Ditsch a écrit :
Mais jamais aussi rapide ! de 60000 ans en moyenne entre deux réchauffements, on est passé à 120 ans... d'où une accélération de 500 fois.due à quoi ? on se demande...
Il convient d’être prudent avec les oscillations du climat. Les causes sont multiples avec des périodes inégales et peuvent dont être en phase pour en augmenter l’ampleur ou bien s’annihiler pour en masquer les effets.
Dans les années 1920, l’astro-physicien Yougoslave Milutin Milankovitch propose une théorie pour expliquer les cycles glaciaires – interglaciaires et les cycles de variations climatiques enregistrés depuis la préhistoire.
Selon lui, ces cycles sont gouvernés par la position de la Terre par rapport au Soleil : L’attraction des autres planètes modifie légèrement le mouvement de la Terre autour du Soleil et ces variations lentes modulent la répartition d’énergie reçue aux différentes latitudes aux cours des saisons.
Elles suivent des oscillations de période de 100 000 ans, 41 000 ans, 23 000 ans et 19 000 ans qui résultent :
De la variabilité de l’orbite terrestre,
De l’inclinaison de l’axe de rotation de la Terre (entre 22° et 25°)
Et aussi de la position des équinoxes le long de l’orbite.
Plutôt bien accueillie dans un premier temps, la théorie est réfutée dans les années 1950 au moment des premières datations au carbone 14. Puis les techniques de datation se perfectionnent et en 1976 de nouvelles observations réhabilitent la thèse : les enregistrements climatiques dans les sédiments marins anciens et actuels, suivent exactement en effet les rythmes prédits. Les sondages des calottes glaciaires où plus de 800 000 ans de l’histoire du climat sont enregistrés viennent couronner la théorie de Milankovitch.
A cela s’ajoute l’influence des activités solaires et leur cycle sur le climat de la terre. Cycle d’activité, variations magnétiques, cycles éruptions, vents solaires. Tous sont sous la surveillance permanente de sondes spatiales.
Le cycle le plus connu des astrophysiciens car suivi et étudié depuis 1755, réglé comme une horloge, est un cycle de 11 ans en moyenne (variant entre 9 et 14 ans) où le soleil atteint un pic d’activité. Pour certains, le nombre et la taille des taches solaires, marqueur d’une phase d’activité plus intense seraient étroitement corrélés avec l’évolution des températures globales. Le « petit age glaciaire » coïncide à une longue absence de taches sur le soleil entre 1645 et 1715. Observations britanniques connues sous le nom de « minimum de Maunder »
Les enregistrements climatiques dans les sédiments marins anciens et actuels et les sondages des calottes glaciaires, ont mis en évidence de nombreuses oscillations de la température , parfois brutales et souvent de grande amplitudes : jusqu’à dix degrés en cinquante ans, donc très loin de ce que l’on observe actuellement.
C’est ce qu’a démontré l’équipe de Willy Dansgaard à København, la séquence totale a une durée variable de 500 à 2000 ans, oscillations connues sous le nom d’évènement « Dansga-Oeschger » (Suisse Hans Oeschger).
D’autres géologues et climatologues travaillant dans l’Atlantique Nord ont enregistré dans les séries sédimentaires des débâcles de la calotte glaciaire tous les 5000 à 10000ans. Chacune de ses débâcles dure environ mille ans et entraîne une remontée du niveau de la mer de 10m ou plus. Evènement « d’ Heinrich » en l’honneur du géologue allemand qui les a mis en évidences dans ces séries sédimentaires.
A cela s’ajoute l’influence des activités solaires et leur cycle sur le climat de la terre. Cycle d’activité, variations magnétiques, cycles éruptions, vents solaires. Tous sont sous la surveillance permanente de sondes spatiales.
Le cycle le plus connu des astrophysiciens car suivi et étudié depuis 1755, réglé comme une horloge, est un cycle de 11 ans en moyenne (variant entre 9 et 14 ans) où le soleil atteint un pic d’activité. Pour certains, le nombre et la taille des taches solaires, marqueur d’une phase d’activité plus intense seraient étroitement corrélés avec l’évolution des températures globales. Le « petit age glaciaire » coïncide à une longue absence de taches sur le soleil entre 1645 et 1715. Observations britanniques connues sous le nom de « minimum de Maunder »
Certes, des cyberclimatologues du GIEC évoquent des éruptions volcaniques avec les poussières expulsées agissant comme un écran contre le rayonnement solaire. Le phénomène est connu, mais son impact ne dure que 1 à 2 ans (3 ans pour le Pinatubo en 1991 avec une baisse planétaire de 0.5°C). Pas 70 ans à 1 siècle.
Le cycle solaire de 11 ans semble suffisant pour expliquer des variations de la température terrestre au cours des dernières décennies.
Pareil pour les variations dont la périodicité est plus longue : 30 ans, 1000 ans. Ou les périodicités bien plus longues.
Mais les variations du climat ne sont pas seulement une réponse aux changements d’insolation. Ce serait oublier l’atmosphère, l’océan, les glaces, la biosphère et même la couche superficielle de la Terre qui compliquent singulièrement le système.
Donc une accélération sur 120 ans a déjà été observée dans le passé.
Lø