Posté le : 12/10/2008 00H11
HARMONIE D’UN SONGE
Quel souffle ondule ces cordes, qui aujourd’hui me font entendre ces allegros venus d’un âge lointain ?
Quel ange tient cet archet, qui fait vibrer les notes de ce violon angevin ?
Qui a put engendrer à ces compositeurs défunts, ces harmonies qui me font trembler l’âme ce matin ?
Je vole et je plane au-dessus de ces vallées, ces plaines et ces montagnes, qui forment cette vie inaccessible, qu’est mon désire de solennité révélée.
Je nage entre deux eaux de cet océan qui m’a vu naître et qui a engendré tant et tant d’être.
Un souvenir tellement éloigné resurgit soudain a ma mémoire et me voilà pour un temps, l’enfant sage dont je rêvais d’être pour un soir.
La lumière s‘éteint et voilà soudain cette brume lumineuse qui envahit mon corps et mon esprit, perdu dans ce labyrinthe de rêve, que la nuit me dévoile avec méprit.
Allongé dans ces draps qui ne sont pas les miens, mon corps est transit, paralysé, comme apeuré de cet instant que mon intellect refuse avec dédain.
Mais la nuit reposante, me délivre de toutes mes peurs et de tous mes doutes, qui par un miracle achevé, me transporte au cœur de ces mélopées.
Transpercent ainsi le mur d’un passé noir, les voici laissent se livrer, que les angéliques songes d’un enfant s’abreuvent au sein protecteur, d’une mère dévouée.