Moustapoil a écrit :
Bien sûr que ça se discute!
Mais, dès lors que les prélèvements de glace ont rendu leur verdict par des observations directes ; les climato-informaticiens attachés à l’IPCC ont compris leur erreur et ont cherché des arguments pour essayer de retomber sur leurs pattes. Et on a vu fleurir des publications et des résumés de publications tendant à démontrer le contraire souvent en enfonçant des portes ouvertes, du style
Citation :
en fait les modifications de l’ensoleillement dues à la modification de l’orbite terrestre ne peuvent pas expliquer à elles seules l’ampleur du réchauffement, car l'ensoleillement global est resté stable
.
L’ensoleillement est resté stable !!! Evidemment que ça ne change pas l’ensoleillement global ou la quantité globale d’énergie reçue par la Terre. Ca, c’est l’activité solaire ! Ils n’ont pas compris ou plutôt ont occulté le fait que c’est la répartition de l’ensoleillement qui varie et qui induit des variations climatiques.
Puis ils se raccrochent aux travaux et publications du « tapis roulant océanique » développé par l’océanographe Stommel, et le chimiste Broecker ; en évoquant l’AMOC et en faisant de ce courant un élément fondamental dans la régulation du climat puisqu’il redistribue la chaleur entre l’équateur et les pôles, certes oui et enfouissent aussi du CO2 dans les abysses. Le temps de transit de ces eaux océaniques est de 1000 à 2000 ans !
En comparaison avec l’atmosphère, l’océan est la plus grande réserve de chaleur, MAIS aussi de gaz carbonique de la Terre. MAIS ce fut jusqu’en 2008 un facteur négligé par le climato-informaticiens. Conséquence, les modèles étaient faux !!! Maintenant les membres du GIEC en tiennent compte, ils sont bien obligés. Mais leur incorporation est insuffisante en considération de la complexité du comportement de l’océan. Leur mauvaise volonté n’est pas en cause, mais c’est notre ignorance sur le comportement exact, qualitatif et quantitatif, de l’océan. Donc comme J.D. Shakun, ils construisent des scénarios basés sur des hypothèses des caprices des océans, de mouvements rapides des masses d’eaux, de fluctuations soudaines dont on ne comprend pas encore les mécanismes. Donc comme on ne peut pas vérifier ces « relargages » massifs de CO2, on ne peut pas souscrire à ces scénarios fantaisistes pour minimiser le rôle des cycles de Milankovitch, auxquels s’ajoutent les cycles de l’activité solaire et aussi l’action des rayons cosmiques favorisant la formation des nuages de la basse atmosphère…
Les hiérarques de l’IPCC réagissent grossièrement et bêtement. Au lieu de regarder la Lune que leur montre le sage, ils regardent son doigt !! Au lieu de considérer les résultats ; ils démentent et contredisent en bloc les phénomènes sans argumentations, sans analyses. Puisqu’on ne sait pas la loi, ils négligent le phénomène. Ils ne mènent pas d’études pour la découvrir. Ils se cramponnent à leurs modèles aidés en cela par la secte verte. On nage en plein intégrisme scientifique !
LØ