Posté le : 06/01/2009 21H49
pas mal Nat 07 [blah]
on dit aussi que "c'est une brève histoire de l'avenir"
le new deal planétaire.........
Un CDS (credit default swap) est une sorte d’assurance par laquelle un établissement financier se protège du risque de défaut de paiement d’un crédit en payant une prime.
Contrairement à ce que leur nom laisse entendre, ces dérivés de crédit s’apparentent plus à des options qu’à des swaps.
Prenons l’exemple d’une entreprise (appelée « entité de référence ») qui a émis une dette de x millions d’€ sur cinq ans. L’établissement bancaire qui a fourni le crédit souhaite se protéger. Il paie une prime annuelle à un vendeur de protection. Si un événement spécifié dans le contrat tel qu’un défaut de paiement intervient, et seulement en ce cas, la dette est transférée au vendeur de protection contre paiement des x millions d’€, correspondant à la valeur du capital. A charge pour lui de récupérer ce qu’il peut auprès de l’entité de référence.
Les CDS ont connu un développement considérable et ils sont les supports d’une large titrisation de plus en plus sophistiquée : (combinaison de CDS pour former des portefeuilles ; constitution d’ABS, de CDO de CDS. Les CDS sont aujourd’hui (2008) un marché de 60 000 milliards de dollars (6000 milliards en 2004). C’est dire si une crise des CDS qui serait générée par une montée des taux de défaillance sur le modèle de la crise des subprimes serait terriblement ravageuse.
L’assureur américain AIG possède pour 440 milliards de dollars de CDS, et supporte donc le risque de défaut des crédits associés. La faillite d’AIG – si elle s’était produite, aurait pu avoir un effet domino très grave.. C’est pourquoi l’Etat américain a renfloué AIG. Mais le dégonflement en bon ordre des CDS reste une question posée. Et les difficultés de ce marché d’assurances sur les crédits ajoutent aux difficultés de financements rencontrées actuellement par les entreprises.
on en reparlera.......sûrement........
et pour nous rassurer encore plus :
au lendemain des élections présidentielles américaines, le nouveau président des Etats-Unis annonce son programme de sortie de crise, ce qu'il appelle un « New Deal planétaire » : il propose aux plus puissants de la planète, la Chine, la Russie et les pays pétroliers, de financer des infrastructures majeures dans les pays du Sud, en confiant la réalisation de ces infrastructures à des entreprises américaines. En moins de deux ans, sur ces bases, la croissance mondiale repart.
Le système financier mondial est devenu chinois. L'industrie est redevenue américaine. L'Europe, elle, est oubliée.
pas bien grave on a pris l'habitude de vivre tout nu.
Pic