Posté le : 29/12/2023 17H24
Aujourd’hui on constate la disparition plus rapide des témoins du passé.
Si on garde la santé et l’énergie, c’est une satisfaction d’atteindre un certain age, bien au delà de la moyenne d’age pour une région donnée. Ces deux conditions facilitent la projection vers l’avenir.
Cette situation, comme le fait Corail, est l’occasion de partager des sentiments qui peuvent nous animer face au temps qui passe.
Je pense que vous comme moi ou Ba, sommes surpris d’avoir vécu plusieurs générations. En Europe une génération est d’environ vingt-cinq années. Avec Ba, nous en sommes à notre troisième génération.
Pourtant, comme le suggère les propos de Corail, l’évolution de la société, l’évolution des techniques et de la technologie, la transformation des modes de production et de consommation se répand actuellement à un tel rythme qu’une génération ne semble plus durer que 10 ans.
La disparition des témoins des précédentes générations qui permettaient d’étalonner les années qui passent, font prendre conscience que le temps de les écouter n’a pas été suffisant afin de transmettre leur mémoire, conserver leur vécu.
Certes, des historiens l’ont fait, mais pas toujours bien, certains livres ou certaines photographies, des récits, nous font retrouver le temps d’antan.
Les témoins de 14-18, de 39-45, les survivants du nazisme, les combattants du Vietnam ou de la guerre d’Algérie, des dessous des tractations politiques… auraient encore des choses à nous dire ou ont, pour les survivants, sûrement des éléments de réflexion à offrir sur les cataclysmes des logiques de guerre ; de quoi notamment alimenter notre jugement face aux conflits actuels en Ukraine, en Palestine… alors que nous sommes inondés de fake news jusque sur ce forum par des petits rigolos.
Il n’est pas simple de formuler l’impression de Corail, que hier c’est déjà aujourd’hui, que la durée des générations semble se réduire proportionnellement à l’accélération des technologies.
On a l’impression que notre vie au jour le jour ne nous permet pas de capter les signaux préalables sans nous permettre d’en appréhender les conséquences sur l’humain, sur notre vie au quotidien, sur la planète…
Il convient peut-être de « ne pas subir les évènements » et ne pas se dire « le temps passe si vite » en jouissant du temps présent, en appréciant notre mode de vie, en savourant nos mœurs, en développant nos aspirations humanistes.
Carpe diem
Lø