Citation :
L’antispécisme est un mouvement philosophique…..
Affirmer ceci nécessite de reprendre les préceptes qui déterminent la conception spéciste ou anti-spéciste de la société que ce soit dans les religions, comme dans les grands courants des pensées philosophiques.
Il apparaît que l’antispécisme et le veganisme qui en découlent, trouvent leurs racines ontologiques dans l’antimonothéisme.
En effet, dans la légende de la création, les trois religions monothéistes présentent, l’animal comme une entité négligeable par rapport à l’Homme, autrement dit l’humain. L’Homme, est considéré comme le pinacle de la création. Le monde des trois religions monothéistes est subdivisé entre Dieu et sa création. Dans cette dernière, il y a d’un coté les humains et de l’autre coté, le reste dont les animaux.
De nombreux courants philosophiques grecs voient le monde en monistes et soutiennent qu’il n’y a pas de différence de nature entre l’animal et l’homme.
Pour les matérialistes, de Démocrites aux épicuriens en passant, non pas par la Lorraine, mais par Epicure et Lucrèce, suivis par les neurobiologistes…l’Homme et l’animal présentent, bien évidemment, des agencements atomiques différents mais le matériaux est le même.
Darwin en 1859, établit de manière scientifique cette conscience. Son œuvre : « L’origine des espèces » établit que les humains sont des animaux d’un genre particulier !
Notre culture, même avec sa partie athée plus importante, est restée chrétienne, et n’a pas encore sucer la substantifique moelle du travail de Darwin.
Il en découle l’idée judéo-chrétienne où l’Homme peut utiliser l’animal « pour son loisir, son travail, sa nourriture et son plaisir ».
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