Posté le : 18/02/2008 16H30
Un grand merci à tous les colistiers qui s’y sont collés.
A SUIVRE…
********************************************************************
12 Août 1983.Christine prépare son sac ,elle se demande comment elle a pu accepter ce voyage avec Pierre et Isabelle .Voyage ,plutôt une expédition ,partir en Grèce avec la vielle voiture de Pierre .Maintenant elle ne peut plus reculer .Demain matin Pierre viendra la chercher à 6 heures pour une première étape vers le port de Toulon .La bas ils chercheront a prendre un bateau pour le Pirée ,c’est ça qui l’inquiète le plus ,aucune réservation n’est faite ,On part à l’aventure a dit Isabelle ,Christine ignore encore au combien l’aventure allait être belle et changerait sa vie à jamais
L’Amie8 ancestrale avec à son bord les trois amis rendit l’âme aux abords du Cap Drague qui venait de subir le régime de démoustication et l’érection de ses bâtiments aérés moderne style. Notre bon Général n’avait-il pas prédit que si les touristes quittaient le territoire pour les châteaux en Espagne, alors il faudrait bâtir une ligne Maginot efficace et magistrale !
Les mots dans l’air du temps avaient eu raison du concept de la Grande Motte rasée de près, lisse comme du béton armé jusqu’aux dents. Delà à ce que des mabouls nudistes déboulent pour demander leur dû !
Les affaires étaient les affaires, et un ingénieux promoteur qui sentait l’air du temps avait délimité le périmètre du camping naturiste sur fond de grève.
Christine, Pierre et Isabelle qui avaient eu vent de ce camp posèrent pied à terre, en laissant L’Amie 8 aux mains habiles d’un garagiste local.
Jean-Paul Oléla l’heureux propriétaire du village en toile proposa l’hospitalité à nos trois exténués. Qu’à cela ne tienne, une tente leur serait louée, le temps que durerait les réparations.
Et comme un orage n’arrive jamais seul, au moment où ils sortirent pour se rendre à la douche.
Un attroupement de personnes s’était concentré autour du bloc sanitaire. Tout en s’approchant, cet attroupement de personnes semblait encercler une curiosité et éveilla celle de nos trois naturistes, Christine, Pierre et Isabelle.
Pierre questionna l’une des personnes qui s’était attroupée.
- Bonjour, mais que se passe-t-il ? pourquoi cet attroupement ?
- Une jeune adolescente vient de se faire mordre par une vipère.
On la rassure et on essaie de la calmer le mieux possible. Dès que le temps devient orageux, surtout en cette période d'août, ces bestioles sortent de leur terrier, perdent le sens de l’orientation pour se retrouver n’importe où, elles s’affolent et deviennent agressives.
- Oh ! mais ça peut être grave.
- Oui, une personne est partie chercher un sérum anti venimeux à la pharmacie qui n’est pas très loin.
Toute de suite Christine, encore interne en médecine proposa ses compétences au même moment où le sérum anti venimeux arriva.
Cette jeune adolescente, de 13 ans était un peu traumatisée par ce qui lui arriva. Christine qui semblait bien être la seule personne du corps médical examina la morsure et entama un dialogue rassurant avec cette jeune adolescente au joli prénom grecque d'Athéna.
christine était alors la seule personne en qui Athéna eut confiance. Aussi cette dernière se laissa injecter le sérum et elle se sentit aussitôt beaucoup mieux.
Athéna veille sur toi maintenant lui dit christine. En effet elle est la déesse de la sagesse, la protectrice des sciences, elle est sortie du cerveau de Zeus.
La jeune adolescente ignorait cela. Isabelle," je veux me rendre au musée de l'Acropole ou se trouve une stèle d'Athena", comment faire pour y aller rapidement?
Christine se tourna alors vers Pierre, qui affichait un large sourire...
- Athéna, Athéna, ah oui cela me revient maintenant, c’était au programme de 6 ème en histoire ! Mais delà à penser que ses parents l’aient appelée ainsi sans ironie.
- Alors Pierre que nous vaut cette expression de ta joie de vivre ?
- Il y a que le Dieu des chirurgiens des voitures veille sur nous. Le monde est tout petit. Figurez-vous que le garagiste n’est autre que l’oncle d’Athéna que toi Christine tu as sauvé d’un trépas annoncé.
- N’exagères-tu pas un peu. On est dans le sud mais quand même.
- Je continue. Je pense que cette Athéna va nous porter chance. Le mécanicien qui sait parler aux oreilles des vieilles guimbardes va nous arranger notre épave d’ici demain. Il m’a promis quelle pourra encore arquer au moins 2000 bornes au compteur et qu’il nous fera un prix d’ami. Mais…. Ah ah ah….
- Qu’est-ce que te fait marrer comme une vieille bedaine ?
- Le Dieu de l’humour survole aussi nos déplacements et….. Excusez-moi les filles, c’est trop drôle !
- Accouche oui ou merde, on veut savoir.
- Tout à l’heure, au moment où Christine tu t’es occupé d’Athéna qui commençait à tourner de l’œil, elle a fait tomber ce papier de sa main, que je me suis empressé de ramasser.
- Déformation professionnelle oblige, mon enquêteur adoré !
- Tu ne crois pas si bien dire et je vous le montrerai si vous êtes gentilles et si en comparaison, vous ne vous moquez pas de moi.
Chœur des vestales fatales :
- Promis !
- Alors, matez.
- Ah ah ah ah, en effet il n’y a pas photo !
- Et c’est qui le beau monsieur ?
- Un certain Yannick Noah, je crois.
- Et il vend quoi le monsieur ?
- Ah ah, ah…. des slips Athéna !
- Excellent, arrêtez les filles, je vais me pisser dessus !
Tandis que Pierre cherchait les pissotières. Les femmes primesautières continuèrent de se bidonner à gorge déployée et Isabelle aperçut l’affiche qui annonçait la soirée.
- Non, mais c’est pas possible !
(A suivre)
Trois propositions :
1) L’affiche annonce un défilé de lingerie.
2) L’affiche annonce le film « L’œuf du serpent » de Bergman
3) L’affiche annonce la conférence : « Athéna et le complexe d’Œdipe" par Tamara Poipoulos professeure émérite à la bonne chair de la faculté d'Albi