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Autre chose que mes 'tites recettes...

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Posté le : 16/11/2009 15H36
[coucou]
Pour ne pas rester toujours dans le même sillon (les recettes), voici, si cela vous intéresse, bien entendu, les premières pages de mon "roman". [roupille]
Si vous le voulez, j'en mettrai d'autres, au fur et à mesure.
Merci pour cette bonne idée, Lola.
Bonne lecture.

-Coraline et Pierre, ou l'amour triomphe toujours.-

Pont-du-Roy : Charmant petit village pittoresque, niché entre deux collines, à l'entrée des Ardennes belges, entre Charleroi et Namur... Comme disent les bons guides touristiques: A visiter absolument!
La chaleur de ses habitants, sa cuisine du terroir ou encore ses petites maisons à colombages, en pierres du pays, fleuries de mai à octobre... tout contribue à en faire un village de « carte postale ».
On y trouve la classique place, entourée de marronniers plusieurs fois centenaires et les inévitables bancs de bois peints en vert, qui vont avec.
Cernée par divers petits magasins: la boucherie d'Henri, la supérette de Léon, la librairie de Martine, l'inévitable café et, bien sûr, la petite église « si mignonne » -dixit les touristes-, jouxtant la salle des fêtes, elle accueille différentes manifestations plus ou moins culturelles tout au long de l'année.
Si, l'été, quelques anciens viennent y « taper la boule », devant le bistrot de Louis, enchainant verres après verres entre chaque partie, d'autres, attablés à la terrasse, se disputent des parties de cartes acharnées. Par contre, l' hiver... tout s'endort!
Oui, vraiment, la vie -vue de l'extérieur- que l'on mène à Pont est idyllique!
Ouais!... Sauf que, quand on a dix-sept ans et que l'on habite ce sympathique village touristique,... on a vite fait le tour!
L'évènement le plus important qu'il s'y soit passé, ces quinze dernières années est le rhume de la vache du père Benoît, le fermier du coin!
C'est dire si nous, les jeunes, on s'y amusent!
Ce samedi de juin 1994, le club de vélo local (Vous lui trouverez un nom vous-même; moi, je n'ose l'écrire...) a organisé, dans la salle paroissiale, son annuelle « kermesse aux steaks, suivi d' une grande soirée dansante! ».
Cédric, mon ami d'enfance, a tellement insisté que je me suis laissé convaincre de l'y accompagner... alors que, d'ordinaire, ces fêtes locales ne m'attirent pas du tout!
J'y ai été une fois ou deux et m'y suis toujours profondément em... ennuyé! Il faut dire que je ne sais pas danser... et que je n'ai aucune envie d'apprendre! Je ne vois pas quel plaisir on peut retirer du fait de se balancer plus ou moins ensemble sur une musique plus ou moins rythmée...
Cette soirée-ci n'échappe pas à la règle... encore que les steaks « valent le détour »!
La sono, qui doit sûrement fonctionner sur piles vu sa fabuleuse puissance, distille de super-morceaux... dont le plus récent à dû faire chavirer le cœur de ma grand-mère, en 1940!
Bref, on se marreraient comme des petits fous... si on avaient seulement une petite quarantaine d'années de plus!
J'en suis à ma deuxième bière, accoudé au comptoir du bar, avec une bonne dizaine de potes de mon âge qui, tous, se marrent autant que moi, quand Christophe, pour la troisième fois en moins de vingt minutes, appelle à nouveau, via la sur-puissante sono, son « Aline »; celle dont il avait dessiné le beau visage sur la plage! Je n'en plus! Je me casse: si je reste ici un instant de plus, je vais terminer « rond comme une queue de pelle »! Je préfère encore rentrer et me faire quelques jeux vidéos.


1
Je me lève quand entre dans la salle une nana dont la seule vue me cloue sur place!
Attends, je t'explique: elle est assez petite -je dirai un mètre soixante-, mince, les cheveux jusqu'au milieu du dos, ondulés bruns- roux et est vêtue d'un jean blanc et d'un chemisier rouge qui m'a l'air bien gonflé en sa partie supérieure. (Oui, bon! Pas de commentaire... Je suis un homme et j'ai des yeux pour voir!)
A propos d' yeux... les siens sont verts, -me semble-t' il- en amande et étirés vers les tempes, comme ceux d'un chat!
Je lui donne 16 à 18 ans... et lui colle un bon vingt-six sur vingt sur l'échelle de mes préférences féminines! Elle ressemble un peu à Julie Piétri, la chanteuse!
Je ne dois pas être le seul à l'avoir vue... si j'en juge par le silence pesant qui vient planer sur le bar tandis que tous les yeux -enfin, uniquement ceux des jeunes mâles de l'assistance- se posent sur la nouvelle venue...
Elle s'avance dans la salle, en jetant des regards circulaires autour d'elle, semblant chercher quelqu'un, fait mine de s'asseoir à une table où se trouve déjà un couple d'une bonne trentaine d'année environ. Elle dit un mot à l'homme et se dirige vers le bar.
J'ai l'air du parfait idiot-du-village, moi, planté immobile, à contempler une inconnue avec des yeux de merlan frit! Parole, un témoin pourrait croire que je n'ai jamais vu de filles de ma vie!
D'autant qu'il n'y a plus que moi qui l' observe ainsi. Les autres, l'ont déjà classée à la rubrique « inaccessible » et ont tous replongés leurs nez dans leurs verres.
Pour me donner une contenance, je fais mine de m'intéresser à un point sur le mur d'en face et me dirige vers la sortie.
Le mur d'en face me fascine tant que je ne remarque pas la lame du parquet -la seule dans toute la salle- qui dépasse des autres. Mon pied droit y butte et je pars pour une sortie « ventre-à-terre »... d'un parfait ridicule!
Par pur réflexe, je tente de me raccrocher à quelque chose... et tombe pile-poil sur deviner quoi? Où plutôt qui? Oui! Vous l' avez compris: je suis suspendu au cou d'une jolie petite rouquine, que je ne connais ni d' Eve... ni d'Adam et qui n'a franchement pas l'air d'apprécier ma présence à cet endroit!
Avant qu'elle ne se dégage de mes bras, j'ai le temps de remarquer trois choses: un: à la table où la jeune fille a fait un bref arrêt, l'homme s'est levé et fonce vers nous..., deux: elle a vraiment les yeux verts et trois: le chemisier est réellement bien gonflé!
(J'ai d'autant moins de mal à remarquer ce « léger détail » que j'ai actuellement le menton posé à l'endroit idoine!)
-Faut pas te gêner, surtout! ,me lance-t' elle, furibonde.
Je passe à la couleur « pivoine écarlate » et veux lui expliquer que je suis désolé, que je n'ai pas vu le plancher, que je ne l'ai pas fait exprès... mais cela doit donner quelque chose comme:
-Brrarouf, waf.. , car elle me demande, les yeux ronds, si je parle français, avant de partir dans un grand éclat de rire!
Je lui assure que oui, en agitant la tête de haut en bas, -incapable que je suis d'articuler le moindre mot- et éclate de rire à mon tour.

2
L'homme de la table est arrivé à notre hauteur: il s'informe, sèchement:
-Un problème, Coraline?
-Non, non, papa, lui répond-elle. Monsieur a glissé, c'est tout!
Le papa en question me lance un regard noir et retourne s 'asseoir, sans ajouter un mot.
Nous avons vite symphatisés, Coraline et moi..., malgré mon entrée en matière quelques peu cavalière.
Pour me faire pardonner, je lui ai offert un verre... De fil en aiguille, nous sommes restés à bavarder jusqu'à une heure avancée de la nuit.
Tous les Christophes du monde auraient pu appeler Aline simultanément que nous ne les aurions pas entendu!
J'apprends, entre-autres choses, qu'elle est issue du centre de Namur, mais que ses parents, fatigués de la ville ont achetés la grande maison, à l'entrée du village... Que son père est le PDG de de « de Jarvaux industries », une société qui fait un peu dans tout: constructions, génie civil, travaux publics, alimentation... Qu'il est toujours en voyage, qu'ils sont venus dans cette salle pour faire connaissance avec les habitants de leur nouveau village. Qu'elle entamera, en septembre prochain, des études de comptabilité, mais rien que pour faire plaisir à son géniteur qui s'est mis en tête que, un jour, elle lui succéderai à la direction de ses entreprises... Elle, ce serait plutôt le tourisme et l'hôtellerie qui la branche...
Ce n'est que quand son père vient lui annoncer d'un ton cassant, sans même m'adresser un regard, un:
-Coraline, on s'en va!, que nous nous sommes rendu compte qu' il était... trois heures du matin!
Avant de nous quitter, nous avons convenu de nous revoir, l'après-midi même.
-Allez, dit Cédric qui m'a rejoint, le dernier, pour la route?
Je m'aperçois que j'ai la langue comme du « papier buvard »... d'avoir tant parlé.
-Et plutôt deux fois qu'une, répond-je.
-Dis donc, continue Cédric, T'as pas choisi la plus moche! Cela à l'air de bien coller, la rouquine et toi?
-Oui, peut-être... dis-je, en rougissant, d'un ton que je m'efforce de rendre indifférent.
Au fond de moi, j'ai bien envie que « ça colle », justement!
Voilà comment une soirée où je ne voulais même pas « mettre les pieds », m'a permis de faire la connaissance de Coraline... celle qui, beaucoup plus tard, allait devenir mon épouse adorée.

Juin 1995.
Un an s 'est écoulé depuis notre première rencontre.
J'ai dix-huit ans et Coraline seize. Nous sommes plus amoureux à chaque jour qui passe; nous passons tout notre temps libre ensemble et faisons de grands projets d'avenir.
J'ai terminé mes études de mécanicien automobile et j' ai commencé une formation


3
pratique de dix-huit mois dans le plus grand garage automobile de Pont.: le garage Grandjean, (Cinq ponts élévateurs, carrosserie et vente de voitures de seconde main.) ceci pour me familiariser avec la partie administrative du métier.
A l'issue de celle-ci, j'aurai le « bagage » nécessaire pour m'établir à mon compte comme j' en ai toujours rêvé... d'aussi loin que je puisse me souvenir.
Bref, tout va bien... dans le meilleur des monde!
Sauf que les parents de Coraline -son père, surtout- ne m'apprécient pas, mais alors pas du tout!
Après quelques semaines, mon patron, content de moi, décide de me verser un substantiel salaire... alors que rien ne l'y oblige! Génial, non?
Au mois de juillet, je peux me payer ma première voiture. Oh, ce n'est qu'une vieille Renault cinq, T.S., rouge -à l'époque de sa sortie, une « bombe »- mais j'en suis fier comme s'il s'agissait d'une Ferrari!
C'est la première chose que je peux m'offrir... à la sueur de mon front!
Cora et moi, sommes libres d'aller où bon nous sembles, désormais!
Nous nous sommes dégottés un chouette coin, discret et secret, dans un petit bois à Sart-au-Leu, un lieu-dit, à une vingtaine de kilomètres de Pont.
Ce n'est qu'une vieille cabane de bois, à l'abandon et au trois-quart en ruines, qui n'appartient plus à personne, et pourtant... c'est chez nous! (Du moins l'avons-nous décrété comme tel.)
Nous y passons quelques heures, tous les week-ends, à rêver à de la future vie commune... que nous mènerons un jour: nous n'avons aucun doute à ce sujet!
C'est là que, un beau soir du mois d'août, sur la mousse tendre du bois, avec, pour seul témoin la lune rousse qui caractérise ce moment de l'année, Coraline et moi nous sommes donnés l'un à l'autre...
Juste au pied d'un arbre qui porte désormais, comme preuve de notre amour, un cœur que j'y ai gravé au couteau et dans lequel j'ai écrit: « Coraline et Pierre, 17 août 1995 ».
Ce soir là, j'ai remarqué une marque plus foncée que le reste de sa peau, en forme de trèfle, que Cora porte sur la fesse gauche.
Comme je m'inquiète de sa provenance, elle me répond, en riant:
-'Pas la moindre idée! Je suis la seule de la famille à en avoir!...Peut-être pour te rappeler à quel point je suis unique! Et puis, imagine que je disparaisse un jour: avec une telle marque, tu aurais déjà un fameux indice pour me retrouver, non?
-Soit rassurée, Coraline de Jarvaux d'Arbois! Pour moi, tu es unique, avec ou sans marque de naissance, pensai-je, avant de répondre fougueusement à son baiser.


Les « de Jarvaux d'Arbois », du haut de leur noblesse, ne peuvent supporter l'idée même que leur fille fréquente un petit mécanicien automobile: un ouvrier!
Dans leurs petits esprits étriqués, un ouvrier ne peut-être qu'un coureur de dot, vulgaire et veule...


4
D'ailleurs, Monsieur Hubert de Jarvaux d'Arbois a décidé, le 7 décembre 1995 exactement que, pour « son bien », Coraline ne me verrait plus!
Il le lui annoncé comme cela, sèchement, sur le ton d'un homme qui sait qu'il sera obéi.
Personne, que ce soit le personnel de son usine ou sa femme, Dominique, ne discute un ordre du grand Hubert de Jarvaux d'Arbois, bien qu'il ne mesure qu'un mètre soixante neuf. Alors, vous pensez: sa fille...
C'est comme cela et c'est tout! Il n'y a pas à revenir sur le sujet!
Il ne va pas rester là, à la regarder gâcher sa vie avec un péquenot comme ce Pierre Delcampe!
Il a de grands projets d'avenir pour elle... Un jour, elle sera à la tête de ses usines...
Que ferait elle, alors, encombrée d'un ballot comme ce... ce Pierre!
-Si tu veux absolument un petit ami, je te présenterai, Daniel, le fils de mon ami Norbert de la Grivegnée. Après tout, il a ton âge! Vous devriez bien vous entendre... et puis Monsieur de la Grivegnée, qui dirige les entreprises de...
Coraline ne l'écoute même pas!
Daniel de la Grivegnée, ce plouc? Se dit-elle. Un mètre septante et presque aussi haut que large... Pendant longtemps, j'ai cru qu'il ne savait dire que « Oui, papa! »

Cela fait des mois que son père essaie, par tous les moyens, de la séparer de son Pierre... Son discours la laisse plus froide que la banquise et le décret paternel n'a aucune influence sur notre relation!
L'avenir est à nous et un jour, plus si lointain, j'aurai ma propre entreprise!
Ils seront bien obligés, alors, de reconnaître leurs erreurs!
Dorénavant, pour ne pas risquer d'encourir les foudres paternelles, plutôt que de venir la chercher devant la grille de la villa familiale, je l'attendrai et la déposerai à l'arrêt du bus, à cinquante mètres de là.
Le vingt-trois décembre, vers vingt et une heure trente, je l'ai, comme de coutume, déposé à l'arrêt du bus.
Nous nous sommes quittés sur un dernier baiser, en nous souhaitant la bonne nuit et j'ai attendu, avant de démarrer, que sa silhouette disparaisse de ma vue, au moment exact où elle tourne à droite, pour entrer chez elle.
Nous ne nous verrons pas durant quatre jours -une éternité- car Cora doit aider sa maman à préparer -et surtout à ranger après- la fête de Noël.
Les de Jarvaux d'Arbois organisent une « petite fête intime » qui ne comptera « que » quatre-vingt invités environs, toutes des relations d'affaires de son père..., m'a-'elle dit, en riant de son rire clair qui me plait tant.
Je ne devais plus voir durant de longues années..., mais je n'en savais rien!

Coraline ressent une violente nausée, ce vingt-six décembre, en sortant du lit.
-Cela ne me vaut rien du tout, ces repas de fêtes, pense-t' elle en posant une main sur son ventre et esquissant un petit massage circulaire.
Mais une autre nausée la plie en deux. Elle n'a que le temps de se précipiter aux toilettes..., juste au moment où sa mère, Dominique de Jarvaux d' Arbois, en sort.
5
-Eh bien, Coraline, cela ne va pas?, s'inquiète-t' elle. Mais, ma parole, tu es toute pâle.
J'appelle immédiatement le docteur Soupart!
-Mais non, ce n'est pas nécessaire, maman! Tu sais, avec ce que nous avons ingurgités au réveillon... et les restes de cette dinde aux marrons que j'ai fini hier soir... Il n'y a
rien d'étonnant à ce que je me sente barbouillée, ce matin!
En dépit des protestations de sa fille, Dominique a déjà le cornet du téléphone à la main et Coraline peut entendre la voix grave du médecin de famille annoncer son passage vers treize heure, aujourd'hui même.
A l'heure dite, Hubert et Dominique, les parents de Coraline attendent, debout dans le grand salon de la demeure familiale, le verdict de ce bon docteur.
Pensez; il l'a vu naître! Si quelqu'un est à même de trouver l'origine des légers problèmes de santé de leur fille unique... c'est bien lui!
-Alors, docteur? Qu'a-t' elle? Est-ce grave?
Le docteur Soupart, âgé d'une soixantaine d'année, se tourne vers eux et déclare, la mine soucieuse:
-Grave? Non! Mais je crois que vous n'allez pas aimer du tout mon diagnostic!
Coraline est enceinte de quatre mois, environ...
La famille de Jarvaux d' Arbois semble être frappée par la foudre: Personne ne bouge... ni ne parle!
Hubert a pâli, ses narines se sont serrées et ses lèvres se sont pincées, ce qui généralement, chez lui, est le signe avant-coureur d'une colère monumentale...
-Vous..., vous en êtes sûr, docteur?, parvient-il à articuler presque calmement.
-Absolument certain, assure Monsieur Soupart.
Dominique, elle, n'ose faire un geste ni dire un mot, tant elle sait combien peuvent être violentes les colères de son époux.
Hubert se tourne alors vers sa fille... Il a les yeux flamboyants, presque fous! Coraline ne l'a jamais vu ainsi... Sa mère s'est toujours arrangée pour qu'elle ne soit présente lors de ces colères...
-Espèce de sale petite garce!, jette-t' il à sa fille. Comment as-tu osé me faire cela?
-Qui voudra de toi, maintenant? Une fille-mère! Une porteuse de bâtard! Tu vas me payer cela cher... très cher! Fous-le-camp! Je ne veux plus te voir! ajoute-t' il.
Coraline est sidérée. Elle n'a jamais, ne serait-ce qu'imaginer, que son père puisse être aussi méchant...
-Mais, papa..., tente-t' elle. Pierre et moi, nous nous aimons... Nous allons régulariser les choses au...
-Tais-toi! Jamais, tant que je vivrai, tu entends, tant que je vivrai il n'y aura de Pierre Delcampe dans cette famille! hurle maintenant Hubert, en s'approchant de sa fille, la main levée comme pour la gifler... ce qu'il aurait certainement fait si Monsieur Soupart ne l'avais rappeler à l'ordre d'un sec:
-Monsieur de Jarvaux... Un peu de tenue!
-Vous avez raison, docteur! Je vais pas m'abaisser à frapper cette petite traînée...
J'ai mieux à faire... Beaucoup mieux et beaucoup plus urgent à faire! Personne ne doit jamais savoir que ma fille attend un... un...
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Uzès Uzès
Posté le : 16/11/2009 17H18
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Autre chose que leurs villes virtuelles qu'ils se mettent tous à faire et j'comprends rien !

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Dernière réponse de lolaRépondre