loetba a écrit :
Les suiveurs d’Aymeric Caron sont associés aux vitrines brisées, aux vidéos chocs, au vandalisme des actions coup de poing. Les végans extrémistes et revendicatifs, sont omniprésents dans les médias, invités et choyés sur les plateaux TV, où ils présentent une vision caricaturale de leurs revendications.
Ils sont très minoritaires, et pourtant le véganisme jouit de de la sympathie du grand nombre car la grande majorité des gens est sensible à la souffrance animale sans pour autant se priver d’alimentation carnée et juge à raison les désastres environnementaux de l’élevage intensif.
On peut comprendre que des personnes, vegans, antispécistes…s’opposent à la consommation d’animaux.
Si ce n’est pas une allergie ou une intolérance nutritionnelle, quelle est alors leur source d’inspiration ?
Je me demande s’ils ont une conception politique et sociale du monde. Une réflexion écologique replaçant l’Homme dans son environnement… son rapport à la nature et à la vie, mais aussi à ses imaginaires.
Mais surtout, je soupçonne des liens étroits, des relations complices avec les géants de l’industrie agroalimentaire, l’industrie de la « foodtech », et de la finance ?
Il y a trop de contradictions dans ces groupuscules qui se fourvoient quand ils affirment qu’un monde uniquement végétal résoudra les problèmes de l’agriculture, de la nutrition…et bien sûr du climat, car celui ci il faut bien le caser quelque part, sinon cela ne fait pas sérieux !!!
Lø
Comme dans le monde politique, on trouve de tout dans ces groupuscules, (un peu de tout et de n'importe quoi, en quelque sorte).
Mais c'est comme dans le milieu naturiste... et dans le milieu naturiste, on se vend aussi au privé, Capfun et autres...
Ne pas oublier que pendant très longtemps, les groupes humains, ont certes vécu de la chasse, mais beaucoup de la cueillette (l'agriculture n'existe que depuis 10 000 ans... et encore, à ses débuts...). Les plantes sauvages comestibles sont toujours très nombreuses.
Et comme je viens de le re-découvrir, elles sont très bonnes. bien sûr, on est davantage habitué aux gouts des légumes et céréales cultivés, (et très appauvris par rapport aux plantes sauvages).
Sans aller jusqu'au véganisme, et même le végétarisme, on peut consommer moins de (mauvaises) viandes, et même re-découvrir les plantes sauvages. Les fabuleuses orties et pissenlits se trouvent partout.