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Votre livre de l'été.

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Lannemezan Lannemezan
Posté le : 23/11/2019 19H37
je viens de lire deux livres , l'un de heining Mankell: " sable mouvant " et l'autre de doris Lessing : Mara et Dann , et alors qu'on parle beaucoup actuellement de rechauffement climatique , dans ces deux livres , il est question de glaciation ; dans le premier , c'est une reflexion d'un homme( combattant un cancer) par rapport à l'enfouissement des dechets nucleaires ; dans le second , nous sommes plongés dans un conte science fictionnel , une epopée de 2 jeunes ,frere et soeur , dans une civilisation de survivants d'une glaciation , au moment d'un nouveau rechauffement avec secheresses et migrations
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Survilliers Survilliers
Posté le : 23/11/2019 22H22
Bonsoir .
Deux livres m'ont redonné le goût de la lecture que j'avais perdu momentanément : " Soif" d'Amélie Nothomb qui était en lice pour le Goncourt, et " Une joie féroce " de Sorj Chalandon. Ce qui est paradoxal c'est qu'une écrivaine se mette dans la peau d'un homme en l'occurrence celle de Jésus, et qu'un auteur choisisse de vivre dans celles de quatre femmes prêtes à tout pour vaincre la maladie. Ayant beaucoup aimé le roman de cet auteur Tunisien, j'en lis un deuxième " Retour à Killybegs " qui a pour sujet l'IRA .
Bonne fin de soirée pour chacun d'entre vous. Bernard
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Saint-Avold Saint-Avold
Posté le : 23/11/2019 23H56
coucou

J'ai lu récemment "l'histoire du vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire "
En fait, l'histoire d'un homme de cent ans qui a traversé le siècle dernier...et croisé les "grands " du monde...une histoire du siècle et de la bombe atomique aussi...ça déménage !
L'auteur est Suédois, Jonas Jonasson.
j'ai adoré !
bonne lectures à vous !
portez-vous bien nus.
Robertbetise
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Paris 10ème arrdt Paris 10ème arrdt
Posté le : 24/11/2019 00H16
jenesaisplus a écrit :
" Soif" d'Amélie Nothomb qui était en lice pour le Goncourt
Ce livre est un bijou.
Message edité le 24/11/2019 00H16
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Survilliers Survilliers
Posté le : 24/11/2019 08H19
Bonjour.
J'admire les auteurs qui avec de simples mots, souvent les mêmes que ceux que nous employons d'ailleurs savent nous "scotcher" par la beauté de leur texte. Mes larmes coulaient en lisant le passage de la descente de Croix et de la réception du corps de Jésus par Marie .
Quel livre magnifique; je n'ai pas encore lu " Tout les hommes n'habitent pas...." qui a obtenu le Prix, mais j'imagine combien le choix a du être difficile pour le jury quand on a lu " Soif" d'Amélie Nothomb qui n'aura hélas pas eu la chance d'être couronnée par le dernier prix de l'année, le Femina.
Bon Dimanche pour chacun d'entre vous. Bernard
Message edité le 24/11/2019 08H25
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Survilliers Survilliers
Posté le : 06/12/2019 06H39
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Survilliers Survilliers
Posté le : 06/12/2019 08H01
Bonjour. Il y a peu de temps, je découvrais un auteur Français Sorj Chalandon par la lecture de son dernier roman " Une joie Féroce", qui m'a donné envie de mieux le connaitre. Le personnage principal de "Retour à Killybegs " est un membre de l'IRA; j'avais oublié cette guerre fratricide et civile qui a décimé une jeunesse qui allait jusqu'au bout de leurs grèves de la faim, oublié aussi les tirs à balles réelles de l'armée Britannique sur la foule. Cet homme trahira sa cause, et devra s'exiler devenu un paria aux yeux de ses ex compagnons de lutte, convaincu que cette guerre sera sans fin face à l'obstination de la Dame de fer Margaret Thatcher qui échappera à l'explosion d'une bombe qui fit 4 morts en 1984. L'Ira assassinera Lord Mountbatten, cousin de la Reine et dernier Vice roi des Indes .
Le troisième roman lu de cet écrivain, " Le quatrième mur ", m'a entraîné dans une autre guerre, celle du Liban; le récit commence à Paris dans les années 80 avec une amitié qui se noue entre Sam, un intellectuel Grec qui a fuit son pays parce que rien que cet adjectif le mettait en danger face aux dictateurs qui avaient pris le pouvoir, et Georges un doux post- soixante- huitard homme de théâtre dans des patronages . Le rêve de Sam est de monter l'Antigone d'Anouilh à Beyrouth et d'en faire un symbole de paix de deux heures en attribuant les rôles à des filles et à des garçons de chaque camp. Sam malade chargera Georges d'aller à Beyrouth où ce doux rêveur côtoiera l'horreur d'une guerre insidieuse pendant laquelle les gens préféraient entendre le bruit des bombes car on savait s'en protéger sachant d'où elles venaient, plutôt que la traîtrise du silence. Alors que Georges arrive avec difficulté à constituer la troupe qui jouera Antigone, la plupart des futurs acteurs disparaitront de manière cruelle dans des crimes de masse. Georges revient à Paris et n'arrive pas à avouer l'échec de son projet à Sam mourant; il ne supporte plus les rires futiles autour de lui, le caprice de sa fille qui pleure pour une boule de glace tombée par terre alors qu'il a vu des dizaines de cadavres d'enfants déchiquetés. Après la mort de Sam, complètement perdu pour une vie " normale" à Paris, il s'enfuira à Beyrouth sachant que son destin sera une mort à la fois inattendue et possible à chaque instant comme cela a été le cas pour des milliers de personnes durant cette guerre .
Ces deux romans certes d'une tristesse et d'une horreur infinies m'ont fait prendre conscience qu' autour de nous pour lesquels les années 80 étaient pleines de promesses, il y avait à 3 heures de vol de notre pays des guerres civiles meurtrières .
Dans ces années là, l'aéroport de Beyrouth était souvent fermé au trafic aérien des compagnies étrangères . Les Libanais qui pouvaient voyager préféraient faire la traversée Beyrouth-Nicosie sur des ferries équipés de casinos dans lesquels ils se divertissaient et voyager avec Air France pour venir sur Paris que de voler sur la Middle East. Je me souviens d'une jeune passagère avec un bras plâtré en écharpe, le visage griffé de zébrures ; deux jours auparavant elle se promenait avec sa meilleure amie et à un moment celle ci qui était sur sa gauche est venue prendre son bras sur sa droite; une bombe a explosé fauchant son amie à sa place. Cette jeune fille racontait ce fait de façon qui me paraissait étrangement banale, et j'ai compris que c'était cette banalité de la mort que vivaient ces gens chaque heure, chaque minute de leur vie. Elle partait se reposer chez une tante, mais pensait déjà à son retour à Beyrouth parce qu'elle aimait son pays et parce que la guerre était son quotidien depuis son enfance et qu'elle acceptait tout cela . Quelle leçon de vie cette jeune fille de 18 ans a donné au trentenaire que j'étais et qui bouffait la vie de façon insouciante .
Puis dans mes lectures j'ai retrouvé une certaine légèreté avec le roman inédit de Françoise Sagan, " Les quatre coins du cœur"; on y retrouve le monde suave d'une bourgeoisie qu'elle a toujours su dépeindre. Le seul point négatif est que ce roman est resté inachevé; mais ce gros point d'interrogation final peut aussi nous entraîner vers des tas de suppositions n'est ce pas ?.
Très bon Vendredi pour chacun d'entre vous. Bernard
Message edité le 06/12/2019 09H14
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Survilliers Survilliers
Posté le : 27/01/2020 07H44
Bonjour.
Il y avait longtemps que je n'avais pas été autant captivé par un premier roman comme celui de Victoria Mas " Le bal des Folles" inspiré d'un fait réel. Au début du XIX ème siècle La Salpêtrière était un centre pour aliénées sous la direction du professeur Charcot; à cette époque, un mari dont la femme n'acceptait pas de divorcer et pour peu que celle ci se rebelle contre cette décision pouvait faire interner celle ci sans aucun d'état d'âme, ou pour d'autres raisons aussi banales comme celles pour lesquelles les trois héroïnes du roman sont privées de liberté, et vivront un enfer parmi des femmes vraiment atteintes de troubles psychiques. Un des grands évènements auquel le "Tout Paris" se devait de participer était le bal annuel Des Folles donné à la mi-carême où la bourgeoisie venait s'encanailler sur des airs de valses et de polka, parmi les folles qui avaient préparé leur déguisement durant des semaines. Les " invités" espéraient assister à une crise d'hystérie ou être frôlé par une malade nymphomane et pouvoir ainsi briller en le racontant dans les soirées mondaines...Je n'ai pas réussi à trouver le moment où ce bal n'a plus eu lieu.
Des séances étaient aussi organisées dans un amphithéâtre afin que le public assiste à des expérimentations sur des malades souvent dénudées ou a demi dénudées ce qui à l'époque était " fantastique"..
Le thème de la rencontre du club de lecture auquel j'appartiens était " la condition de la femme " dans l'histoire ; j'ai lu de passionnantes biographies comme celle de Bessie Coleman qui s'est battue dans les années 1920 pour devenir une des premières femmes pilote en ayant eu deux challenges à surmonter, le machisme de l'époque, et sa couleur de peau car elle était noire dans une Amérique hyper raciste, mais c'est ce "Bal des Folles " qui m'a profondément marqué car la femme y était placée au même niveau qu'une chose qu'on pouvait jeter parce qu'on ne l'aimait plus ou qu'elle dérangeait. Camille Claudel en 1913 avait été internée à vie après une demande de placement volontaire de sa mère.
Très bon début de semaine pour chacun d'entre vous . Bernard
Message edité le 27/01/2020 08H15
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