Posté le : 18/11/2008 22H00
On n’a jamais eu d’chance
RefrainX2
Putain d’vie, la v’la qui s’tire
On est tous logés à la même enseigne
Le béton nous écrase, innocent
La vérité nous étouffe
Enragé, on n’a jamais eu d’chance
Barreaux d’fer d’enfer, mon cœur pleure
Les portes s’ouvrent sur mon destin elle se ferment
Ecrasent ma liberté juste vécu
Les clefs frappent mon âme désormais
Peinte en gris de vert
Mon souvenir est mon délire qui vit dans ce cirque
Et voici ces clowns de la justice
Qui me font plus rire
Le bleu du ciel s’efface et disparaît
Pour moi se sera foot en cage
Avec grillage sans arbre et pelouse
Ma tristesse de stress m’empêche d’avoir la pêche
A la rivière mon père m’emmenait petit
Poisson, me voici pris dans les filets de l’injustice
Je me débats mais fini ma vie n’est pas fini
Le béton me donne le ton et m’enrage
Je suis né dans la merde et lui dans l’or
Sa caisse me faisait kifer un soir mon rêve est devenu réalité
A bord j’ai fui ma cité, joint au lèvres et bonnet sur la tête
Flic, déclic, képi, menotte sans dote
Pour un moment de soupir me voici enquistré sans soleil
Voleur dealer e malheur tombe sur moi
Petit français sans origine celle-ci se rappelle à moi
Comme une insulte sortie de leur bouches
Sur moi elle crie, lumière dans les yeux
La justice m’aveugle m’engueule et m’écœure
Pourquoi suis-je né sans fric
Immigré, mon père travaillait dans le béton
Baston tous les jours
Sans travail je n’ai pas en l’choix
Fuit par cette institution je m’suis tu
Comme tué a la naissance j’n’avais que l’aisance
D’une enfance méprisante des instance
RefrainX2
Difficile style, paraître ressort du miracle
Quand les haillons te tombent sur les épaules
Crier sa douleur des yeux malades devant
ces victimes exploitant l’envie de Nike ou d’Armanie
Emprise ou prise de pavé, détruire, flinguer
Ces flouseux cracheur de morves de l’école
D’a côté, riches, trop riches
Crever la dalle un bout de pain rassis dans du lait caillé
Télé énervé, mes frères et sœurs se meurent du
Bonheur auquel ils n’ont droit
Passe droit, le fric ouvre les portes
Sauf la mienne fermée pour cause de déveine
Mes veines éclatent de rage et voilà mon malheur
Bonheur pour lui, pourquoi pas moi
Tous les mois attendre le RMI
Pour un instant de joie qu’une loi un jour
Nous a filé pour n’pas quelle déprime
Rime en prime sublime déprime d’un père
Hors paire perdu dans ses rêve jamais réalisés
Visité, ma voix supplie le pardon de ma mère
Parloir, mouroir de nos sentiments vers cette
Société qui fait pleurer nos être aimés
Jamais penser ni imaginer, me voici ici
Dans ces murs froids de cette taule
Taudis des gens friqués maquillés
Douleurs hurleur frappent dans ces portes
A la fenêtre j’entends les mépris de la nuit
Comme des loups assoiffés de liberté
Réalité supprimée pour imaginer un été de fée
Que seul mon lit me rendra pour avoir eu
Un moment l’espoir d’une autre réalité
RefrainX2