mots bien distincts pour une approche toujours plus stricte de la non-exploitation des animaux. Le vegan est le plus stricte, il ne portera par exemple aucun habit en cuir ou en laine.
végétarien --> végétalien ---> vegan

Si je peux me permettre la comparaison, expliquer ces nuances est aussi délicat qu'expliquer à un textile les différences entre :
nudiste ---> naturiste ---> nudien

Pour lui ce sont tous des gens qui aiment vivre nus!
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Paris 10ème arrdt Paris 10ème arrdt
Posté le : 28/11/2017 17H06
La différence entre les trois cités aiglon est tres simple et ne prête pas à confusion.

Végétarien= ne mange aucun animaux , sauf des produits de provenance animale. ( lait œufs fromage ).
Végétalien : ne mange aucun animaux ni provenance.
Vegan est beaucoup plus philosophique. Ca va effectivement jusqu'à l'interdiction de toute utilisation animale.

Généralement le circuit est le suivant
On commence vegetarien
On continue végétalien ( ma voie)
On termine vegan.

Je me suis personnellement débarrasse ( je les ai donnés pour ne pas me faire de l'argent sur le dos de l'animal qui a perdu la vie pour ce vêtement ). de tout ce qui était en cuir chez moi. ( anciens blousons , chaussures etc ).
Je n'achète plus rien non plus qui contient de la laine.
Mes chaussures aujourd'hui sont veganes.
J'essaie de plus en plus de limiter ma complicité dans l'exploitation animale.
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Clermont-Ferrand Clermont-Ferrand
Posté le : 28/11/2017 17H58
Et oui le RACISME n'a pas de limites,

il y a des Végaphobes! (C'est difficile de réfléchir intelligemment)

Je côtoie des Végans au boulot, et en dehors,
ils n'ont jamais chercher à m'entrainer dans leur idéologie/leur secte si tenté qu'ils soient sectaires! En tous cas c'est pas mon impression!

Perso je mange très peut de viande.

Quoi qu'il en soit, la consommation de viande diminue à grande vitesse, et tant mieux!

droite L 114, y contribue intelligemment.

Ce qui m’emmerde le plus dans tous ça, c'est que 30% de la viande produite ne soit jamais consommée et finisse à la poubelle depuis la production à la consomation
!
naturiste
Message edité le 28/11/2017 18H01
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Saint-Avold Saint-Avold
Posté le : 28/11/2017 18H27
retour432 a écrit :
La différence entre les trois cités aiglon est tres simple et ne prête pas à confusion.

Végétarien= ne mange aucun animaux , sauf des produits de provenance animale. ( lait œufs fromage ).
Végétalien : ne mange aucun animaux ni provenance.
Vegan est beaucoup plus philosophique. Ca va effectivement jusqu'à l'interdiction de toute utilisation animale.

Généralement le circuit est le suivant
On commence vegetarien
On continue végétalien ( ma voie)
On termine vegan.

Je me suis personnellement débarrasse ( je les ai donnés pour ne pas me faire de l'argent sur le dos de l'animal qui a perdu la vie pour ce vêtement ). de tout ce qui était en cuir chez moi. ( anciens blousons , chaussures etc ).
Je n'achète plus rien non plus qui contient de la laine.
Mes chaussures aujourd'hui sont veganes.
J'essaie de plus en plus de limiter ma complicité dans l'exploitation animale.
Merci pour ces éclaircissements .
On ne peut que respecter celles et ceux qui veulent une vie plus saine, physiquement, psychiquement, philosophiquement, et qui avancent dans ce sens. Le naturisme est déjà un pas vers une vie plus saine.
Bravo à toi Serge pour ton engagement dans cette démarche.
Fi de tous les détracteurs, qui n'ont une vision globale que de la taille de leur estomac.
L'exploitation animale existe depuis des millénaires, pour la survie d'abord, mais c'est vite devenu un commerce, puis un trafic. Dollars Uber Alles !
Puis les fibres plastiques sont arrivées, hissant la peau de bête à un produit de luxe.
Réduire cela...
Ça fait des mécontents !
Pourtant, il ne s' agit que de vivre.
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Royère-De-Vassivière Royère-De-Vassivière
Posté le : 28/11/2017 19H32
Entre ceux qui craquent pour le cru mort de rire, ceux qui mangent sans gluten et les vegan.. .

J'avoue que j ai tout à partager SAUF un repas.
(Le cru en été reste possible)
Message edité le 28/11/2017 19H33
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Saint-Julien-en-Genevois Saint-Julien-en-Genevois
Posté le : 28/11/2017 20H44
Picub a écrit :
ceux qui mangent sans gluten et les vegan


Attention à ne pas mélanger, le vegan a fait un choix, que l'on doit respecter mais qui peut aussi poser problème si on l'invite à notre table. Manger sans gluten est généralement une obligation médicale (allergies) et lorsque un "sans gluten" ou "sans lactose" vient partager notre repas il est de bon ton d'en tenir compte dans le choix du menu.
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Dernière réponse de chrRépondre