La carte topographique 1957-1962 précise qu'une partie de la dalle de la Lèque (Calanques de Marseille) est fréquentée par des naturistes
Oxent Miesseroff (photo de 1946), alias Mattei de son nom de résistant dans le maquis de Barrême, tenait avec sa femme Génia, le centre naturiste des Libres Culturistes de Provence.
Il pensera toute sa vie aux atrocités qu’il a vécues durant la seconde guerre mondiale. Dans sa « Tribune Libre » du 27 avril 1968, ayant pour titre « Introduction aux débats sur le naturisme et l’évolution générale », il écrit :
« Il nous semble invraisemblable qu’il n’y a pas si longtemps on mettait en prison les gens qui n’allaient pas à la messe, qu’on a brûlé des milliers d’hérétiques et de sorcières, qu’on faisait dévorer par des fauves les premiers chrétiens, qu’on égorgeait de belles jeunes filles en honneur d’une divinité quelconque. On serait enclin à croire qu’actuellement, au moins dans des pays civilisés, ces choses-là seraient impossibles. Il y a 25 ans, le massacre inutile de six millions de Juifs dans un pays des plus civilisés a prouvé le contraire ».