Posté le : 28/06/2021 08H10
Samedi 13 juin
La venue du roi Charles
La composition des équipes de garde de jour :Aujourd’hui, ce sont
1 : Paul Frisch, Stéphane Spohr
2 : Jacques Martin, André Martinet, Helga Wilkinson
3 : Pierre Spohr, Gretel Wilkinson
4 : Albert Fart, Joseph Spohr, Denis Martinet,
5 : Paul Spohr, Roland Martinet
6 : Bernard Spohr, Georgette Fart, Benoît Spohr
Les tours de garde de nuit : trois gardes à chaque poste.
À vingt heures :
Est : Gabriel Holz Alain Hahn, Valérie Maigret,
Ouest : Alexandre Dumas, Natacha Rich Michèle Holz,
À deux heures :
Est : Abel Hahn Nissa Levy, Nathalie Rich,
Ouest : Elysa Lévy, Pacôme Maigret, Agnès Poly
Liste des invités, ultimes mises au point.
Les parents des soldats :
Alix : Guillaume Holz, bûcheron, de Tenquin.
Xavier : Jean-Louis Stamm, aubergiste, de Laudrefang.
Marie Stamm, épouse de Jean-Louis.
Charles : Vivien Kauf, commerçant, de Naborum.
Achille : Émile Gouvy, forgeron, de Hombourg.
Armand : Roger Capes, maraîcher, de Tenquin.
Le Borgne : Fernand Bauer, de Durandalem.
François : Fernand Bauer, de Durandalem.
Gabin : Damien Fleich, boucher, de Naborum.
Angel, épouse de Damien.
Hugues : Richard Schaff, éleveur de bétail, de Naborum.
Carole Schaff, épouse de Richard
Nadège Schaff, sœur de Hugues.
Joseph : Louis Brett, ébéniste, de Laudrefang.
Les ecclésiastiques:
L’archevêque d’Oche, Pierre d’Estaque ,l’évêque de Mettis, Denis Le Bon, l’archiprêtre des Glandières, Simon de Beauvoir.
Les abbés: des Glandières, Jean Christian, de Naborum, Cyrille Jacques, de Laudrefang, Thomas Drill, de Falkenberg, Jacques Kirsch, de Hombourg, Georges Cluser et de Tenquin, Benoît Bern.
Les bourgmestres: de Naborum, Laudrefang, Falkenberg, Hombourg, Tenquin. Ainsi que leurs épouses, et quelques notables de leurs bourgs.
De Naborum, dix-neuf personnes. De Laudrefang, huit personnes. De Falkenberg, dix-huit personnes. De Hombourg, onze personnes. De Tenquin, seize personnes.
Les bardes arrivent comme demandé le matin : deux de Tenquin, quatre de Falkenberg, un de Naborum, et un chœur d’hommes de Hombourg. Charles devra être accueilli en musique ! Ceux de Falkenberg sont trompettes.
Apollinaire les accueille, et ils vont de ce pas répéter dans les Thermes. Apo insiste sur le protocole des Thermes : douche, puis rester nus !
Les trompettes de Falkenberg sont puissantes ! Dave, le barde de Naborum, a une cornemuse.
Les bardes de Hombourg ont des voix puissantes. Ceux de Tenquin jouent aussi du tambour !
Apo leur chante le chant appris par les enfants. Ils vont le reprendre derrière eux, en chœur !
Mais l’arrivée du roi dans les Thermes sera accompagnée par les trompettes. La plus belle résonance, c'est au niveau de la piscine.
Au portail ouest, deux grandes calèches arrivent. Ce sont Madame Claude et ses filles. Comme promis, il y en a vingt !
Roland Martinet leur ouvre, et les emmène aux Thermes. Guillaume Bardot, le gérant de l’hôtel, les accueille, nu. « Bonjour mesdemoiselles ! Vous allez toutes prendre une douche, puis je vous emmène dans votre quartier provisoire ! » Et les filles se douchent, se sèchent, elle sont accompagnées par Brigitte et Martine Bardot, qui les emmènent dans un des dortoirs de l’hôtel. Une grande table est disposée au milieu, remplie de victuailles et de boissons diverses. « Voilà, c’est ici que vous vous retrouverez, nous avons dressé un buffet pour vous, à volonté. Si vous voulez vous vêtir, sur chaque lit il y a une tunique. Vous interviendrez plutôt en soirée, mais rien ne vous empêche de vous promener dans la maison. La cérémonie aura lieu juste à côté.
« Mais où devront-elle exercer ? » demande Madame Claude.
« Les chambres d’hôtel sont là tout le long. Il y a une clé sur chaque porte. Vous vous enfermerez pour exercer, puis, une fois fini, vous sortirez, vous fermerez la porte à clef, vous donnerez la clé à Lydie Stone et Joséphine Basin - il présente les filles - qui se chargeront de changer la literie, et Louis Hoste et Bérangère Stark - il les présente - se chargeront de l’entretien des chambres. Voici Pierre Lang, agent de sécurité, il est là pour que vous ne soyez pas importunées ! Vous êtes libres, et personne ne peut vous imposer quoi que ce soit ! Vous avez des questions ?...
Non ? Bien, alors, je vais vous montrer les suites, à l’étage au-dessus, où vous exercerez aussi. Suivez-moi. »
Et la troupe gravit l’étage. Elles sont accueillies par le personnel.
« Voici Alphonse Holz, le responsable d’étage. Il est à votre disposition en cas de problème. Juliette et Émilie Stone sont les filles de service, qui s’occuperont du bien-être du roi et de sa suite. Madeleine et Thérèse Stone s’occupent du linge. Tout linge utilisé sera systématiquement remplacé. Léon Stark et Francine Hoste s’occupent de garder une parfaite propreté dans tout l’étage. Si vous faites des taches, dites-le-leur ! dit-il en souriant.»
« Olivier et Oscar Stone sont les gardes de l’étage, ils veillent à la sécurité de tous. »
« Voilà ! tout est dit. Nous comptons sur votre professionnalisme pour mener cela de main de maître... »
« Ne vous inquiétez pas ! dit madame Claude. Tout sera parfait ! »
Bien ! descendons, Madame Claude, vous venez avec moi à la Résidence, nous mangeons là-bas. Mesdemoiselles, Bon appétit, vous avez tout ce qu’il vous faut, sinon n’hésitez pas à demander au personnel que je vous ai présenté ! »
Les filles sont ravies de l’accueil, et mangent avec appétit les plats proposés.
Les invités arrivent les uns après les autres. Bientôt, la cantine de la Résidence est bondée !
Le roi au village
« Le roi arrive ! » dit Roland Martinet, envoyant le message mental à Jacou, qui le transmet à tout le monde.
Les premiers cavaliers s'arrêtent devant le portail.
« Ouvrez ! Au nom du roi ! »
Le portail s’ouvre. Cinq cavaliers pénètrent dans l’enceinte du village, et observent les alentours. Ils remarquent d'emblée la muraille qui escalade la colline de chaque côté.
« « Impressionnant... Au moins, ici, le roi sera en sécurité ! » dit l'un des cinq cavaliers. Il s’agit d’Aleski Leskigson, le Viking, qui fait partie de la garde du roi, avec ses cousins.
« La dernière fois, il n’y avait rien de tout cela ! C’est juste pour le roi ?
- Non, dit Jacou qui arrive à cheval, vêtu d’une tunique. C’est pour nous protéger ! Depuis votre passage, nous avons été attaqués trois fois !
- Je vois ! Des gardes... Mais pourquoi sont-ils nus ?
- Notre village est nudiste, J’ai mis une tunique pour accueillir le roi, mais avec sa permission, je l’enlèverai !
- Bien ! Le roi peut entrer ! »
Les trompettes ont pris position discrètement sur les tours. Quand Charles arrive, il est accueilli en fanfare ! Il est précédé par son capitaine de la garde, qui en passant devant Jacou fait un signe de la main : « Salut Jacou ! » « Salut Jean ! » répond-il. Il a reconnu Jean d’Ortega, le père adoptif de Dillon, et maitre de la garde du roi.
Suivant Jacou et Jean, entourée par les Vikings, la troupe arrive devant les Thermes, accueillie par les tambours et la cornemuse. Jacou descend de cheval, Jean fait de même, les Vikings aussi. Et Charles descend de son cheval devant la porte des Thermes. Apo fait chanter les enfants qui entonnent le chant appris...
Sa couronne en auréole
Vers la victoire il s'envole
Sacré, sacré Charles gagne,
Sacré Charles gagne !
Charles est ravi de cette charmante attention. Les enfants scandent le refrain, repris ensuite en musique par les bardes. Des lyres, des fifres accompagnent les chœurs.
Le roi gravit les marches. En haut, une haie d’honneur est faite par les soldats en costume de guerrier, l’épée brandie devant eux. Le roi les regarde un peu étonné, ces soldats qui semblent presque des jouvenceaux.
Il est guidé vers le trône. Parcourant du regard l’assistance, il s’assoit.
Tous les invités ont gravi les marches. Le silence se fait. Jacou prend la parole : « Sire ! C’est un honneur pour le village de Durandalem de vous accueillir ! »
Je m’avance alors, en tunique. Devant le roi, je m'agenouille, et je brandis l’épée à bout de bras. « Sire... La Durandal ! » Les trompettes sonnent.
Charles alors se lève. Il s'avance vers moi, me relève, et admire l'épée rutilante, que je tiens maintenant à bout de bras. Un présent de Dieu et un gage de loyauté envers la couronne. Il la saisit, surpris par son faible poids. Le silence se fait dans la salle. La prenant d'une main sûre, il la fait bénir par l'archevêque d’Aix, Pierre d’Estaque, puis me pose sa lame à plat sur l'épaule : « Robert, forgeron de Durandalem, de par la volonté de Dieu, du pape, et de ton roi, et par la lame de Durandal, je te nomme Grand Maître Forgeron du royaume ! »
La plus haute distinction accordée par un roi à un forgeron !
Puis il fait avancer son chef de la garde royale, Jean d'Ortega, qui prend Durandal des mains de Charles et se dirige vers Dillon. Trompettes.
« À genoux, Dillon ! Par le pouvoir qui m'est conféré, je te fais capitaine de la garde du roi. Toi et tes hommes, dorénavant, vous ne vivrez que pour la sauvegarde de notre roi ! » dit-il en lui posant à son tour la Durandal sur l'épaule. Puis il la rend à son légitime propriétaire, le roi Charles le Grand ! Les gardes promus, Dillon en tête, vont l'un après l'autre s'agenouiller devant Charles et lui prêtent serment. Charles, Durandal à bout de bras, clame : « Durandalem, tes habitants sont bénis par Dieu ! » Puis il ajoute : " Et maintenant, que les festivités commencent !"
Et au son des trompettes, de la cornemuse, et des chœurs qui chantent la gloire des Carolingiens, Charles, étonnant tout le monde, se déshabille en disant : « Profitons de ce jour béni que le Seigneur nous donne pour nous montrer à son image ! »
Charles est un homme grand, sept pieds, vingt-six ans. Robuste, les cheveux blond presque blancs, le visage rond et un nez long, le torse musclé, et un sexe de six pouces sous sa toison blanche. Des jambes fines... mais des grands pieds, comme sa mère, Berthe !
Même nu, il impose le respect !
« Alléluia ! » clament les ecclésiastiques, qui, montrant l’exemple, laissent choir leurs soutanes.
Et tout le monde se retrouve nu. L’ordre royal ne se discute pas ! Sa cour ne s'attendait pas à cela...
Jacou les invite . « Venez prendre une douche rafraîchissante, en bas, et profitez de la piscine ! » Et quelques dignitaires, un peu gênés d’être nus, descendent aux douches, accueillis par les filles.
« Sire, nous avons préparé vos appartements ! Si vous voulez me suivre… » Et ils montent d’un étage, suivis de près par les Vikings.
Ils pénètrent dans la suite. Les Vikings constatent que des couchages sont prévus pour eux. Charles est ébahi par cette suite dotée de tout le confort.
« Je voudrais prendre un bain ! » dit Charles.
Ses désirs sont des ordres.
Aussitôt, deux anges apparaissent... Ce sont Juliette et Émilie Stone, qui lui font couler le bain, et l’installent confortablement dans une eau bien chaude. Sans qu’il ait besoin de demander, elles entreprennent de le laver. Il apprécie ces mains douces sur son corps. Et bien sûr, quand elles s’approchent du bas-ventre, Charles se laisse faire...
Les Vikings sont un peu envieux. « Nous aussi, nous aimerions qu’on nous lave comme ça ! »
« Pas de souci ! » répond Jacou. Et aussitôt, il demande qu'on fasse venir cinq filles dans la suite royale. Peu de temps après, les cinq Vikings sont frottés sous la douche par cinq magnifiques demoiselles, qui leur dispensent tous les plaisirs qu’ils souhaitent.
Charles fait signe à ses deux anges de le rejoindre dans le bain. Elles jettent un regard interrogatif à Jacou, qui acquiesce mentalement. « Si vous en avez envie, bien sûr, vous pouvez ! » Alors, elles descendent dans le bain avec Charles. Juliette se met à califourchon sur lui. Jacou sort discrètement…
Les soldats, trois compagnies de vingt-cinq hommes, se sont arrêtés à l’auberge. Ils n’en reviennent pas de voir ces filles nues les servir ! Mais le chef de la garde les a prévenus : au moindre faux pas, à la moindre incorrection de leur part, c’est le fouet ! Alors, ils se tiennent cois, et goûtent cet excellent vin que leur servent Berthe et Aline. Estelle et Alison, elles, n’ont pas voulu rater la cérémonie de la remise de la Durandal !
Quelque temps plus tard, le roi entreprend de visiter le village. Il a laissé les Vikings au coin des boissons des Thermes.
Il est escorté par sa nouvelle garde, qui s’est mise nue. Il est accompagné de sa cour et d'une dizaine de notables. Il parcourt à pied les chemins du village, pose des questions, se fait acclamer au passage par des « Vivat ! » « Vive le roi ! » et répond d’un geste amical de la main. Quand il arrive à l’auberge, ses soldats attablés sur la terrasse lèvent leur canon en criant : « Vive le roi ! ». Il entre et demande un canon de vin. « C’est un grand honneur, Sire, que de vous recevoir dans mon auberge ! » lui dit Berthe.
« Mes soldats, savent-ils se tenir, au moins ? » demande-t-il. « Oh oui ! Ils sont très respectueux ! » répond Aline.
Jacou arrive et dit aux soldats : « Braves soldats du roi, je vous invite à prendre vos quartiers ! Suivez-moi ! » Et il les emmène aux Thermes, où tous passent sous la douche.
« Vos habits seront lavés et séchés pour votre départ. Vous aurez des couchages, à l’étage, avec une tunique sur chaque lit si vous avez froid.
Mais il fait très chaud, et vous pouvez rester nus, comme nous tous !
Voici vos lits, il y a vingt lits par chambre, des douches et des coins d’aisance. Les tables sont dressées avec des en-cas à volonté, mais ce soir vous aurez un vrai repas en bas. Des filles sont à votre disposition pour des moments intimes. Respectez-les, elles sont là pour vous, pour votre plaisir. Ce ne sont pas des objets, ni des esclaves. Montrez-vous dignes d’être des soldats du roi Charles ! »
Les soldats sont sidérés ! Une vingtaine de filles nues toutes plus belles les unes que les autres, se présentent à eux. Elles conduisent les soldats dans les chambres, seuls, ou à deux. Et c'est tout un manège de portes qui se verrouillent, de filles et de soldats qui sortent, d’agents de service qui nettoient... Et cela dure jusqu’en soirée.
Charles se promène, visite la mine et la fonderie. Axell lui dit : « Sire, voici une contribution de Durandalem aux efforts de Votre Majesté pour maintenir la paix dans le royaume. »
Et il lui montre une chariote remplies de petites doubles-livres-or. Il y en a bien deux cents, qui valent vingt sous chacune.
« Et tout cela sort d’ici ? » demande le roi. « Oui, nos mineurs ont extrait le minerai, et ma compagne et moi – il présente Gabrielle – nous l'avons fondu pour le transporter plus facilement. »
« C’est magnifique ! C’est un véritable trésor ! » et il prend une double-livre qu’il garde en main.
Puis le roi monte sur le chemin de guet du côté sud, contemple la mine d’en haut, ainsi que le village en contrebas. Puis il redescend par la tour ouest et va visiter l’école de soldats.
Ensuite, il retourne aux Thermes, va dans sa suite, et demande si ses anges sont par ici. Elles apparaissent aussitôt, et viennent sur le lit avec lui…
Annexe 77.
Message edité le 26/05/2022 23H48