Moustapoil a écrit :
Et il y aurait aussi beaucoup à redire sur certains graphiques de climatosceptiques (voir Allègre...)
Je ne sais pas ce que vient faire ici Allègre !!! Il n’est pas climatologue que je sache. Ba, qui ne l’aime pas trop, m’a certes dit que c’était un falsificateur, un comploteur, un instigateur comme dans l’affaire du volcan de la Soufrière à la Guadeloupe qui l’avait opposé lui et d’autres pontes de la géologie française, (Brousse, Mattauer…) à Haroun Tazieff.
Les universitaires contre le vulgarisateur.
Il m’avait aussi informé que ça avait été un mauvais directeur du BRGM et un ministre qui n’avait pas laisser un bon souvenir. Donc un mauvais gestionnaire.
Toutefois il reconnaît que c’était ou c’est encore un grand scientifique, lauréat du prix Crafoord, l’équivalent d’un prix Nobel en sciences de la Terre. Donc un grand scientifique qui avait la capacité d’analyser et de compiler grand nombre de publications dans le domaine de la climatologie et de mettre le doigt où ça fait mal dans des ouvrages comme « l’imposture climatologique » et de publier à contre courant de la pensée unique et de devenir une cible vu sa notoriété.
Effectivement, l’ouvrage qui dérangeait a causé une opposition orchestrée par une chercheuse du CEA, Valérie Masson-Delmotte mise en avant par Jean Jouzel qui ne voulait pas trop s’impliquer, par une pétition adressée en 2010 à la ministre de la recherche de l’époque. Elle a eu ce qu’elle voulait, la direction du GIEC France ! Mais cette animosité est un militantisme en faveur du nucléaire. Elle est juge et partie !!!
Elle publie avec James Jansen un article particulièrement alarmiste :
Hansen et autres, 2016 ; Ice melt, sea level rise and superstorms : evidence from paléodata, climate modeling and modern observations that 2°Cglobal warming could be dangerous, atmos. Chem..phys.16,3761-3812.
Prévoyant une montée du niveau des océans de plus de 80 cm d’ici 2100 et prophétise une montée de plusieurs mètres avec la fonte des inlandsis du Groenland et de l’Antarctique, ce qui n’est pas confirmé par les mesures, comme presque toujours avec les conclusions de l’IPCC. Voir par exemple, les deux publications :
Thomas, E.R, 2017. Regional antarctique snow accumulation over the past 1000 years. Clim. Past 13, 1491-1513.
Turner, J. et autres, 2016. Absence of 21st century warming on Antarctique Peninsula consistent with natural variability. Nature Geoscience doi:10.1038/ngeo2751
Stephen Schneider écrivait en 1989:
https://stephenschneider.stanford.edu/Mediarology/Mediarology.html
« D’un coté, en notre qualité de scientifiques, nous sommes soumis à la contrainte éthique de la méthode scientifique, qui jure de dire la vérité, toute la vérité et rien que la vérité – il s’agit donc de dire tous les doutes, les mises en garde, sans oublier les si et les mais. D’un autre coté, nous ne sommes pas seulement des scientifiques, nous sommes aussi des êtres humains. Et comme la plupart d’entre eux, nous aimerions voir un monde meilleur. Dans ce contexte, cela se traduit par travailler à réduire le risque d’un changement climatique potentiellement désastreux.
Pour ce faire, nous avons besoin de convaincre un vaste public, donc de captiver son imagination. Ceci suppose bien entendu, une énorme couverture médiatique. Il nous faut donc proposer des scénarios catastrophes, faire des déclarations simplifiées, dramatiques – et mentionner le moins possible nos doute éventuels. Cee double devoir éthique qui s’impose souvent à nous ne peut être résolu par aucune formule. Il appartient à chacun de nous de décider quel est le bon équilibre entre être efficace et être honnête. »
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