Quand la rosée brille sur les brins,dessinant l’ombre des chaumières,
le jour se lève en ces embruns.
La nuit s’enfuit vers le couchant, ne laissant là que sa froidure,
au loin s’élève sur le levant, un astre plein de sa dorure.
Ce n’est qu’un cycle qui se répète, une aventure de mouvements,
la danse lente des planètes, dans cet grand arrangement.
Nous y voyons le cours du temps, donnant un sens à ce voyage,
qui chaque jour va ajoutant, un peu de lest faisant notre âge.
Les jours se suivent indifférents, bouquets d’années, siècles en meules, nous y passons obscurément, jusqu’à l’instant de nos linceuls.
Mais voici déjà que vient le soir, la nuit surgit d’un feu de joie...