Posté le : 17/02/2008 23H06
PROPOSITION DE LA CREATION D’UNE UNIVERSITE POPULAIRE NATURISTE CET ETE !
Qu’est-ce encore que ce foutu charabia du Franckos dit Bartos dixit la Singette Missdinguette ?
Un bref historique du mouvement des universités populaires en France.
Il prend naissance à l’automne 1899 et est inséparable de l’affaire Dreyfus avec l’engagement de ses fondateurs, l’autodidacte Deherme ancien sculpteur sur bois, typographe employé de coopérative et Gabriel Séailles professeur de philosophie à la Sorbonne.
L’université populaire veut favoriser l’amitié entre intellectuels et manuels par une éducation mutuelle. Des causeries sont organisées qui proposent un « luxe de l’esprit », une culture classique « comme ordinaire » et des savoirs utiles au quotidien.
Pour en savoir plus : Lucien Mercier, Les Universités populaires : 1899 / 1914, éducation populaire et mouvement ouvrier au début du siècle, Paris, Les éditions ouvrières, 1986
Plus proche de nous, le nouveau philosophe soit disant libertaire Michel Onfray créateur de l’université populaire de Caen, riche de son succès médiatique et en librairie s’en va courtiser les Princes et notre bon président Sarkosy.
Une université populaire naturiste en été ?!!!
A quoi cela pourrait ressembler ?
Tout d’abord il nous faudrait trouver un lieu, centre ou club naturiste pour nous accueillir.
Pour y faire quoi ?
Se rencontrer et présenter ses compétences aux autres personnes, afin de les proposer à partager. Ca peut toucher des domaines très divers, par exemple : le jardinage, l’informatique, la littérature, le droit constitutionnel, la danse de salon, le tir à l’arc, le théâtre, l’écologie appliquée, la mécanique automobile, la mécanique quantique, les plantes aromatique, l'œnologie, la cuisine basque etc….
On liste les compétences et les personnes qui le souhaitent animent une causerie.
Puis on pratique Ainsi selon les affinités peuvent se créer des groupes qui pratiquent une activité en commun sous le regard bienveillant de la personne compétente dans son domaine, qui conseille et communique aux autres son savoir-faire.
La durée de l’université : une semaine me semble adaptée si l’on veut participer à une ou plusieurs activités.
En fin de séjour, les groupes présentent aux autres groupes leur sproductions fraternelles.
La durée des activités journalières. Elle est à discuter entre les participants et ne doit jamais dépasser le degré d’attention. Je rappelle que le moteur de notre participation est la motivation et qu’elle varie entre les individus et qu’il faut en tenir compte.
Et le naturisme dans tout ça ?
Le fait d’être nu est le présupposé environnemental et comportemental qui consiste à rapprocher les personnes sans les éloigner artificiellement du fait de leur appartenance sociale dans la vie quotidienne. Autant les attitudes physiques et le langage peuvent trahir les personnes, autant dans une université populaire, toutes les personnes sont considérées à égalité puisqu’on abat les murs entre manuels et intellectuels. La réflexion est concomitante de l’action et de l’expérimentation. Les gourous les maîtres à penser peuvent aller se rhabiller, pour sûr !
Autre point important, on fonctionne selon le mode de gratuité des échanges.
Aussi, puisque on est en vacances, nous pouvons aussi profiter à certains moments de la journée du lieu et de ses infrastructures.
Si le bilan de la semaine est positif, on peut se retrouver l’année prochaine et rester en contact par courriel tout en creusant toujours plus nos sujets d’intérêts pour les offrir à partager avec les autres lors de nos retrouvailles festives.
Qu’en pensez-vous et qui serait intéressé ?
Fraternité
Franck dit Bart