Ditsch a écrit :
C'est juste un aparté histoire de revenir au sujet...
Ne me remerciez pas, c'est normal !
Donc, pour en revenir au sujet:
Il y a trois sortes de gens que l’on peut regrouper en climatosceptiques, climato-alarmistes, et climato-réalistes.
Certes il y a une quatrième catégorie, celle des gens qui s’en fichent et sont de l’avis du dernier qui parle quand ils ont un avis, ou qui panurgent en se disant : « ils l’ont dit à la TV, donc c’est vrai ! ».
Les premiers contestent et nient le réchauffement de la planète, et si ils l’admettent à reculons, ils considèrent que l’activité humaine n’y est pour rien.
Les deuxièmes sont de la même façon affirmatifs mais en sens contraire. L’activité humaine est la seule cause du réchauffement actuel et l’humanité doit bouleverser son mode de vie, sinon elle courre à la disparition, l’extinction de l’espèce.
Beaucoup de panurges rejoignent cette catégorie.
Les troisièmes, climato-réalistes, ne contestent pas le réchauffement actuel au regard des fluctuations passées du climat et ne nient pas l’incidence de l’activité humaine depuis ces dernières décennies, mais relativisent l’amplitude de ses effets et son impact. Pour trois raisons :
1/ Force est de constater la grande difficulté de prouver scientifiquement l’incidence humaine car elle se noie et interagit avec une grande quantité de causes naturelles, celles responsables des fluctuations climatiques avant 1980. Il est mis ainsi en évidence une variabilité naturelle du climat grâce en particulier aux progrès en paléoclimatologie.
2/ Il convient de replacer le réchauffement actuel dans le temps géologique. Le climat est fonction du temps !!!On peut même se limiter à l’anthropoarchéologie et ne considérer que les fluctuations du climat depuis l’évolution de sapiens sur Terre.
L’humanité a fait face à de nombreuses crises climatiques auxquelles elle s’est toujours adaptée. Autant de défis qui ont été la cause de migrations et d’adaptations et inventions techniques décisives à son évolution.
3/ Troisièmement, ils estiment que même en considérant que la concentration des émissions de gaz à effet de serre est le facteur clé du présent réchauffement, ce qui n’est donc pas acquis, la cessation totale de toute activité émettrice sur la planète ne supprimerait que le flux, mais pas le stock déjà présent dans l’atmosphère.
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