Etre-naturiste
Mot de passe perdu
M'inscrire gratuitement
Vous connecter
Mot de passe perdu M'inscrire gratuitement

5 bonnes raisons de vivre… nus !

Dernière réponse de laucatebisRépondre
non connecté
contacter laucatebis
fermer
Pour pouvoir contacter ce membre, vous devez être connecté

connectez-vous ou inscrivez vous
Inscrit le : 20/08/2019
Messages : 4590
Clermont-Ferrand Clermont-Ferrand
Posté le : 22/01/2022 11H05
5 bonnes raisons de vivre… nus !

Béatrice, naturiste
"Je vis été comme hiver fenêtres grandes ouvertes et ...nue" A l'occasion de la journée mondiale du naturisme, Béatrice, 55 ans, témoigne.


Bien planquées sous nos habits, nous nous cachons des autres et un peu de nous-mêmes aussi. Au risque de garder sous le manteau quelques-uns de nos plus beaux atouts. Vite, on lève le voile.
Écrit par Ségolène Barbé
Publié le 17/01/2022 à 17h28

Nu je suis né, nu je mourrai , écrivait le poète grec antique Palladas. Et si, entre ces deux moments cruciaux, la nudité prenait un peu plus de place dans notre vie ? D’après les chercheurs, se balader fréquemment dans le plus simple appareil peut être un atout pour notre couple, notre santé, notre estime de soi et même notre espérance de vie. Le point sur les études scientifiques qui devraient convaincre même les plus pudiques d'entre nous de tomber de temps en temps la chemise… et le reste.
Fougue préservée !

Oubliez les nuisettes affriolantes. Il existe un moyen de booster votre couple bien plus simple et qui ne vous coûtera pas un centime : zapper le pyjama ou la chemise de nuit au lit. 57 % des couples qui dorment nus baignent dans le bonheur conjugal contre seulement 48 % de ceux qui restent couverts sous la couette, d’après une étude menée auprès de 1 004 Britanniques. Le contact avec les draps et, surtout, le peau à peau avec son cher et tendre stimulent la libération d’ocytocine, la fameuse hormone de l'attachement, et encouragent l’ouverture, l’intimité et les rapprochements sexuels... Qu'on se le dise !

Longévité augmentée

Laisser tomber le pyjama permet aussi de maintenir une température corporelle peu élevée, qui favorise le flux sanguin et la circulation veineuse. Autre avantage : une meilleure régulation de la mélatonine (l’hormone du sommeil) et de la production d’hormone de croissance, qui participent à la lutte contre le vieillissement de la peau et préservent une bonne santé générale. Se balader de temps en temps en tenue d’Ève ou d’Adam stimule également les défenses immunitaires et la vitalité. "Lorsque la peau est exposée à la lumière, la production de globules rouges est augmentée et assure mieux le transport de l’oxygène des poumons vers les principaux tissus de l’organisme. En restant nu, on tire un profit maximal du soleil et on synthétise mieux la vitamine D, pour combattre la dépression, la fatigue, la faiblesse musculaire...", assure ainsi la Dre Catherine Feldman dans Le Quotidien du médecin*. Et ce n'est pas tout.

Prendre le temps de s'observer débarrassée de tous ses atours peut avoir un impact sur notre espérance de vie : selon le Dr David B. Agus, un éminent cancérologue américain**, c’est tout simplement l’occasion de repérer des taches suspectes ou des grains de beauté à surveiller.

Confiance en soi renforcée

Alors que la société nous incite plutôt à repérer les imperfections de notre corps, et la façon dont nous pourrions les améliorer, il est possible de changer de regard en s’observant dévêtu. "Cela normalise l’expérience. Vous allez être désensibilisé en quelque sorte et petit à petit, vous aurez une vision moins négative de votre corps" affirme ainsi la psychologue américaine Amy Lee Flowers, qui conseille aussi de nommer chaque jour une partie de son corps que l’on aime bien.

La nudité a un effet bénéfique sur l’estime de soi, selon une étude menée en 2017 par le chercheur britannique en psychologie sociale Keon West. Il a soumis les participants, scindés en deux groupes (l’un déshabillé, l’autre pas), à un questionnaire sur leur propre image. Les réponses de ceux qui avaient quitté tous leurs oripeaux se sont révélées beaucoup plus positives que celles du groupe qui les avait gardés (et aussi que leurs propres réponses initiales).

Dans une étude plus récente, Keon West a également prouvé que la vision de la nudité des autres nous fait du bien au moral. Notre esprit nourrit instinctivement des complexes à l'égard de ce qui est invisible : cachés sous des vêtements, les corps des autres nous semblent souvent beaucoup plus séduisants qu’ils ne sont en réalité. La vue de leurs imperfections nous permet de relativiser les nôtres.


Fertilité protégée

Dormir nu présente un autre avantage pour ces messieurs : la préservation de leur fertilité. En 2015, une équipe de chercheurs américains a ainsi étudié les habitudes de 500 hommes pendant douze mois. Le résultat est formel : ceux qui se couchent sans rien et qui portent des sous-vêtements amples le jour présentent 25 % de fragmentations d’ADN spermatique en moins que ceux qui vont au lit couverts et qui privilégient les sous-vêtements plus serrés. Et alors ? Eh bien, il faut savoir que cette fragmentation d’ADN est synonyme de lésions dans le matériel génétique du spermatozoïde. Un risque évitable en gardant ses testicules "au frais" ! Les Écossais sont d'ailleurs particulièrement fertiles grâce au port du kilt (surtout lorsqu’ils ne portent rien en dessous !), d'après une étude néerlandaise publiée en 2013 dans le Scottish Médical Journal.
Visibilité améliorée

Parfois, la nudité choque et interpelle. En dévoilant leurs seins, les Femen donnent une meilleure audience à leurs revendications féministes ; en organisant des manifestations dans le plus simple appareil ou des rassemblements "cyclonudistes" (parfois interdits), les militants écologistes font parler d’eux…


Poser nu pour la bonne cause (sauver son emploi, récolter des fonds pour une association, etc.) est aussi une pratique en plein essor. "La nudité caritative est une façon d’interpeller les consciences par le contraste avec les artifices de la société, de ressourcer les valeurs de l’humanisme. […] La nudité est notre condition commune quand nous sommes dépouillés de nos attributs sociaux", résume le sociologue Christophe Colera***. Envoyer valser ses vêtements, c’est aussi une façon de se rapprocher de ses semblables, de se sentir appartenir à une communauté. Nus, nous sommes tous égaux.
Sans chaussures, c’est bien aussi !

Et si on marchait pieds nus ? Nouvelle tendance bien-être, le earthing (ou grounding) nous invite à oublier plus souvent nos chaussures pour arpenter la terre. Particulièrement bénéfique pour les personnes qui souffrent d’arthrose (la marche pieds nus diminue de 12 % la charge supportée par les extrémités des articulations, selon une étude américaine de l’Osteoarthritis Research Society International). Le earthing améliore également l’oxygénation des tissus et la régulation cardiaque.

Les Français, champions du naturisme ?

Nous sommes 54 % à avoir déjà testé les vacances "à poil", contre seulement 47 % des Espagnols, 41 % des Allemands et 16 % des Anglais. Les motivations : le souhait d’un bronzage uniforme, le besoin de se reconnecter à la nature et le désir de s’accepter tel que l’on est. Les plus jeunes sont les plus frileux pour se dévêtir : 60 % des plus de 55 ans et 57 % des 35-44 ans ont déjà tenté l’expérience, contre 28 % des 18-24 ans.

Source : sondage OnePoll pour lastminute.com (2019).

* Sans vêtements : vivre nu pour vivre plus vieux ?, 1er/08/2017.

** Auteur de "La Fin de la maladie" (éd. de L’homme).

*** Auteur de "La nudité, pratiques et significations" (éd. du Cygne).

https://www.femmeactuelle.fr/sante/psycho/5-bonnes-raisons-de-vivre-nus-2127133
connecté
contacter herve38
fermer
Pour pouvoir contacter ce membre, vous devez être connecté

connectez-vous ou inscrivez vous
Inscrit le : 07/05/2021
Messages : 2
Bourgoin-Jallieu Bourgoin-Jallieu
Posté le : 22/01/2022 15H53
Bonjour et merci pour ce concentré de très bonnes raisons d'essayer la nudité.
Ces bienfaits sont d'ailleurs enseignés dans certains cursus de formation en naturopathie.
Pour ma part je suis convaincu, et j'essaye d'amener mon épouse à s'y initier...
Bises
non connecté
contacter laucatebis
fermer
Pour pouvoir contacter ce membre, vous devez être connecté

connectez-vous ou inscrivez vous
Inscrit le : 20/08/2019
Messages : 4590
Clermont-Ferrand Clermont-Ferrand
Posté le : 23/01/2022 09H14
Toujours sur femme actuelle un émoignage :

"J'ai fait du naturisme un art de vivre"

France Guillain, 77 ans, écrivain. C’est en revenant en France que cette navigatrice et reporter, mère de cinq enfants, découvre le naturisme, une philosophie de vie, qu’elle détaille dans “Le bonheur d’être nu” (Albin Michel) et de la méthode France Guillain (éditions du Rocher).
“Enfant en Polynésie, une petite culotte nous tenait lieu de vêtement”

"Je suis née en France durant l’hiver 42 de deux parents maquisards mais j’ai grandi à Tahiti, de l’âge de 5 ans à 14 ans, dans la famille de ma mère, largement polynésienne. L’Occident, par la colonisation, nous avait enseigné la honte du sexe. Seuls les habitants des campagnes isolées vivaient nus ou avec un bout de paréo. Cela ne nous empêchait pas d’être très peu habillés. Je n’enfilais une robe que pour aller à l’école ! Pendant mon temps libre, j’avais fait de la nature mon terrain de jeu. Je grimpais aux arbres, passais des heures dans l’eau et contemplais les voiliers qui longeaient les côtes en rêvant d’être un oiseau ou un poisson… En 1956, à l’adolescence, lorsque je suis retournée faire mes études en France chez les religieuses, plutôt ouvertes, j’étais la seule à me laver intégralement tous les jours à l’eau froide. Je fus aussi la première de mes amies à porter une mini-jupe et un bikini. A l’époque, on n’en voyait qu’au cinéma !
“Sur mon bateau, j’ai pris conscience de mon corps ”

Une fois mes études scientifiques terminées, je suis retournée à Tahiti. Mon chemin était tout tracé : devenir fonctionnaire. Impossible ! A 25 ans, j’ai préféré prendre le large, à bord d’un voilier, boostée par l’envie irrépressible de découvrir le monde. C’est ainsi que j’ai passé plus de dix-sept ans sur la mer, en maillot de bain ou à moitié nue dès que le temps le permettait. J’allaitais juste avec un bandana sur la tête et n’enfilais parfois même pas de sandales pour aller en ville. Mes enfants pareil. En voyageant, nous avons côtoyé la nudité naturelle, comme dans les villages mexicains au fond de la vallée del Rio Grande de Santagio, en Nouvelle-Guinée; sur les montages à quatre mille mètres d’altitude et par cinq degrés; mais aussi en Afrique ou aux Philippines… Nous avons aussi traversé des pays où les gens vivent habillés. Très tôt mes enfants ont appris à s’adapter et à respecter ces différences de coutume, sans les juger. Deux expériences de nudité “à terre” m’ont fortement marquée. A 27 ans, sur une île déserte, à l’Ouest de Panama, uniquement peuplée d’otaries, je me suis sentie observée par dix mille paires d’yeux. Bizarre et dérangeant... Puis à Espamador, dans les Baléares. En pleine séance de javelot sur la plage, je me suis trouvée nez à nez en rentrant au bateau avec une équipe de mannequins et d’actrices connues faisant du nu intégral. En réalisant que chacun présentait un “défaut”, j’ai perdu brutalement mes complexes.
“Je suis entrée dans ce nouvel univers très confiante”

Ma fille aînée avait 13 ans quand je décidai de rentrer à Paris pour permettre à mes enfants de faire des études supérieures. Mais dans la capitale, la nature est rare et, pour nous, la condition de survie était de trouver un lieu où nous ébattre pieds nus, jambes et bras nus, deux ou trois jours par semaine. Nous avons très vite compris que ni les bois de Vincennes ou de Boulogne, ni les forêts de Fontainebleau ou de Saint-Germain ne pouvaient jouer ce rôle, la tranquillité et la sécurité n’y étant pas assurée. Il ne fallait pas quitter les enfants des yeux, à cause des exhibitionnistes ou des menaces d’agressions sexuelles. C’est sur les conseils d’une mère, à laquelle je me confiais à la sortie de l’école, que j’ai découvert le village naturiste Héliomonde, un centre naturiste près de Paris. J’y ai planté ma tente pour quatre mois. Tout était fait ici pour me mettre en confiance. Nous étions dans cinquante-sept hectares de forêt, au milieu des oiseaux, des écureuils et des lapins. Il y avait aussi une piscine, un sauna, un tennis, un terrain de volley, des vélos et la liberté ! J’ai enfin respiré. Nous y passions tous nos mercredis, samedis et dimanches, petites et grandes vacances. J’ai fini par louer à l’année un chalet où j’invite mes enfants et mes petits-enfants.

“Impossible de le décrire la naturisme. Il faut le vivre !”

Beaucoup d’amis à qui j’en parlais faisaient une drôle de tête : “Qu’est-ce que c’est que ces gens tordus qui se baladent en T-shirt et les fesses à l’air ?”, “Et les hommes, comme ça, voient les femmes, et il ne se passe rien ?”, “C’est pas normal”... En fait, ces interrogations deviennent aussitôt absurdes dès qu’on expérimente le naturisme. Se balader nu dans la nature est aussi naturel que de dormir ou de se laver nu. Essayez de prendre votre douche en maillot de bain, ce serait insupportable ! Une fois qu’on a découvert le plaisir de sentir l’eau ou l’air glisser sur le corps sans être entravé par un bout de tissu, on ne peut plus revenir en arrière. C’est comme pour le premier baiser amoureux : tant qu’on n’y pas goûté, on l’appréhende ou on s’en moque. Il faut savoir que, contrairement aux plages naturistes, les clubs et centres de vacances naturistes, fréquentés à 80% par des familles, sont très encadrés. Les photos n’y sont pas autorisées. Comme les intrus sont vite repérés et expulsés, on peut laisser les enfants très libres, comme dans les villages philippins. Ils sont surveillés par l’ensemble des adultes, et non par leurs seuls parents. C’est très enrichissant pour eux. Et reposant pour une maman divorcée ! Cela me permettait de me reposer ou d’écrire tranquillement. Si la nudité est obligatoire dans l’eau ou au sauna, libre à chacun de vivre avec ou sans vêtements. Pas question de courir ou de faire du volley sans soutien-gorge, de faire du vélo sans culotte ou d’aller danser le soir sans une jolie robe. A l’adolescence, mes enfants ont fait le choix d’être habillés, ce que j’ai respecté. Dans les lieux naturistes, on ne se “montre” pas , on ne s’exhibe pas, on “est”, tout simplement, on se contente d’exister, qu’on soit gros ou maigre, musclé ou handicapé, bien portant ou malade, riche ou pauvre… Impossible de “frimer” quand on est nu. Les rencontres sont vraies, authentiques. On va droit à l’essentiel, à la personne, à ce qu’elle est au fond, on ne s’attache pas au “paraître”, à l’aspect physique.
“La nudité rime pour moi avec santé”

Bien sûr je n’éprouve pas le besoin d’être nue tout le temps et n’importe où. Chez moi, par exemple, je ne me balade jamais nue. Je n’ai pas envie d’être obligée de fermer les rideaux ni de monter le chauffage. Le naturisme s’entend dans la nature. Il m’arrive de passer des vacances “habillée”. Mais dès que j’ai un moment de libre, en pleine semaine ou le week-end, je file me ressourcer à Héliomonde. La liste est longue de tous les bienfaits que me procure cette vie saine et sportive au plus proche de la nature : je n’ai mal nulle part, je suis rarement stressée, je ne tombe pratiquement jamais malade et, même si je mange des frites et des glaces davantage qu’à l’accoutumée, je ne prends pas de poids quand je vis nue. Si le naturisme a été initié, dans les pays du Nord comme en France (dès 1944), par les médecins, ce n’est pas un hasard. Autant bronzer intégral aux heures chaudes de la journée est une ineptie, autant le soleil du matin et du soir est bénéfique : sur le cou, il participe au bon fonctionnement de la thyroïde et, sur le sexe, il revitalise l’organisme. Si je n’avais pas connu le naturisme, je ne serais pas, c’est certain, aussi épanouie, heureuse et en bonne santé !

Témoignage : "J'ai fait du naturisme un art de vivre"
Dernière réponse de laucatebisRépondre