laucatebis a écrit :
Difficile de savoir le nombre, non pas exact, mais le plus proche de la réalité.
Effectivement, l’occupant a déplacé contre leur volonté des familles entières (personnes âgées, femmes, enfants) vers les territoires occupés, voire même déportés vers des destinations inconnues, pas toujours faciles à tracées, car diverses.
Des enfants ont perdu le contact avec leurs parents. Des mères, des familles sont désunies. On croirait relire les pages les plus sombres des rafles et déportations massives entre 40 – 45 des familles juives par les nazis et leurs complicités locales.
Ces enfants isolés, ont été déclarés orphelins et déportés en russie et forcés à l’adoption inévitable.
En parallèle, la procédure a été simplifiée pour obtenir la nationalité russe pour les mineurs déclarés orphelins ou sans protection parentale. Ceci a permis à des familles russes d’adopter aisément ces enfants.
De nombreux cas de personnes mineures fuyant, sans leur parents ou sans accompagnants reguliers ou autorisés, les zones de combat, ont ainsi été arêtés aux check-points et confiées à la surveillance de l’administration des régions sous occupation russe.
De nombreux enfants sont passés à travers les mailles du filet et nous avons pu en récupérer un grand nombre venant momentanément augmenter le nombre des enfants évacués des orphelinats des zones de combats vers nos orphelinats de fortune en Moldavie et autres pays frontaliers.
Il est nécessaire, et nous tous le demandons, que ces transferts contraints et de déportation de civils, notamment des enfants, de l'Ukraine vers la Russie, poussent à mener une enquête en tant que crime contre l'humanité.
Dans les agglomérations graduellement envahies, des habitants piégés ont été déplacés par la force, la menace, vers des régions envahies, interdisant l’accès vers d’autres sorties de la ville. De nombreux habitants ont témoigné avoir été obligés de monter dans des car d’ évacuation vers les régions occupées. C’est un crime de guerre et même peut-être un crime contre l'humanité.
Bien évidemment, il faudra que les responsables de ces crimes rendent des comptes.
Au regard du droit international humanitaire et des lois de la guerre, il est clair que le transfert forcé de civils est strictement interdit.
Pour les enfants, il y a des protections supplémentaires qui obligent à ne pas séparer les membres d’une famille. Autrement dit, exigence de veiller à ce que ces personnes ne soient pas séparées si des transfert de populations ou des évacuations sont exercées par l’occupant.
Le Statut de Rome de la Cour pénale internationale (CPI) est sans ambiguïté : le transfert ou la déportation contraintes peuvent constituer un crime de guerre et un crime contre l'humanité. Les modifications de statut familial ou personnel, en particulier la nationalité des enfants, est prohibée par la quatrieme convention de Geneve en 1949.
Lø