Etre-naturiste
Mot de passe perdu
M'inscrire gratuitement
Vous connecter
Mot de passe perdu M'inscrire gratuitement

FEUILLETON ...

< 1234
Dernière réponse de ditschRépondre
non connecté
Inscrit le : 20/12/2007
Messages : 6647
Saint-Pierre-du-Chemin Saint-Pierre-du-Chemin
Posté le : 25/12/2008 11H22
...
Message edité par son auteur le 29/12/2008 10H25
non connecté
contacter Cyril
fermer
Pour pouvoir contacter ce membre, vous devez être connecté

connectez-vous ou inscrivez vous
Inscrit le : 29/07/2007
Messages : 1813
autre autre
Posté le : 29/12/2008 04H18
Je n'ai pes été trop online, mais je vois que Didi me demande de supprimer mes commentaires. Et ce'est Lola qui édite mon message.

Pourquoi puisqu'il avait déjà publié la suite et fin le 24.12.08 à 02.12 heures, puis il l'enlève je ne sais pas pourquoi en m'accusant de dévoiler la fin avant qu'il ne la publie??

Mais regerdez l'heure de ma réponse à O4/33 soit plus de 2 heures après,

Faut pas POUSSER !!!!!!!!!

Cyril...

A l'année prochaine .............
non connecté
fermer
Pour pouvoir contacter ce membre, vous devez être connecté

connectez-vous ou inscrivez vous
Inscrit le : 20/12/2007
Messages : 6647
Saint-Pierre-du-Chemin Saint-Pierre-du-Chemin
Posté le : 29/12/2008 10H25
Comme promis voici le dernier épisode de
"Mathieu ou l'enfant perdu"


LA LETTRE



C’est ainsi que tombant le cul sur la chaussée, ce qui le réveilla quelque peu, il alla titubant le cœur battant la chamade, se dissimuler entre deux bâtisses et profitant de l’ombre qui y régnait se préparât à s’enfuir vers l’autre extrémité, lorsque s’avançant pour voir ce qu’il en était, un rayon de lune qui avait réussi à percer, fit ressembler cet écart en une sorte de petite ruelle finissant en cul de sac, il décida donc d’attendre quelques minutes que la voie soit libre.
C’est ainsi que jugeant avoir suffisamment attendu, il se dirigea en courant vers l'auberge où se trouvait Marc.

Effectivement à l’auberge celui-ci tournait en rond dans la chambre, regardant sans cesse par la fenêtre dans l’espoir d’y apercevoir son élève, lorsque dans un vacarme assourdissant, ce dernier fit irruption dans la chambre.
Se retournant brusquement, Marc vit adossé contre la porte, le souffle haletant un Mathieu qui semblait avoir grand mal à rester sur ses jambes.
– Ah enfin te voilà ! Mais d’où viens-tu, il est bientôt trois heures … ; Lorsque s’approchant du chenapan, le voyant complètement débraillé et puant l’alcool, il saisit d’une main le menton de ce dernier et relevant sa tête afin de mieux voir ses yeux s’écriât. Mais ma parole tu es complètement saoul.
Sur ces paroles, tandis que Marc le conduisait vers l’un des lits afin de l’y faire asseoir, Mathieu essayât tant bien que mal de raconter son aventure de la nuit, pendant que son bienfaiteur retirât de ce dernier, des vêtements glacés et imbibés d’alcool.
A peine Marc avait il réussi à retirer tous les vêtements de Mathieu, le temps qu’il se retourne pour prendre une serviette il tomba comme une souche sur le lit.
Le voyant ainsi affalé, Marc réussit tant bien que mal à mettre ce corps dénudé dans les couvertures, puis après l’avoir frictionné énergiquement pour réchauffer ce corps frigorifié, ramassa son paquet de feuilles qui se trouvait posé sur la table ainsi que sa plume et son encrier et dans le plus grand silence sortit de la pièce.

Le lendemain matin
,
Le soleil étant levé depuis peu, Marc qui savait après avoir vu le médaillon de Mathieu que l’anniversaire de ce dernier tombait aujourd’hui même les vingt quatre décembre, décida d’aller faire un tour en ville afin d’aller y trouver un cadeau pour son jeune protégé, tandis que ce dernier n’était vraisemblablement pas près de se lever.

Il fallut beaucoup d’acharnement et quelques heures de recherches dans les diverses boutiques de la ville pour que Marc trouve enfin l’objet tant convoité, et ce fut dans celui d’un coffret que les recherches prirent fin.
Marc ayant visité plusieurs antiquaires pour trouver l’objet idéal à offrir, s’était arrêté sur un petit coffret vernis en bois exotique richement paré de gravures et d’ornements, et en le voyant il pensa immédiatement à celui de l’histoire racontée par Mathieu.
C’est donc fièrement qu’il le fit emballer de papier et d’un beau ruban.

Le soleil avait déjà décrit un large arc dans le ciel lorsque Mathieu réussit à ouvrir un œil puis l’autre.
En effet, les trois heures de l’après midi avait largement sonnées quand le garçon émergeât de cette nuit tumultueuse.
Ce matin comme d’ailleurs les quelques jours auparavant, Mathieu avait de plus en plus de mal à se lever et à voir clair dans son esprit, cela lui causant, ou étant causé par de plus en plus de migraines voire de nausées, visiblement ces dernières semaines l’avait beaucoup éprouvé à essayer d’oublier ce qu’il avait vécu il y a peu de temps de cela, et surtout de vouloir à tout prix être un bon élève pour cet ami de passage, ce qui le fatiguait énormément à vouloir en faire trop, comme d’ailleurs Marc lui répétait souvent, et de plus la soirée qu’il avait eu ne l’avait pas arrangé, lorsque Marc pénétra dans la chambre.

– Enfin te voilà réveillé ! Eh bien tu en as fait de belles hier au soir !
A cela, Mathieu répondit par un fébrile sourire, lorsque voulant se lever il s’aperçut de sa nudité, et la bouche pâteuse.
– Mais… où sont mes vêtements ?
– Je te les ai retiré hier au soir, ils empestaient tellement le mauvais alcool qu’une mouche serait tombée à leur approche.
Répliqua Marc en lui tendant de nouvelles affaires toutes aussi propres que neuves.
Sur ces mots espiègles Mathieu éclat de rire.
– Oulla… j’ai la tête qui va éclater ! S’exclama-t-il en se la tenant entre les mains.
– Cela ne m’étonne pas avec la cuite que tu avais…
– La cuite ? Demanda t il en enfilant sa chemise.
– Tu ne te souviens de rien ? Une chose est sur, tu as dormi comme un loir sans faire aucun cauchemar comme à l’habitude.
– Eeee….. Non ! répondit il accompagnant sa réponse d’une légère négation de la tête.
Sur ce Marc lui raconta sa nuit d’ivrogne, lorsque sortant du lit pour enfiler son pantalon, Mathieu eût un étourdissement.
– Holà Mathieu, vas-y doucement en te levant, avant que l’alcool descende il faudra encore un petit moment.
La tête encore tournant Mathieu saisit le pantalon et s’apprêtant à l’enfiler.
– Mais, … elles sont neuves ces affaires ! ?
– Tu ne crois tout de même pas que tu allais remettre ces puanteurs, surtout le jour de ton anniversaire ! Sur ces mots Mathieu regarda en direction de Marc, et sous un sourire timide il put voir ce dernier retirer de sa chemise un paquet qu’il lui tendit… Tiens ! Et bon anniversaire, même si tu ne le mérites pas.
– Pour moi ? Demanda t il l’air étonné et heureux.
Marc répondit à son tour d’un sourire qu’il accompagna d’un haussement d’épaule.
Mathieu ayant prit délicatement le paquet il se mit à l’ouvrir avec délicatesse, lorsque l’ayant débarrassé de sa coque de papier,
– Merci Marc, tu es …
Il resta comme foudroyé devant l’objet.
– C’n’est pas grand chose mais… mais quand je l’ai vu il m’a rappelé celui de ton histoire et selon l’antiquaire il aurait un double fond, mais il naturellement a été incapable de l’ouvrir. Lorsque regardant le visage figé de Mathieu. Mais qu’est ce qu’il t’arrive on dirait que tu as vu un fantôme ?
Sans dire un mot le visage de Mathieu changeait radicalement, allant d’effarement à stupéfaction jusqu'à celui tremblotant de joie jusqu'à ce que des larmes chaudes jaillissent de ces yeux et coulent à flots sur ses joues et de là laissa échapper de ses lèvres.
– C’est….. C’est…..
– C’est quoi ? …. Mais qu’est ce qui t’arrive ? Demanda Marc stupéfait par la réaction de Mathieu devant cet objet.
Et toujours sans dire mots, Mathieu les mains tremblantes retourna le coffret dans tous les sens jusqu'à ce que devant les yeux éblouis de Marc il déplaça un morceau du coffret, puis deux, puis trois, puis quatre, jusqu’a ce que l’ayant retourné, le fond s’ouvre.
Et ce fut au tour de Marc de dire.
– C’n’est pas vrai ? Tu veux dire que…
Et faisant délicatement glisser le fond du dit coffret, Mathieu laissa apparaître une lettre qui y était dissimulée.
La retirant délicatement, il ne put empêcher qu’un morceau de celle-ci y reste coincé au fond du coffret.
Puis sans rien dire, il saisit son manteau et sortit de la chambre, laissant derrière lui Marc étonné par ce qu’il venait d’assister et par l’inquiétude et les milliers de questions qui lui traversaient la tête sur le contenu de cette fameuse lettre, lorsque prenant à son tour le coffret en mains il put voir et retirer le morceau de lettre qui s’y trouvait, et là lire un nom, nom qui immédiatement éclaira son visage.

Pendant ce temps, Mathieu qui avait prit la direction du port, tenant fermement la lettre dans sa main, arrivait à l’endroit qu’il préférait par-dessus tout, face au grand navire qui y était accosté, quand soudain sa course fut interrompue brusquement lorsqu’il vit descendre d’une des passerelles de l’un de ces fameux navires, un homme qu’il ne pensait jamais revoir, Charles de Vinal, le fils du duc de Vinal et ami d’Henry.
Sur cette vision Mathieu resta comme pétrifié, du moins jusqu'à ce que ce conducteur d’un attelage ne lui crie dessus et le sorte de sa torpeur. Cris qui le fit sursauter, mais qui eut pour effet de faire également tourner la tête de Charles dans sa direction, mais avant que ce dernier n’ait eu le temps de remarquer Mathieu, celui-ci sauta entre deux caisses et ainsi dissimulé put reprendre son souffle.
Durant un instant qui aurait pu paraître interminable, Mathieu resta à regarder la lettre qu’il tenait entre ses doigts, ne sachant s’il devait ou non l’ouvrir et la lire.
Qu’allait-il y découvrir ?
Quand prenant son courage à deux mains il ouvrit délicatement le document pour enfin se mettre à lire.

" Mon cher et tendre époux.
Comme vous le savez, je suis en l’attente de notre premier enfant, malheureusement il me faut partir de chez votre tante au plus vite, afin qu’étant né vous soyez le premier à le tenir.
Toutefois, si cela ne peut-être, du nom de votre père je m’autoriserai à le baptiser, Matthieu sera donc son nom, si toutefois je mets au monde un garçon comme je le pressens.
Ne pouvant plus attendre, je vous dis à bientôt mon bien-aimé.
Votre Marie Angèle de Constance.»

Mathieu comme l’on pouvait s’y attendre termina cette missive par des larmes qu’il laissa échapper de joie, puis prenant son médaillon entre les doigts l’ouvrit et regardant le portrait qui y était depuis 13 ans aujourd’hui, il ne put s’empêcher de murmurer à plusieurs reprise.
– Marie Angèle de Constance… Marie Angèle de Constance…
Et fermant ses yeux remplis de larmes de joie en même temps que le médaillon, il laissât échapper un énorme sourire qui en disait bien long, enfin, il venait de mettre un nom sur le portrait de sa mère, Marie Angèle de Constance.
Puis l’ayant replié délicatement il put voir dans le coin de celle-ci une adresse, Brest, Château de.
Malheureusement c’est tout ce qu’il y avait, le reste de l’adresse avait été déchiré et se trouvait, mais cela il semblait l’avoir oublié, dans le fond du coffret.
Mathieu resta un long moment sans bouger, les yeux fixés dans le vide, rêvent à on ne sais trop quoi, lorsque ses yeux se mirent à bouger à la pensé que le seul château qu’il connaissait sur Brest était, non pas celui de Vauban, mais celui de Léroual, dont le propriétaire n’était autre que le Duc de Vinal.
Sur cette réflexion, Mathieu se demandait s’il avait quelque chose à voir avec le Duc et surtout avec Charles, mais ces multiples questions disparurent rapidement lorsqu’il prit la décision de se mettre en marche vers le château qui se trouvait en dehors de la ville.

Durant tout le trajet qui allait le mener à destination, Mathieu ne savait que penser, il avait l’esprit et les idées complètement embrouillés, ce qui visiblement lui causait une nouvelle fois des maux de tête, surtout à la simple pensé de savoir s’il allait enfin avoir une réponse sur sa naissance.

Pendant ce temps Marc qui commençait à se faire du souci pour son protégé décida daller à sa rencontre.

Une bonne heure plus tard c’est le cœur battant que Mathieu se retrouva face à la grille du château, le souffle coupé et la bouche sèche, lorsque le gardien vint à sa rencontre, portant à la main une sorte de long martinet à longues lanières de cuir.
Et d’une voix rude et sans respect.
– Qu’est ce que tu veux ? Fout le camp d’là on ne veut pas de mendiants par ici.
Et lui faisant dos pour repartir.
– Excusez-moi monsieur, c’est important !
– QUOI ? Cria t-il en se retournant, Qu’est ce que tu veux ?
Et prenant la grille à deux mains.
– Pouvez vous me dire si madame Marie Angèle de Constance habite ici ? Demanda Mathieu d’une petite voix timide.
– Qu’est ce que tu lui veux à Madame la Duchesse ?
Soudain les mots semblèrent se bloquer dans la gorge de Mathieu, mais sous l’insistance du gardien.
– Je crois que… que…
– Tu crois quoi ? Tu vas le cracher le morceau ? !
– Je crois que… que c’est ma mère.
Sur ces mots stupéfiants, le gardien le regarda quelques instants sans rien dire, quand soudain il prit son martinet et frappa de celui ci les mains de Mathieu qui était posées sur la grille et pour enfin éclater de rire et repartir comme il était venu, laissant derrière lui Mathieu sans réponses, criant de douleur
– Alors ça c’est la meilleur de l’année ! … S’esclaffa t-il, et pour terminer par. Allez fout le camp ou je fais appeler les gendarmes !

Durant un moment Mathieu resta par terre devant la grille, à genoux plié de douleurs, le dessus des mains ensanglantées par les violents coups de lanières qu’il venait de recevoir.
Au bout de quelques instants, Mathieu relevât la tête et le visage empli de larmes, jeta en direction de son agresseur un regard de haine et de détermination et se relevant, il reprit son courage à deux mains et décida de rentrer dans le château quoi qu’il arrive.

Ce fut donc après quelques instants de marche que Mathieu réussit à trouver au travers d’un mur un passage vers l’intérieur du domaine, lorsqu’il fut soudainement et violemment attrapé par le bras.
Se retournant pour voir qui le tenaient, il se retrouva nez à nez avec le dit gardien.
– Attends un peu petit voleur, tu vas voir comment on traite les gens comme toi ici ! ...
Apeuré Mathieu se mit à crier.
– Mais non je vous assure, je n’suis pas un voleur, je voulais voir le duc …
Et le secouant violemment dans tous les sens.
– Ah bon tu voulais le voir ! Et bien tu vas le voir, … Justement le voici qui arrive !
Se retournant dans la direction annoncée, Mathieu vit arriver un homme richement vêtu et d’un certain âge.
– Mais que se passe-t-il ici gardien ? Et que signifie tout ce remue ménage et d’où vient cet enfant ?
– Pardonnez-moi monsieur le Duc, je viens tout juste d’appréhender ce voleur qui rôdait dans le château.
Sur ces mots, le duc alla en direction du jeune gredin, et lui prenant le menton.
– Il n’a pas l’air très bien cet enfant ?
– Ce n’est rien monsieur le Duc, je l’ai quelque peu secoué pour lui apprendre les bonnes manières.
Lorsque relâchant violemment le menton du garçon.
– Et bien mettez le aux cachots durant trois jours au pain et à l’eau et ensuite jetez le dehors.
Sur ces mots, le gardien fit un énorme sourire de contentement, tandis que Mathieu lui n’était pas encore remis des violentes secousses pratiquées par le gardien, et c’est ainsi qu’il fut entrainé vers le cachot.

Pendant ce temps à la grille du château, Marc était venu voir si Mathieu n’avait pas été vu dans le coin, lorsque s’approchant de la grille il vit briller un objet par terre et se baissant, l’ayant ramassé ses yeux s’écarquillèrent, en effet il venait de trouver le médaillon de Mathieu que visiblement il avait perdu sans s’en rendre compte.
Quand sonnant à tue tête la cloche du portail, ce fut Charles en personne qui vint voir pourquoi l’on sonnait aussi fort.
– Bonjours monsieur, que voulez-vous ? Pourquoi sonnez-vous aussi fort et où est encore passé cet imbécile de gardien ?
Marc n’eut même pas le temps de donner une quelconque explication qu’une calèche vint s’arrêter devant la grille et que trois personne en descendirent, un couple et un enfant, ou devrais-je dire une enfant, une jeune fille, lorsque l’un d’eux.
– Bien le bonjour Monsieur Charles, mon épouse et moi nous vous remercions de votre invitation pour la Noël.
Et prenant ce dernier par le bras, oubliant complètement Marc qui les regardait ahuri de passer ainsi inaperçu, allait s’exclamer de cet état de fait lorsqu’il entendit la conversation, et surtout la question de la jeune femme adressée au fils du Duc.
– Vous n’avez toujours pas de nouvelle de notre Mathieu ?
– Et nom dame Sophie, j’en suis désolé, pourtant les gendarmes ont fait des recherches dans toute la région, mais en vain.
Quand sur ces mots ce fut la jeune fille qui posa une question à sa mère.
– Crois tu maman qu’on le reverra ?
Et prenant sa fille par la main.
– Je ne sais pas Lise, peut-être.
Quand brusquement Charles s’apercevant enfin de la présence de Marc qui dévisageait, l’air hébété les personnes présente.
– Mais au fait, que voulez-vous ?
Quand sans dire un mot, il prit le médaillon du bout des doigts et le portant à hauteur d’œil, le montra à l’assistance, et sans rien dire c’est la jeune fille qui prit délicatement le médaillon.
– Mais, c’est le médaillon de Mathieu ? ! Dit-elle en le portant à ses yeux.
Et ce fut autour de Sophie de demander à son époux.
– Regarde, ne serrait-ce pas le médaillon du petit ?
Et le prenant à son tour de la main de sa fille.
– Effectivement ! Mais ou l’avez vous eu et où est Mathieu ? Demanda-t-il à Marc, et à lui de répondre.
– Oh ! C’est une longue histoire, mais je crois que vous vous appelez Henry n’est ce pas ? ! Dit-il en le pointant du doigt et faisant de même avec les autres personnes. Et vous vous êtes Dame Sophie et voilà la fameuse Lise qui a pris le cœur de Mathieu…
Quand il fut interrompu par Charles.
– Mais vous allez enfin répondre, Où est l’enfant ?
– Je l’ignore !

Pendant que la conversation se déroulait au portail, Mathieu lui avait réussi à échapper à l’emprise du gardien, lorsque courant dans la cour du château ne sachant où aller, il chuta à terre.
Restant ainsi quelques instants, Mathieu donnait l’impression de n’avoir plus de force, lorsque levant les yeux il vit arriver vers lui une belle jeune femme portant une large robe scintillante, et sans rien dire donna la main à ce dernier afin de l’aider à se relever.
Sur ce geste, Mathieu resta sans voix, comme émerveillé, quand soudain il la vit se baisser et ainsi ramasser la lettre que Mathieu venait de perdre.
Lorsque se préparant à la lui rendre, le regard de la jeune femme s’arrêta tout à coup sur les quelques mots apparents.
Mathieu lui était comme figé, amorphe, à tel point qu’il ne réagit même pas quand il vit la jeune femme ouvrir et lire la lettre, se demandant simplement qui pouvait-elle être.
A ce moment précis, il n’entendit même pas que son nom retentissait du fin fond de la cour et regardant lentement du coté d’où l’appel était venu, il vit arriver un groupe de personnes dans lequel il put distinguer, Marc, Henry, Sophie, Charles et bien sur sa bien aimée Lise.
A cet instant Mathieu ne réagissait même plus à ce qui se passait et tournant sa tête en direction de la jeune femme, il put voir dans les yeux de celle-ci une larme couler et descendant lentement son regard en direction des lèvres de celle-ci, il sembla distinguer ces quelques mots.
– Tu t’appelles Mathieu ?
Mais celui-ci ne répondit pas à cette question, son regard était comme figé, lorsque soudain, baisant doucement sa tête en direction du sol il put voir des gouttes de sang qui provenaient de son nez tomber à ses pieds, puis lentement mettant machinalement sa main à son oreille droite il pu sentir celle-ci se mouiller puis portant lentement sa main à son visage il vit que celle-ci s’était remplie de sang qui provenait de son oreille.
A cet instant précis Mathieu qui venait de s’écrouler à genoux, n’entendit même pas les appels au secours de la jeune femme qui essayait de le soutenir, ni que tout ses amis étaient réunis autour de lui, ni que les premières neiges de Noël commençaient à tomber à petits flocons.
Mathieu était hors du temps, comme happé par celui-ci, ne réagissant plus à rien, le regard perdu dans un passé qu’il ne comprit jamais, un passé qui l’avait conduit entre les mains d’un homme violent qui lui avait asséné il y a quelques semaines de cela de violents coups qui lui avait provoqué un traumatisme crânien qui était entrain de l’emporter devant les yeux en pleurs et d’incompréhension de ses amis, de son père et de sa mère qu’il avait retrouvé et qui le tenait dans ses bras.
De cela il ne sentit que les larmes de cette jeune femme couler sur son visage, lorsqu’un fébrile sourire apparut sur le visage du jeune garçon, comme si il venait de reconnaître en cette personne attentionné le portrait si jalousement gardé par son médaillon et comme dans un dernier effort, il leva le bras et tendit sa main en direction de ce portrait qui était devenu réalité et qui le regardait avec tendresse et amour et dans un ultime effort se mit à caresser sa Joue.
Sur ce geste empli de douceur, sa mère qui venait de fermer les yeux afin de garder en mémoire cet instant, saisit avec amour la main de son enfant retrouvé et le cœur serré aida celui-ci à caresser son visage, lorsque soudainement elle sentit la main de son enfant perdre toute force et glisser à terre tel un poids inerte.
Ayant réouvert les yeux, elle vit avec détresse que le visage de son enfant semblait resplendir de bonheur mais que malheureusement, les yeux de cette être qu’elle serrait avec force contre sa poitrine s’étaient fermés à jamais, et regardant tous ceux qui l’entourait et qui étaient en sanglots, criât les yeux et la voix remplis de larmes.
– MON ENFANT ! … OH SEIGNEUR ,… RENDEZ-MOI MON ENFANT !….

Noël était arrivé en même temps que la neige apportant pour certains son lot de cadeaux, mais qui en cette journée d’anniversaire avait pris un bien étrange chemin.



FIN.

http://blog.topolivres.com/didialbert/
Message edité par son auteur le 29/12/2008 10H27
non connecté
contacter Cyril
fermer
Pour pouvoir contacter ce membre, vous devez être connecté

connectez-vous ou inscrivez vous
Inscrit le : 29/07/2007
Messages : 1813
autre autre
Posté le : 29/12/2008 17H32
Salut Les AMIS et AMIES,

De ma retraite Mauricienne, je vous salue!!!

De retour dans notre île natal et magique, j'ai un peu plus de temps pour chatter et être connecté sur le site, quoique le Nouvel An soit dans 2 jours et comme vous vous en doutez, je bosse le 31 au soir.

Tout ceci pour en arriver à dire ceci:

Didi, notre Didi, que dire de ce merveilleux feuilleton qui à mon humble avis n'a pas eu suffisamment de lecteurs vu le nombre impressionnant de êtrenaturiste.comautes*.

Je pense que les gens d'aujourd'hui s'attachent trop au matérialisme et ont perdu leurs âmes d'enfant. Moi pas et c'est ce qui fait que lorsque je parlais avant hier au soir à une très vielle cousine qui habite à Paris, elle m'a dit à un moment donné: Tu n'as pas changé toujours aussi gouailleur?? Je lui ai répondu pourquoi changer, je ne serais plus moi même.

J'ai beaucoup apprécié suivre les aventures de Mathieu et je pense que tu fais un très bon écrivain de feuilleton. Continues à nous faire rêver, pourquoi pas une histoire qui commencerait maintenant pour se terminer à Pâques???

Félicitations, félicitations, félicitations et Bonne Année 2009 à Toi Notre Didi National et International....

De ton ami des îles lointaines, celles des Mascareignes et plus particulièrement de l'ïle Maurice.

Bisous 2008/2009...

Cyril...
non connecté
contacter pilote
fermer
Pour pouvoir contacter ce membre, vous devez être connecté

connectez-vous ou inscrivez vous
Inscrit le : 22/08/2008
Messages : 5566
Nîmes Nîmes
Posté le : 29/12/2008 18H17
didi ça va les mollets gonflent pas trop ?? [clinoeil]

Ici la lecture n est pas terminée , mais bravo pour ce boulot quand meme ! [coucou]
non connecté
fermer
Pour pouvoir contacter ce membre, vous devez être connecté

connectez-vous ou inscrivez vous
Inscrit le : 20/12/2007
Messages : 6647
Saint-Pierre-du-Chemin Saint-Pierre-du-Chemin
Posté le : 31/12/2008 10H00
Merci pour cette éloge, mais je ne suis pas écrivain mais un rêveur...

Je pensait que mon feuilleton intéresserais plus de monde mais je me suis trompé, c'est donc le premier et dernier que j'écris au vu de la fatigue émotionnelle que cela me cause, mais je l'ai fais avec plaisir...
non connecté
contacter ditsch
fermer
Pour pouvoir contacter ce membre, vous devez être connecté

connectez-vous ou inscrivez vous
Inscrit le : 15/09/2008
Messages : 26336
Saint-Avold Saint-Avold
Posté le : 31/12/2008 15H07
ça y est j'ai lu la fin, triste sort que celui de Mathieu, mais quel impétuosité de la part de l 'écrivain!
Merci Didi pour ce feuilleton qui nous a captivé du début à son dénouement!
Si d'aventure tu reprends la plume, je serai là à te lire.
Passe de bonnes fêtes de fin d'année et que 2009 t'apporte tout ce que tu es en droit d'attendre!
portes-toi bien
Robert
< 1234
Dernière réponse de ditschRépondre