turbigo a écrit :
Les moustiques n'aiment pas le froid !
Celui qui a dit ça n'est jamais allé dans des régions nordiques ou polaires ...
Au contraire, ils pullulent et c'est souvent insupportable. Sans parler des tans, tiques et autre bestioles également porteuses de maladies.
Oui bien sur, le moustique Tigre ne s'est pas encore adapté à la scandinavie. Ca va venir, Ca va venir ... [wink]
Et oui c'est vrai , jamais je n'aurais pu imaginer cela , on en apprend tous les jours , merci turbigo
Je cite :
"L'un des pays, où le moustique boréal sévit avec le plus d'intensité est celui de l'Alaska et de la mer de Behring ; il existe là des îles, d'où les moustiques ont réussi à chasser les hommes, comme le moucherons de la fable s'attaquant au lion. Les chercheurs d'or du Yukon, ce district aujourd'hui fameux de l'Alaska, ont eu à en faire l'épreuve et notre photographie, empruntée à la Keystone Co, montre le costume original dont il faut s'affubler pour opérer le lavage de l'or dans ces cuvettes de fer creuses qu'on nomme des " pans ". Sur le cliché original, il est même aisé d'apercevoir les milliers de petits points blancs, semblables à des grains de poussière, qui saupoudrent le vêtement des deux travailleurs et représentent autant d'ennemis ailés. On retrouve le même ennemi dans toute la région de la Laponie suédoise, désormais si importante pour l'industrie du fer par la mise en exploitation des grands gisements de Kirunuvara et l'ouverture toute récente de la ligne de chemin de fer réunissant Lulea à Ofotenfjord, c'est-à-dire le nord de la Baltique à l'Atlantique. J'ai pu éprouver là que, si l'on voulait être à peu près tranquille, il fallait, sans un instant de répit, vivre les mains gantées et la tête rigoureusement enveloppée d'un voile de gaze hermétiquement clos, recouvert à son tour, sur les cheveux et la nuque, d'une sorte de bonnet de toile. C'est là, sans doute, un petit détail bien insignifiant, que les géographies dédaignent de mentionner ; mais, maintenant que cette nouvelle ligne va attirer à elle une partie des voyageurs allant au Cap Nord, beaucoup d'entre eux, malgré la rapidité relative avec laquelle le train les emportera, seront peut-être amenés à considérer que ces milliers, ces millions d'adversaires toujours renaissants valent la peine d'être au moins attendus et combattus par une judicieuse, par une patiente et intelligente stratégie. "