clea a écrit :
Revenons en arrière , c l avenir
Revenir en arrière, chiche.
Chaque individu voit midi à sa porte pour solutionner ce que d’aucuns nomment « dérèglement climatique » (réaction anthropocentrée), « green house effect » pour les anglos-saxons (l’effet de serre) doux euphémisme pour « réchauffement climatique », d’autres plus terre à terre « changement climatique » qui est plus factuel.
Moi (c’est le mari qui rédige) pour taquiner je dis « simplement » (rire jaune) « modification du comportement d’un système chaotique (au sens scientifique du terme) sous l’effet des activités humaines non maîtrisées ».
Tout être vivants agit sur son environnement de l’unicellulaire aux pluricellulaires les plus évolués. Dans cette catégorie là, les humains sont champions ! J’entends parler « d’anthropocène » (terme non scientifique) mais qu’on interprète facilement. Il serait plus judicieux de parler de « capitalistocène » comme lu sur ce forum (je crois).
Avidité et consommation débridée pour parler clair.
De là pas, évidente à résoudre cette équation à multiples inconnues ... et intérêts multiples divergents ! Et vue l’inertie du système climat, ce ne sont plus nos petits enfants que je plains mais nos enfants.
Revenir en arrière, soit, mais jusqu'à quel point ? Et qui est prêt aux énormes sacrifices que ça implique pour notre train de vie de pays riches. Les résistances sont énormes et ne datent pas d’aujourd’hui : je me souviens très bien qu'en classe de quatrième (1971-72) notre prof. d'histoire-Géo vociférait contre ces écologistes "qui veulent nous voir revenir au temps des cavernes et s'éclairer à la bougie". Un demi siècle de perdu à faire l’autruche.
Déjà dans les années 70, un de mes premiers magazines de vulgarisation scientifique s’interrogeait sur la volatilité du climat.
1976 année de ma première canicule …