itinerantnat a écrit :
Nico et Élo ont commencé les randonues à Marseille, lors de leurs vacances. Plus que le simple fait de vivre nu, le jeune couple a opté pour des activités en dehors des sentiers battus. La randonue se pratique dans des coins reculés, sac sur le dos, baskets aux pieds, et serviette ou vêtement à porter de main. Pour Nico, lors de ces escapades « le corps entier respire et peut profiter du soleil. »
Et puis, Élo enchaîne : « On a aucune entrave à nos mouvements et le corps est complètement libéré. » La question de la transpiration est également abordée. Un tout qui a très vite séduit les jeunes naturistes. Pourtant, quand ils ont entendu parler de la randonue pour la première fois, ce n’était pas gagné. « Ça ne me bottait pas trop au début », se rappelle Nico. Et puis il tombe sur un blog et en vient à faire connaissance avec l’organisateur. Il tente une fois et en parle à son amie. « Il m’a dit “Essaie, et tu verras, tu vas aimer !”», dit la naturiste en souriant. Il ne s’est pas trompé.
Depuis, le couple parcourt des kilomètres, nu, en Côte-d’Or ou pendant ses vacances dans le sud. Souvent se pose la question de la légalité. Une seule loi concerne l’exhibition sexuelle mais dans les faits, la randonue est tolérée. Les randonueurs font tout de même très attention à leur présence dans la forêt, souvent en s’éloignant des chemins balisés. « On a toujours le réflexe de se rhabiller, on remet vite un paréo ou une serviette », explique la jeune naturiste. « On fait attention, on laisse traîner l’oreille pour écouter, entendre le bois craquer sous les pas », poursuit Nico.
Quand des randonneurs traditionnels les croisent, c’est la même réaction. « Ça fait rire les gens ! Nous n’avons jamais eu de mauvaises surprises », assure Élo.
( cote d'or societé )
J'aime beaucoup ce récit d'expérience de randonnue. Je partage volontiers une sortie en Côte-d'Or avec ce couple
Lannemezan
