Etre-naturiste
Mot de passe perdu
M'inscrire gratuitement
Vous connecter
Mot de passe perdu M'inscrire gratuitement

Durandalem, une histoire...

< 1 ... 4 5 6 ... 21 >
Dernière réponse de ditschRépondre
non connecté
contacter Moustapoil
fermer
Pour pouvoir contacter ce membre, vous devez être connecté

connectez-vous ou inscrivez vous
Inscrit le : 15/05/2009
Messages : 124651
Arcachon Arcachon
Posté le : 21/06/2021 13H51
On soulignera aussi que le narrateur Roro le Schmit est un mesureur d'exception... mort de rire
non connecté
contacter loetba
fermer
Pour pouvoir contacter ce membre, vous devez être connecté

connectez-vous ou inscrivez vous
Inscrit le : 06/10/2010
Messages : 16875
Bergerac Bergerac
Posté le : 21/06/2021 13H57
Moustapoil a écrit :
On soulignera aussi que le narrateur Roro le Schmit est un mesureur d'exception... mort de rire
Ditsch a écrit :
C'est un être d'exception, ce Dillon !


Ca en dit long sur le monsieur !!!
non connecté
contacter ditsch
fermer
Pour pouvoir contacter ce membre, vous devez être connecté

connectez-vous ou inscrivez vous
Inscrit le : 15/09/2008
Messages : 26369
Saint-Avold Saint-Avold
Posté le : 21/06/2021 17H49
ça en dit large aussi ! mais cela se passerait il y a fort longtemps...
non connecté
contacter ditsch
fermer
Pour pouvoir contacter ce membre, vous devez être connecté

connectez-vous ou inscrivez vous
Inscrit le : 15/09/2008
Messages : 26369
Saint-Avold Saint-Avold
Posté le : 22/06/2021 09H25
L’orage

Le soldat Achille revient de son inspection des lieux de l’incendie. « Il n’y a plus de fumées, mais le vent a tourné. Il souffle de l’ouest, et il est de plus en plus fort ! De gros nuages s’amoncellent à l’ouest, je crois qu’on va se prendre une belle averse ! »

À peine a-t-il prononcé ces mots qu’un grand coup de tonnerre retentit ! Dans le village, le vent soulève des tourbillons de sable, on n’y voit guère à quelques pas.

« Surveillez quand même les lieux. Avec ce vent, il pourrait reprendre, le feu ! »

La température s’est considérablement rafraîchie. Le vent qui souffle de plus en plus fort est froid. et bientôt, des trombes d’eau s’abattent sur le village. Il n'est que dix-huit heures, mais on a l'impression qu' il fait nuit, tellement les nuages sont noirs.

Anatole allume les chandeliers dans la grande salle de l’école. Dans les Thermes, on a fermé toutes les portes et les fenêtres. Thomas Fergusson et Émile Lutz ont allumé les chandeliers au niveau du coin des boissons, où tout le personnel s’est réuni.

À la Garderie, comme à la Résidence, tout le monde s’est réuni à la cantine, où là aussi des chandeliers ont été allumés.

Les gardes relevés, Paul Spohr, Roland Martinet, Bernard Spohr, Georgette Fart et Benoît Spohr sont venus à pied, grelottant de froid. Impossible de voler avec ces bourrasques ! Child leur donne des serviettes et des tuniques pour qu’ils se réchauffent. Les soldats sont nus aussi. Gael sort à leur intention un stock de capes et de tuniques, pour rejoindre l’école.

Ils rentrent ensemble. Les soldats, les gardes, Axell, Gabrielle et Jean, se protègent sous une grande bâche, affrontant la pluie qui tombe à verse, et le vent d’ouest, si violent qu’ils ont du mal à avancer ! Le chemin est boueux, ils ont les pieds dans l’eau, et se dépêchent d’arriver à l’abri ! À l’école, Anatole a laissé le portail ouvert...

L’orage est au-dessus du village. La foudre est tombée sur l’ancienne carrière, sans doute sur la trémie ! Les gardes du côté sud signalent qu’il n’y a pas de dégâts.

La soirée se déroule ainsi, sous cet orage persistant, qui s'obstine à rester au-dessus du village. Je suis chez Child. Ma famille et Nadège sont avec moi, c’est l’essentiel !

Je me prends à imaginer un véhicule fermé qui pourrait nous emmener là où nous voulons, bien à l’abri ! Une sorte de chariot, mais sans cheval, avec un système qui ferait tourner les roues, comme dans les monte-personnes. Cela nécessiterait une chaudière à bord, pour faire de la vapeur. Mais par la même occasion, nous aurions du chauffage ! Pour l’hiver, ce serait bien...

La pluie ne faiblit pas.  Au portail est, les gardes signalent que la mare de décantation déborde, et que le pré derrière chez Émile est inondé. L’eau entoure presque complétement la Garderie.

Elvire Koch arrive, les habits en lambeaux, les bras en sang :

« On est inondés, Alvin ! Il y a de l’eau dans l’abattoir !

- Mais que t’est-il arrivé ?

- J’ai voulu venir te prévenir, gémit-elle. Mais le vent s’est engouffré dans ma cape, que j’avais nouée à la taille, et m’a trainée dans les cailloux au bord du chemin ! » 

Jacou aussitôt la prend en charge, et lui soigne ses coupures aux bras. Child lui sert un bon potage chaud, et voilà bientôt Elvire toute réconfortée ! Jacou lui rappelle alors qu’elle a le pouvoir d’appeler à distance. « Ah oui, c’est vrai ! Mais je n’y ai pas pensé, je ne m’en suis encore jamais servi ! »

Les gardes à la porte ouest me signalent que la roue à aube de la cascade s’est mise en travers, et ne tourne plus ! Et les gardes de la muraille nord signalent que la grande réserve d’eau déborde malgré tout.

Jacou se renseigne sur l’état des bâtiments et des maisons des villageois.

Anatole dit que tout va bien, que les soldats sont bien arrivés, et qu’ils sont au sauna avec les gardes pour se réchauffer. La  chaudière consomme beaucoup. Le tirage est important, à cause du vent.

Adrien, à la Résidence,  ne signale pas de problème.  Les mineurs sont rentrés, et tout le monde est au chaud dans la cantine. On va bientôt manger.

Florent Molle, à la Garderie, dit que pour l’instant, ils sont encore au sec. Mais que peut-être ils devront bientôt se réfugier dans les écuries, un peu plus haut sur la colline.

Thomas Fergusson, aux Thermes, dit : « Tout va bien, tout le personnel est en bas, au coin des boissons. Les techniciens inaugurent le chauffage. Cela fonctionne, l’air chaud nous réchauffe bien ! »

Émile et Adèle signalent qu’ils ont rejoint Nestor et Hantz dans leurs appartements. La ferme a les pieds dans l’eau !

P’tit Louis appelle au secours ! Le moulin est cassé, de l’eau s’engouffre dans sa maison. Les Muller sont coincés dans le moulin ! Il faut vite aller les tirer de là !

Child amène des cordes. « Que chacun s’attache, ainsi on pourra mieux résister... Allez, on y va ! » Et Child, Alvin, Roger et moi, nous partons dans la tempête secourir les infortunés meuniers ! Nous arrivons au moulin, la roue est tombée.  Child dit à P’tit Louis de prendre une corde et d’attacher ensemble Isabeau, Jeanne et Gérôme... et que lui et Berthe s'attachent à une autre, et nous les tirerons. Le sauvetage se passe bien. Mais nous sommes tous trempés jusqu’aux os ! Child dit à Joel d’ouvrir les douches pour réchauffer la famille, et Gael et son frère s’activent pour faire un bon feu de cheminée. Heureusement, le bois est stocké au sec !

Nous arrivons aux douches. Vite, nous enlevons nos tuniques trempées, et nous nous séchons vigoureusement, les uns les autres, près du feu.

Berthe - la Berthe de Child - arrive avec des boissons chaudes et de l’alcool pour nous réchauffer.

Fernand nous signale qu’il a recueilli les bigotes et le curé chez lui. Tout va bien,  ils sont au chaud !

Les Stein, eux, nous signalent qu’ils sont chez les Kaas. Mais ils ont froid, ils ont été inondés. Et l’eau monte encore, ils vont bientôt devoir partir !

Child organise à nouveau un convoi de sauvetage. Il demande aux Stein de s’attacher ensemble, on vient les chercher. Bientôt, les Kaas, tous les Stein, les deux hommes, les deux femmes, et les trois enfants sont au sec dans les douches.

Les Hune signalent que chez eux, ça va. Le niveau de l’eau est bien en dessous de leur maison.

Les Frisch signalent que les Hair et les Pepin sont avec eux, et que tout va bien.

Il est vingt heures. Les gardes de nuit ont pris le relais, bien équipés. Les gardes de jour côté ouest, Paul Frisch et Stéphane Spohr sont allés directement à la Résidence. Les autres, Jacques Martin, André Martinet, Helga Wilkinson, Pierre Spohr, Gretel Wilkinson, Albert Fart, Joseph Spohr et Denis Martinet arrivent à l’auberge trempés et transis de froid.

« Allez donc aux douches ! leur conseille Child. il y a un bon feu ! »  Et ils s’y rendent, et prennent une douche bien chaude, se frottant mutuellement le dos pour plus de chaleur, puis en se séchant avec les serviettes. Les voilà réchauffés ! Un bon coup de gnole leur redonne des couleurs !

« Quel temps ! soupire Helga. On se croirait dans mon pays... »

Dans l’auberge, les tables sont dressées pour que chacun puisse manger. Dehors, il pleut toujours, mais le vent s’est calmé.

Jamais, de mémoire de villageois, il n'est tombé autant d’eau ! Dire qu'hier encore on se plaignait de la sécheresse...

Au loin, on entend l’orage qui s’éloigne. Les gardes de nuit inquiets signalent de grosses volutes de fumées sur toute la forêt, à l’est et au nord ! Jacou les rassure et leur répond que ce n’est de la vapeur d’eau... Le résultat de la pluie tombée sur un sol encore chaud. Mais c’est bien qu’ils soient restés vigilants !

La pluie a cessé ! Le niveau baisse rapidement. Émile dit que sa maison est à nouveau hors d'atteinte de l'eau, mais que tout est trempé !

Child propose à P’tit Louis et à sa famille de dormir ici sur place, ainsi qu'aux Stein et aux Kaas.

J'ai toutes les raisons de penser que notre maison est inondée elle aussi. Jacou nous propose de venir dormir à l’école, il y a de la place ! Nous acceptons, et nous partons en pataugeant vers l’école, dans le chemin boueux. Les gardes nous accompagnent.  Ils rentrent chez eux, en face, à la Résidence.

Dans la cantine de la Résidence, les gens mangent, boivent. Certains s’essaient au chant avec Apollinaire. Parfois au risque de faire pleuvoir de nouveau, disent les mauvaises langues !  Juliette Stone est venue avec sa sœur Émilie pour aider Jean à décorer son appartement. Il aurait préféré que Juliette vienne seule, mais il va faire avec ! Elles ne seront pas trop de deux pour l'aider. Après avoir mangé, tous trois montent commencer le travail...

(Annexe 76. )

Les sœurs prennent congé de  Jean, pour regagner leur appartement aux Thermes. Demain, elles doivent se lever tôt ! Le chemin entre les deux bâtiments est pavé, heureusement. Le reste est bien boueux...
non connecté
contacter ditsch
fermer
Pour pouvoir contacter ce membre, vous devez être connecté

connectez-vous ou inscrivez vous
Inscrit le : 15/09/2008
Messages : 26369
Saint-Avold Saint-Avold
Posté le : 23/06/2021 06H28
          Mardi 9 juin

Le nettoyage du village

                               La composition des équipes de garde de jour :

Equipe 1 :                         8-10 pause.    10-14 est.         14-16 pause.     16- 20 ouest.

Equipe 2 :                         8-10 pause.    10-14 nord.      14-16 pause.     16- 20 sud.

Equipe 3 : 8-10 est.        10-12 pause.    12-16 ouest.     16-18 pause.     18-20 est.

Equipe 4 : 8-10 nord.     10-12 pause.    12-16 sud.        16-18 pause.     18-20 nord.

Equipe 5 : 8-12 ouest.    12-14 pause.    14-18 est.         18-20 pause.

Equipe 6 : 8-12 sud.       12-14 pause.    14-18 nord.      18-20 pause.

Deux gardes pour les équipes 1, 3, et 5, et trois gardes pour les équipes 2, 4, et 6.



Aujourd’hui, ce sont 1 : Georgette Fart, Roland Martinet

                                  2 : Paul Spohr, Benoit Spohr, Gretel Wilkinson

                                  3 : Jacques Martin, André Martinet

                                  4 : Bernard Spohr, Stéphane Spohr, Helga Wilkinson

                                  5 : Pierre Spohr, Denis Martinet,

                                  6 : Albert Fart, Paul Frisch, Joseph Spohr

Les tours de garde de nuit : trois gardes à chaque poste.

À vingt heures :

Est : Abel Hahn Nissa Levy, Nathalie Rich,  
Ouest : Elysa Lévy, Pacôme Maigret, Agnès Poly
À deux heures :             

Est : Gabriel Holz Alain Hahn, Valérie Maigret,
Ouest : Alexandre Dumas, Natacha Rich Michèle Holz,


Ce matin, Gretel Wilkinson s’est réveillée avec un gros mal de gorge. Elle demande à voir Jacou, et se rend à l’école. Elle ne prend la garde qu’à dix heures. Jacou, par mesure de précaution, fait distribuer une potion contre le mal de gorge à tous les gardes, bien que celui de Gretel n’ait pas l’air contagieux. Ce n’est qu’une bronchite, un refroidissement. Estelle, Alison, Benjamin, Nadège et moi, nous avons fini de déjeuner. Nous allons constater les dégâts.  Cela va être une rude journée de réparations et de nettoyage !

Déjà, à la grande forge, la roue est cassée ! J’envoie Estelle et les enfants voir l’état de notre maison, et j'appelle Michel à la rescousse. Jean nous rejoint. À nous trois, nous sortons la roue de la cascade. Je dois la renforcer par un cerclage et renforcer l’axe, mais cela va l’alourdir et je vais perdre de l’énergie. À moins que....  Si je creuse un peu le fond, je pourrai descendre l’axe de la roue, et la hauteur supplémentaire compensera cette perte d’énergie !

Estelle me dit que chez nous, heureusement, les dégâts sont minimes. Quelques centimètres d’eau dans la forge, mais plus rien dans l’habitation, toute l’eau est maintenant partie.

Je demande donc à Alison d’allumer le feu de la forge. Elle sait le faire, m’ayant déjà vu maintes fois opérer.

J'interroge Pierrot et Claude Stein, les cantonniers, pour savoir s’ils seraient disponibles, une fois qu’ils auront nettoyé chez eux. Ils me répondent que ça va, que tout est parti, qu'il n’y a pas de dégâts. Il faut juste que ça sèche.  Ils ont allumé la chaudière pour avoir de la chaleur. Ils peuvent donc venir creuser le trou sous la cascade !

L’eau est froide, et ne peut être arrêtée pour l’instant. Mais courageusement, ils traversent, et se retrouvent derrière la chute, là où ils peuvent creuser sans avoir l’eau sur eux.  Mais ils se sont quand même bien mouillés.  Ils auront bien besoin de se réchauffer quand ils ressortiront ! Alors, j’ai allumé le feu de la forge...

C’est plus facile qu’ils le pensaient, la dalle rocheuse ne fait qu’un pouce d’épaisseur. Et en dessous, c’est de l’argile. Ils arrivent rapidement à creuser trois pieds sous la cascade. Il faut aussi creuser le lit du ruisseau, sinon la roue va baigner dans l’eau et être freinée.

Jacou arrive, et confirme : « Oui, ce ruisseau, il faut l’élargir, et creuser plus profondément son lit. Et tout le long de son parcours, jusqu’après le bac de décantation à l’entrée du village ! Quant à celui qui descend par chez Michel, lui aussi doit être creusé et élargi... La roue du moulin de P’tit Louis a cédé sous la pression de l’eau. C’est un travail colossal, mais il faut s’y atteler ! Les mineurs vont venir vous aider, ce sera plus rapide ! »

Pierrot et Claude sont rassurés. Si les mineurs creusent aussi, oui, ce sera vite fait !

Le trou pour la roue est fini.

Et voilà les mineurs annoncés qui arrivent avec leurs pics et leurs pioches. Huit des dix mineurs creusent. Le neuvième, Eddy Thill, avec son épaule fracturée, ne peut pas creuser. Alors, il s’occupe de les ravitailler en boissons et nourriture.  Quant au dixième, Axell, il est à la fonderie avec Gabrielle. Tous deux sont occupés à réparer les dégâts de la foudre, qui a quand même tordu quelques tôles.

Bientôt le ruisseau plus profond est derrière les Thermes. Les mineurs creusent un nouveau lit, plus profond, à côté de l’ancien, ce qui leur permet de travailler au sec !

Michel, Jean et moi, nous réparons la roue de la cascade. Je forge un cerclage qui fera le tour de la roue. Et bientôt, nous pouvons la mettre en place, sous la cascade. Bien trempés  gelés par cette eau glaciale, nous la fixons. Elle tourne impeccablement, et même plus vite qu’avant !  Nous allons près du foyer nous réchauffer et nous sécher. Nous frottons nos corps avec des serviettes chaudes. Et enfin, je peux raccorder le bras d’énergie sur la roue, qui entraîne tous les mécanismes, le soufflet, la scie à tronc, la crémaillère d’alimentation de la citerne en haut de la colline nord.

Helga Wilkinson, de garde au mur nord, me dit que ce n’est pas la peine, la crémaillère. La cuve d’eau est pleine et déborde. Je la remercie, et je désolidarise le bras qui actionne la crémaillère.

Nous descendons alors au moulin, pour constater que sa roue aussi a besoin d’être renforcée !

Cet après-midi, les mineurs en seront au niveau du moulin pour le creusement du ruisseau. On pourra installer une roue plus grande, le moulin aura plus de puissance ! P’tit Louis, pour l’heure, nettoie sa maison, avec Isabeau, Jeanne et Gérôme. Berthe ronchonne dans son coin. Ça nous fait sourire.  « Ben oui ! dit-elle en colère. Avec tout ça,  moi, je n’ai plus de machine pour laver toutes ces affaires pleines de boue !  Et en plus, ça vous fait rire, vous autres ! » . Nous nous éclipsons sans mot dire, pour préparer le matériel et réparer la roue.

Le ruisseau a repris son cours normal. Il est encore bien boueux, mais bientôt, dans son nouveau lit, il sera de nouveau limpide !

Chacun s’affaire à nettoyer les dégâts des eaux. Le Fernand, avec Yvonne et les trois commis, nettoient les maisons des bigotes et du curé, qui ont été inondées. La chapelle aussi a pris l’eau.

Clovis est venu prêter main forte à Alvin Koch, aidé par Elvire et Roger, pour nettoyer son abattoir. Puis Roger passe chez Émile pour prendre un cheval. Il doit se rendre à l’abbaye des Glandières ce matin.

Chez Émile, avec Adèle, Nestor et Hantz, l’habitation est nettoyée, tout est à nouveau propre.

Aux Thermes, la classe des enfants a repris. Les enfants reviennent les uns après les autres, une fois leur maison nettoyée ! Apollinaire leur explique ce qui s’est passé hier soir : l’orage, le temps, le climat…

Il est l’heure de passer à table.

« Cet après-midi, nous irons voir les chevaux d’Émile ! » annonce Apollinaire. « Ouaiiis ! » s'écrient en chœur les enfants.

Le soleil est revenu depuis ce matin, il fait à nouveau bien chaud, Chantal a préparé une mixture à répandre pour éloigner les moustiques, qui ne vont pas tarder à proliférer, avec toutes ces flaques d’eau stagnante un peu partout. Elle  laisse à l’auberge de nombreux flacons à la disposition des villageois .
non connecté
contacter ditsch
fermer
Pour pouvoir contacter ce membre, vous devez être connecté

connectez-vous ou inscrivez vous
Inscrit le : 15/09/2008
Messages : 26369
Saint-Avold Saint-Avold
Posté le : 24/06/2021 08H10
Heureux projets

Chez P’tit Louis, le ruisseau est maintenant bien profond. J’ai installé la roue sur une crémaillère, mue par deux flotteurs, ce qui permet d’ajuster automatiquement la hauteur de la roue suivant le niveau d’eau. Cela garantira un entraînement constant de la roue. P’tit Louis est épaté par mon ingéniosité ! La roue tourne régulièrement, plus vite qu’avant. Le moulin est à nouveau en fonction, et Berthe est ravie, sa machine tourne on ne peut mieux !

Nous nous rendons donc à la carrière, où les tourtereaux Axell et Gabrielle travaillent à construire leur fonderie.

Je mets en place la chaudière, le foyer, les générateurs de vapeur, la cuve d’eau, le système d’entraînement de la turbine de ventilation de la galerie de mine… Jean est épaté de tout ce qu’il apprend, et retient bien toutes les méthodes et astuces... Ce sera un bon forgeron !

Axell me demande s'il est possible de construire une maison ici, dans la carrière.

« Oui, pas de problème. Le terrain appartient à Joseph Stein, et au Borgne qui est son héritier. Mais je pense que tu peux lui acheter ce terrain pour construire. tu n’as qu’à faire les plans.

- Ils sont déjà faits ! Avec Gabrielle et moi, nous voulons ceci ! »

Et il me montre son plan, sur lequel quatre habitations se jouxtent.

« Mais pourquoi quatre ?

- Pour réunir ma famille, dit Axell, pour recevoir des amis... Et si l'affaire prend de l'expansion, pour loger des futurs fondeurs ! 

- Vous voyez loin, les jeunes ! C’est bien. Je vais soumettre cela à Jacou. Tout à l’heure, on se voit à l’auberge.  Mais il faudra des pierres ! »

Nous terminons nos installations, Nous empruntons du charbon dans la réserve de Michel, et bientôt la chaudière est en fonction. Le générateur de vapeur fonctionne, et la turbine commence à tourner. Tout cela est de bon augure !

Nous allumons le foyer, pour essayer de faire fondre le minerai. Au bout d’un moment, un liquide jaune coule dans un moule. « Nous avons réussi ! » crient Axell et Gabrielle, qui s’embrassent, tout heureux.

En fin d’après-midi, la fonderie est en marche ! Axell réfléchit au moyen de rendre cela plus automatique, et me fait part de ses réflexions.

« On pourrait avoir un tapis qui sortirait le minerai une fois fondu, vers le tas de scories. ce pourrait être des caisses d’aciers sur une crémaillère actionnée comme la turbine ! Le remplissage de la trémie pourrait se faire d’une façon similaire !

- Excellente idée ! On va mettre ça au point...

- Mais pour l’heure, allons boire un canon ! »

Et nous descendons, Axell, Gabrielle, Jean, Michel et moi. Gabrielle emporte avec elle le premier lingot de la fonderie !

Les mineurs aussi viennent d’arriver. Ils demandent à Joel s’ils peuvent prendre une douche.

« On a passé la journée à traîner dans le ruisseau ! » rigolent-ils. Joel consent. Ce nouveau ruisseau était nécessaire !

« Et vous en êtes où ? demande Child.

- Nous avons terminé ! » dit Pierrot Stein. Les deux ruisseaux, jusqu’après le portail ! Ces mineurs sont des surhommes... »

Gabrielle attend le retour des mineurs pour faire une annonce. Jacou arrive quand les mineurs reviennent de la douche.

Je fais part à Jacou du projet de maison de Gabrielle et d'Axell. Il est tout à fait pour. Et par la pensée, j’annonce aussitôt cela à Gabrielle, qui crie de joie ! Tout le monde se demande quelle est cette excitée qui crie ainsi...

Elle prend alors la parole : « Pour celles et ceux qui ne me connaissent pas : je suis Gabrielle Krier, la fille du médecin de Naborum. J’ai suivi une formation de forgeron chez Lemas, j'ai peaufiné cette formation chez Robert... Et maintenant, je suis amoureuse d’Axell Wilkinson, le mineur.  À nous deux, nous avons monté le projet de construire une fonderie pour le minerai que les mineurs extraient. Dans la vieille carrière, là où débouche une galerie de la mine. Et avec l’aide de Robert, de Michel, et de Jean, nous l’avons construite, cette fonderie. Et voici notre premier lingot d’or ! »

Elle tente en vain de le tenir à bout de bras, mais il pèse bien soixante livres... Heureusement, Axell vient à la rescousse ! Et à eux deux, ils brandissent la pièce d’or avec fierté.

« Combien ça vaut, ça ? » demande Pierre Spohr, qui après son tour de garde est venu boire un coup avec Denis Martinet, Albert Fart, Paul Frisch et Joseph Spohr.

- Au bas mot, dix mille deniers !  estime Raoul Frisch qui arrive à l’instant.

- Tant que ça ?  Tu es sûr ?  demande Paul Frisch.

- À peu près ! Il y a bien une pinte et demie...

- Eh bien, nous l’offrons au village, qui nous a si gentiment accueillis ! dit Axell.

- Nous allons construire notre maison à  côté de la carrière, dit Gabrielle. Et je dois vous annoncer un autre projet qui me tient à cœur, rajoute-t-elle en se tournant vers  Axell... Nous allons nous marier ! »

Axell est stupéfait... Elle ne lui avait encore rien dit... Et, lui,  il n'avait pas osé ! Voilà qui est heureux ! il étreint Gabrielle dans ses bras, et ils s’embrassent longuement et tendrement, sous les applaudissements de l’assemblée.

Jacou demande à Roger si à l'abbaye des Glandières, il a pu obtenir la liste des invités pour la venue du roi. Roger la lui tend.

Jacou alors lui demande d’aller chercher l’abbé Paul, il est concerné !

Une fois le curé à l’auberge,  Jacou dit :

« Nous commençons à préparer la fête de samedi. Voici la liste des blancs-seings délivrés par l’abbaye des Glandières, par ordre de l’Archevêque d’Oche, transmis par l’évêque de Mettis pour la cérémonie d’accueil. Elle se fera au niveau du restaurant des Thermes qui sera aménagé pour cela. Paul, tu devras accueillir les ecclésiastiques, et organiser la messe de bénédiction des soldats du roi dimanche matin, qui aura lieu au même endroit.

Sont invités officiels :

-L’archevêque d’Oche, l’évêque de Mettis, l’archiprêtre des Glandières, l’abbé de Naborum, l’abbé de Laudrefang, l’abbé de Falkenberg, l’abbé de Hombourg, et l’abbé de Tenquin.

-Les bourgmestres de Naborum, Laudrefang, Falkenberg, Hombourg, Tenquin. Ainsi que leurs épouses, et quelques notables de leurs bourgs.

-Les familles des soldats.

Apollinaire, tu auras avec toi des bardes, deux de Tenquin, quatre de Falkenberg, un de Naborum, et un chœur d’hommes de Hombourg. Charles devra être accueilli en musique ! Ceux de Falkenberg sont trompettes.

Roger, tu vas prévenir tout ce monde ! Je te donnerai une liste. Tu commenceras dès demain, par Tenquin, tu commanderas aussi deux charrettes de pierres là-bas. »
Message edité le 26/05/2022 23H44
non connecté
contacter ditsch
fermer
Pour pouvoir contacter ce membre, vous devez être connecté

connectez-vous ou inscrivez vous
Inscrit le : 15/09/2008
Messages : 26369
Saint-Avold Saint-Avold
Posté le : 25/06/2021 08H29
          Mercredi 10 juin

La fonderie

La composition des équipes de garde de jour :

Aujourd’hui, ce sont 1 : Paul Spohr, Gretel Wilkinson,

                                  2 : Jacques Martin, Paul Frisch, André Martinet,

                                  3 : Bernard Spohr, Helga Wilkinson,

                                  4 : Pierre Spohr, Benoît Spohr, Denis Martinet,

                                  5 : Albert Fart, Joseph Spohr,

                                  6 : Georgette Fart, Stéphane Spohr, Roland Martinet,

Les tours de garde de nuit : trois gardes à chaque poste.

 À vingt heures :

Est : Gabriel Holz Alain Hahn, Valérie Maigret,
Ouest : Alexandre Dumas, Natacha Rich Michèle Holz,
À deux heures :             

Est : Abel Hahn Nissa Levy, Nathalie Rich,  
Ouest : Elysa Lévy, Pacôme Maigret, Agnès Poly


Roger a pris un cheval chez Émile, et il est parti faire sa tournée d’invitations.

Axell, dès l’aube, a allumé la chaudière et le générateur de vapeur, afin d’actionner la turbine.

Les mineurs sont retournés dans la galerie. Ils apprécient cette arrivée d’air frais qu'envoie la turbine installée à la carrière !

La veine d’or descend dans les entrailles de la colline, vers l’est, bien au-delà de la limite du territoire de Durandalem. Peu à peu, elle s’amenuise, et d’autres minerais, contenant du plomb, font leur apparition. Vers le sud, au-delà du puits d’aérage, le filon est presque vertical, et les mineurs doivent installer des étages pour exploiter la veine. Un peu plus bas, une autre veine repart vers l’ouest. Ils devraient pouvoir y accéder par l’entrée de l’enclave, ils vont creuser par là.

Avec une entrée à l’ouest par l’enclave, une entrée à l’est par la carrière, et un puits d’aérage au sud, la mine est maintenant bien ventilée.

La fonderie est en marche. Des blocs de deux pintes d’or sont coulés et posés les uns sur les autres. Chacun pèse quatre-vingts livres ! Gabrielle se dit qu’avec tout cet or, on pourrait faire des briques de construction. Axell lui répond qu’il a une mission, fabriquer des tablettes de deux livres-or en quantité, pour les remettre au roi quand il viendra.

Je dois encore fournir le creuset pour refondre l’or afin de le mouler dans les récipients contenant deux livres-or. Je l’installe cet après-midi.

.Le creuset est en place, le foyer est en route, les blocs d’or fondent et coulent dans les moules. À la fin de la journée, plus de cent tablettes sont déjà coulées.

Les mineurs ont percé la galerie ouest qui rejoint la veine inferieure.

Roger est revenu de Tenquin. Il nous informe que les pierres arriveront demain matin. Comme d’habitude, c'est du rapide !
non connecté
contacter ditsch
fermer
Pour pouvoir contacter ce membre, vous devez être connecté

connectez-vous ou inscrivez vous
Inscrit le : 15/09/2008
Messages : 26369
Saint-Avold Saint-Avold
Posté le : 25/06/2021 08H36
          jeudi 11 juin

La maison de la fonderie


                               La composition des équipes de garde de jour :

Equipe 1 :                         8-10 pause.    10-14 est.         14-16 pause.     16- 20 ouest.

Equipe 2 :                         8-10 pause.    10-14 nord.      14-16 pause.     16- 20 sud.

Equipe 3 : 8-10 est.        10-12 pause.    12-16 ouest.     16-18 pause.     18-20 est.

Equipe 4 : 8-10 nord.     10-12 pause.    12-16 sud.        16-18 pause.     18-20 nord.

Equipe 5 : 8-12 ouest.    12-14 pause.    14-18 est.         18-20 pause.

Equipe 6 : 8-12 sud.       12-14 pause.    14-18 nord.      18-20 pause.

Deux gardes pour les équipes 1, 3, et 5, et trois gardes pour les équipes 2, 4, et 6.

Aujourd’hui, ce sont 1 : Roland Martinet, Georgette Fart

                                  2 : Joseph Spohr, Paul Spohr, Stéphane Spohr,

                                  3 : Denis Martinet, Pierre Spohr

                                  4 : Helga Wilkinson, Bernard Spohr, Paul Frisch,

                                  5 : André Martinet, Jacques Martin

                                  6 : Gretel Wilkinson, Albert Fart, Benoît Spohr

Les tours de garde de nuit : trois gardes à chaque poste.

À vingt heures :

Est : Abel Hahn Nissa Levy, Nathalie Rich,  
Ouest : Elysa Lévy, Pacôme Maigret, Agnès Poly
À deux heures :             

Est : Gabriel Holz Alain Hahn, Valérie Maigret,
Ouest : Alexandre Dumas, Natacha Rich Michèle Holz,


Dès l’aube, les cantonniers se sont mis au travail à la carrière. D’après les plans dessinés par Axell et Gabrielle, ils creusent les fondations de cette grande habitation, qui fera quand même cent pieds sur trente, sur deux niveaux. De quoi faire quatre beaux appartements, et une grande écurie pour loger une dizaine de chevaux !

Le mur arrière de la bâtisse sera la paroi rocheuse de la carrière. Cela économisera près de deux milles pieds carrés de pierres !

Il est bien dix heures quand deux grandes charrettes arrivent au portail est. Georgette Fart reconnait les frères Gotsch venant de Tenquin avec les pierres commandées pour Axell.

« Je vous ouvre. Prenez le chemin à gauche qui monte à la carrière ! »

Et les charrettes gravissent la colline, pour arriver sur les lieux.

Axell et Gabrielle ont vite fait de les décharger, grâce à leurs pouvoirs. Les frères Gotsch alors vont prendre une douche et quelques canons à l’auberge. Comme d’habitude !

Les cantonniers commencent à ériger les murs, les maçons de Mettis leur ont donné plein d’astuces et de trucs de métier. Par exemple le mortier à base d’argile et de scories de charbon, qui est un très bon ciment. Bientôt les mineurs interviennent pour les linteaux au-dessus des fenêtres et des portes, et pour poser dans la foulée le plancher de l’étage, et l’escalier d’accès extérieur.

À midi, l’étage est déjà bien avancé. Ce soir, le toit sera posé !

Je suis passé poser quelques tuyaux. La chaudière pour l’habitation va arriver, ainsi que les cuves pour la réserve d’eau et l’eau chaude, avec aussi un générateur de vapeur assez conséquent. Pour deux chambres froides, deux lave-linges, et deux lave-vaisselle, mais aussi pour une crémaillère, pour amener l’eau dans la cuve depuis le ruisseau derrière chez Michel.

Le soir, nous nous retrouvons chez Child à commenter cette vitesse de construction dont nous sommes maintenant capables !

« D’ici samedi, nous aurons quitté la Résidence ! » dit Axell, tout excité d’avoir sa propre maison.  Et mes sœurs auront chacune leur appartement ! »
non connecté
contacter ditsch
fermer
Pour pouvoir contacter ce membre, vous devez être connecté

connectez-vous ou inscrivez vous
Inscrit le : 15/09/2008
Messages : 26369
Saint-Avold Saint-Avold
Posté le : 26/06/2021 08H50
         Vendredi 12 juin

Les préparatifs

                               La composition des équipes de garde de jour :

Equipe 1 :                         8-10 pause.    10-14 est.         14-16 pause.     16- 20 ouest.

Equipe 2 :                         8-10 pause.    10-14 nord.      14-16 pause.     16- 20 sud.

Equipe 3 : 8-10 est.        10-12 pause.    12-16 ouest.     16-18 pause.     18-20 est.

Equipe 4 : 8-10 nord.     10-12 pause.    12-16 sud.        16-18 pause.     18-20 nord.

Equipe 5 : 8-12 ouest.    12-14 pause.    14-18 est.         18-20 pause.

Equipe 6 : 8-12 sud.       12-14 pause.    14-18 nord.      18-20 pause.

Deux gardes pour les équipes 1, 3, et 5, et trois gardes pour les équipes 2, 4, et 6.

Aujourd’hui, ce sont 1 : Jacques Martin, Albert Fart,

                                  2 : Paul Spohr, Roland Martinet, Benoît Spohr,

                                  3 : Bernard Spohr, Pierre Spohr

                                  4 : André Martinet, Joseph Spohr, Helga Wilkinson

                                  5 :  Paul Frisch, Georgette Fart

                                  6 : Denis Martinet, Stéphane Spohr, Gretel Wilkinson


Les tours de garde de nuit : trois gardes à chaque poste.

À vingt heures :

 Est : Valérie Maigret, Michèle Holz, Alain Hahn,
Ouest : Gabriel Holz, Alexandre Dumas, Natacha Rich,
À deux heures :

Est : Nissa Levy, Agnès Poly, Nathalie Rich, 
Ouest : Elysa Lévy, Abel Hahn, Pacôme Maigret


Tout le monde est sur le pied de guerre...

Alvin s’est fait livrer des quartiers de viandes, il en a rempli sa chambre froide ! Il a découpé des viandes pour l’auberge, la Résidence, la Garderie, mais surtout pour les Thermes, vu le nombre probable de gens à restaurer ! Le boucher de Naborum, Damien Fleich, est venu en renfort avec Angel.

Les gardes du portail est sont affairés aujourd’hui ! Une charrette de charbon arrive, conduite par Pierre, qui demande où le livrer. Pierre Spohr lui dit d’aller à la carrière, le chemin qui monte à gauche, après la forge de Robert.

Une autre charrette vient de Mettis, remplie de caisses de boissons diverses, qu’il faut livrer aux Thermes et à l’auberge.

Des sacs de blé et de farine, arrivent au portail ouest. Georgette indique le chemin du moulin.

Richard Schaff est venu avec Carole, qui donne un coup de main à Clothilde, Il a ramené sa rôtissoire chez Clovis. Je trouve un système pour la brancher sur l’axe du générateur de vapeur, et cela tourne tout seul.  Richard et Clovis sont contents, ils peuvent enchaîner les rôtissages de poulets !

Roger Capes est chez le Fernand. Il a ramené une pleine charrette de légumes de toutes sortes, et des fruits qu’il a trouvés sur les marchés de Mettis. Dans le champ, les commis travaillent à cueillir tout ce qui est mangeable !

Une grande charrette de foin arrive chez Émile. Sous peu, il devra gérer des dizaines de chevaux ! Les gardes de nuit lui apporteront une aide précieuse...

Dans les Thermes, les deux concierges, Thomas Fergusson et Émile Lutz, aidés par Anatole et Adrien Molle,  aménagent l’étage où auront lieu les cérémonies.

Le trône sur lequel le roi s’assoira est en place. Sculpté dans du bois noble, par Marianne et Mariette, expertes en la matière, il est magnifique... Et les tentures cousues par les buandières Josiane et Josette sont splendides !

Au rez-de-chaussée, de grandes tables sont dressées devant le coin des boissons pour attabler la centaine de soldats du roi.

Au restaurant, à l’étage, les invités et les notables mangeront avec Son Altesse.

Les infrastructures des Thermes seront fermées, réservées à Charles et à sa suite.

La cantine de la Résidence servira de salle pour nourrir tous les intervenants qui se relaieront aux services.

Dans le pré, en face des Thermes, les bûcherons construisent une tribune où le roi prendra place pour assister aux festivités.  Il y aura des joutes équestres, des combats à l’épée, un concours de tir à l’arc…

À l’école des enfants, Apo a appris une chanson aux enfants, une chanson du barde Franz Gall. Ils seront très fiers de la chanter au roi !
non connecté
contacter ditsch
fermer
Pour pouvoir contacter ce membre, vous devez être connecté

connectez-vous ou inscrivez vous
Inscrit le : 15/09/2008
Messages : 26369
Saint-Avold Saint-Avold
Posté le : 28/06/2021 08H10
          Samedi 13 juin

La venue du roi Charles


        La composition des équipes de garde de jour :Aujourd’hui, ce sont
                                   1 : Paul Frisch, Stéphane Spohr
                                  2 : Jacques Martin, André Martinet, Helga Wilkinson
                                  3 : Pierre Spohr, Gretel Wilkinson
                                  4 :  Albert Fart, Joseph Spohr, Denis Martinet,
                                  5 : Paul Spohr, Roland Martinet
                                  6 : Bernard Spohr, Georgette Fart, Benoît Spohr

Les tours de garde de nuit : trois gardes à chaque poste.

À vingt heures :

 Est : Gabriel Holz Alain Hahn, Valérie Maigret,
Ouest : Alexandre Dumas, Natacha Rich Michèle Holz,
À deux heures :

Est : Abel Hahn Nissa Levy, Nathalie Rich,  
Ouest : Elysa Lévy, Pacôme Maigret, Agnès Poly


Liste des invités, ultimes mises au point.

Les parents des soldats :

Alix : Guillaume Holz, bûcheron, de Tenquin.

Xavier : Jean-Louis Stamm, aubergiste, de Laudrefang.

              Marie Stamm, épouse de Jean-Louis.

Charles : Vivien Kauf, commerçant, de Naborum.

Achille : Émile Gouvy, forgeron, de Hombourg.

Armand : Roger Capes, maraîcher, de Tenquin.

Le Borgne : Fernand Bauer, de Durandalem.

François : Fernand Bauer, de Durandalem.

Gabin : Damien Fleich, boucher, de Naborum.

             Angel, épouse de Damien.

Hugues : Richard Schaff, éleveur de bétail, de Naborum.

               Carole Schaff, épouse de Richard

               Nadège Schaff, sœur de Hugues.

Joseph : Louis Brett, ébéniste, de Laudrefang.


Les ecclésiastiques:

L’archevêque d’Oche, Pierre d’Estaque ,l’évêque de Mettis, Denis Le Bon, l’archiprêtre des Glandières, Simon de Beauvoir.

Les abbés:  des Glandières, Jean Christian, de Naborum, Cyrille Jacques, de Laudrefang, Thomas Drill, de Falkenberg, Jacques Kirsch, de Hombourg, Georges Cluser et de Tenquin, Benoît Bern.


Les bourgmestres: de Naborum, Laudrefang, Falkenberg, Hombourg, Tenquin. Ainsi que leurs épouses, et quelques notables de leurs bourgs.

De Naborum, dix-neuf personnes. De Laudrefang, huit personnes. De Falkenberg, dix-huit personnes. De Hombourg, onze personnes. De Tenquin, seize personnes.


Les bardes arrivent comme demandé le matin : deux de Tenquin, quatre de Falkenberg, un de Naborum, et un chœur d’hommes de Hombourg. Charles devra être accueilli en musique ! Ceux de Falkenberg sont trompettes.

Apollinaire les accueille, et ils vont de ce pas répéter dans les Thermes. Apo insiste sur le protocole des Thermes : douche, puis rester nus !

Les trompettes de Falkenberg sont puissantes ! Dave, le barde de Naborum, a une cornemuse.

Les bardes de Hombourg ont des voix puissantes. Ceux de Tenquin jouent aussi du tambour !

Apo leur chante le chant appris par les enfants. Ils vont le reprendre derrière eux, en chœur !

Mais l’arrivée du roi dans les Thermes sera accompagnée par les trompettes.  La plus belle résonance, c'est au niveau de la piscine.

Au portail ouest, deux grandes calèches arrivent. Ce sont Madame Claude et ses filles. Comme promis, il y en a vingt !

Roland Martinet leur ouvre, et les emmène aux Thermes. Guillaume Bardot, le gérant de l’hôtel, les accueille, nu. « Bonjour mesdemoiselles ! Vous allez toutes prendre une douche, puis je vous emmène dans votre quartier provisoire ! » Et les filles se douchent, se sèchent, elle sont accompagnées par Brigitte et Martine Bardot, qui les emmènent dans un des dortoirs de l’hôtel. Une grande table est disposée au milieu, remplie de victuailles et de boissons diverses. « Voilà, c’est ici que vous vous retrouverez, nous avons dressé un buffet pour vous, à volonté. Si vous voulez vous vêtir, sur chaque lit il y a une tunique. Vous interviendrez plutôt en soirée, mais rien ne vous empêche de vous promener dans la maison. La cérémonie aura lieu juste à côté.

« Mais où devront-elle exercer ? » demande Madame Claude.

« Les chambres d’hôtel sont là tout le long. Il y a une clé sur chaque porte. Vous vous enfermerez pour exercer, puis, une fois fini, vous sortirez, vous fermerez la porte à clef, vous donnerez la clé à Lydie Stone et Joséphine Basin - il présente les filles - qui se chargeront de changer la literie, et Louis Hoste et Bérangère Stark - il les présente - se chargeront de l’entretien des chambres. Voici Pierre Lang, agent de sécurité, il est là pour que vous ne soyez pas importunées ! Vous êtes libres, et personne ne peut vous imposer quoi que ce soit ! Vous avez des questions ?...

Non ?  Bien, alors, je vais vous montrer les suites, à l’étage au-dessus, où vous exercerez aussi. Suivez-moi. »

Et la troupe gravit l’étage. Elles sont accueillies par le personnel. 

« Voici Alphonse Holz, le responsable d’étage. Il est à votre disposition en cas de problème. Juliette et Émilie Stone sont les filles de service, qui s’occuperont du bien-être du roi et de sa suite. Madeleine et Thérèse Stone s’occupent du linge. Tout linge utilisé sera systématiquement remplacé. Léon Stark et Francine Hoste s’occupent de garder une parfaite propreté dans tout l’étage. Si vous faites des taches, dites-le-leur !  dit-il en souriant.»

« Olivier et Oscar Stone sont les gardes de l’étage, ils veillent à la sécurité de tous. »

« Voilà ! tout est dit.  Nous comptons sur votre professionnalisme pour mener cela de main de maître... »

« Ne vous inquiétez pas ! dit madame Claude. Tout sera parfait ! »

Bien ! descendons, Madame Claude, vous venez avec moi à la Résidence, nous mangeons là-bas. Mesdemoiselles, Bon appétit, vous avez tout ce qu’il vous faut, sinon n’hésitez pas à demander au personnel que je vous ai présenté ! »

Les filles sont ravies de l’accueil, et mangent avec appétit les plats proposés.

Les invités arrivent les uns après les autres. Bientôt, la cantine de la Résidence est bondée !



Le roi au village

« Le roi arrive ! » dit Roland Martinet,  envoyant le message mental à Jacou, qui le transmet à tout le monde.

Les premiers cavaliers s'arrêtent devant le portail.

« Ouvrez ! Au nom du roi ! »

Le portail s’ouvre.  Cinq cavaliers pénètrent dans l’enceinte du village, et observent les alentours. Ils remarquent d'emblée la muraille qui escalade la colline de chaque côté.

« « Impressionnant... Au moins, ici, le roi sera en sécurité ! » dit l'un des cinq cavaliers. Il s’agit d’Aleski Leskigson, le Viking, qui fait partie de la garde du roi, avec ses cousins.

« La dernière fois, il n’y avait rien de tout cela ! C’est juste pour le roi ?

- Non, dit Jacou qui arrive à cheval, vêtu d’une tunique. C’est pour nous protéger !  Depuis votre passage, nous avons été attaqués trois fois !

- Je vois ! Des gardes... Mais pourquoi sont-ils nus ?

- Notre village est nudiste, J’ai mis une tunique pour accueillir le roi, mais avec sa permission, je l’enlèverai !

- Bien ! Le roi peut entrer ! »

Les trompettes ont pris position discrètement sur les tours. Quand Charles arrive, il est accueilli en fanfare ! Il est précédé par son capitaine de la garde, qui en passant devant Jacou fait un signe de la main : « Salut Jacou ! » « Salut Jean ! » répond-il. Il a reconnu Jean d’Ortega, le père adoptif de Dillon, et maitre de la garde du roi.

Suivant Jacou et Jean, entourée par les Vikings, la troupe arrive devant les Thermes, accueillie par les tambours et la cornemuse. Jacou descend de cheval, Jean fait de même, les Vikings aussi. Et Charles descend de son cheval devant la porte des Thermes. Apo fait chanter les enfants qui entonnent le chant appris... 

Sa couronne en auréole

Vers la victoire il s'envole

Sacré, sacré Charles gagne,

Sacré Charles gagne !

Charles est ravi de cette charmante attention. Les enfants scandent le refrain, repris ensuite en musique par les bardes. Des lyres, des fifres accompagnent les chœurs.

Le roi gravit les marches. En haut, une haie d’honneur est faite par les soldats en costume de guerrier, l’épée brandie devant eux. Le roi les regarde un peu étonné, ces soldats qui semblent presque des jouvenceaux.

Il est guidé vers le trône. Parcourant du regard l’assistance, il s’assoit.

Tous les invités ont gravi les marches. Le silence se fait. Jacou prend la parole :  « Sire ! C’est un honneur pour le village de Durandalem de vous accueillir ! »

Je m’avance alors, en tunique. Devant le roi, je m'agenouille, et je brandis l’épée à bout de bras. « Sire... La Durandal ! » Les trompettes sonnent.

Charles alors se lève. Il s'avance vers moi, me relève, et admire l'épée rutilante, que je tiens maintenant à bout de bras. Un présent de Dieu et un gage de loyauté envers la couronne. Il la saisit, surpris par son faible poids.  Le silence se fait dans la salle.  La prenant d'une main sûre, il la fait bénir par l'archevêque d’Aix, Pierre d’Estaque, puis me pose sa lame à plat sur l'épaule : « Robert, forgeron de Durandalem, de par la volonté de Dieu, du pape, et de ton roi, et par la lame de Durandal, je te nomme Grand Maître Forgeron du royaume ! »

 La plus haute distinction accordée par un roi à un forgeron !

Puis il fait avancer son chef de la garde royale, Jean d'Ortega, qui prend Durandal des mains de Charles et se dirige vers Dillon. Trompettes.

   « À genoux, Dillon ! Par le pouvoir qui m'est conféré, je te fais capitaine de la garde du roi. Toi et tes hommes, dorénavant, vous ne vivrez que pour la sauvegarde de notre roi ! » dit-il en lui posant à son tour la Durandal sur l'épaule. Puis il la rend à son légitime propriétaire, le roi Charles le Grand ! Les gardes promus, Dillon en tête,  vont l'un après l'autre s'agenouiller devant Charles et lui prêtent serment. Charles, Durandal à bout de bras, clame : « Durandalem, tes habitants sont bénis par Dieu ! » Puis il ajoute : " Et maintenant, que les festivités commencent !"

Et au son des trompettes, de la cornemuse, et des chœurs qui chantent la gloire des Carolingiens, Charles, étonnant tout le monde, se déshabille en disant :  « Profitons de ce jour béni que le Seigneur nous donne pour nous montrer à son image ! »

Charles est un homme grand, sept pieds, vingt-six ans. Robuste, les cheveux blond presque blancs, le visage rond et un nez long, le torse musclé, et un sexe de six pouces sous sa toison blanche. Des jambes fines... mais des grands pieds, comme sa mère, Berthe !

Même nu, il impose le respect !

« Alléluia ! » clament les ecclésiastiques, qui, montrant l’exemple, laissent choir leurs soutanes.

Et tout le monde se retrouve nu. L’ordre royal ne se discute pas ! Sa cour ne s'attendait pas à cela...

Jacou  les invite . « Venez prendre une douche rafraîchissante, en bas, et profitez de la piscine ! » Et quelques dignitaires, un peu gênés d’être nus, descendent aux douches, accueillis par les filles.

« Sire, nous avons préparé vos appartements ! Si vous voulez me suivre… » Et ils montent d’un étage, suivis de près par les Vikings.

Ils pénètrent dans la suite. Les Vikings constatent que des couchages  sont prévus pour eux. Charles est ébahi par cette suite dotée de tout le confort.

« Je voudrais prendre un bain ! » dit Charles.
Ses désirs sont des ordres.
Aussitôt, deux anges apparaissent... Ce sont Juliette et Émilie Stone, qui lui font couler le bain, et l’installent confortablement dans une eau bien chaude. Sans qu’il ait besoin de demander, elles entreprennent de le laver. Il apprécie ces mains douces sur son corps. Et  bien sûr, quand elles s’approchent du bas-ventre, Charles se laisse faire...

Les Vikings sont un peu envieux. « Nous aussi, nous aimerions qu’on nous lave comme ça ! »

« Pas de souci ! » répond Jacou. Et aussitôt, il demande qu'on fasse venir cinq filles dans la suite royale. Peu de temps après, les cinq Vikings sont frottés sous la douche par cinq magnifiques demoiselles, qui leur dispensent tous les plaisirs qu’ils souhaitent.

Charles fait signe à ses deux anges de le rejoindre dans le bain. Elles jettent un regard interrogatif à Jacou,  qui acquiesce mentalement. « Si vous en avez envie, bien sûr, vous pouvez ! » Alors, elles descendent dans le bain avec Charles. Juliette se met à califourchon sur lui. Jacou sort discrètement…

Les soldats, trois compagnies de vingt-cinq hommes, se sont arrêtés à l’auberge. Ils n’en reviennent pas de voir ces filles nues les servir ! Mais le chef de la garde les a prévenus : au moindre faux pas, à la moindre incorrection de leur part, c’est le fouet ! Alors, ils se tiennent cois, et goûtent cet excellent vin que leur servent Berthe et Aline. Estelle et Alison, elles, n’ont pas voulu rater la cérémonie de la remise de la Durandal !

Quelque temps plus tard, le roi entreprend de visiter le village.  Il a laissé les Vikings au coin des boissons des Thermes.
Il est escorté par sa nouvelle garde, qui s’est mise nue. Il est accompagné de sa cour et d'une dizaine de notables. Il parcourt à pied les chemins du village, pose des questions, se fait acclamer au passage par des « Vivat ! » « Vive le roi ! » et répond d’un geste amical de la main. Quand il arrive à l’auberge, ses soldats attablés sur la terrasse lèvent leur canon en criant : « Vive le roi ! ». Il entre et demande un canon de vin. « C’est un grand honneur, Sire, que de vous recevoir dans mon auberge ! » lui dit Berthe.
« Mes soldats, savent-ils se tenir, au moins ? » demande-t-il. « Oh oui ! Ils sont très respectueux ! » répond Aline. 

Jacou arrive et dit aux soldats : « Braves soldats du roi, je vous invite à prendre vos quartiers ! Suivez-moi ! » Et il les emmène aux Thermes, où tous passent sous la douche.

« Vos habits seront lavés et séchés pour votre départ. Vous aurez des couchages, à l’étage, avec une tunique sur chaque lit si vous avez froid.

Mais il fait très chaud, et vous pouvez rester nus, comme nous tous !

Voici vos lits, il y a vingt lits par chambre, des douches et des coins d’aisance. Les tables sont dressées avec des en-cas à volonté, mais ce soir vous aurez un vrai repas en bas. Des filles sont à votre disposition pour des moments intimes. Respectez-les, elles sont là pour vous, pour votre plaisir. Ce ne sont pas des objets, ni des esclaves. Montrez-vous dignes d’être des soldats du roi Charles ! »

Les soldats sont sidérés ! Une vingtaine de filles nues toutes plus belles les unes que les autres, se présentent à eux. Elles conduisent les soldats dans les chambres, seuls, ou à deux.  Et c'est tout un manège de portes qui se verrouillent, de filles et de soldats qui sortent, d’agents de service qui nettoient... Et cela dure jusqu’en soirée.

Charles se promène, visite la mine et la fonderie. Axell lui dit : « Sire, voici une contribution de Durandalem aux efforts de Votre Majesté pour maintenir la paix dans le royaume. »

Et il lui montre une chariote remplies de petites doubles-livres-or. Il y en a bien deux cents, qui valent vingt sous chacune.

« Et tout cela sort d’ici ? » demande le roi. « Oui, nos mineurs ont extrait le minerai, et ma compagne et moi – il présente Gabrielle –  nous l'avons fondu pour le transporter plus facilement. »

« C’est magnifique ! C’est un véritable trésor ! » et il prend une double-livre qu’il garde en main.

Puis le roi monte sur le chemin de guet du côté sud, contemple la mine d’en haut, ainsi que le village en contrebas.  Puis il redescend par la tour ouest et va visiter l’école de soldats.

Ensuite, il retourne aux Thermes, va dans sa suite, et demande si ses anges sont par ici. Elles apparaissent aussitôt, et viennent sur le lit avec lui…



Annexe 77. 
Message edité le 26/05/2022 23H48
non connecté
contacter ditsch
fermer
Pour pouvoir contacter ce membre, vous devez être connecté

connectez-vous ou inscrivez vous
Inscrit le : 15/09/2008
Messages : 26369
Saint-Avold Saint-Avold
Posté le : 29/06/2021 07H33
Le banquet du soir


Le soir venu, les concierges allument les chandeliers. Les tables sont dressées pour le grand banquet. Les soldats ont leur table au rez-de-chaussée, avec le personnel qui s’occupe d’eux. La présence parmi eux des filles de Madame Claude les met en joie.

« Vous restez avec nous pour la nuit ? » demande un des soldats.

« Nous resterons avec vous aussi longtemps que vous serez là... Et ce sera avec plaisir ! » lui répond Ulla, une des filles.

Les dignitaires, les notables et les invités prennent place à la grande table . Charles présidera le banquet. Sa place est prévue en bout de table.

Tout le monde est attablé quand sonnent les trompettes annonçant l’arrivée du roi. Le voici, habillé de sa seule couronne. Tout le monde se lève, par respect, et se rassoit une fois Charles installé.

Jacou se relève, et prend la parole.

« Sire, voici les festivités prévues pour demain :

Une messe de bénédiction aura lieu ici même, le matin à neuf heures. C'est bien sûr le corps ecclésiastique qui s'en charge.
Une parade équestre aura lieu ensuite dans le pré, suivie d’une démonstration des pouvoirs des soldats de Durandalem, avant l’apéritif géant servi dans les tribunes et alentour.
Un tournoi équestre aura lieu, opposant les soldats du roi de Durandalem aux soldats du roi invités. Une bourse de trois livres-or récompensera le vainqueur !
Le repas se fera ici même à midi pour les invités, au rez-de-chaussée pour les soldats, et à l’auberge pour les visiteurs extérieurs au village.
L’après-midi, un grand concours d’archers se déroulera dans le pré. Des archers venus des quatre coins du royaume, et même au-delà, concourront pour élire le meilleur. Une bourse de cinq livres-or pour le gagnant, trois livres-or pour le second, et une livre-or pour le troisième !
Un duel à l’épée opposera les plus forts soldats du royaume. Une bourse de trois livres-or au vainqueur.
Hors concours, un combat entre la Durandal et n’importe quelle épée. L’épéiste n’est pas encore désigné ! »
« Je relève le défi ! s'écrie le roi en brandissant Durandal. Ce sera moi ! »

« Mais pour l’heure, reprend Jacou... Mangeons et buvons ! »

Apollinaire et les autres bardes animent la soirée de musiques festives. Charles veut savoir ce qu’il en est des enfants qui chantaient ce matin. Jacou convoque donc Apollinaire.

« Ces enfants sont tous les enfants de Durandalem, Sire. Nous avons fondé une école pour eux, pour leur enseigner l’écriture, la lecture, le calcul, mais aussi les sciences de la nature et de la vie. Ils sont tenus d’être en classe tous les jours de la semaine, je suis leur professeur ! »

« C’est une excellente idée ! Nombre de mes soldats ne savent ni lire ni écrire. Je songe à instaurer dans tout le royaume, l’école des enfants. Elle sera obligatoire pour tous les enfants ! Ainsi, à terme, tout le monde sera instruit dans mon royaume... Merci, Apollinaire, c’est une bonne initiative ! »

Les dignitaires se retirent dans la suite qui leur est réservée. Jacou les informe que cinq filles les attendent sur place.

La suite des ecclésiastiques a également des filles à disposition.

Le roi décide de se retirer dans sa suite. Les Vikings veilleront sur lui, ses anges Juliette et Émilie dormiront avec lui. Les soldats iront dormir à l’école.

Les invités quittent peu à peu la table. Ceux de Naborum et de Laudrefang rentrent chez eux avant la nuit. Ils reviendront demain pour les festivités.

Ceux de Tenquin occupent une grande chambre de vingt lits, cela leur convient tout à fait.

Ceux de Falkenberg ont le même confort, une grande chambre.

Ceux de Hombourg se partagent deux logements dans la Résidence,

Les bardes sont également logés dans les appartements disponibles de la Résidence. Ils ont été libérés la veille par les Wilkinson, partis habiter dans la nouvelle maison des fondeurs.
non connecté
contacter ditsch
fermer
Pour pouvoir contacter ce membre, vous devez être connecté

connectez-vous ou inscrivez vous
Inscrit le : 15/09/2008
Messages : 26369
Saint-Avold Saint-Avold
Posté le : 30/06/2021 15H44
         Dimanche 14 juin

Les festivités


                               La composition des équipes de garde de jour :

Equipe 1 :                         8-10 pause.    10-14 est.         14-16 pause.     16- 20 ouest.

Equipe 2 :                         8-10 pause.    10-14 nord.      14-16 pause.     16- 20 sud.

Equipe 3 : 8-10 est.        10-12 pause.    12-16 ouest.     16-18 pause.     18-20 est.

Equipe 4 : 8-10 nord.     10-12 pause.    12-16 sud.        16-18 pause.     18-20 nord.

Equipe 5 : 8-12 ouest.    12-14 pause.    14-18 est.         18-20 pause.

Equipe 6 : 8-12 sud.       12-14 pause.    14-18 nord.      18-20 pause.

Deux gardes pour les équipes 1, 3, et 5, et trois gardes pour les équipes 2, 4, et 6.

Aujourd’hui, ce sont 1 : Bernard Spohr, Paul Spohr,

                                  2 : Paul Frisch, Georgette Fart, Denis Martinet,

                                  3 : André Martinet, Benoît Spohr,

                                  4 :  Pierre Spohr, Jacques Martin, Helga Wilkinson,

                                  5 :  Joseph Spohr, Gretel Wilkinson,

                                  6 : Roland Martinet, Stéphane Spohr, Albert Fart,


Les tours de garde de nuit : trois gardes à chaque poste.

À vingt heures :

Est : Abel Hahn, Nissa Levy, Nathalie Rich,  
Ouest : Elysa Lévy, Pacôme Maigret, Agnès Poly,
À deux heures :

Est : Gabriel Holz, Alain Hahn, Valérie Maigret,
Ouest : Alexandre Dumas, Natacha Rich, Michèle Holz,




Dans les Thermes, la messe se prépare, les bancs des fidèles sont en place. Les ecclésiastiques ont mis leurs coiffes de sacerdoce, et ceint un cordon blanc autour de leur ventre nu.

Secondé par l’évêque Denis Le Bon et par l’archiprêtre Simon de Beauvoir, suivi des abbés Jean Christian, Cyrille Jacques, Thomas Drill, Jacques Kirsch, Georges Cluser, et Benoît Bern, l’archevêque Pierre d’Estaque bénit les lieux en procession, puis bénit le personnel réuni pour l’occasion. Le roi est assis sur son trône, avec sa couronne pour seul vêtement.  Après s’être prosternés devant lui, les hommes d’Église l’entourent, tandis que Pierre d’Estaque lui donne l’hostie de l’eucharistie.

Puis tous les prêtres passent parmi les fidèles présents, leur donnant « le corps du Christ » tandis que les choristes de Hombourg entonnent des cantiques à la louange de Dieu.

La messe se termine. Tout le monde est convié à la tribune, où vont se dérouler les défilés équestres, puis les joutes amicales entre soldats, après les quelques tours "magiques" des jeunes soldats.

Émile chevauche son plus beau cheval, suivi de Nestor et Hantz. Hantz aurait bien aimé participer à la joute, mais il n’est pas soldat ! Alors il montre ce qu’il sait faire avec un cheval : un saut périlleux arrière ! Incroyable...  Il le fait une fois, puis une deuxième, puis une troisième fois ! Tout le monde est bouche bée ! Lui, il sait bien que la potion de Chantal l’aide beaucoup, mais il a dû quand même dresser le cheval...

Soudain arrivent au grand galop les jeunes soldats, Dillon en tête. Face à Charles,  tous s’arrêtent net, alignent leurs montures dans un ordre parfait. Puis les chevaux s’inclinent tous ensemble devant le roi.

Les chevaux ensuite s’en vont...Mais les soldats restent en place, flottant dans l'air comme s’ils étaient assis sur des chevaux invisibles ! Ils s’inclinent devant leur souverain, puis redescendent doucement au sol, et s’en vont l’un derrière l’autre, en marchant, sous les applaudissements nourris de l’assistance. Charles est épaté par les pouvoirs de ses gardes... Et il n'est pas le seul !

Puis commencent les joutes. Les cavaliers, nus sur leurs montures, à cru, tiennent une lance terminée par une boule d’étoupe. Le but est de faire tomber l’adversaire en le déséquilibrant.

À ce jeu, les Vikings sont redoutables. Ils font chuter les jeunes soldats les uns après les autres. Il ne reste bientôt plus qu' Enzio Erikson et Dillon d’Ortega sur leurs montures.

La dernière confrontation fait chuter Dillon. Enzio Erikson a gagné!

Il se dirige vers Charles qui, sous les sonneries des trompettes, le proclame vainqueur des joutes !

Jacou lui remet une bourse contenant trois livres-or, la récompense prévue.

Puis vient l’heure du déjeuner. Les dignitaires, notables et invités se dirigent vers le restaurant des Thermes. Les soldats disposent d'une grande table au rez-de-chaussée, et les arrivants de l’extérieur sont invités sur la terrasse de chez Child, où Berthe, Estelle, Alison, Aline et Nadège font le service.

Les gardes de jour mangent aujourd’hui à la cantine de la Garderie, où les premiers repas ont été servis dès onze heures.

À l’entrée du village, un grand panneau indique :

« Par décision de Charles, fils de Pépin, Roi de Neustrie et d’Austrasie, le village de Durandalem est nudiste. Tout visiteur doit se dévêtir en entrant dans le village, et prendre une douche. »

Les gardes ont fort à faire pour expliquer le pourquoi, et Joel ne sait plus où donner de la serpillère pour nettoyer les douches communales. Les archers qui se présentent au concours se douchent à la Garderie.

Partout, les protagonistes de la journée font bonne chère, aux Thermes, à la Garderie, à l’auberge, à la Résidence…

L’après-midi, les portes du village sont ouvertes, avec des gardes en nombre devant le portail est. Les surveillants des murs sud et nord sont venus en renfort.

Pierre Spohr, Jacques Martin, Helga Wilkinson, Joseph Spohr, Gretel Wilkinson, Roland Martinet, Stéphane Spohr, Albert Fart accompagnent les arrivants aux douches. Nul ne peut participer aux festivités sans se doucher, c'est bien écrit à l'entrée. Tout le monde accepte avec joie, il fait une forte chaleur aujourd’hui !

 

Le concours des archers a attiré à Durandalem les archers les plus émérites du pays. La notoriété des festivités est telle que même les meilleurs archers des contrées de Bretagne et de Calédonie sont présents. Tous ont accepté de concourir nus. C'est l'occasion pour les cadets de Dillon de montrer leur dextérité. Bien sûr, les Vikings participent aussi !

Les cibles - des cercles tendus de peau de dix pouces de diamètre - sont placées de plus en plus loin. Pour éliminer autant que se peut le facteur chance, chaque concurrent a trois tirs à faire à chaque position de la cible. Les cibles, d'abord à vingt pas, sont reculées au fur et à mesure. Il faut au moins deux flèches dans la cible pour continuer...

 Bien sûr, le meilleur archer du monde connu, le calédonien Guntrum Thorga, est inscrit. Il franchit une à une toutes les étapes, avec trois flèches dans la cible à chaque fois ! Sur une cible à cinq cents pas, il ne reste plus que trois concurrents : Guntrum Thorga le Calédonien, Aleski Leskigson le Viking... et Joseph Brett, fils de l'ébéniste Louis Brett, de Laudrefang, promu la veille garde personnel de Charles ! Quelle bonne surprise... Quelle émotion !

   Sur la cible à cinq cents pas, tous trois réussissent leurs trois tirs. Mais la cible à sept cent cinquante pas, une distance énorme, n'est atteinte que deux fois par Aleski Leskigson, Joseph Brett, et Guntrum Thorga. La cible est alors placée à mille pas !

Tout le monde retient son souffle... Un tirage au sort désigne Aleski comme premier tireur.

Aleski  bande son arc, et tire ! La flèche vient se ficher juste devant la cible, à peine à deux pouces d’elle !

Guntrum Thorga tire le second. La flèche touche la cible, tout au bord.

Joseph Brett alors tire sa flèche, en se remémorant les conseils avisés de Child... Et le trait frappe la cible en plein centre !

Au deuxième tir, Aleski touche la cible. Guntrum encore une fois tout au bord, et Joseph bien dans la cible.

Au troisième tir, Aleski manque la cible de peu, Guntrum manque aussi la cible de quelques pouces.

Joseph sait qu’il doit toucher la cible ! Il le sent ! Il bande son arc, et tire !

Un temps qui parait interminable, tout le monde suit la flèche, en silence, On n’entend que le bruissement de l'empennage...

Et soudain .. Tchok !  En plein dans la cible ! Trois flèches dans la cible à mille pas ! Jamais de mémoire d’archer on n’avait vu ça !

Joseph Brett est sacré champion du monde, et reçoit des mains du roi le trophée qu'Axell et Gabrielle ont spécialement fabriqué : une flèche d’or ! Grande est sa fierté et celle de tout le village ! Son père, l'ébéniste Louis Brett, est félicité pour la dextérité de son fils ! Le village de Laudrefang tout entier est à l'honneur. Plus grande encore est la fierté de Maître Child Germain, son professeur, et de Dillon d’Ortega, son instructeur à l’école. Joseph va chaleureusement les remercier !

Guntrum Thorga vient aussi féliciter Joseph, pour la première fois, il a trouvé son maître !

Jacou remet les récompenses aux archers vainqueurs : cinq livres-or pour le premier, Joseph, qui les remet aussitôt à son père tout ému. Trois livres-or pour le second, Guntrum, et une livre-or pour le troisième, Aleski, qui l’offre à sa sœur Ingrid tout heureuse.

Guntrum, ne voulant pas être le seul à garder cet or, se dirige vers l’abbé Paul, le curé de Durandalem et lui offre ces trois livres-or, pour les bonnes œuvres de l’église, sous les ovations des spectateurs, et la bénédiction de l’archevêque Pierre d’Estaque.

Pour clore les tirs à l’arc, Child fait amener un trébuchet, qu’il charge de onze boules de glaise.

 À cinq cents pas, onze archers, les dix nouveaux soldats du roi, et leur capitaine, Dillon.

Ils vont essayer de réitérer leur exploit d'il y a deux mois face aux Vikings. Mais cette fois-ci, la distance est bien plus grande !

« Messieurs, tenez-vous prêts ! » dit Child. Les archers bandent leurs arcs, flèche engagée, Et Child déclenche le trébuchet.

Onze boules d’argile montent dans le ciel, et, sur un ordre mental de Dillon, les onze flèches sifflent et explosent ensemble les onze boules d’argile !

Sous les applaudissements des spectateurs ébahis, Dillon présente Child, et dit : « Voici notre maître instructeur ! » et Child est félicité par tous les archers présents ce jour-là.

Puis viennent les duels à l’épée, sans mise en danger, sauf accident. Le but est de rester dans une zone délimitée. Si le duelliste recule au-delà d’une limite, il a perdu !

Une vingtaine de concurrents se sont inscrits. Les combats commencent, les adversaires sont tirés au hasard.

Bientôt, il ne reste plus en lice qu'un des soldats venus avec Charles,

qui se bat contre Dillon l’instructeur des jeunes soldats.

Jean d’Ortega, le père adoptif de Dillon, est fier de voir son fils se défendre de la sorte !

Et pour finir, c'est Dillon le vainqueur du tournoi d’épée ! Jacou lui remet la bourse de trois livres-or en récompense.

Trois blessés sont emmenés à l’école, deux ont pris un coup sur l’épaule, le troisième a pris un coup sur le flanc. Mais ils ne sont pas en danger, ils guériront vite ! Chantal et Léon Krier vont les soigner.

Arrive alors la confrontation que tout le monde attend... La Durandal contre les autres épées !

C'est Charles lui-même qui tient à  la manier.

Les épées ne tiennent pas une reprise contre la Durandal ! Même les épées les plus solides, faites d’acier de Tolède, le plus résistant acier connu, se font casser en deux...

Durandal est certifiée comme étant l’épée la plus solide du monde !

Charles, brandissant la Durandal, prend la parole : « Maintenant, faisons la fête ! » Et sous les airs des bardes, les gens dansent, rigolent, trinquent... Le village est en ébullition ! Heureusement, Jacou a prévu son élixir contre les effets de l'abus d'alcool. Il commence à être nécessaire  pour plus d'un et plus d'une !

La fête se poursuit tard dans la soirée. Demain, l’armée de Charles quittera le village, avec ses nouveaux gardes du roi.

Les invités s’en vont, saluant le roi, et les villageois si accueillants. Ils regrettent tous de devoir s’habiller pour quitter le village !

Ce sont de grandes embrassades entre les anciens élèves de l’école de Dillon et leurs parents. Ils ne se reverront sans doute pas de sitôt !

C’était une belle fête, que personne n’est près d'oublier.

De plus, le village est maintenant certifié village nudiste par le roi Charles lui-même !

Les gens de Falkenberg quittent le village, à l’exception de Madame Claude et de ses filles, qui vont rester un peu. Elles se plaisent bien chez nous !

Les chariots de victuailles sont préparés.

Demain, le roi et son armée se mettront en marche vers l’est.
non connecté
contacter ditsch
fermer
Pour pouvoir contacter ce membre, vous devez être connecté

connectez-vous ou inscrivez vous
Inscrit le : 15/09/2008
Messages : 26369
Saint-Avold Saint-Avold
Posté le : 01/07/2021 23H36
         Lundi 15 juin

Le départ du roi, le retour des filles

                               La composition des équipes de garde de jour :

Equipe 1 :                         8-10 pause.    10-14 est.         14-16 pause.     16- 20 ouest.

Equipe 2 :                         8-10 pause.    10-14 nord.      14-16 pause.     16- 20 sud.

Equipe 3 : 8-10 est.        10-12 pause.    12-16 ouest.     16-18 pause.     18-20 est.

Equipe 4 : 8-10 nord.     10-12 pause.    12-16 sud.        16-18 pause.     18-20 nord.

Equipe 5 : 8-12 ouest.    12-14 pause.    14-18 est.         18-20 pause.

Equipe 6 : 8-12 sud.       12-14 pause.    14-18 nord.      18-20 pause.

Deux gardes pour les équipes 1, 3, et 5, et trois gardes pour les équipes 2, 4, et 6.


Aujourd’hui, ce sont 1 : Roland Martinet, Stéphane Spohr,

                                  2 : Albert Fart, Joseph Spohr, Gretel Wilkinson,

                                  3 : Pierre Spohr, Jacques Martin,

                                  4 : Paul Frisch, Georgette Fart, Paul Spohr,

                                  5 : Helga Wilkinson, Bernard Spohr,

                                  6 : André Martinet, Benoit Spohr, Denis Martinet,

Les tours de garde de nuit : trois gardes à chaque poste.

À vingt heures :

Est : Abel Hahn, Nissa Levy, Nathalie Rich,  
Ouest : Elysa Lévy, Pacôme Maigret, Agnès Poly,
À deux heures :

Est : Gabriel Holz, Alain Hahn, Valérie Maigret,
Ouest : Alexandre Dumas, Natacha Rich, Michèle Holz,


     Une grande effervescence règne dans les Thermes et alentour ! Les soldats prennent encore une douche avant de se rassembler devant le bâtiment. Jean d’Ortega leur demande de se rendre à la porte est.

    Émile, Nestor et Hantz amènent les destriers de Charles, et des dignitaires, Les Vikings et les jeunes soldats vont les chercher à l’écurie d’Émile.

     Tout le monde est prêt à partir. Le convoi s’ébranle, sous les dernières sonneries de trompettes. Charles se met en marche, en direction de la Germanie. Les soldats de sa garde, sous les ordres de Dillon, restent nus sur leurs destriers. Ils doivent faire la jonction avec l'armée de Bourgogne et, sous les ordres de Charles, aller mettre de l'ordre aux frontières du royaume. Puis Charles ira vers l'ouest : des troubles sont signalés aux confins de l'Aquitaine qui, pourtant soumise, se rebelle contre le roi.

     Tout le village est là, qui salue le départ des vaillants soldats. Le Fernand serre une dernière fois ses garçons dans ses bras, et les regarde partir, la larme à l’œil.

     Les filles de l’école aussi sont tristes. Leurs charmants élèves s’en vont, elles se sentent déjà seules sans eux !

     Aux Thermes, Madame Claude et ses filles accueillent les mineurs…Elles restent encore quelques jours, offrant leurs services aux gens de passage aux Thermes.  Puis elles repartent vers Falkenberg.


Mais quatre d'entre elles vont vite revenir. 

Elles ont l’intention de faire commerce aux Thermes... Un endroit fort intéressant, très bien achalandé !

     Avec l’accord de Madame Claude, Ulla Fonte, dix-neuf ans, Fifi Adour, vingt ans, Pam Suzon, dix-neuf ans, et Prune Fruscht, vingt et un ans, viennent s’installer à Durandalem, dans les appartements de la Résidence.

     Ulla Fonte est une belle blonde de dix-neuf ans, grande, six pieds trois pouces, et fine. Des seins pointus avec des tétons roses, une toison blonde bien fournie, et de longues jambes fines surmontées de fesses rondes.

     Fifi Adour, vingt ans, est une grande blonde de six pieds quatre pouces. Ses longs cheveux couvrent ses seins gros comme des melons. Elle a un petit ventre replet, une toison dorée tondue qui laisse apparaitre de jolies lèvres roses, entre de belles cuisses et un fessier bien rond.

     Pam Suzon, dix-neuf ans, est une grande rousse de six pieds huit pouces. Ses cheveux longs ne suffisent pas à couvrir sa grosse poitrine, aux seins en avant et aux tétons très gros et durs. Sa toison rouge est coupée courte, elle a de belles fesses fermes et des cuisses bien fermes aussi, sur des longues jambes.

     Prune Fruscht, vingt et un ans, est une brune aux cheveux courts, de six pieds quatre pouces, avec des seins énormes, portés bien haut et bien rigides. Sa toison brune est rase, sa vulve épaisse est proéminente entre ses cuisses musclées, son fessier est bien rond.
non connecté
contacter ditsch
fermer
Pour pouvoir contacter ce membre, vous devez être connecté

connectez-vous ou inscrivez vous
Inscrit le : 15/09/2008
Messages : 26369
Saint-Avold Saint-Avold
Posté le : 03/07/2021 00H50
Et la vie continue...

     Le village a maintenant acquis une belle notoriété grâce à ses douches et à ses Thermes. Nombreux sont les habitants des bourgs alentour qui viennent y passer une journée !

     L’école devient l’école d’apprentissage des métiers de thérapie. On y enseigne les méthodes de massages, les soins de la peau, et du corps. Jacou et Chantal, assistés de Marianne et Mariette Wald, de Fleur, de Delphine et d'Alice Martinet, enseignent aux femmes du village toutes les techniques. Et bientôt, tout le monde sait faire des massages !

     Les jeunes filles de Naborum, de Laudrefang, de Hombourg, de Falkenberg viennent prendre des cours. Apollinaire enseigne toujours aux enfants du village.

La nudité régnant à Durandalem a fait des émules dans la région, et n’apparaît  plus comme impure aux yeux des citadins. Autour de l’étang d’Oderfang, à Naborum, nombreux sont les baigneurs qui se promènent en tenue d’Adam et Ève sans problème.


       À Strateburgo, Charles est rejoint par l'armée des comtes de Bourgogne et de Languedoc, qui lui ont fait allégeance.  Durant deux ans, il soumet une à une les tribus germaines rebelles.

      Grâce à son capitaine de la garde royale Dillon d’Ortega et à ses hommes, qui sont dotés du pouvoir de communiquer mentalement, il échappe à un attentat visant sa tête. Un attentat fomenté par Carloman, son propre frère, qui ne supporte plus d'être son vassal.

Ses soldats combattent nus, cela effraie les ennemis de voir fondre sur eux ces diables nus !

     Nommant  l'un de ses plus valeureux comte roi des Germains, et laissant une partie de son armée et les troupes germaines soumises gérer la province, il repart vers Aix- la Chapelle, où il installe sa capitale.  Puis il marche sur Rome, où Carloman prétend  au titre de roi des Lombards.

     Mais quand il arrive, Carloman est mort, et l'un de ses fils, Didier, réclame l'héritage de la Lombardie, ce que ne peut accepter Charles - dorénavant Charlemagne - seul maître après Dieu de toutes les provinces des Francs !

      Il entre en guerre contre les Lombards, et après leur défaite, va jusqu'à Rome et épouse la fille de Didier, faisant ainsi des Lombards ses alliés.

     Mais il reste la révolte des Aquitains à mater. Et il repart vers l'ouest, où il fait la jonction avec Roland aux marches de Bretagne, pour descendre sur l'Aquitaine mater les Vascons.

       Entretemps, l'armée de l'Est, dorénavant constituée des Lombards et des Languedociens marche sur l'Espagne, pour aider Souleymane, comte de Barcelone contre l'émir de Padoue, Abd al-Rahman. Celui-ci, après la défaite contre Charles Martel à Poitiers quarante ans plus tôt, veut sa revanche sur les Francs.

   Venant de l'ouest, avec le soutien de l'armée de l'Est, Charlemagne réussit à anéantir l'armée de Padoue, notamment grâce à la bravoure de Roland. Pour le remercier, il lui fait présent de la Durandal, son épée fétiche magique.

   La guerre d'Espagne est terminée. Des vassaux sont nommés pour régner au nom de Charlemagne.  Et lui et toute son armée reviennent par l'ouest pour terminer l'œuvre de soumission des Vascons.
non connecté
contacter ditsch
fermer
Pour pouvoir contacter ce membre, vous devez être connecté

connectez-vous ou inscrivez vous
Inscrit le : 15/09/2008
Messages : 26369
Saint-Avold Saint-Avold
Posté le : 05/07/2021 19H06
La disparition de Durandal

     Presque toute l'armée de Charlemagne franchit les Pyrénées. Roland et son armée ferment la marche. L'arrière-garde se fait attaquer par les Vascons, tous archers valeureux, qui s'étaient réfugiés dans les montagnes au col de Roncevaux.

     La bataille est rude. les renforts Appelés à grands souffles d'olifants, les renforts n'arrivent pas à temps. et l'armée de Roland est décimée par les flèches vasconnes.

      Roland, blessé par une multitude de traits, se sait perdu. Pour qu'elle ne tombe pas aux mains des Vascons, il veut détruire la Durandal, le cadeau de Charlemagne. Il essaye de la fracasser contre les rochers, mais en vain. Elle ne fait que tailler la pierre, qui cède sous ses coups.

     Alors, en implorant Dieu de sauvegarder Durandal, il la jette dans les airs par-dessus la montagne vers la vallée...Et il meurt…

     Nul ne sut alors ce qu'il advint de Durandal.  Jusqu'au jour où un écrit monastique révéla un phénomène étrange qui se serait passé en l'an 778...Une épée scintillante qui volait dans les airs se serait fichée dans le rocher de Notre-Dame de Rocamadour, à des centaines de lieues de Roncevaux.

     Cette épée, ce serait la Durandal...
non connecté
contacter ditsch
fermer
Pour pouvoir contacter ce membre, vous devez être connecté

connectez-vous ou inscrivez vous
Inscrit le : 15/09/2008
Messages : 26369
Saint-Avold Saint-Avold
Posté le : 05/07/2021 21H11
Le Village en 779



     Après ses conquêtes et reprises de pouvoir, Charlemagne rentre en son fief d'Oche.

      Sa garde personnelle a été remplacée.  Après dix ans de bons et loyaux services, Dillon et ses hommes, tous survivants, retournent dans leur Austrasie natale.

     Ce sont tous des hommes forts et fiers. Ils sont bien loin des jouvenceaux qu'ils étaient encore l’école !

     Chacun regagne son village natal.



     Nous sommes au mois de juillet de l’an 779. Il fait une chaleur écrasante sur le village.

    Quel contraste avec l'hiver rude et interminable que nous avons connu...Il gelait encore en mai !

     Heureusement, le système d’antigel que j’ai mis au point il y a dix ans est efficace. Nous n’avons pas manqué d’eau pour prendre des douches bien chaudes ! C’est un réseau de tuyaux  dans lequel circule de la vapeur.  Un générateur de vapeur est placé tous les trois cents pas. Les gardes sont chargés de l’entretien du feu des générateurs. Ainsi, l’eau ne peut geler sur tout son parcours dans le village, même quand la cascade n’est qu’un gros bloc de glace !

     À la suite d’une pénurie en 770, une année particulièrement chaude et sèche, nous avons agrandi la réserve d’eau. Elle s'étend maintenant sur toute la longueur de la muraille nord, soit quinze mille pieds, sur trente pieds de large et vingt-cinq de haut ce qui fait une réserve de deux cent dix mille muids d’eau !

     Même la grande sécheresse de 775 qui a duré de mars à octobre, n’est pas arrivée à épuiser la réserve.  Elle a vaillamment assuré  l’arrosage des champs,  l’abreuvage des animaux, les douches innombrables des villageois et des visiteurs des Thermes, nombreux à vouloir profiter de la piscine ! Cet été là, l’abbaye des Glandières venait s’approvisionner en eau chez nous.  Durandalem était le seul village à en avoir en suffisance.

      Les douches communales sont moins utilisées, les visiteurs allant pour la plupart aux Thermes. Aux douches communales, des parties privées sont organisées…

    À  Naborum, nous avons installé des douches.  Des thermes ont vu le jour à Oderfang, et la cité a gagné en hygiène. Les maladies infectieuses sont en net recul. La population est habituée aux douches et aux thermes qu’elle fréquente assidument. Nombreuses sont les maisons équipées de douches, et la nudité n’est plus interdite dans la cité.

     Dans la mine, au sud de Durandalem, la veine d’or vers l’est est épuisée. En revanche, on y trouve une veine de charbon qui descend verticalement. Les mineurs l’exploitent depuis quelques années. Un chevalement a été construit dans la carrière, non loin de la fonderie. Un puits d’accès permet aux mineurs de descendre de plus en plus bas, dans une cage, et de remonter le charbon en surface. Le système est un grand câble enroulé sur un tambour qui tourne, mu par des énormes pistons à la vapeur. Le câble passe par une roue au-dessus du puits, et la cage y est suspendue. Un grand parc de stockage de charbon est installé au fond de la carrière.

     Jérémoy, Michel et moi, nous avons installé une ventilation forcée qui souffle de l’air frais dans la mine, garantissant aux mineurs de pouvoir respirer malgré la profondeur des galeries.

     Toutes les maisons du village ont leur chaudière au charbon, des douches, des coins d’aisance, et des machines pour le linge, la vaisselle, ainsi que des compresseurs à vapeur pour les chambres froides.

     Vers le sud, le filon d’or continue. La veine vers l’ouest donne toujours de bons minerais. La fonderie fonctionne à plein rendement !

     Dans la colline nord, un puits a été creusé pour sonder ce que le sous-sol renferme de ce côté.

     J’espérais y trouver du fer, mais en fait il y a du cuivre !

     Trois des mineurs ont continué de creuser, et à deux cents pieds de profondeur, sont arrivés à une grande cavité, occupée par un lac souterrain qui s’étend sous toute la surface du village ! Des crémaillères ont été installées, mues par des pistons à vapeur, pour remonter l’eau vers les réserves du mur nord.  Depuis cette découverte, le village ne manque jamais d'eau, et la grande réserve est pleine, même quand la cascade est tarie !

     Des techniciens sont formés pour s’occuper des systèmes disséminés dans le village, Romain Stock et Julien Stock, les fils des techniciens des Thermes.

     Tous les chemins du village ont été pavés, depuis la porte est à la porte ouest, ainsi que les chemins menant vers la carrière et vers chez Michel Wald. On peut désormais accéder à toutes les maisons sans avoir à patauger dans la boue.

     Dans le village de Durandalem, la vie a suivi son cours. La population de Durandalem s’est agrandie, et elle a vieilli, bien sûr !
Message edité le 26/05/2022 23H51
non connecté
contacter ditsch
fermer
Pour pouvoir contacter ce membre, vous devez être connecté

connectez-vous ou inscrivez vous
Inscrit le : 15/09/2008
Messages : 26369
Saint-Avold Saint-Avold
Posté le : 07/07/2021 17H03
           Mercredi 2 juillet 779

Le retour des soldats

    À Durandalem, les gardes sont toujours en faction aux tours de garde, Helga et Gretel sont à leur poste, quand arrivent cinq cavaliers, fortement armés.

     « Qui êtes-vous ? demande Helga.

     - Dillon d’Ortega, le Borgne, François Bauer, Xavier Stamm et Joseph Brett ! répond Dillon. Tu ne nous as pas reconnus ?

     Les gardes n’en croient pas leurs yeux ! Les soldats sont de retour ! La nouvelle se répand à une grande vitesse : « Ils sont de retour ! » « Dillon est de retour ! »

     Les cavaliers arrivent à l’auberge, Jacou est venu en hâte les accueillir.

     « Je constate que la nudité est toujours de mise ! On va d’abord prendre une douche ! » dit Dillon. Joel est ravi de les revoir.

     Quand ils ressortent de la douche, nus, tout le village s’est rassemblé pour accueillir les héros ! Ce sont des hommes musclés, un poitrail bien développé, des abdominaux bien formés, des athlètes !

     « Bienvenue aux soldats du roi !  dit Jacou. Vous êtes de passage ?

     - Non ! Nous sommes démobilisés. Le roi a pris de nouveaux gardes, que nous avons formés, pour veiller sur lui. Nous voici de retour chez nous !

     - Nous allons terminer notre voyage vers Laudrefang ? demande Joseph à Xavier.

     - Oui, cela va être une surprise ! On ne nous attend pas !

     - Et encore plus une surprise si vous y allez comme ça !  dit Jacou en leur faisant remarquer qu’ils sont nus...  Allez-y si vous voulez, puis revenez ce soir.  Nous fêterons votre retour ! »

      Et les soldats rejoignent leur village. Ils ont décidé de rester nus ! Qui osera redire quelque chose à Laudrefang ?

    « Il y a beaucoup d’enfants ici! » fait remarquer Dillon. « Oui ! il y a eu cinquante naissances depuis votre départ ! » dit Benjamin, qui vient d' arriver.  Il a apporté une lyre de sa fabrication, avec une caisse de résonance. Il est assisté par Jenny Stein, sa compagne musicienne. Et ils entonnent un chant de bienvenue en l’honneur des soldats.

     « Bravo et merci ! Tu as bien grandi ! Mais Apollinaire... Il n’est plus là ?

  - Oh si ! Mais avec tous ces enfants, il est un peu débordé ! Il les prend par petits groupes...  Il est aidé par Jeanne, Nadège et Agathe. »

     Child sort avec des pintes. « Trinquons au retour de nos soldats ! »

      Le Fernand est heureux et tout ému d’accueillir ses deux fils, de vrais hommes ! « Je savais que vous reviendriez ! Nous avons construit une maison en prévision de votre retour,  chacun a un appartement ! »

     Ils me racontent les évènements.  Je suis triste de ne pas savoir ce qu'il est advenu de Durandal !

     Dillon s’installe dans un appartement de l’école.

     Ce soir, c’est la fête à l’auberge ! Les filles de joie, Ulla, Fifi, Pam et Prune, viennent voir ces héros de retour au village. Elles les invitent chez elles ce soir, après la fête, dans leurs appartements de la résidence.

     Child a sorti les vieilles réserves de gnole. Apollinaire, Benjamin et Jenny font danser tout le monde.

     Les gardes à la porte ouest sont étonnés de voir arriver tout un groupe de personnes nues ! Ce sont les Laudrefangeois qui se joignent à la fête !

     Après avoir vu arriver leurs héros nus chez eux, à Laudrefang, le village leur a fait un triomphe. Il y a longtemps que la nudité, bien que non officielle à Laudrefang, est entrée dans les mœurs. Nombreux sont celles et ceux qui fréquentent les Thermes de Durandalem, et qui restent nus pour retourner dans leur village. Les douches de Laudrefang sont elles aussi propices à la nudité.

      Alors, ils ont décidé qu’ils viendraient nus à la fête !

      Il y a là le bourgmestre, Ernest Dor, cinquante et un ans, Annie, quarante-neuf ans, son épouse, Josette sa fille de vingt-six ans, Jean-Louis Stamm, quarante-sept ans, et Marie, quarante-six ans, et leur fils Xavier, vingt-six ans, accompagnés d'Ingrid Leskigson, quarante-six ans, Louis Brett, cinquante-six ans, avec Charlotte Gainsbar, cinquante et un ans, et son fils Joseph, vingt-neuf ans.

     Les Naboriens arrivent par la porte de l’est : Richard Schaff, cinquante et un ans, et son épouse Carole, cinquante-six ans, accompagnent Hugues, vingt-neuf ans, Damien Fleich, cinquante-six ans, et son épouse Angel, cinquante et un ans, arrive avec Gabin, vingt-huit ans. Et Vivien Kauf, quarante-six ans, arrive avec Charles, vingt-six ans. Ils ont emmené quelques filles qui veulent faire la fête avec eux : Jeanne Paulin, vingt-quatre ans, Isabelle Nacht, vingt-quatre ans, Esther Maigret, vingt-cinq ans, Audrey Lemas, vingt-six ans.

     Tout le monde passe par les douches, et ressort nu. Joel est toujours en poste !

     De Tenquin, une charrette arrive, Alix, vingt-six ans, est avec son père, Guillaume Holz, quarante-sept ans. Armand, vingt-sept ans, est avec Roger Capes, quarante-huit ans, son père. Eux aussi passent par les douches communales.

     Achille Gouvy, vingt-sept ans, arrive de Hombourg avec son père, Émile, quarante-neuf ans, et ses cousins : Ernest Gouvy, trente-six ans, et sa femme Anémone, trente ans, et Anne, veuve de Hector Gouvy, trente ans. Ils ont plaisir à revoir Joel.

  Tout ce monde est nu, joyeux de retrouver les soldats sains et saufs. Chacun veut entendre leurs aventures avec Charlemagne, les combats…

     Dillon raconte leurs péripéties en tenue adamique... Ils volaient au-dessus des Germains, terrorisant toute l’armée ennemie, qui s’est soumise presque sans coup férir !

     Les soldats regrettent de ne pas avoir été là lors de l’attaque de Roncevaux. Ils étaient devant, avec Charlemagne, quand Roland a été attaqué à l'arrière-garde. Quand ils sont arrivés, il était trop tard…

     Helga, de son côté, leur relate l’attaque que le village a subie au printemps 774 :

      « Des hordes de Belges ont escaladé les murailles nord à l’aide de grapins, blessant les gardes en faction cette nuit-là. Mais tout le village a contre-attaqué, et une bataille de nuit s’est engagée entre les Belges et les gardes. Les pouvoirs que nous avons tous nous ont permis de vaincre... Soixante Belges sont tombés sous nos flèches !  Quelques-uns se sont noyés dans la réserve d’eau...

     - La réserve d’eau ?

     - Oui, nous avons une réserve d’eau tout le long de la muraille nord. De nuit, ils sont tombés dedans ! Mais la plupart n’ont pas franchi la muraille, tous les gardes, et tous les villageois avait un arc, et les flèches fusaient en tirs croisés ! À l’aube, les soldats des Glandières ont achevé les derniers qui fuyaient en dévalant la colline.

     - Les soldats des Glandières ?

     - Oui, à la suite d’une attaque, en 772, l’abbaye s’est dotée de défenses, de remparts et de vingt soldats pour la défendre. Ils ont été formés ici, à Durandalem, par Jacou, Child, et nos gardes. Pierre Gros, qui nous livrait le charbon, est maintenant le capitaine des gardes des Glandières.

     - Et les blessés dans nos rang ?

     -Nissa Levy, Pacôme Maigret et Gabriel Holz. Tous les trois ont reçu des flèches, Nissa une flèche dans l’épaule, Pacôme deux flèches dans les cuisses, et Gabriel une flèche dans le flanc. Mais la science de Jacou et de Chantal les a sauvés ! Ils vont tout à fait bien maintenant, et ont repris leurs services de gardes.

Nous avons depuis lors un système d’éclairage des alentours des murailles depuis les tours des remparts. Nous entretenons le feu sur le chemin de guet pour tirer des flèches lumineuses aux alentours, dévoilant toute approche !

 Et nous avons embauché quatre gardes de plus en renfort de nuit, tous les quatre de Gmunden.  Sylvain Winterberg et sa compagne Charly Chaplin. Roland Ronce et son compagnon Georges Chaplin, frère de Charly. .

 - Eh bien ! Ça a été chaud ! Et depuis, plus d’attaque ?

-  Si ! dit Child en rigolant. Un jour, cela fait trois ans maintenant, cinq hommes sont arrivés au portail, sous prétexte de venir aux douches, puis sont parvenus à l’auberge. En entrant, ils ont bandé leurs arcs, et m'ont réclamé tout l’argent. Je leur ai conseillé de baisser leurs armes, sinon ils allaient au-devant de gros ennuis ! Mais ils n’ont pas pris la menace au sérieux, et sous la contrainte, je leur ai remis la caisse. En sortant, ils se sont trouvés nez à nez avec nos gardes, et Gael, et Joel, et quelques villageois en plus, prévenus mentalement, et qui les tenaient en joue.

Je leur ai redit de baisser les armes, sinon ils allaient mourir. Alors, un des voleurs a bandé son arc dans ma direction...  et il s'est retrouvé déguisé en hérisson mort, criblé de flèches de toutes parts ! Les autres ont aussitôt jeté leurs arcs. Nous les avons remis à la police de Naborum, qui les a envoyés sous bonne garde au bagne de Deux-Ponts. Depuis cette dernière tentative, nous sommes tranquilles ! »

     « Oui, dit Helga, qui oserait encore tenter de s'attaquer à Durandalem ? »

     La soirée se continue.  D’abord à l’auberge, où Berthe et Estelle, assistées d’Alison, ont concocté un menu de fête. Child a sorti ses meilleurs vins rapportés par les frères Horn, qui livrent régulièrement à Durandalem les meilleurs crus du moment. On s’est délecté des mets et nectars servis ce soir-là ! Puis tout le monde monte aux Thermes, où l'un des dortoirs est transformé en salle de parties fines. Les filles et les garçons se mélangeant allègrement, les filles de joie mènent la danse !

     Les dames d’un âge mûr ne sont pas coutumières de ces pratiques libertines, mais elles jouent le jeu, sous les regards tantôt amusés, tantôt jaloux de leurs hommes.  Pour la plupart de ces dames, c’est leur première exhibition sexuelle en public, mais elles n’y voient aucune honte ni aucune gêne. Tout le monde se mélange.

     Des affinités se créent entre les soldats de Durandalem et les filles de Naborum. Xavier Stamm est attiré par Josette Dor, tandis que Joseph Brett veut Ingrid pour épouse ! Jeanne Paulin est attirée par Hugues Schaff… Gabin et Armand s’affichent officiellement en couple…Charles et Alix aiment bien Pam et Prune…

     Des chambres sont réservées pour plus d’intimité, pour les protagonistes de la fête, qui durera sûrement une bonne partie de la nuit !

     Achille est triste que son cousin Hector soit décédé d’une maladie inconnue il y a quelques années, et en fait part à sa veuve, Anne. Mais Anne, elle, d’un tempérament jovial, trouve qu’Achille est un bel homme, et l’invite dans une chambre.

Annexe 78.

 Charles trouve que la rousse Pam a un charme fou ! il l’invite à passer un moment intime avec lui. Alix, qui maintenant est un homme vigoureux, invite Prune dans une chambre. Gabin et Armand, qui durant leurs temps de soldats s’était toujours juré assistance, décident de montrer au grand jour leur amour réciproque, et entreprennent des jeux sexuels, sous les yeux amusés de toutes et de tous. Hugues, plus timide, invite Jeanne Paulin à le suivre dans une chambre. Xavier, lui drague Josette Dor, et ne tarde pas à se faire entraîner vers une chambre par la petite brune.

     Joseph est assis à côté d'Ingrid, et se rapprochant, l’embrasse, d’abord doucement, puis de plus en plus intensément, pour finir en un accouplement ardu, la rousse sur lui le chevauchant sans ménagement, comme s’ils étaient seuls dans la pièce. Le Borgne et Audrey Lemas se plaisent bien, cela se voit ! Ils se tripotent l’un l'autre, et cela finit par un assaut en levrette de la blonde, qui ne se retient pas de manifester son orgasme.

     François, lui, emmène la belle rousse Isabelle Nacht dans une chambre, son membre au garde-à-vous.

     Dillon se laisse happer par Esther Maigret. Ils se réfugient dans une chambre, son membre étant par trop imposant.

 Tout le monde profite des bienfaits des installations des Thermes.  es couples se font et se défont au fur et à mesure que la soirée avance. Les tenanciers du bar, Joseph Wirth et Joelle Lutz, assurent le service toute la soirée.

     Les douches coulent à flots continus, chacun s’en servant à volonté après le sauna, ou au sortir d’une chambre…

     Les frères Stock, Rémi et Raymond, veillent en permanence sur les chaudières et les niveaux d’eau pour ne pas avoir de pénurie.

     La fête dure jusqu’à l’aube.  Certains, fatigués, sont allés se coucher dans une chambre de l’hôtel.
non connecté
contacter ditsch
fermer
Pour pouvoir contacter ce membre, vous devez être connecté

connectez-vous ou inscrivez vous
Inscrit le : 15/09/2008
Messages : 26369
Saint-Avold Saint-Avold
Posté le : 08/07/2021 16H22
            Jeudi 3 juillet 779



     Le matin, les cuisinières ont préparé le petit déjeuner pour tout ce monde, qui émerge petit à petit.

     La cloche de l’école a déjà sonné neuf heures quand les derniers arrivent, la figure encore bien chiffonnée, après les réjouissances de la dernière nuit.

     Le retour des soldats a été fêté, et bien fêté !



     Après une dernière douche qui les réveille, les Laudrefangeois s’en retournent dans leur village, toujours nus ! Là-bas, tout le monde attend les valeureux soldats, Xavier Stamm et Joseph Brett. Une fête d’accueil est organisée à l’auberge pour l’occasion.

     Les autres invités repartent aussi vers leurs villages :  Hombourg, Tenquin, Naborum...  Les dames sont enchantées de cette nouvelle expérience libertine, qu’elles ne connaissaient pas ! Dorénavant, elles se mettront d’accord pour se revoir.

Les filles veulent encore rester un moment avec leurs vaillants soldats ! Elles réservent des chambres à l’hôtel pour quelques jours.

    

La vie continue à Durandalem.  Aux douches municipales, Joel n’a plus tellement de clients.  De temps en temps,  quelques voyageurs, ou un client de l'auberge qui a besoin de se rafraîchir les idées après un excès de boisson... Mais la plupart des arrivants préfèrent aller aux Thermes, et profiter du sauna et de la piscine.

    À l’auberge, les vieux habitués sont toujours là. Les jeunes viennent en coup de vent boire un canon et s’en vont on ne sait où... Il faut bien que jeunesse se fasse !



Nous sommes en l’an 780… un an après le retour des soldats.



Les fils au Fernand, Le Borgne et François, se sont établis comme maraichers, dans les terres de leur père, avec l’aide des trois commis du Fernand.

Le Borgne s’est mis en couple avec Audrey Lemas, et François a choisi Isabelle Nacht.

Ils habitent dans la maison de la ferme. Audrey a eu une fille, Joséphine, et Isabelle un garçon, Francis.

Dillon d’Ortega a monté un service de police du village, qui englobe les gardes de jour et les gardes de nuit.  Il a pris pour épouse Esther, la fille Maigret. Ils habitent dans un appartement de l’école. Esther vient de mettre au monde des jumeaux : Jean et Aimé. Les prénoms de leurs grands-pères...

Le bourgmestre est toujours Jacou Artz.

Il a promulgué un édit qui garantit une pension après soixante ans, allouée par le village. Elle est versée tous les mois.  C’est le banquier, Raoul Frisch, qui est en charge des versements. Les personnes qui ont des problèmes physiques ou autres, qui ne peuvent subvenir à leurs besoins sont également pensionnées, quel que soit leur âge.

Mon gendre Jérémoy Mayer, mon fils Benjamin et moi, nous sommes en train de mettre au point un nouvel instrument de musique. Il est fait de tuyaux de différentes longueurs, dans lesquels souffle une grosse turbine générant de l’air. La turbine est mue par un piston à vapeur, mais peut aussi être actionnée à la main. En actionnant des clapets sur chaque tuyau, on peut jouer une mélodie...  Figurez-vous que nous avons eu cette idée en installant une ventilation forcée dans le puits de la mine de charbon !



                                 Fin de l’Histoire.
non connecté
contacter lavoiron
fermer
Pour pouvoir contacter ce membre, vous devez être connecté

connectez-vous ou inscrivez vous
Inscrit le : 07/03/2015
Messages : 776
Issoire Issoire
Posté le : 08/07/2021 16H33
Toute histoire à une fin, il est seulement regrettable que celle-ci se termine déjà . L’auteur nous reserve-t-il une suite ou alors , cerise sur le gâteau, une intégrale en édition papier annexes comprises. En attendant merci à lui de nous avoir fait profiter de ses talents d’historien conteur et fait découvrir les lointaines origines du naturisme et de certaines techniques, qui ont ma foi mis bien du temps à être vulgarisées.
non connecté
contacter ditsch
fermer
Pour pouvoir contacter ce membre, vous devez être connecté

connectez-vous ou inscrivez vous
Inscrit le : 15/09/2008
Messages : 26369
Saint-Avold Saint-Avold
Posté le : 08/07/2021 16H33
Voilà.

Ainsi se termine cette tranche de vie à Durandalem.
Evidemment, j'attends vos critiques, remarques, commentaires, louanges même mort de rire
D'ores et déjà, Merci à Lola de m'avoir permis de publier ici cette histoire !
Et aussi un grand merci à Maître Moustapoil, qui s'est attelé à la correction de toute l'histoire !
En tout cas, cela m'a fait plaisir de vous narrer cette fiction !

Portez-vous bien nus
Rorobetise
< 1 ... 4 5 6 ... 21 >
Dernière réponse de ditschRépondre